Les crises d’angoisses ce fléau

Si ça vous intéresse je ferais un topic entier sur les méthodes quand on a une crise d'angoisse.

Edit : Bon à savoir : On ne meurt jamais d'une crise d'angoisse.

Salut à tous !

IslandDream J'espère que ton problème de santé n'est pas trop grave. Si ça stagne un peu niveau TCC c'est pas trop grave, faut pas se rajouter de pression inutile, une chose après l'autre. Bon rétablissement !

frozencheese159 Merci beaucoup pour ton témoignage. Ca fait plaisir de lire que des gens ont appris à vivre avec. Je vais me pencher sur le livre des Navy Seals, mais j'ai déjà pas mal de lectures en cours donc ce sera pas pour tout de suite, mais c'est gentil de faire quelques recommandations. Je te souhaite le meilleur pour la suite !

Sokkaris (et pour les autres aussi d'ailleurs) Je suis actuellement en train d'essayer de comprendre (en lisant de la littérature scientifique) ce qui se passe réellement dans le cerveau pour ce qui est du trouble panique.
Concrètement, c'est
1) d'abord une anomalie de fonctionnement du système de détection des menaces (mécanisme inné dans le cerveau) qui provoque une première crise de panique (c'est juste que ce mécanisme inconscient, s'il repère un danger, va enclencher le système "freeze-fight-flight" | "figer-combattre-fuir")
2) ensuite un réflexe pavlovien se met en place dans le cerveau (ça peut se développer à partir d'une seule exposition) : donc en gros association d'un stimulus (ce qui a enclenché le mécanisme inconscient en premier lieu) avec un résultat (attaque de panique)
3) une fois exposé de nouveau au stimulus, ce n'est pas le mécanisme inné qui interprète mal le danger, mais le réflexe pavlovien qui prend le dessus, c'est-à-dire qu'on associe ce stimulus à une attaque de panique et donc on ordonne (de manière inconsciente) le cerveau à se mettre dans cet état de "freeze-fight-flight" pour lutter contre ce même état
4) le système d'inhibition et de récompenses du cerveau transforme ça en habitude (déclenchement d'une attaque de panique en cas de stimulus, peu importe qu'il y ait danger ou non) et se met à éviter le stimulus à tout prix (car la récompense de ne pas avoir d'attaque de panique prend le dessus)

La TCC et son processus d'exposition a pour but de procéder à ce qu'on appelle "l'extinction du réflexe pavlovien", c'est à dire faire comprendre au cerveau (car tout ça se passe au niveau inconscient, l'émotion "peur" n'est que notre cerveau "conscient" qui s'explique a posteriori sur des mécanismes inconscients) que son association stimulus -> attaque de panique est mauvaise et supprimer l'habitude issue de ce réflexe pavlovien.

Ca c'est pour le côté technique (j'ai encore beaucoup à apprendre mais après plusieurs années à suivre "bêtement" une thérapie, j'ai décidé de comprendre tout ça par moi-même pour pouvoir adapter le "traitement" à ma situation). Donc les séances de TCC elles-mêmes sont pour une part un effet placebo, c'est l'exposition aux situations anxiogènes et l'extinction du réflexe pavlovien qui amélioreront réellement ta situation.
Mais encore une fois, le fait d'aller en thérapie, de dédramatiser les symptômes, de discuter de ces émotions, ça permet de maintenir sous contrôle l'émotion "peur", c'est-à-dire l'interprétation consciente du déclenchement inconscient du réflexe pavlovien. Donc si le réflexe se déclenche (en gros activation du système "freeze-fight-flight", qui grossièrement est l'activation du système nerveux sympathique) mais que tu ne dramatises plus ce qui t'arrive, tu vas arrêter de donner du combustible à la machine, et donc tu vas permettre au système nerveux parasympathique de faire son taff et de revenir à l'équilibre. Si ta pensée consciente rajoute un danger, alors le cerveau se maintient dans ce mode "freeze-fight-flight".

Donc pour résumer : les séances de TCC peuvent aider car elles permettent de mieux gérer "l'émotion peur" et donc d'arrêter de donner du carburant à l'état cérébral de défense motivationnelle (en gros l'état dans lequel se met le cerveau après perception d'un danger - mécanisme inné inconscient) suite à l'enclenchement du réflexe pavlovien. Le problème est que si on se limite à ça, on n'élimine pas le réflexe pavlovien et les habitudes qui en découlent, et donc ça peut revenir très facilement (un jour où on est un peu stressé, un peu fatigué, ou autre... et hop on n'est pas capable de gérer ses émotions et on refait une attaque de panique). Le but d'une TCC est de s'exposer aux situations anxiogènes pour éliminer (extinction) le réflexe pavlovien et les habitudes construites sur ce réflexe.

Après y'a peut-être des moyens de travailler sur ce réflexe pavlovien de manière cérébrale aussi (par exemple en s'exposant à des situations de manière mentale ou en vidéo, etc...) ou d'autres choses, mais j'en suis pas encore là dans mes recherches.

Je sais pas si je fais des crises d'angoisse, mais j'ai parfois la net impression de mourir avec une sensation d'arrêt cardiaque (grosse douleur + gêne + souffle coupé)

Bon a chaque fois c'est gros gros coup de stress au début (je me dit sa y est c'est la fin, mais comme je ne suis pas particulièrement attaché à la vie, bah je l'accepte. Et en quelques secondes tout ce calme.

En tout cas courage à vous, car cette sensation de mort est très violente.

Le 22 février 2020 à 09:41:28 IslandDream a écrit :
Vous aussi des fois vous avez la sensation de faire un pas en avant Dix pas en arrières ?
C’est hyper frustrant
Y’a des moments où tu flippes comme si c’était ta première crise

Je dirais que depuis le début j'ai toujours eu l'impression que c'était 10 pas en avant puis 9 pas en arrière. Une progression certaine, mais lente et frustrante. Des périodes où on a l'impression d'en être quasiment sorti (après les dix pas en avant) pour ensuite replonger dans la spirale infernale à la moindre crise, et perdre tout espoir à chaque fois (les 9 pas en arrière). Après personnellement, mes première crises n'étaient pas vraiment les pires, c'est quand l'association symptômes physiques <=> peurs irréalistes a commencé à se faire dans ma tête et à s'auto-alimenter. C'est sans doute différent pour chacun mais mes premières crises, c'était de l'incompréhension par rapport à mes symptômes plutôt, c'est ensuite quand l'anticipation de revivre ça et l'auto-réalisation de la crise que j'ai commencé à prendre peur et à avoir des "vraies" attaques de panique.
Courage ! Le problème c'est qu'effectivement, à chaque nouvelle crise, c'est des habitudes (avoir peur dans telle circonstance) qui se renforcent... Tu dois le savoir, il faut pas éviter, retourner au charbon le plus vite possible pour pas laisser l'évitement se mettre en place et l'habitude prendre le dessus sur la réalité (qu'il n'y a aucun danger dans la situation) - quitte à y retourner en prenant un anxiolytique ou quelque chose.

Le 22 février 2020 à 09:57:19 Lachancla-khey3 a écrit :
Je sais pas si je fais des crises d'angoisse, mais j'ai parfois la net impression de mourir avec une sensation d'arrêt cardiaque (grosse douleur + gêne + souffle coupé)

Bon a chaque fois c'est gros gros coup de stress au début (je me dit sa y est c'est la fin, mais comme je ne suis pas particulièrement attaché à la vie, bah je l'accepte. Et en quelques secondes tout ce calme.

En tout cas courage à vous, car cette sensation de mort est très violente.

C'est dans une(des) situation(s) particulière(s) que ça t'arrive ?
Ca ressemble effectivement à des crises d'angoisse / attaques de panique. Ca peut arriver à tout le monde, par contre si ça se reproduit à plusieurs reprises, dans des circonstances similaires, ça devient un trouble panique, et à ce moment-là, je te conseillerais de demander de l'aide auprès de ton CMP (ou psychiatre / psychologue libéral si tu as les moyens) car les troubles anxieux sont des troubles très pernicieux, qui se développent "en arrière plan" avec la création de certaines habitudes qui deviennent ensuite des automatismes cérébraux. Quand un trouble anxieux devient "handicapant" c'est généralement que la situation est déjà très compliquée et va demander beaucoup de temps et d'effort à être soignée. Donc il est recommandé d'agir au plus vite si tu as des crises d'angoisse qui se répètent.

Salut mes kheys, merci à ceux qui aident et qui argumentent sérieusement, ça fait du bien.

Depuis peu de temps je subis de plus en plus ces crises d'angoisse, ça commence à devenir sérieusement handicapant, je commence à vivre un véritable enfer.

Je me souviens en avoir fait il y a quelques années, à 24/25 ans, dans le métro, à l'époque il était resté bloqué, y'avait énormément de monde... je me suis pas senti bien d'un coup, et j'ai pu sortir du wagon. S'en est suivi 2/3 années durant lesquelles je n'en ai plus fait du tout, et ces derniers mois, ça revient, en pire.

J'ai connu ma première attaque de panique au sport, quand y'a du monde, j'ai d'un coup la respiration qui devient saccadée, tremblements, sueurs... et depuis, j'en refais régulièrement, au sport, ou même dans les transports. Ca me fait devenir complètement barge.

Pour bosser dans la santé auprès de patients anxio-dépressifs, je connais tous ces mécanismes, mais justement, c'est ce qui augmente d'autant plus ma culpabilité. Comme si je me disais : "mais j'aide mes patients à aller mieux, je leur donne des outils pour gérer leurs crises, pourquoi moi j'irais mal ?" et je bascule. Je commence même à psychoter et à me dire "mais merde, et si jamais je me tapais une crise devant mes patients, au boulot ?".

Quand je réfléchis au pourquoi des crises d'angoisse, c'est mon environnement tout entier qui pue la merde : je hais mon appartement, il y a tout le temps du bruit (donc je vis ça comme une intrusion, perte d'intimité), je ne me sens pas bien à mon boulot, y'a une ambiance lourde, pesante, de mal-être, que je ressens au plus profond de moi. Je ne sors plus trop du coup, et je m'enferme socialement, ce qui est très mauvais. Hors je sais qu'il faut affronter les situations "anxiogènes" et apprivoiser ses crises.

Je vis ça + la prise de conscience de la réalité, de la routine du métro-boulot-dodo qui me plombe, et du coup mon mental est tout le temps en train de ruminer sur des pensées négatives. En d'autres termes, j'ai l'impression d'être dans un putain de tunnel noir dont je ne vois pas la sortie.

Mes parents ne m'entendent qu'à moitié, pourtant ils sont médecins, donc ils me filent les médocs dont j'ai besoin, ça s'arrête là.

Je pense aller consulter urgemment une psychologue pour en parler, avant que ça ne devienne pire... c'est mieux que de ne rien faire, vous pensez ? Y'a une bonne psychologue à côté de chez moi, mais je ne sais pas s'il vaut mieux que je passe par un psychiatre ?

Merci aux kheys qui pourront m'aider.

EDIT : je rajoute que je consomme pas mal de caféine pour le sport (300-500mg), et je pense réduire drastiquement ma consommation, car ça peut amplifier le phénomène...

Salut khey PureeDeFruits !
Premièrement, merci beaucoup pour ton témoignage, tu as déjà tout compris par rapport au trouble panique (a priori t'es à la limite de commencer à développer de l'agoraphobie en parallèle mais tu en es conscient) et comment le traiter, donc je sais pas trop comment je pourrais t'aider (sachant que je suis moi-même un "paniqueur").

Par rapport à ta situation particulière (et pas niveau TCC car tu connais les principes : l'exposition, l'exposition et l'exposition), je me permettrais quelques petits conseils qui ne sont que mes pensées personnelles, à toi de voir si tu penses que ça peut te faire du bien ou pas :
1) Attention à la prise de médocs, mais si tes parents sont médecins, tu dois être au courant des avantages / risques des traitements style anxiolytiques ou anti-dépresseurs. Je suis tout à fait pour l'usage des anxiolytiques si ça peut aider à surmonter les premières expositions à une situation (mais pas de manière régulière), et pour les anti-dépresseurs pour surmonter une agoraphobie ou une dépression (là pour le coup traitement de fond de manière régulière).
2) Ton boulot n'a pas l'air de te plaire particulièrement (ambiance), mais ne le quitte surtout pas (ou en tout cas pas pour le chômage / RSA) car tu as l'air d'être quelque peu en voie de désociabilisation et le travail, quoi qu'on en dise, permet tout de même de rester dans le "jeu social", le perdre / le quitter risquerait de te faire sombrer dans une agoraphobie beaucoup plus prononcée ainsi que dans les comorbidités style dépression et phobie sociale.
3) Pour l'appartement : ça, si c'est dans ton pouvoir de changer, alors change ! Même si le déménagement en lui-même ça peut être difficile / stressant, les aspects positifs (calme, environnement plaisant) compenseront largement.
4) Pour le côté pensées négatives, là c'est beaucoup plus compliqué car ça va de pair avec tout le reste. Je te conseillerai :
- de méditer un peu (ça permet d'arrêter la rumination au moment où on le fait et à plus long terme ça permet de baisser ton niveau d'anxiété "latent" - mais bon là faut pratiquer au moins plusieurs semaines régulièrement, mais déjà sur le coup ça permet de couper court à une rumination trop ancrée, par contre faut persévérer un peu, les premières tentatives peuvent être plus "bizarres" qu'autre chose)
- de te divertir quand tu es chez toi et dans des phases de rumination trop importantes (là tout dépend de ce que tu aimes faire)
- de sortir / sociabiliser (c'est un effort mais la récompense est là)
- de comprendre peut-être plus profondément les mécanismes liés à ta situation (le côté technique, cérébral, réaction apprise, etc... que tu connais peut-être déjà avec ton taff, mais je trouve que ça permet de relativiser quand ça arrive en se disant "c'est juste un réflexe nonconscient de mon cerveau, libre à moi de porter mon attention dessus et transformer ça réellement en peur / anxiété et de l'alimenter, ou alors penser à autre chose si j'y arrive, ou observer la situation pour ce qu'elle est, c'est-à-dire des symptômes physiques et rien de plus")
- si c'est une angoisse plus "métaphysique", à ce moment-là, s'orienter vers la religion ou la philosophie, selon tes préférences et inclinations, pour faire sens de l'existence : en gros transformer des ruminations anxiogènes sans queue ni tête par une vraie réflexion constructive (qui peut par moment rester anxiogène tout de même)
5) Bien entendu, va voir la psychologue près de chez toi le plus vite possible, surtout si tu en as les moyens et que tu n'es pas obligé de passer par un CMP. Ca fait toujours du bien d'en parler, d'échanger, etc... Pour le psychiatre au préalable, ce n'est pas indispensable, ça peut être bien pour mieux adapter un éventuel traitement médicamenteux (j'ai rien contre tes parents bien sûr, mais un médecin non spécialiste n'a pas l'expérience d'un psychiatre pour ce qui est du dosage des anti-dépresseurs et anxiolytiques) et faire une psychothérapie. La psychologue sera vraiment orientée TCC à mon avis (qui est essentielle et la voie vers la guérison) mais un psychiatre pourra t'aider pour l'anxiété, l'angoisse plus existentielle, comprendre les mécanismes plus en profondeur, ou même juste discuter de ta condition et de tes émotions plus largement, etc...
6) Pour la caféine, je conseillerais d'arrêter, ou au moins de coupler la prise avec de la L-Théanine pour ne pas avoir les symptômes gênants (palpitations, etc...) si tu veux absolument continuer pour les effets positifs (mental et énergie)

Sinon, courage ! Au final, c'est juste ton cerveau qu'a pris des mauvaises habitudes. Mais une habitude ça se créé et ça se supprime (la deuxième demande juste un peu plus d'efforts).
Garde à l'esprit que t'as déjà fait pas mal de crises : t'en es jamais mort, t'es jamais devenu fou, t'as jamais réellement perdu le contrôle, et ça a toujours fini par s'arrêter. Les prochaines ne seront pas différentes.

Tu as tout mon soutien, et si tu veux discuter, ici ou en MP, n'hésite pas !

Mon père en fait depuis quelques années. Ça pose problème parce qu’il est cardiaque aussi donc dès qu’il en fait une (ça arrive assez peu, en vérité), on a l’impression qu’il fait un arrêt cardiaque.

J’en ai déjà fait une ou deux. Rien de grave.

crypto
Je sors de chez le psychiatre, comme ça fait un moment que je ne ressens plus de grosses crises et que je constate une amélioration au fil du temps il m'a dit que ça va.
Je n'ai pas non plus les gros symptômes de la dépression, donc pas de médication (de toute façon je suis contre en prendre).

J'ai évoqué avec lui la TCC, il m'a dit que c'est pour les gens qui ont identifié les causes de leur anxiété, et que ça arrive de quasi quotidiennement.
De mon côté j'ai des symptômes ponctuels de l'anxiété (parfois quelques jours sur 1 à 2 semaines), et dont l'origine est quasi flou.

Mais bon je vais quand même faire ma propre TCC grace au livre la peur d'avoir peur.

Je lui ai dis que le sport m'aide beaucoup contre l'anxiété mais que j'en fais pas suffisamment par manque de motivation.

En conclusion, 15min de consultation, continuez le sport ! et 80€ dans le cul (eh mercé la securite sociale)

Salut Nylad, c'est bien d'y être allé dans tous les cas !

Si tu n'as plus de crises, alors c'est parfait ! Si c'est juste un peu d'anxiété de temps à autre, c'est plutôt normal, si par contre ça reste sans cause apparente pendant plusieurs mois, ça peut être quelque chose sur lequel faut travailler.

Je te conseillerai quand même, comme tu le dis, de faire la TCC de ton côté, en tout cas d'en connaître les principes, comme ça tu auras les outils pour lutter contre cette anxiété "d'origine inconnue" et aussi contre d'éventuelles crises si jamais tu revis ça (ce que bien sûr je ne te souhaite pas).
Essaye peut-être de travailler plutôt sur ta motivation pour faire un peu plus de sport si c'est vraiment un gros modulateur de l'anxiété pour toi.

Il t'a vraiment fait payer 80 euros pour 15 minutes ? :O La sécu rembourse 36 je crois (ou un truc comme ça).

En tout cas, je te souhaite le meilleur pour la suite ! Et je suis vraiment content d'entendre que les crises ont diminué et disparu d'elles-même !

Le 23 février 2020 à 12:36:55 PureeDeFruits a écrit :
Je rajoute que c'est particulièrement flippant, car j'ai peur d'avoir peur de tomber dans la folie, la phobie, la paranoïa... c'est tout un putain de cercle vicieux ce truc... on a l'impression de perdre le contrôle de notre corps, de notre esprit, de perdre pied comme un khey l'a dit.

C'est le propre de la crise d'angoisse, cette sensation de devenir fou et de perdre le contact avec la réalité, comme si tu t'enfonces dans une sorte d'abysse de soi où personne peut t'en faire sortir. Un sentiment de solitude intense et extreme indéscriptible

J'en ai eu pendant 5ans environ. Dès que je sortais de chez moi (ma zone de confort) j'en avais, je dirais 3 par jours en moyenne.
J'ai fini par me guérir, ça m'arrive d'avoir des début de crise mais je gère et ça passe.
Accélération du coeur, cerveau qui devient tout noir, sudation extrême sur tout le corps et le visage, ma température corporelle montait de façon folle.
Je m'en suis sorti après pas mal de souffrance sans aucun cachet ni suivi, voici les leviers :
Sport
Méditation
Travail de la respiration
Affronter le regard des gens et la peur.

Pour ceux qui veulent des conseils MP. Il y a des solutions les Kheys ne vous enfermez pas. Chaque jour de plus vous entretenez des chemins cérébraux et le retour sera plus difficile.

Courage les amis