[PAVAX] L'éducation nationale, usine à esclaves.
Néanmoins pour son expérimentation sur le syllabique je ne pense pas que c'était de la pure com, ça a du moins permis de démontrer une fois pour toutes que ça marchait au public général.
Bah on va dire que c'était un truc facile à faire, qui allait marcher à 100%, qui ferait bonne presse, mais qui ne donnerait suite à rien. Il a mis des sous pour son experimentation et puis ensuite plus rien.
Il y a aussi un effet dans le primaire où si tu viens mettre des sous en plus intelligemment, et bien ça marche.
Par exemple on a eu le cas de Céline Alvarez. Elle a fait sa petite expérience en primaire, soi-disant en se cachant et tout, pour ensuite vendre son bazar. En fait elle avait eu un financement par l'association Agir pour l'Ecole (probablement via l'aval de l'un de ses membres les plus influents, un certain Jean-Michel B.), et n'enseignait ainsi pas dans le primaire public comme les autres (10.000€ de budget je crois, c'est bien pour une seule prof).
Pour vraiment agir contre la méthode globale il suffisait de l'imposer en formation aux PE, ou de pondre un document officiel à l'attention des stagiaires et contractuels pour expliquer factuellement eb quoi la méthode syllabique est à privilégier (c'est pas très long ni difficile à faire, ça coûte que dalle, et ça aurait super bonne presse car t'as les données d'études de ton côté). Mais un tel truc n'a jamais été fait (c'est d'ailleurs en l'absence ee tout document clair qur les profs contractuels enseignent n'importe comment car ils font bien comme ils peuvent).
J'ai aussi aimé son attitude face au cov de ne pas fermer les écoles par principe mais je reconnais que c'est discutable.
Alors côté covid il a fait du classique Blanquer :
Faire le mort assez longtemps, promettre que bientôt il y aura une réunion pour décider des pistes sur les potentielles fermetures ou non, bien attendre pour rien, et finir par sortir un truc (alors que Macron avait décidé tout autrement).
Et ensuite il a juste engendré du gros bazar habituel avec quelques injonctions contradictoires, et aucune mesure un peu anticipée.
L'école à distance a été un gros bordel en partie car les profs n'avaient aucune ressource indiquée et disponible et utilisable. C'est venu au fil de l'eau, petit à petit, sans marcher proprement et sans rien de bien pensé.
Des formations sur le numérique ont été lancées trop tard, avec des contenus inutiles. (Je me souviens des topics Neoprofs sur le sujet)
En fait tout a été désorganisé car il n'y a eu aucune action ni information faite à temps.
Le nouveau bac avait été repoussé au dernier moment, géré à l'arrache aussi (en 2020 ça).
Pour le nouveau bac Blanquer avait prévu un système de banque de sujets. Le truc tout le monde voyait que ce serait un flop absolu car trop compliqué à mettre en place, pas en raccord avec les thèmes, encourage à bachoter quelques épreuves, nécessite de produire énormément de contenu pour rien. Il me semble que ce truc aura tenu 2 ans, ce qui n'est pas mal pour un gadget estampillé EN.
J'oubliais aussi que Blanquer est celui qui a annoncé la "remise des maths obligatoires en première".
En évitant de dire que c'est lui qui avait mis les maths en option (pour retirer pas mal de postes de maths, et cela a été le cas, 18% d'heures de maths en moins u lycée en France), et en évitant d'expliquer comment cela serait fait.
C'est son successeur qui a ramassé le bousin, et finalement c'est 1h30 de maths obligatoires pour les élèves qui ne prennent pas la spécialité maths.
Autrement dit ceux qui ne prennent pas maths en 1ere ont 1h30 de cours en plus que les autres, pour faire des maths selon des programmes flous, sans but derrière (pas d'épreuve au bac ni rien, tu peux éventuellement faire maths complémentaires).
Or on le sait avec retour clair d'informations depuis 2 ans bientôt, dans les filières scientifiques du supérieur si t'as pas fait maths en terminale (maths complémentaires ne compte pas) tu as tellement de lacunes dans la chose que tu te feras écraser en première année par les maths et par toute application mathématique (physique, biologie, médecine, ingénierie).
Certaines formations sont en train de mettre en place des cours de remédiation en maths pour pallier à cela, preuve que la situation a bien emopiré car avant il n'y en avait pas besoin.
Après c'est normal, quand t'es prof Blanquer c'est ton ministre, alors tu suis plus ou moins ce qu'il fait. Tu vois bien mieux les entourloupes qu'il balance là ou quelqu'un qui le suit de temps en temps ne les verra pas forcément.
Pour mes potes profs, Blanquer = peine de m**t sans discuter. Et je les comprends.
Sur ce sujet je te le dis, vous n'êtes pas prêts pour l'état de l'EN d'ici 10 ans. La chute est en cours et à bonne vitesse.
Sur tes posts liés au primaire tu peux élargir en te documentant sur la formation des instit (apprendre à tenir un stylo, à écrire, etc).
Car justement beaucoup d'instituteurs actuels ont les boules de ne pas avoir été formés à cela durant leurs études ou leur stage, alors que les études étaient orientées enseignement.
Donc présence de méthodes farfelues, et de dérives.
Tous les trucs estampillés Montessori font fureur (et se vendent à prix d'or) par exemple.
Et là aussi les lacunes créés au primaire se répercutent ensuite. Là je ne fais pas copier le cours à mes élèves de prépa car toute la classe est trop lente pour le faire. Rien que sur une preuve de 5 lignes j'en ai la moitié qui galère à fond pour finir d'écrire en un temps raisonnable.
Autre piste à approfondir aussi, le smartphone et tout ce qu'il y a dessus.
D'après des retours d'instits cela gêne à mort le developpement de beaucoup d'aspects musculaires (motricité des doigts) et mentaux (apprendre à être patient, apprendre à s'occuper pendant 20 min).
Cela donne par exemple des élèves de primaire incapables de tenir des ciseaux, incapables de serrer une main (la leur reste molle), ou qui piquent des crises au bout de 10 min sans élément fournisseur de distraction.
Un morceau aussi sur le surdiagnostic des dys-trucs, hyperactifs, tsa aussi.
Ça c'est un pan sur la sur-medicalisation, qui pousse beaucoup d'élèves sans problèmes (hormis de grosses lacunes scolaires) à être labellisés avec un genre de handicap et à se persuader qu'ils en ont un (pour soit ne jamais progresser soit ne jamais vouloir progresser).
Des professionnels genre orthophoniste, graphotherapeute sont surchargés de travail ces dernières années.
Et en classe l'ambiance n'est pas drôle car justement le volume de gosses avec des prescriptions, qui peuvent piquer une crise, auxquels il faut mâcher tout le travail, augmente en moyenne. (Quand tu as 1 élève en PAP/PPS/... sur 35 ça va, quand t'en as 5 là c'est hyper compliqué).
Ah oui Blanquer a beaucoup prôné l'inclusion, qui est de la pure poudre aux yeux.
L'inclusion sauce EN c'est prendre des élèves avec des difficultés/hancidap (qui ont besoin d'enseignements particuliers pour progresser) et les foutre dans des classes normales car "oh non les pauvre on les met à part, ce n'est pas gentil".
L'objectif est médiatique (bonne presse) et financier, car les profs spécialisés vont avoir un petit nombre d'élèves à leur charge là où la "classe inclusive" c'est 30-35 gamins + les "inclus".
Dans le même genre "inclusif" des lycées regroupent les 3eme "prépa-métier" (des élèves partis sur une filière pro, scolairement à la ramasse pour le général) avec les 3eme normales.
Argument presse : les 3eme généraux aident les prépa-metier à comprendre le cours et les prépa-metier montrent aux 3eme généraux leurs compétences professionnelles (les famosas "autres compétences ").
Dans les faits on les regroupe pour gratter une classe, et on crée ainsi une classe hyper hétérogène avec des 3eme prépa-metier qui coulent.
Ça c'était un prof dans le privé sous contrat qui m'en avait parlé (il me payait pour rédiger un mémoire sur le sujet de cette fusion, càd du pipeau en pagaille). Une extension aux collèges publics est prévue il me semble.
Les kheys collègues pourront me rectifier, on a de bons connaisseurs sur le fofo.
Le 04 février 2023 à 23:33:07 :
J'ai tout lu, c'était très intéressant. Merci l'OP pour ton travail de restitution.
Tympole merci pour tes pavés sur la politique de Blanquer, qui sont très instructifs.
Pour le méthode syllabique je ne sais pas si c'était aussi facile de l'imposer. Il aurait fallu se confronter à toute une masse d'idéologues ce qui n'est pas évident. Mais oui Blanquer aurait pu porter ses couilles et l'imposer, ça aurait fait un bien fou.
Concernant le cobide, si sa gestion a été catastrophique, il faut dire aussi que les profs auraient pu se débrouiller. Sur internet on a 1000 façons de faire des cours correctement, même si le gouvernement n'organise rien, il faut savoir improviser quand il le faut. Je ne dis pas ça pour justifier Blanquer ou le gouv qui ont fait de la merde.
Car justement beaucoup d'instituteurs actuels ont les boules de ne pas avoir été formés à cela durant leurs études ou leur stage, alors que les études étaient orientées enseignement.
Donc présence de méthodes farfelues, et de dérives.
Tous les trucs estampillés Montessori font fureur (et se vendent à prix d'or) par exemple.Et là aussi les lacunes créés au primaire se répercutent ensuite. Là je ne fais pas copier le cours à mes élèves de prépa car toute la classe est trop lente pour le faire. Rien que sur une preuve de 5 lignes j'en ai la moitié qui galère à fond pour finir d'écrire en un temps raisonnable.
Mais comment sont formés les instituteurs ? Comment c'est possible que ça soit la jungle à ce niveau là ? Alors que ce sont des années essentielles qui vont impacter tout le parcours scolaire ?
Autre piste à approfondir aussi, le smartphone et tout ce qu'il y a dessus.
D'après des retours d'instits cela gêne à mort le developpement de beaucoup d'aspects musculaires (motricité des doigts) et mentaux (apprendre à être patient, apprendre à s'occuper pendant 20 min).
Cela donne par exemple des élèves de primaire incapables de tenir des ciseaux, incapables de serrer une main (la leur reste molle), ou qui piquent des crises au bout de 10 min sans élément fournisseur de distraction.Un morceau aussi sur le surdiagnostic des dys-trucs, hyperactifs, tsa aussi.
Ça c'est un pan sur la sur-medicalisation, qui pousse beaucoup d'élèves sans problèmes (hormis de grosses lacunes scolaires) à être labellisés avec un genre de handicap et à se persuader qu'ils en ont un (pour soit ne jamais progresser soit ne jamais vouloir progresser).
Des professionnels genre orthophoniste, graphotherapeute sont surchargés de travail ces dernières années.Et en classe l'ambiance n'est pas drôle car justement le volume de gosses avec des prescriptions, qui peuvent piquer une crise, auxquels il faut mâcher tout le travail, augmente en moyenne. (Quand tu as 1 élève en PAP/PPS/... sur 35 ça va, quand t'en as 5 là c'est hyper compliqué).
Mon crayon je pense qu'on est absolument NON READY pour l'impact des smartphones sur les nouvelles générations.
On commence à en voir la couleur avec les gen Z, mais on n'en est qu'au début, le massacre va être brutal
On en a fait des études et apparament les RS provoquent des troubles de la personnalité, je pense que les sujets sont liés. Les RS augmentent l'arrogance et le narcissisme, ce qui va conforter les jeunes dans son "handicap" mi-réel mi-fictif. Bien entendu cela va se répercuter sur la vie active, le marché du travail va être en sueur.
Et pour l'inclusivité je ne peux qu'être d'accord. L'hétérogénéité des classes devient trop importante, je me demande comment les profs ne pétent pas un câble quand ils ont Avortin qui arrive en classe défoncé (vu) à côté de Célestin sérieux et travailleur, à côté d'un immigré qui parle à peine français, à côté d'un véritable handicapé qui a des sérieuses difficultés et comprend 1 phrase sur 2 de ton cours, etc etc.
Le 05 février 2023 à 00:25:18 :
Je suis jeune prof et d'accord avec les pavés plus haut concernant Blanquer, d'ailleurs je comptais aller au lycée le plus rapidement possible mais depuis la réforme je suis bien refroidi
Le salaire est plus haut pour les profs de lycée ? Les conditions restent les mêmes (en dehors des conditions de bosser dans un lycée plutôt que collège ou primaire) ? Je suis curieux
Et oui perso la réforme me refroidirait aussi ça a l'air d'être un sacré bordel ent
Le 05 février 2023 à 00:37:02 :
Le 05 février 2023 à 00:25:18 :
Je suis jeune prof et d'accord avec les pavés plus haut concernant Blanquer, d'ailleurs je comptais aller au lycée le plus rapidement possible mais depuis la réforme je suis bien refroidiLe salaire est plus haut pour les profs de lycée ? Les conditions restent les mêmes (en dehors des conditions de bosser dans un lycée plutôt que collège ou primaire) ? Je suis curieux
Et oui perso la réforme me refroidirait aussi ça a l'air d'être un sacré bordel ent
Entre collège et lycée 0 différence de salaire et d'horaires.
La différence se fait sur les élèves, et les classes.
Au collège en gros tu as 4 niveaux possibles (6,5,4,3).
Au lycée cela peut être bien plus à cause des filières. Sauf que les filières ont disparu et on a des spécialités, mais avec la famosa SNT dont je parlais on a des trucs pas fous.
En gros en maths tu peux avoir 2nde, 1ere spé, SNT, enseignement scientifique, term spé, maths expertes, maths complémentaires, maths obligatoites de 1ere, 1ere stmg, term stmg (voire aussi sti2d ou autres filières technologiques).
Tu as plus de programmes, un emploi du temps bien plus éclaté (trop de trous c'est rasoir), des cours assez inutiles, et puis le tout est un peu fouillis.
Un coup de réforme de plus et ton emploi du temps devient encore plus le bazar.
Du coup des collègues préférent rester en collège avec une organisation moins compliquée que de passer en lycée.
Comme je te le disais, les réformes et le reste se font en général dans l'impreparation. Ceux qui étaient au lycée au moment des réformes n'auront vraiment pas apprécié vivre la chose.
Pour la SNT, c'est vraiment un truc bouche-trou. Par exemple avec le nouveau capes d'informatique on recrute des profs pour l'informatique au lycée.
Mais Blanquer a ouvert le concours 1 an après sa réforme du lycée, donc faute de profs d'info on a demandé à d'autres profs de gérer comme ils pouvaient les heures.
Résultat les cours d'info de 1ere/terminale (la NSI) ont été pris par des profs de maths/physique/svt, et ceux-ci sont nombreux à vouloir garder ce cours quelques années histoire de ne pas avoir tout préparé pendant 1 an pour presque rien.
Du coup le jeune prof certifié d'info se retrouve en lycée mais sans le cours d'info de 1ere ou de terminale. Que reste-t-il ? La SNT.
La première année du concours (2020 ?) Il y a eu plusieurs retours de profs d'info stagiaires qui n'enseignaient que la SNT. 6 cours de SNT à 1h30 pour faire leurs 9h de cours.
Les mecs devaient se sentir au fond du trou, tu viens faire prof d'info et on te file 0 cours d'info à faire car le recrutement a été mal prévu.
Sur Neoprofs cela disait aussi que les profs d'Histoire Géo grincent des dents en terminale avec le nouveau bac car pour pallier au fait que l'épreuve est en Mars il a été décidé de faire des programmes tournants.
En gros au lieu d'étudier un programme donné en terminale, il alternera un an sur deux avec un autre programme très différent.
C'est pour éviter que les profs d'HG ne fassent travailler qu'un petit contenu en terminale qui soit toujous le même, car les épreuves du bac sont trop tôt.
Les collègues euw ça les embête car il faut refaire ses cours d'une année sur l'autre (sachant en plus que cette organisation peut changer d'ici 1-2 ans avec des programmes encore différents).
Concernant le cobide, si sa gestion a été catastrophique, il faut dire aussi que les profs auraient pu se débrouiller. Sur internet on a 1000 façons de faire des cours correctement, même si le gouvernement n'organise rien, il faut savoir improviser quand il le faut. Je ne dis pas ça pour justifier Blanquer ou le gouv qui ont fait de la merde.
Le souci derrière c'est que les profs ne sont pas tous chauds en numérique, ils n'ont pas forcément le matos.
Thierry 55 ans qui n'a jamais touché aux visios ou autres, du jour au lendemain en se debrouillant solo il ne va pas pondre un truc fou.
De même chez les élèves, certains n'ont jamais utilisé autre chose que le smartphone et tic tic les applis. Certains n'ont pas d'ordinateur à la maison (juste un smartphone). Et dans les coins ruraux il n'y a pas une bonne connexion pour tous.
Aussi, un prof de français par exemple il a 5 classes, soit 150 gamins environ.
Le souci c'est que sur ces 150 gamins tu vas avoir n problèmes de fonctionnement que ce soit sur un mauvais lien, mail paq lu, paq d'ordi, smartphone qui gère pas tel truc, fichier qui ne s'ouvre pas, pas de scanner, mauvais appareil photo, pas assez de débit internet,..
Donc tu dois gérer ton cours et tous ces petits soucis, et ça devient vite gonflant et ton cours il perd en efficacité à fond. Tu fais beaucoup, beaucoup de service après-vente, pour un résultat médiocre.
Et comme il n'y avait aucun document distribué en commun, rien d'anticipé, cela a été le cas pour beaucoup de profs.
Côté élèves du coup quand tu as disons 7 profs et que 3 font des trucs auw fraises (si toi même tu n'as pas de soucis), la qualité n'y est pas.
J'ai eu à faire cours à distance, sur un petit nombre de classe, avec planification à l'avance + matos + cours préparé, mais même comme cela le résultat était moins bon qu'un cours sur place, bien plus contraignant, et tu avais facilement de petits bugs qui te faisaient perdre pas mal de temps.
Entre collège et lycée 0 différence de salaire et d'horaires.
La différence se fait sur les élèves, et les classes.Au collège en gros tu as 4 niveaux possibles (6,5,4,3).
Au lycée cela peut être bien plus à cause des filières. Sauf que les filières ont disparu et on a des spécialités, mais avec la famosa SNT dont je parlais on a des trucs pas fous.
En gros en maths tu peux avoir 2nde, 1ere spé, SNT, enseignement scientifique, term spé, maths expertes, maths complémentaires, maths obligatoites de 1ere, 1ere stmg, term stmg (voire aussi sti2d ou autres filières technologiques).Tu as plus de programmes, un emploi du temps bien plus éclaté (trop de trous c'est rasoir), des cours assez inutiles, et puis le tout est un peu fouillis.
Un coup de réforme de plus et ton emploi du temps devient encore plus le bazar.Du coup des collègues préférent rester en collège avec une organisation moins compliquée que de passer en lycée.
Comme je te le disais, les réformes et le reste se font en général dans l'impreparation. Ceux qui étaient au lycée au moment des réformes n'auront vraiment pas apprécié vivre la chose.Pour la SNT, c'est vraiment un truc bouche-trou. Par exemple avec le nouveau capes d'informatique on recrute des profs pour l'informatique au lycée.
Mais Blanquer a ouvert le concours 1 an après sa réforme du lycée, donc faute de profs d'info on a demandé à d'autres profs de gérer comme ils pouvaient les heures.
Résultat les cours d'info de 1ere/terminale (la NSI) ont été pris par des profs de maths/physique/svt, et ceux-ci sont nombreux à vouloir garder ce cours quelques années histoire de ne pas avoir tout préparé pendant 1 an pour presque rien.Du coup le jeune prof certifié d'info se retrouve en lycée mais sans le cours d'info de 1ere ou de terminale. Que reste-t-il ? La SNT.
La première année du concours (2020 ?) Il y a eu plusieurs retours de profs d'info stagiaires qui n'enseignaient que la SNT. 6 cours de SNT à 1h30 pour faire leurs 9h de cours.
Les mecs devaient se sentir au fond du trou, tu viens faire prof d'info et on te file 0 cours d'info à faire car le recrutement a été mal prévu.Sur Neoprofs cela disait aussi que les profs d'Histoire Géo grincent des dents en terminale avec le nouveau bac car pour pallier au fait que l'épreuve est en Mars il a été décidé de faire des programmes tournants.
En gros au lieu d'étudier un programme donné en terminale, il alternera un an sur deux avec un autre programme très différent.
C'est pour éviter que les profs d'HG ne fassent travailler qu'un petit contenu en terminale qui soit toujous le même, car les épreuves du bac sont trop tôt.
Les collègues euw ça les embête car il faut refaire ses cours d'une année sur l'autre (sachant en plus que cette organisation peut changer d'ici 1-2 ans avec des programmes encore différents).
Merci pour ces infos
aya les profs de lycée qui ont le même salaire pour enseigner dans la jungle
Et or, depuis quelques années, j'ai subi un retour vers la réalité et je me suis rendu compte que je n'avais pas une vision claire dans le monde dans lequel nous vivons, en partie parce que je n'ai pas ce goût au travail.
Le travail sur le long terme c'est la meilleure activité pour progresser, ce n'est pas en regardant passivement Netflix que tu évolueras.
Enfin bref l'auteur je te remercie énormément pour avoir crée ce topic, ça me donne envie de me bouger.
Le 05 février 2023 à 02:06:40 :
J'ai lu une partie de ton topic (jusqu'au post sur les extrêmistes) et je ne peux qu'être d'accord qu'avec toi. Et spécialement pour la partie planque car je me suis reconnu dedans, depuis tout petit le travail m'a toujours repoussé, je ne me souviens plus très bien des leçons que je suivais mais je suis sûr de moi qu'on m'a inculqué l'aversion au travail.
Et or, depuis quelques années, j'ai subi un retour vers la réalité et je me suis rendu compte que je n'avais pas une vision claire dans le monde dans lequel nous vivons, en partie parce que je n'ai pas ce goût au travail.
Le travail sur le long terme c'est la meilleure activité pour progresser, ce n'est pas en regardant passivement Netflix que tu évolueras.
Enfin bref l'auteur je te remercie énormément pour avoir crée ce topic, ça me donne envie de me bouger.
Le travail est l'une des conséquences les plus graves. Perso à partir du lycée j'ai fortement décroché, je ne foutais plus rien alors qu'au collège je bossais
Et ça s'est prolongé jusqu'à mes études et aujourd'hui je suis dans ce même retour à la réalité, si tu ne travailles pas tu vas stagner, TOUT dans la vie demande du travail. Détester le travail c'est un GROS handicap et il faut se battre contre
Content que ça te motive khey, nous pouvons vaincre ce conditionnement
Excellent topic à lire et relire.
Maintenant l'opax on pourrait faire un peu de prospective. Selon greabers et son livre "les quatres tournants" nous sommes la génération des "Heroes".
Vraisemblablement, nous allons connaître la guerre (occident vs Russie), de près ou de loin. Vivre ces temps difficiles fera émerger des individus aptes à reconstruire la société.
J'ajoute que je me suis toujours dit d'une manière très cynique que d'être dans une génération de médiocre ouvre des opportunités vu la faible concurrence.
Car en effet, en France, via notre culture de planqué, on entretien le mythe qu'il n'y a pas de travail alors qu'en réalité, les gens bosseurs et talentueux sont très recherchés.
j'ai tout lu khey c'était très intéressant
j'aimerais compléter avec quelques autre suggestions
- revoir le système des prépas
- ne plus conditionner l'accès a tout un tas de métiers et filières a la réussite en maths
- créer des internats "disciplinaires" pour tous les élèves perturbateurs, y seront envoyés les élèves présentant des problèmes de comportement et/ou d'attitude face au travail, l'encadrement sera fait par des personnels de l'armée ou de l'administration pénitentiaire, l'envoi dans ces internats sera décidé par une commission régionale et ni les parents, ni l'élève ne peuvent refuser cette décision sous peine de poursuites judiciaires
Données du topic
- Auteur
- Putaso5
- Date de création
- 20 janvier 2023 à 00:31:11
- Nb. messages archivés
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- Nb. messages JVC
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