Les crises d’angoisses ce fléau
Enfin tu vois bien, les joies des anxieux
Le 01 février 2020 à 18:46:03 AyahuaSka a écrit :
En tous cas encore merci à toi Island d'avoir créé ce sujet. Ça fait d'extérioriser un peu toute cette saloperie.
+1000
Le 01 février 2020 à 18:44:01 Poxedd a écrit :
Alors Island si tu veux en soit non c'est vraiment le fait de faire la route. En soit, je devrais être content car je rentre le soir qui plus. En plus c'est dans mon village natal. Mais c'est faire la route seul. Je vais contourner l'autoroute et passer dans des coins où je suis même pas sur que mon GPS passe . Pis tu cogites en te disant "j'espère ne pas être en retard pour la réunion. Pis si la réunion dure putain faut que je récupère ma gamine chez la nounou car j'ai personnes pour me la chercher...."
Enfin tu vois bien, les joies des anxieux
Je comprends
Le 01 février 2020 à 18:46:03 AyahuaSka a écrit :
En tous cas encore merci à toi Island d'avoir créé ce sujet. Ça fait d'extérioriser un peu toute cette saloperie.
Il m'était impossible d'en parler au début, maintenant que je peux en discuter et tout, ça montre une certaine avancée dans mon processus de guérison aussi
et puis dédramatiser c'est super important
Ces merdes ont tendance à nous pousser à la solitude psychique et physique, on se créer une bulle mentale et on s'éloigne aussi des autres
Et au final, tous tes proches voient qu'il y a un truc qui cloche. Donc tu fini par en parler et ça déjà, ça fait un bien de ouf. Et comme tu Island ça t'evite de resté isolé avec ta merde et à ruminer.
J'ai été dedans pendant 2-3 ans et ça a débouché sur une dépression.
On s'en sort, que ce soit les crises d'angoisses ou même la dépression, faut jamais abandonner même si c'est pas toujours facile.
Aujourd'hui je ne fais plus aucune crise d'angoisse. Ma dernière date de 2017 et j'en ai jamais refait ensuite.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner c'est de faire une thérapie, de préférence une TCC.
Ça permet de comprendre les crises et leur fonctionnement : ça permet de les relativiser pour qu'elles disparaissent au fur et à mesure.
En attendant que les choses s'arrangent, c'est intéressant de pratiquer des activités axées sur la relaxation : la méditation est un excellent outil pour ça.
Le 02 février 2020 à 13:43:25 Piquette-Sempai a écrit :
J'ai été dedans pendant 2-3 ans et ça a débouché sur une dépression.On s'en sort, que ce soit les crises d'angoisses ou même la dépression, faut jamais abandonner même si c'est pas toujours facile.
Aujourd'hui je ne fais plus aucune crise d'angoisse. Ma dernière date de 2017 et j'en ai jamais refait ensuite.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner c'est de faire une thérapie, de préférence une TCC.
Ça permet de comprendre les crises et leur fonctionnement : ça permet de les relativiser pour qu'elles disparaissent au fur et à mesure.
En attendant que les choses s'arrangent, c'est intéressant de pratiquer des activités axées sur la relaxation : la méditation est un excellent outil pour ça.
Un trouble panique débouche toujours sur une dépression malheureusement, la dépression c'est pas forcément être triste et déprimé.
Avoir cette sensation d'avoir un frein à main dans la vie, c'est une forme de dépression, 30% des dépressions sont celles qu'on imagine tous à base de déprime, le reste c'est du à l'anxiété, ça peut etre physiologique etc
Mais oui on le répète jamais assez, les TCC c'est très très important, une thérapie c'est indispensable.
D'ailleurs suffit de le voir sur ce topic combien de kheys à qui ça fait du bien d'en parler et de comprendre ce qu'ils leur arrivent
J’en ai eu quelques années après un white en fumant
J’ai repensé à plein de trucs traumatisants de mon enfance mais en une fois et bam énorme crise d’anGoisse
Après ça m’a pourrit la vie 4 ans . Jusqu’à que j’arrive à les domestiquer.
Début de ma préparation pour la thérapie
Pendant un mois :
Cohérence cardiaque de façon sérieuse avec la méthode 365
Cardio pour diminuer le rythme cardiaque
Auto hypnose 15min
Et je me lève tous les jours à 8h
Jen fais des petites de temps en temps maos cest supportable malgré la sensation davoir la poitrine écrasée.
Mais jen ai fait une sévère une fois, heureusement que jetais seul sinon l'appréhension du regard des autres aurait rendu le truc bien pire et jaurais sûrement fini mal, putain plus jamais. Limpression de suffoquer et de mourir sur place en sachant que cest simplement psychologique et infondé c'est la pire des choses.
Je te le souhaite de tout coeur khey !
Je préviens : Pavé César !
J'ai eu une pensée ce week-end, je voulais échanger avec vous : (Bien sûr je parle de mon cas uniquement)
J'ai l'impression qu'une attaque de panique se décompose en 3 niveaux :
1) Etre confronté à une situation que je ne souhaite pas / pour laquelle j'ai de l'aversion / dont j'ai peur;
2) Mon cerveau associe cette situation à certains symptômes (par habitude), car j'ai déjà fait une/plusieurs crise(s) dans cette même situation et lance le processus; (c'est d'ailleurs pour ça que j'ai peur de cette situation);
3) La situation s'emballe car des peurs irrationnelles viennent se greffer à mes symptômes (crise cardiaque, devenir fou, etc...)
Pour ce qui est du point 3) ça ne m'arrive plus, je n'ai plus de peurs irrationnelles par rapport à mes symptômes, donc quand j'ai une montée d'angoisse, soit je la contrôle rapidement, soit je dois attendre d'être sorti de la situation anxiogène pour qu'elle disparaisse, mais je n'ai plus "d'emballement" anxiogène ("je suis en train de faire une crise cardiaque" ou ce genre de choses). Je sais que je suis anxieux, que ça provoque chez moi certains symptômes, mais que ça va s'arrêter sous peu, j'ai juste à faire preuve d'un peu de patience.
Vous allez me dire, rien de nouveau jusque là. Là où ma réflexion a changé par rapport à avant, c'est que je pensais que le seul moyen d'agir était sur le point 2) (s'exposer à la situation de manière répétée jusqu'à ce que les symptômes disparaissent - annuler l'enclenchement de la réaction apprise) mais j'ai aussi compris que je pouvais agir sur le point 1). Comment ?
C'est là où faut s'accrocher, ça va peut-être être un peu perché.
J'ai réalisé que la plupart des situations anxiogènes pour moi, l'étaient en fait car je chercher à éviter l'inévitable, ce qui irrémédiablement entraîne une déception / désillusion / défaite qui ne peut qu'augmenter mon niveau d'anxiété et mon "mal-être général". Je me permets de décrire certaines situations pour exprimer plus clairement mon propos.
Exemple 1 : Le métro. Ce qui me fait peur c'est le moment où les portes se ferment, car je perds l'option de fuite, entre les deux stations je n'ai d'autre choix que d'attendre. Mais c'est le principe même du métro : se déplacer entre deux points, et effectivement pas de métro les portes ouvertes. Et la téléportation n'existe pas. Dès que je prends le métro, je crains donc le moment inévitable où les portes vont se fermer, je pars donc avec un handicap car je veux éviter quelque chose qui va forcément se produire.
Exemple 2 : Les repas. Il m'arrive souvent (notamment le soir) d'être obsédé par ma digestion et ses symptômes (contractions de l'estomac, etc.) et ça déclenche parfois de l'anxiété. Encore une fois, même raisonnement : avant même de manger, je crains déjà la digestion de ces aliments. Une fois de plus, je pars avec un désavantage : je vais manger, donc inévitablement après, je vais digérer et c'est un processus physiologique tout à fait normal qui inclut divers symptômes, la bouffe devant passer par l'oesophage, être "compacté" par l'estomac, avant de partir dans l'intestin, etc...
Exemple 3 : Les situations sociales. Je vais à une soirée et je crains d'avoir des symptômes anxieux alors que je serai dans un espace clos, avec des personnes et que je ne pourrais pas vraiment partir si besoin (conventions sociales), là encore, je pars avec un handicap, car la définition même d'une soirée c'est d'être dans un espace, avec des personnes, et de rester dans ce lieu le temps de la soirée, donc tous les paramètres qui me font peur sont des paramètres inhérents à la situation. Une fois encore, je m'inflige une défaite inutile avant même d'être confronté à la situation.
Donc depuis j'ai commencé à essayer d'appliquer ça dans la vie de tous les jours : exemple avant de manger je me dis "Je vais manger, donc après je vais digérer et donc avoir une symptômes classiques de la digestion" ce qui permet de briser la pensée inconsciente du "J'espère que je vais pas avoir de symptômes après manger car ça va m'angoisser".
Ce matin, j'avais une prise de sang, donc je me suis dit "C'est certain que je vais attendre (les salles d'attente tout ça, j'aime pas), et en plus je vais attendre dans un petit espace confiné (les salles de prélèvement)" pour briser la pensée du "J'espère que je vais pas devoir attendre trop longtemps, car les salles d'attente ça m'angoisse". J'y suis allé en étant persuadé que j'allais devoir attendre et donc que j'allais ressentir de l'anxiété. Pareil pour la nourriture où je mange en me disant que je vais forcément avoir des symptômes de digestion qui vont me gêner.
Voilà c'est tout récent, donc j'ai pas encore assez de recul là-dessus, mais je voulais savoir si vous aussi vous avez cette impression (où peut-être vous l'avez maintenant) qu'en fait votre anxiété se déclenche car vous cherchez à "éviter l'inévitable".
De mon côté, en parallèle de l'exposition c'est essayer de briser ces pensées de "je veux pas que ça m'arrive", qui j'ai l'impression servent de combustible à l'anxiété. Au lieu de me dire "j'espère que ça n'arrivera pas", je me dis "ça va arriver, mais je suis prêt car au final (points 2 et 3) ça va passer rapidement" mais au moins ça me permet d'avoir la déception en moins de voir se produire ce que je ne voulais pas qui arrive.
Désolé si j'ai pas été clair, j'avais vraiment envie de partager cette réflexion, ça peut peut-être aider quelqu'un, ou m'aider moi si quelqu'un a envie d'échanger sur le sujet et faire part de ses propres sentiments.
Marrant ce topic, j'en fais aussi depuis 6 mois, et ça s'est amélioré. Le fait d'en parler autour de soi aide énormément comme dit précédemment. Et y'a des astuces pour se calmer quand on sent que ça arrive.
Pour ma part j'avais trouvé ça : méthode 5/4/3/2/1: j'identifie 5 choses autour de moi, je touche 4 choses, je prend conscience de 3 bruits différents, de 2 odeurs et enfin je goûté quelque chose. Accompagné bien sûr de profondes respirations et d'exercices type Cohérence cardiaque.
De plus, ma psy m'avait conseiller de faire des actions automatiques, et de réaliser qu'on était en crise d'angoisse pour stopper les pensées irationnelles, par ex en s'envoyant un SMS ou ce genre de choses. Bref, ça m' à longtemps fait déprimer mais on s'en sort.
Et surtout ça c'est des astuces mais si ça arrive c'est qu'il y a un problème de fond qu'il faut trouver
Crypto t’es à peu près au même stade que moi. En faite quand tu as atteint un certain niveau de ta tcc et que tu as étudié le sujet, tout expérimenté, tu te rends compte que le seul et unique mécanisme contre les crises et les phobies, c’est ce que tu expliques en gros. C’est à dire non anticipation et là non fuite.
Il en suffit pas de se confronter aux situations anxiogene pour guérir, loin de la, ca peut même empirer si tu le fais avec une mauvaise mentalité.
Si à chaque fois que tu prends le métro et que t’anticipes et que tu es en état de stress, ton corps mémorise tout ça et ça peut déclencher encore plus de nouvelles angoisses.
Le but de la tcc c’est de bosser en amont à tout ça et rationaliser cette peur, pour ensuite se confronter aux situations anxiogène de manière plus pragmatique et rationnel.
Je le sais par ce que avant ma tcc je flippais à chaque fois et ça m’a développé d’autres angoisses et le jour et j’ai confronté certaines situations anxiogènes avec la bonne mentalité ça a commencé à se dissiper
Je l’ai d’ailleurs expliqué je crois sur ce topic de l’importance d’appréhender les situations anxiogènes avec la bonne mentalité pour te reprogrammer ton amygdale. Et il faut y croire pronfondement ne serait ce qu’un peu.
C’est pour ça qu’un psychologue ne va jamais confronter un patient à sa phobie direct sans préparation.
Ensuite , quand tu as la bonne mentalité et que tu as rationaliser le problème tu dois passer à la seconde étape, la confrontation aux situations et la non fuite.
Car autant la rationalité est importante autant on le sait, les peurs sont irrationnels. Mais cette petite rationalité que tu vas avoir c’est ce qui va te permettre d’avoir ce tout petit brin de lumière quand la crise arrivera et qui fera que tu ne seras pas dans le noir totale, je sais pas si c’est compréhensible.
On combat l’irrationalité par les actes. Le corps ne comprends que ça.
Il se confronte à la situation => il voit que rien de grave s’est passé => il dedramatise
Pour ça que une partie théorique rationnelle et ensuite une partie pratique irrationnelle.
Quand la crise arrive il faut réussir à la désirer, a l’accepter, à ne plus avoir d’aversion pour elle et ses symptômes. Oui c’est désagréable et tu n’aimes pas ce qu’il se passe mais il faut réussir à se dire que c’est normal. Quand tu as une grippe tu te dis pas que c’est la fin du monde et tu n’as pas la peur de la rechopper l’année d’après car tu sais que c’est normal. Tu passes certes un mauvais moment mais ensuite tu passes à autre chose
Une crise c’est pareil
Hi, je reviens après quelques temps.
Crypto Pour ce qui est du sport, oui ça marche. On le conseille un peu partout d'ailleurs. Perso je suis une adepte d'aller courir en forêt, sauf que vu la météo actuelle en France, ça pue. (si tu es originaire du Québec, ça doit être pire avec la neige). Ce que je fais dans ces moments, c'est soit aller dans une salle de sport, soit aller nager dans une piscine bien équipée. La natation permet de travailler vraiment tout. T'as pas forcément besoin d'en faire une heure par jour (tout dépend de tes besoins), mais 1h30/j et trois fois par semaine, c'est déjà pas mal pour contrer l'anxiété. Honnêtement, j'en fais depuis quelques semaines maintenant et je vois bien les résultats. Le tout est vraiment de prendre un rythme et de pas s'arrêter du jour au lendemain.
Island Totalement d'accord, on passe au dessus d'un endroit "phobique" que lorsqu'on y va avec un bon mental. J'avais le même souci pour le métro, et à force de voir qu'il ne s'y passait rien, j'ai fini par ne plus en avoir peur. Mais ça m'a pris du temps, car au début j'y allais en me forçant quitte à pleurer et c'était pas duuuuu tout la bonne solution.
Sokkaris oui tant que t’as pas fait déjà le travail rationnel en amont c’est limite suicidaire que d’essayer de vaincre une peur.
C’est comme aller à la guerre avec un vulgaire couteau t’es sûr à 100% de pas Revenir vivant ou mutilé encore plus.
Bon moi perso je me force a me lever tôt et cohérence cardiaque direct.
Moi du sport j’en ai toujours fait 3 fois à la salle de sport je sais pas si ça un réel impact sur mon anxiété
Moi je suis pas si anxieux que ça en vrai contrairement à certains kheys qui ont peur h24
Moi c’est juste dans certaines situations précises
Mais bon cette année ça sera l’année de la guérison !
Un petit passage pour m'assurer que le sujet continue à vivre !
Sokkaris Bonne idée la piscine, mais j'y suis pas allé depuis au moins 15 ans donc ça va demander un peu d'effort pour y retourner. Je suis en France sinon. T'es du Québec ? Ce que je préfère vraiment c'est courir dans un coin de verdure, mais vivant en ville c'est plutôt parc que forêt, on fait avec ce qu'on a. Mais depuis 3 mois je n'ai plus de voiture et le temps qui devient hivernal ça a quelque peu impacté ma motivation (20 minutes de vélo pour aller au parc, courir, revenir, tout ça dans le froid c'est dur). En ce moment, je me contente de marcher 1h30 environ par jour histoire de garder un minimum d'activité et puis ça détend aussi.
Island Merci pour l'échange ! C'est clair que la guérison réside dans l'adoption de la bonne mentalité et la confrontation. Après on connaît tous ça je pense, y'a des périodes où on se sent d'attaque, d'autres moins. C'est un peu du genre "3 pas en avant, 2 pas en arrière", mais sur le long terme ça progresse toujours.
En tout cas, ça fait une semaine, mais je constate déjà une différence, le fait d'anticiper les éventuelles sensations d'angoisse et d'y être préparé, au lieu d'affronter la situation tout en espérant que ça n'arrive pas (ce qui était ce que je faisais plus ou moins consciemment), ça n'a pas évité quelques montées d'angoisse, mais au moins je m'y attendais donc j'avais l'effet de surprise en moins et donc j'ai eu l'impression de mieux gérer.
Bonne soirée !
Edit : quelques fautes d'orthographe disgracieuses, il en reste peut-être quand même :D
Island, tu penses qu'il est vraiment nécessaire d'aller voir un pro pour surmonter ces crises ? Ce qui me repousse, c'est le prix honnêtement. J'ai regardé sur quelques forums pour voir ce que les psychiatres conseillaient aux personnes sujettes aux crises d'angoisse, et je me dis que je pourrais les appliquer moi-même sans avoir besoin de passer par un professionnel.
Crypto, non j'habite l'Ile de France. Paris n'était pas l'idéal pour avoir un joli coin de verdure où courir (et puis bon, l'atmosphère parisienne...), mais on s'y fait avec les quelques parcs qu'il y a. Et sinon, oui, la marche c'est pas mal aussi ! Se rendre à un point B en marchant plutôt qu'en utilisant les transports, c'est toujours ça de pris !
Sokkaris, l'important est vraiment de comprendre les mécanismes qui mènent aux crises (et tu as l'air d'avoir bien saisi le principe), et pour cela c'est vraiment une thérapie comportementale et cognitive (TCC) qui est importante. Une psychanalyse (par un psychiatre) n'est utile que dans les cas où les crises auraient leur origine dans un trauma. Donc oui tu peux faire une TCC toi-même (pour ça je te conseillerai le livre "La peur d'avoir peur" d'André Marchand et d'Andrée Letarte, c'est des cliniciens canadiens spécialisés dans le trouble panique et c'est un livre qui permet de faire une TCC en autonomie).
Après renseigne-toi sur les CMP (centres médico-psychologiques) qui ont des psychiatres et des psychologues spécialisés dans les troubles anxieux et qui sont gratuits (c'est juste la liste d'attente qui peut être un peu longue mais une fois que t'es attribué à un psychologue / psychiatre, tu as des RDV très réguliers). Personnellement, je suis une TCC dans un CMP, c'est entièrement gratuit car en gros c'est l'aide psychologique d'Etat, et je pense pas qu'il y ait de conditions de ressources. En tout cas chez moi, à Lille, j'en ai eu pour 2 mois d'attente (donc pas si long que ça) et le personnel soignant est vraiment de grande qualité (après j'ai peut-être eu de la chance, je sais pas).
Donc oui tu peux te traiter toi-même car au final, la TCC c'est juste une méthodologie que les psychiatres / psychologues apprennent. Rien ne t'empêche de l'apprendre par toi-même. Mais si tu veux quand même un suivi, n'hésite pas à aller en CMP (entièrement gratuit) et au moins ça permet de laisser une trace de ton trouble au niveau de l'Etat (je sais pas si c'est une bonne ou mauvaise idée). Moi par exemple, ça me permet de dire à Pôle Emploi "je suis suivi par le CMP" quand ils veulent me faire suivre une formation ou je ne sais quoi, et généralement après ça ils me laissent tranquille.
Données du topic
- Auteur
- IslandDream
- Date de création
- 17 janvier 2020 à 07:36:21
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