Topic de Dextre296 :

[SOCIO] Pourquoi la SOCIOLOGIE n’est pas une SCIENCE ?

Le 01 octobre 2020 à 10:01:22 Introverti93 a écrit :
Resumé pour la sociologie et les sociologues?

La sociologie est d’inspiration marxiste, elle constitue une interprétation invérifiable des phénomènes sociaux, que l’on ne peut pas remettre en question contrairement aux sciences, les sociologues se revendiquent eux-mêmes marxistes, ils rejettent les fondements de la science moderne qui serait liée au capitalisme, leur but est d’abattre les inégalités pour rendre la société plus juste.

Le 30 septembre 2020 à 22:04:52 Dextre296 a écrit :
Chaud, 2000 forumeurs, personne pour défendre la sociologie. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494169472-asdasf-copie.png

Ils auraient pu avec l appui du data mining valider leurs hypothèses ou bien les infirmer, cependant, comme tu l as dit, ils ne sont là que pour faire du lobbying de merde.....

Le 01 octobre 2020 à 10:05:10 Uretredefeu8 a écrit :

Le 30 septembre 2020 à 22:04:52 Dextre296 a écrit :
Chaud, 2000 forumeurs, personne pour défendre la sociologie. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494169472-asdasf-copie.png

Ils auraient pu avec l appui du data mining valider leurs hypothèses ou bien les infirmer, cependant, comme tu l as dit, ils ne sont là que pour faire du lobbying de merde.....

Totalement d’accord.

Tu dois quitter le forum , allez hop hop https://image.noelshack.com/fichiers/2020/40/4/1601527797-ahiibonnetcartman.png
La sociologie fait partie des sciences sociales au même titre que l'Histoire, la science politique, l'ethnologie, l'anthropologie, la géographie, la paléographie, l'iconographie, l'épigraphie, l'archéologie = c'est donc une science.

Le 01 octobre 2020 à 01:10:34 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:05:21 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:02:26 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:00:06 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:41:59 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:32:57 Cramer-Rao3 a écrit :

Tu peux mettre en place une démarche scientifique avec des règles à respecter sans qu'elle soit pour autant fiable méthodologiquement.

la méthodologie est bonne, il n'y a pas de critiques à élucider :

Il n'y a donc pas de valeur d'universalité selon Popper, on est d'accord
Mais une démarche scientifique bien établie :

1) définition précise de l'objet d'étude
2) obligation de réaliser des études empiriques (statistiques descriptives, analyse factorielle, analyse en composante principal, analyse factorielle des correspondances, analyse de données etc..)
3) soumettre les théories aux pairs

la conclusion d'une étude, ce sont des modèles heuristiques et donc une forte propension à expliquer des phénomènes sociaux mais limités bien entendu dans le temps et dans l'espace car elles ils dépendent du contexte de l'étude.

C'est car ces phénomènes sociaux dépendent du contexte de l'étude que les conclusions données en sociologie deviennent non réfutables.

Si c'est non réfutable, c'est de la pseudo-science.

bah ce n'est pas une pseudo-science car l'étude peut être réfutable c'est possible.

"Peut être"

Ça doit être réfutable, pouvoir être réfutable c'est insuffisant, si ce n'est pas réfutable, ça part direct dans la pseudo-science.

si tu joues sur les mots.. :hap: la théorie de la relativité est réfutable. Mais comme elle n'est pas réfuté encore, je dis qu'elle est peut être réfutable.. bon tu m'as compris :o))

Sauf qu'elle est réfutable et on sait comment la réfuter :(

La question c'est : que se passe-t-il si on veut réfuter une théorie de sociologie ? :) Comment on doit s'y prendre ?

réfuter une théorie sociologique, ce n'est pas compliqué si un chercheur A contredit la thèse du chercheur B sur les hypothèses du chercheur B. Utilise des jeux données plus en phase avec les phénomènes sociaux de l'étude du chercheur B. Etablis une interprétation différente de l'étude du chercheur B. Décèle des erreurs de l'étude du chercheur B etc..

La sociologie est d’inspiration marxiste, elle constitue une interprétation invérifiable des phénomènes sociaux, que l’on ne peut pas remettre en question contrairement aux sciences, les sociologues se revendiquent eux-mêmes marxistes, ils rejettent les fondements de la science moderne qui serait liée au capitalisme, leur but est d’abattre les inégalités pour rendre la société plus juste.

T'as tord de A à Z mais bon... T'es le clown du forum

Le 01 octobre 2020 à 10:10:15 [WaWaWiWa] a écrit :
La sociologie fait partie des sciences sociales au même titre que l'Histoire, la science politique, l'ethnologie, l'anthropologie, la géographie, la paléographie, l'iconographie, l'épigraphie, l'archéologie = c'est donc une science.

ce n'est pas une science dans sa définition exacte.

Une science selon wikipedia :
La science (du latin scientia, « connaissance ») est l'ensemble des connaissances et études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet et une méthode fondée sur des observations objectives vérifiables et des raisonnements rigoureux.

l'expression importante ici, c'est "valeur universelle".
La sociologie ne vérifie pas la notion d'universalité.

Ayaa faut que je l'envois à un pote en sociologie

Le 01 octobre 2020 à 10:05:00 Dextre296 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 10:01:22 Introverti93 a écrit :
Resumé pour la sociologie et les sociologues?

La sociologie est d’inspiration marxiste, elle constitue une interprétation invérifiable des phénomènes sociaux, que l’on ne peut pas remettre en question contrairement aux sciences, les sociologues se revendiquent eux-mêmes marxistes, ils rejettent les fondements de la science moderne qui serait liée au capitalisme, leur but est d’abattre les inégalités pour rendre la société plus juste.

tu racontes n'importe quoi. Une étude sociologique est toujours vérifiable empiriquement. Et on peut éventuellement la réfuter.

Le 01 octobre 2020 à 00:53:22 plaisantin- a écrit :

Je me réfère à Lordon notamment, qui explique que les fondements de la science sont les mêmes que ceux qui ont conduit à produire des rapports de domination dans le cadre d'une société capitaliste. Mon abus de langage se fonde sur la théorie selon laquelle cela constituerait une forme de pensée hégémonique, donc intrinsèque à la société.

Lordon c'est lordon, et lordon n'a justement pas compris la pluralité constitutive de chaque discipline scientifique. Par ailleurs, il pense que science et capitalisme sont liés intrinsèquement. Il est évident que la science apporte de la technicité à l'économie capitaliste, mais ce sont justement deux champs (disons la "science", même si je récuse ce terme, et l'étude économique) qui n'ont pas les mêmes objets ni méthodologie, pour des raisons pragmatiques. Donc il se plante.

C’est plus complexe que ça.

Pour partir dans une interprétation plus symbolique, la science (et pas la technique) est un moyen de dominer le monde, alors que le marxisme récuse toute forme de domination, et la sociologie moderne a pour objectif de dénoncer ces rapports d’oppression.

La société existe, mais en tant que concept. C'est une construction méthodologique. C'est ce que j'ai dis avant. Mais je pense que toute science, précisément, construit ses objets, en réunissant le divers réel sous des catégories, ou des concepts, qui sont ensuite opératoires pour développer des raisonnements. Justement la sociologie travail sur d'autres constructions que la physique, par exemple. La physique établit méthodologiquement un objet, par exemple l'atome, qu'elle construit en distinguant dans le divers réel des objets "macro", en les réduisant à un contenu fondamental, l'atome, et en établissant une unité du réel dans ce découpage précis, et distinct d'autres objets conceptuels (et, bien sûr, avant que les jean-physique me tombent dessus, on peut distinguer des objets plus fondamentaux que l'atome).

C’est un débat philosophique dans lequel je n’ai pas envie d’entrer.

Je n'ai pas eu vent de cette "sociologie qui reconnaît un libre-arbitre", simplement l'immense majorité de ce que j'ai lu en sociologie relève d'un déterminisme social total.

C'est normal : methodologiquement, quand on s'intéresse a une dynamique sociale, on étudie des comportements non individuels; donc l'objet qui est étudié, ce n'est pas le comportement de l'acteur. C'est comme en biologie finalement : on peut étudier la fonction précise d'un globule, ou observer le fonctionnement entier d'un organisme. Les deux formes appellent deux méthodologies différentes qui s'excluent mutuellement (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de liens possibles à faire). La sociologie porte surtout sur le comportement collectif, ce qui nécessite de mettre de côté l'individuel, mais il y a aussi une sociologie du comportement de l'individu. Aujourd'hui il est largement admis que l'acteur à sa place : par exemple, pour expliquer les mutations culturelles, on est obligé de penser que des individus-sujets font dévier les représentations collectives pour leur donner un nouveau sens.

Merci pour ces renseignements, ça a l’air intéressant.

En fait les sociologues, et de manière générale les chercheurs en sciences sociales, assument complètement d'avoir une démarche en opposition à la démarche scientifique. En ce sens, ils remettent en cause la démarche scientifique dont les fondements rationnels sont ceux-là même qui ont conduit à l'avènement du capitalisme. De même, les sociologues revendiquent souvent un activisme dans leurs travaux, et plutôt que de connaître et de savoir, cherchent avant tout à changer le monde selon des idéaux marxistes.

Tout d'abord dire "rejet de la démarche scientifique" n'a aucun sens. Tout simplement déjà parce que "la science" n'existe pas. Là je renvoie directement à Kant qui en parle le mieux. Il y a des sciences constitués, qui, selon leurs problèmes, développent des pragmatiques pour établir des méthodologies. Il n'existe pas de "méthode scientifique", mais des méthodes. Par exemple, on pense souvent que la science c'est l'expérimentale, mais ce n'est pas applicable dans de nombreuses dimensions des mathématiques, de la biologie, ou même de la physique quantique par exemple. Donc ce qui compte, c'est que selon chaque objet de connaissance, on développe une méthode critique pour le connaître. La sociologie a juste d'autres objets que la physique par exemple, et développe ses propres méthodes pour les analyser.

Il y a une méthode moderne, actuelle, généralisée et utilisée en sciences, fondée sur la réfutabilité, qui a fait ses preuves. On a évolué depuis Hume et Bacon, fort heureusement, c'est ce qui donne des médicaments et des fusées. Cependant, ce qui préside à l'étude des phénomènes sociaux chez ceux qui la pratiquent aujourd'hui, c'est avant tout des motivations idéologiques, qui n'ont rien à voir, et qui expliquent que la méthode soit différente.

Alors par exemple les principes de Popper ne s'appliquent pas à certaines parties des maths fondamentales, ou à la logique. Donc ca ne marche pas. C'est un critère de l'expérience, mais l'expérience n'est pas un des seuls paradigmes scientifiques. Ce qui constitue fondamentale une science, c'est l'objet qu'elle étudie. En l'occurrence, la sociologie à ses propres objets, qui ne sont pas ceux des autres "sciences". Elle développe ses propres méthodologies pour l'étudier. La sociologie, comme les sciences humaines, étudie les productions de l'homme, qui sont dynamiques (puisque l'homme, précisément, n'est pas... déterminé. Donc pas de déterminisme social absolu possible). Donc ces objets dynamiques et changeants font appels à d'autres méthodologies que celles des sciences dites "dures", qui portent sur des objets qui répondent à des lois déterminés (une exception cependant, la biologie).

Logique qu’elles ne s’appliquent pas aux mathématiques en général, puisque les mathématiques ne sont pas une science : elles n’ont pas vocation à décrire la nature. Les mathématiques sont davantage du ressort de la philosophie, elles ne sont pas sujettes à l’empirisme. Au mieux elles constituent un outil d’étude du réel, notamment à l’aide des statistiques.

Dans un registre différent, je maintiens que la sociologie n’est pas une science.

Par exemple, dès le début du XXe siècle, le sociologue Max Weber explique très bien dans son introduction de L'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme, que l'essence même de la civilisation occidentale, ce qui la distingue des autres civilisations, c'est justement son rationalisme. C'est la rationalisation de la religion qui a mené à la théologie, celle de l'expérience qui a mené à la science, celle du calcul qui a mené aux mathématiques, et notamment celle du commerce qui a mené au capitalisme.

C'est très grossièrement résumé (on trouve de la rationalité ailleurs qu'en occident, aujourd'hui c'est très largement démontré par des travaux d'historiens); d'autant que le processus de rationalisation est présent depuis l'Antiquité en Occident et qu'il a conduit à des approches très diverses des différents domaines de la connaissance. Il n'y a pas un mouvement continu dans le progrès rationnel, c'est une idée qu'on a complètement abandonné depuis l'effondrement du positivisme au XIXe siècle. Quant à la rationalisation du commerce, elle a mené sur différentes voies que le capitalisme, et la "rationnalité" de l'économie, notamment dans la construction des ses concepts opératoires (empruntés, très souvent, à la sociologie justement) est largement contesté, notamment par les mathématiciens.

La plupart des grands économistes sont également de grands mathématiciens, c'est culotté d'affirmer que l'usage des mathématiques est contesté notamment par les mathématiciens alors que la critique vient bien davantage du côté des sciences sociales.

Ce n'est absolument pas nouveau la critique de la scientificité de l'économie. D'autant plus que les sciences dites "dures", si prompt à rejeter facilement les sciences humaines, rejetent souvent tout aussi facilement l'économie, qui n'est justement qu'une science des interactions marchandes humaines, donc dépendantes des humains (et c'est d'autant plus problématique si comme toi, tu crois au libre-arbitre : ce qui prouve qu'on ne peut pas dire que le comportement humain est toujours "rationnel")

Là encore c’est un débat philosophique, mais pour revenir à l’idée de rationalité et de libre-arbitre, c’est une véritable erreur de les opposer a priori, sachant que tout un courant de la philosophie partant d’Aristote postule que l’on ne peut être libre qu’à l’aide de la raison, la raison permettant d’agir selon le bien commun, et le bien commun constituant l’unique horizon de la liberté.

C'est pour ça qu'il est vain d'essayer de montrer, comme l'ont essayé Sokal et Bricmont dans leurs Impostures intellectuelles, que la sociologie est irrationnelle, parce qu'elle le revendique de toute façon. Ils se moquent bien de l'expérience et des statistiques, parce que ce n'est pas là ce qui leur importe.

Sokal et Bricmont n'attaque pas la sociologie, mais son courant postmoderne. Donc déjà il faut largement limité la portée de leur critique. Quant à la sociologie, il y a un courant quantitativiste, et des courants inspirés des méthodes de médecines (double aveugle par exemple) qui rigolent de l'absence "d'expérience" ou de "statistiques".

Le courant postmoderne représente une grande partie de ce qu'on lit aujourd'hui en sociologie.

Oui et non : dans tout le courant hyper-médiatique des "studies" (gender, postcolonial, etc), oui évidemment, mais la réalité de la recherche est tout autre. En réalité, en France notamment (moins le cas aux USA, qui sont contaminés), la postmodernité est plutôt rejeté.

Quand je vois des directeurs de recherche au CNRS comme Christine Delphy qui revendiquent un militantisme dans la recherche, permets-moi d’en douter.

La sociologie découle d'une épistémologie complètement à part de la science, pour laquelle il faut remonter jusqu'à Auguste Comte et son positivisme, et qui n'a rien à voir avec les principes poppériens de réfutabilité : aucune expérience ne peut infirmer la théorie marxiste, puisqu’elle est d’abord et avant tout une certaine interprétation de l’histoire.

Le principe de Popper est ridicule et largement contesté aujourd'hui, y compris en histoire des sciences. Il n'y a que des youtubeurs zététiciens pour lui accorder quelconque importance. Quand on fait de l'histoire des sciences, on sait que les sciences peuvent se constituer comme un "cercle", mais que celui-ci peut servir méthodologiquement. Ce sont surtout les effets pragmatiques de la connaissance que l'on recherche, pas une "réfutabilité" illusoire. Quant au marxisme, ce n'est absolument pas le seul cadre théorique employé en sociologie, et il l'est d'ailleurs de moins en moins.

Je ne suis pas du tout un zététicien, ni même un fervent défenseur de la science. Seulement, c'est le paradigme actuel, moderne, tandis que la sociologie reproduit des méthodes complètement dépassées, ce qui me conduit à les exclure des sciences.

Encore une fois il n'y a pas de paradigme général. Il n'y a que des logiques diverses de sciences. On ne trouve pas du tout les mêmes paradigmes en biologie et physique par exemple. Donc il n'existe pas de "paradigme" actuel. En réalité, cette notion de paradigme général, ce n'est pas un discours "scientifique", mais... sociologique. Ce sont des types comme Koyré, Kuhn ou Foucault (episteme) qui parlent de paradigme général de la connaissance. Au contraire, depuis Kant, on a compris que la particularité des sciences, c'est qu'elles forment leurs objets dans la pratique, et que ces pratiques conduisent à des méthodologies scientifiques extrêmement variées et dynamique, ce qui veut dire qu'il est impossible de les fixer définitivement dans un terme généraliste. C'est justement le travail de sociologues ou d'anthropologues, voir d'historien des sciences de montrer que ces différentes méthodologies peuvent prendre une direction epistémologique commune.

Écoute, comme je disais à un autre plus haut, est-ce que tu prendrais un médicament conçu selon les méthodes qui régissent aujourd’hui la sociologie ?

Pas besoin de partir dans des débats épistémologiques complexes sur le sujet, certaines méthodes permettent d’aller sur la Lune, d’autres n’ont toujours pas fait leurs preuves.

Un autre point important est que les sociologues utilisent un lexique inutilement complexe et emprunté à des disciplines qui n'ont rien à voir ("champ", "morphisme"...) afin de se bâtir une légitimité, vis-à-vis d'autres disciplines comme l'économie ou les sciences dites "dures", comme le revendique fièrement le sociologue Frédéric Lordon dans l’introduction de La Société des affects.

Je vais pas parler de Lordon parce que j'ai rien à dire sur lui. Mais l'utilisation de concepts pseudo-scientifiques, c'est surtout le cas en postmodernisme. Par ailleurs, les concepts sont nécessairement polysémiques selon leurs cadres pragmatiques d'utilisation (là je renvoie à Wittgenstein), donc un concept dans une discipline de connaissance n'a pas le même sens dans un autre; ce genre de critique n'est valable que du point de vue de la science situé.

Sauf que tu nies là toute intention de légitimer une discipline par l'emprunt d'un vocable externe qui, pour le coup, n'était pas polysémique et était rattaché à des concepts très précis. Rien n'empêche les sociologues de construire des néologismes, plutôt que de reprendre à leur compte des termes inutilement complexes. Soit dit en passant, ce n'est absolument pas l'apanage des courants postmodernistes, on retrouve déjà ces termes chez Bourdieu.

Ca c'est un autre problème, très présent chez les postmodernes justement (sur lesquels tapent par exemple Sokal et Bricmont). Le "vol" de concepts pour se donner une impression de scientificité, oui c'est un énorme problème. La démarche doit toujours être la suivante : construire et expliciter ses concepts. Il peut être pertinent d'en emprunter à un autre champ, mais encore faut-il expliciter en quoi cette importation permet une nouvelle interprétation (ce que, je suis le premier à reconnaître, de nombreux sociologues ne font pas. Mais c'est justement un moyen facile de voir si un sociologue est sérieux, ou pas).

On est d’accord, rien à redire.

Le 01 octobre 2020 à 10:11:44 EkipDePaz667 a écrit :

La sociologie est d’inspiration marxiste, elle constitue une interprétation invérifiable des phénomènes sociaux, que l’on ne peut pas remettre en question contrairement aux sciences, les sociologues se revendiquent eux-mêmes marxistes, ils rejettent les fondements de la science moderne qui serait liée au capitalisme, leur but est d’abattre les inégalités pour rendre la société plus juste.

T'as tord de A à Z mais bon... T'es le clown du forum

Le 01 octobre 2020 à 10:21:13 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 10:05:00 Dextre296 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 10:01:22 Introverti93 a écrit :
Resumé pour la sociologie et les sociologues?

La sociologie est d’inspiration marxiste, elle constitue une interprétation invérifiable des phénomènes sociaux, que l’on ne peut pas remettre en question contrairement aux sciences, les sociologues se revendiquent eux-mêmes marxistes, ils rejettent les fondements de la science moderne qui serait liée au capitalisme, leur but est d’abattre les inégalités pour rendre la société plus juste.

tu racontes n'importe quoi. Une étude sociologique est toujours vérifiable empiriquement. Et on peut éventuellement la réfuter.

Les tocards qui ne lisent que le résumé, vous savez ce que je pense de vous.

Le 01 octobre 2020 à 10:10:15 [WaWaWiWa] a écrit :
La sociologie fait partie des sciences sociales au même titre que l'Histoire, la science politique, l'ethnologie, l'anthropologie, la géographie, la paléographie, l'iconographie, l'épigraphie, l'archéologie = c'est donc une science.

Ah oui, c’est une science sociale donc c’est une science, comme l’histoire.

Imparable.

Plus sérieusement, à propos de l’histoire Paul Valéry écrivait :

« L’historien fait pour le passé ce que la tireuse de cartes fait pour le futur. Mais la sorcière s'expose à une vérification et non l'historien. »

Le 01 octobre 2020 à 10:11:06 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:10:34 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:05:21 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:02:26 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:00:06 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:41:59 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:32:57 Cramer-Rao3 a écrit :

Tu peux mettre en place une démarche scientifique avec des règles à respecter sans qu'elle soit pour autant fiable méthodologiquement.

la méthodologie est bonne, il n'y a pas de critiques à élucider :

Il n'y a donc pas de valeur d'universalité selon Popper, on est d'accord
Mais une démarche scientifique bien établie :

1) définition précise de l'objet d'étude
2) obligation de réaliser des études empiriques (statistiques descriptives, analyse factorielle, analyse en composante principal, analyse factorielle des correspondances, analyse de données etc..)
3) soumettre les théories aux pairs

la conclusion d'une étude, ce sont des modèles heuristiques et donc une forte propension à expliquer des phénomènes sociaux mais limités bien entendu dans le temps et dans l'espace car elles ils dépendent du contexte de l'étude.

C'est car ces phénomènes sociaux dépendent du contexte de l'étude que les conclusions données en sociologie deviennent non réfutables.

Si c'est non réfutable, c'est de la pseudo-science.

bah ce n'est pas une pseudo-science car l'étude peut être réfutable c'est possible.

"Peut être"

Ça doit être réfutable, pouvoir être réfutable c'est insuffisant, si ce n'est pas réfutable, ça part direct dans la pseudo-science.

si tu joues sur les mots.. :hap: la théorie de la relativité est réfutable. Mais comme elle n'est pas réfuté encore, je dis qu'elle est peut être réfutable.. bon tu m'as compris :o))

Sauf qu'elle est réfutable et on sait comment la réfuter :(

La question c'est : que se passe-t-il si on veut réfuter une théorie de sociologie ? :) Comment on doit s'y prendre ?

réfuter une théorie sociologique, ce n'est pas compliqué si un chercheur A contredit la thèse du chercheur B sur les hypothèses du chercheur B. Utilise des jeux données plus en phase avec les phénomènes sociaux de l'étude du chercheur B. Etablis une interprétation différente de l'étude du chercheur B. Décèle des erreurs de l'étude du chercheur B etc..

D’accord, c’est arrivé combien de fois les 20 dernières années ?

Le 01 octobre 2020 à 10:32:57 Dextre296 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 10:11:06 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:10:34 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:05:21 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:02:26 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:00:06 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:41:59 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:32:57 Cramer-Rao3 a écrit :

Tu peux mettre en place une démarche scientifique avec des règles à respecter sans qu'elle soit pour autant fiable méthodologiquement.

la méthodologie est bonne, il n'y a pas de critiques à élucider :

Il n'y a donc pas de valeur d'universalité selon Popper, on est d'accord
Mais une démarche scientifique bien établie :

1) définition précise de l'objet d'étude
2) obligation de réaliser des études empiriques (statistiques descriptives, analyse factorielle, analyse en composante principal, analyse factorielle des correspondances, analyse de données etc..)
3) soumettre les théories aux pairs

la conclusion d'une étude, ce sont des modèles heuristiques et donc une forte propension à expliquer des phénomènes sociaux mais limités bien entendu dans le temps et dans l'espace car elles ils dépendent du contexte de l'étude.

C'est car ces phénomènes sociaux dépendent du contexte de l'étude que les conclusions données en sociologie deviennent non réfutables.

Si c'est non réfutable, c'est de la pseudo-science.

bah ce n'est pas une pseudo-science car l'étude peut être réfutable c'est possible.

"Peut être"

Ça doit être réfutable, pouvoir être réfutable c'est insuffisant, si ce n'est pas réfutable, ça part direct dans la pseudo-science.

si tu joues sur les mots.. :hap: la théorie de la relativité est réfutable. Mais comme elle n'est pas réfuté encore, je dis qu'elle est peut être réfutable.. bon tu m'as compris :o))

Sauf qu'elle est réfutable et on sait comment la réfuter :(

La question c'est : que se passe-t-il si on veut réfuter une théorie de sociologie ? :) Comment on doit s'y prendre ?

réfuter une théorie sociologique, ce n'est pas compliqué si un chercheur A contredit la thèse du chercheur B sur les hypothèses du chercheur B. Utilise des jeux données plus en phase avec les phénomènes sociaux de l'étude du chercheur B. Etablis une interprétation différente de l'étude du chercheur B. Décèle des erreurs de l'étude du chercheur B etc..

D’accord, c’est arrivé combien de fois les 20 dernières années ?

Ben justement c'est bien ça le problème, la sociologie ne se soumet pas à la réfutabilité.

Le 01 octobre 2020 à 10:39:27 Edennamo a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 10:32:57 Dextre296 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 10:11:06 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:10:34 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:05:21 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:02:26 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:00:06 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:41:59 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:32:57 Cramer-Rao3 a écrit :

Tu peux mettre en place une démarche scientifique avec des règles à respecter sans qu'elle soit pour autant fiable méthodologiquement.

la méthodologie est bonne, il n'y a pas de critiques à élucider :

Il n'y a donc pas de valeur d'universalité selon Popper, on est d'accord
Mais une démarche scientifique bien établie :

1) définition précise de l'objet d'étude
2) obligation de réaliser des études empiriques (statistiques descriptives, analyse factorielle, analyse en composante principal, analyse factorielle des correspondances, analyse de données etc..)
3) soumettre les théories aux pairs

la conclusion d'une étude, ce sont des modèles heuristiques et donc une forte propension à expliquer des phénomènes sociaux mais limités bien entendu dans le temps et dans l'espace car elles ils dépendent du contexte de l'étude.

C'est car ces phénomènes sociaux dépendent du contexte de l'étude que les conclusions données en sociologie deviennent non réfutables.

Si c'est non réfutable, c'est de la pseudo-science.

bah ce n'est pas une pseudo-science car l'étude peut être réfutable c'est possible.

"Peut être"

Ça doit être réfutable, pouvoir être réfutable c'est insuffisant, si ce n'est pas réfutable, ça part direct dans la pseudo-science.

si tu joues sur les mots.. :hap: la théorie de la relativité est réfutable. Mais comme elle n'est pas réfuté encore, je dis qu'elle est peut être réfutable.. bon tu m'as compris :o))

Sauf qu'elle est réfutable et on sait comment la réfuter :(

La question c'est : que se passe-t-il si on veut réfuter une théorie de sociologie ? :) Comment on doit s'y prendre ?

réfuter une théorie sociologique, ce n'est pas compliqué si un chercheur A contredit la thèse du chercheur B sur les hypothèses du chercheur B. Utilise des jeux données plus en phase avec les phénomènes sociaux de l'étude du chercheur B. Etablis une interprétation différente de l'étude du chercheur B. Décèle des erreurs de l'étude du chercheur B etc..

D’accord, c’est arrivé combien de fois les 20 dernières années ?

Ben justement c'est bien ça le problème, la sociologie ne se soumet pas à la réfutabilité.

Ah c’est con hein. :rire:

Les sciences sociales sont aus sciences ce que lesaint mpire romain germanique est a l empire romain d occident

Et je parle que de jupettee et de casques plumeaux

Le 01 octobre 2020 à 10:41:05 Dextre296 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 10:39:27 Edennamo a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 10:32:57 Dextre296 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 10:11:06 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:10:34 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:05:21 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:02:26 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:00:06 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:41:59 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:32:57 Cramer-Rao3 a écrit :

Tu peux mettre en place une démarche scientifique avec des règles à respecter sans qu'elle soit pour autant fiable méthodologiquement.

la méthodologie est bonne, il n'y a pas de critiques à élucider :

Il n'y a donc pas de valeur d'universalité selon Popper, on est d'accord
Mais une démarche scientifique bien établie :

1) définition précise de l'objet d'étude
2) obligation de réaliser des études empiriques (statistiques descriptives, analyse factorielle, analyse en composante principal, analyse factorielle des correspondances, analyse de données etc..)
3) soumettre les théories aux pairs

la conclusion d'une étude, ce sont des modèles heuristiques et donc une forte propension à expliquer des phénomènes sociaux mais limités bien entendu dans le temps et dans l'espace car elles ils dépendent du contexte de l'étude.

C'est car ces phénomènes sociaux dépendent du contexte de l'étude que les conclusions données en sociologie deviennent non réfutables.

Si c'est non réfutable, c'est de la pseudo-science.

bah ce n'est pas une pseudo-science car l'étude peut être réfutable c'est possible.

"Peut être"

Ça doit être réfutable, pouvoir être réfutable c'est insuffisant, si ce n'est pas réfutable, ça part direct dans la pseudo-science.

si tu joues sur les mots.. :hap: la théorie de la relativité est réfutable. Mais comme elle n'est pas réfuté encore, je dis qu'elle est peut être réfutable.. bon tu m'as compris :o))

Sauf qu'elle est réfutable et on sait comment la réfuter :(

La question c'est : que se passe-t-il si on veut réfuter une théorie de sociologie ? :) Comment on doit s'y prendre ?

réfuter une théorie sociologique, ce n'est pas compliqué si un chercheur A contredit la thèse du chercheur B sur les hypothèses du chercheur B. Utilise des jeux données plus en phase avec les phénomènes sociaux de l'étude du chercheur B. Etablis une interprétation différente de l'étude du chercheur B. Décèle des erreurs de l'étude du chercheur B etc..

D’accord, c’est arrivé combien de fois les 20 dernières années ?

Ben justement c'est bien ça le problème, la sociologie ne se soumet pas à la réfutabilité.

Ah c’est con hein. :rire:

Le niveau 0. Merci de prouver ce que le topic tente de démontrer :)

Le 01 octobre 2020 à 10:39:27 Edennamo a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 10:32:57 Dextre296 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 10:11:06 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:10:34 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:05:21 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:02:26 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 01:00:06 Cramer-Rao3 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:41:59 Plasticoman13 a écrit :

Le 01 octobre 2020 à 00:32:57 Cramer-Rao3 a écrit :

Tu peux mettre en place une démarche scientifique avec des règles à respecter sans qu'elle soit pour autant fiable méthodologiquement.

la méthodologie est bonne, il n'y a pas de critiques à élucider :

Il n'y a donc pas de valeur d'universalité selon Popper, on est d'accord
Mais une démarche scientifique bien établie :

1) définition précise de l'objet d'étude
2) obligation de réaliser des études empiriques (statistiques descriptives, analyse factorielle, analyse en composante principal, analyse factorielle des correspondances, analyse de données etc..)
3) soumettre les théories aux pairs

la conclusion d'une étude, ce sont des modèles heuristiques et donc une forte propension à expliquer des phénomènes sociaux mais limités bien entendu dans le temps et dans l'espace car elles ils dépendent du contexte de l'étude.

C'est car ces phénomènes sociaux dépendent du contexte de l'étude que les conclusions données en sociologie deviennent non réfutables.

Si c'est non réfutable, c'est de la pseudo-science.

bah ce n'est pas une pseudo-science car l'étude peut être réfutable c'est possible.

"Peut être"

Ça doit être réfutable, pouvoir être réfutable c'est insuffisant, si ce n'est pas réfutable, ça part direct dans la pseudo-science.

si tu joues sur les mots.. :hap: la théorie de la relativité est réfutable. Mais comme elle n'est pas réfuté encore, je dis qu'elle est peut être réfutable.. bon tu m'as compris :o))

Sauf qu'elle est réfutable et on sait comment la réfuter :(

La question c'est : que se passe-t-il si on veut réfuter une théorie de sociologie ? :) Comment on doit s'y prendre ?

réfuter une théorie sociologique, ce n'est pas compliqué si un chercheur A contredit la thèse du chercheur B sur les hypothèses du chercheur B. Utilise des jeux données plus en phase avec les phénomènes sociaux de l'étude du chercheur B. Etablis une interprétation différente de l'étude du chercheur B. Décèle des erreurs de l'étude du chercheur B etc..

D’accord, c’est arrivé combien de fois les 20 dernières années ?

Ben justement c'est bien ça le problème, la sociologie ne se soumet pas à la réfutabilité.

mais bien sûr que si dans un certain sens. Admettons un énoncé sociologique :" la classe populaire ne réussit pas à l'école"
Il n'y a effectivement pas de critère universel mais potentiellement un critère de réfutabilité possible. (jeux de données utilisés, vérification empirique etc..).

Encore une fois il est tout à fait possible de vérifier empiriquement une théorie sociologique avec des statistiques. Avec les données on peut infirmer ou affirmer une théorie sociologique.

Pour mieux illustrer la notion de réfutabilité, j'ai trouvé une petite vidéo très très intéressante pour bien prendre la mesure ou être conscient qu'une étude peut se révéler fausse lorsqu'elle contient des erreurs. Et donc elle est réfutable. Et la conclusion de l'étude peut se révéler différente :
https://youtu.be/yeX_Zs7zztY

Que ce soit une étude économique ou sociologique.

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Dextre296
Date de création
30 septembre 2020 à 21:59:28
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