[RISITAS] Un célestin à Istanbul

Le 22 juin 2022 à 22:35:58 :
c'est fou, vous vous attachez tellement aux persos que vous demandez à savoir ce qu'ils sont devenus, limite je passe au 2nd plan

This

Le 22 juin 2022 à 22:35:58 :
c'est fou, vous vous attachez tellement aux persos que vous demandez à savoir ce qu'ils sont devenus, limite je passe au 2nd plan

Mon kheyou je te conseille pour Dalma de te ranger du côté de son père, l'ogre et de clairement lui dire que tu veux baiser ces kurdes de merde, il va te mettre dans la bro team garanti, et à toi la Dalma

Le 22 juin 2022 à 23:44:18 :
Moi aussi je me dis que tu n’as pas commencé par ton risitas par la fameuse Ophelie pour rien et qu’elle pourrait revenir

Je n'espère pas, je n'aime pas Ophélie.
Je préfère les turkettes

On est une armée derrière toi
tu m'as motivé à me bouger le cul cet été pour faire des rencontres

Hop Hop Hop la suite ou GuluGuluGumGum dans tes cauchemars

CHAPITRE 129 : Le cœur dans la nuit

Le moment était là. Je ne sais pas si je suis capable de retracer ce que j’ai fait durant cette journée. Je suis allé manger un döner tout seul, et j’ai discuté un peu avec Tarkan le kébabier il était un peu bas de plafond, mais il était marrant et très sympa, mais je conseillerais à personne avec un estomac fragile d’aller chez lui nonobstant discuter avec lui était un moyen parfait de se vider la tête et de penser à autre chose : c’est le genre de mec qu’on aime bien parce qu’il est tellement indépendant et tranquille qu’il n’a rien d’autre à dire que des choses banales, et qu’il aime sa vie tranquille, et qu’il aime se débrouiller tout seul, et qu’il aimerait juste payer moins d’impôts. Le turc de base, l’is/lam en moins. Bref, j’ai mangé un très bon döner, ni Fritz ni Jo n’étaient dispos, et Furkan n’avait toujours pas refait surface, et nous lâchait de gros « Vus » à nos messages, b*rdel bon c’était pas la première fois, il devait sûrement être en famille, ça le faisait parfois partir pendant des journées entières
l’après-midi, je suis allé marcher sur la plage, ça je m’en souviens, avec une petite canette à la main, en marchant très lentement : il y avait des gens qui couraient, d’autres qui marchaient, deux ou trois couples avec leurs enfants, des petits vieux sur les bancs, il ne faisait pas très beau, ça je m’en souviens aussi, alors je n’ai pas trop traîné. J’ai croisé deux ou trois étudiants qui étaient avec moi à la fac, j’ai discuté vite fait, mais je crois bien qu’ils ont compris que j’étais ailleurs une fois de plus, j’avais envie de TOUT préparer, de tout prévoir, de tout savoir, pour savoir quoi dire, je ne voulais laisser de côté AUCUN sujet, et je ne voulais rien laisser passer. Bon, le sujet principal, c’était clair : quelles perspectives d’avenir pour nous, vis-à-vis de la distance qui allait nous séparer ? C’était le sujet principal. Le reste ne découlait que de ça.
Ca m’a fait du bien de me balader. Je repassais devant PLEIN d’endroits où j’avais vécu plein de choses : les cuites avec Fritz, les soirées étudiantes sur la plage, les premières pelles avec de jolies filles, la mer où je m’étais tant baigné etc. J’allais me diriger vers les bars où on avait fait tant de carabistouilles avec les copains quand il a commencé à pleuvoir pour de bon. Alors je suis entré dans un bar, justement. J’ai acheté un truc à manger et me suis posé sur la terrasse, à moitié sous la pluie, je m’en cognais : j’avais l’impression que toute mon énergie était captée par la soirée, et que tout le reste n’était qu’accessoire et que plus rien ne m’atteignait.
J’ai alors entendu mon téléphone sonner.

-T’es dispo ce soir, mon khey ?
-Aaaah nan pas ce soir
-Que se passe-t-il ?
-Je vois Damla.
-Oooooh la fameuse große diskussion que vous devez avoir
-Ouais, souhaite-moi bonne chance
-Tqt je vais chez Furkan moi
-Il est là ?
-Bah j’en sais rien, j’irai voir
-Il ne donne plus signes de vie
-Ouais… je verrai, bon courage à toi !

Bon. On règlera la furkanerie plus tard, là je devais me préparer, j’avais l’impression d’être une véritable g*nzesse b*rdel. J’étais devant mon armoire en train de me demander comment j’allais m’habiller, b*rdel, c’est pas possible bon, finalement, j’ai décidé de faire l’élégant : chemise bien cintrée, beau petit pantalon de toile, belles chaussures, bracelet, collier, bref, je l’ai joué très sereinement, mais très classe. A l’inverse, Damla était très casual. Quand je suis arrivé au bar où nous devions nous retrouver, elle était déjà là. Je n’ai même pas eu le temps de me poser la question qu’elle m’a embrassé sur la bouche pour me dire bonjour. Au moins ça c’était clair on était allés dans un bar pas très fréquenté mais très très chill, avec une ambiance occidentale des années 90, c’était vraiment original, mais idéal pour les jeunes couples qui voulaient un peu d’intimité.
Je crois que Damla, dans son empathie naturelle, a immédiatement compris que j’étais un peu… perturbé. Elle a posé sa main sur la mienne et on a passé quelques minutes à discuter du temps, de tout et de rien, en souriant, et en s’entrelaçant les doigts. Elle avait ses affaires avec elle, alors elle m’a montré plein de photos du mariage, et je lui ai avoué que même en la renvoyant sur certaines de ces photos, j’avais le cœur qui bondissait dans ma poitrine, et autre chose qui bondissait ailleurs (mais ça je le gardais pour moi ).
Puis, petit-à-petit, je bouillonnais et je ne pouvais plus me retenir. Il fallait passer aux discussions sérieuses.

-Damla, qu’est-ce qu’on fait pour nous deux ?
-Eh bien… on s’aime ?
-Oui, ça d’accord, mais pour notre avenir ? Je veux dire… je vais rentrer en France, toi tu restes ici, je ne vois pas comment on peut s’en sortir. ‘fin, j’ai déjà eu une relation ici comme ça, et j’en ai beaucoup souffert, c’est pour ça que je voulais cette discussion au moins autant que toi
-Qu’est-ce qui t’inquiète en premier lieu ?
-Le fait qu’on doive supporter une relation à distance. Je n’y crois franchement pas. Et je ne veux pas être séparé de toi. Ces deux propositions sont un peu difficiles à concilier
-Alors, on doit trouver une solution ?
-Oui… tu sais, j’ai même pensé à rester plus longtemps en Turquie, mais c’est pas possible, je dois rentrer en France au moins commencer le master, et les périodes d’inscription sont terminées maintenant…
-Et… si c’est moi qui venais en France ?
-… comment ça ?
-Eh bien, j’ai un très bon dossier scolaire, je parle un peu le français, enfin, je compte bien le perfectionner, et la ville dont tu viens a une très bonne université…
-Damla, quelle est la probabilité que ça aboutisse, concrètement ?
-Je dirais… 80%. Mon université est d’accord, et les périodes d’inscription pour les étudiants étrangers sont un peu plus longues. Au début, je voulais aller en Angleterre ou en Allemagne, mais maintenant que tu es là… je me suis renseigné, je peux changer, et vu mon dossier, je peux aller à peu près où je veux
-Damla, est-ce que tu fais ça seulement pour moi ou aussi pour tes études ? Franchement.
-Turkissou, je le fais pour mes études et pour nous. C’est peut-être… je ne sais pas, naïf de penser ça, mais moi je crois à notre histoire et là, « comme par hasard », une porte s’ouvre pour qu’on puisse rester ensemble. Je ne crois pas au hasard, une porte s’ouvre, on y va.
-Je suis… assommé, en fait. Enfin, c’est fou, tu vas venir avec moi en France ?
-Si tu m’acceptes dans tes valises.
-Mais, pour trouver un logement, et tout ?
-Je verrai ça avec mes parents, et puis, bon, on verra comment ça évolue, mais si on est dans la même ville, je pense qu’on passera pas mal de temps ensemble !
-Mais c’est incroyable, enfin, je m’y attendais pas du tout
-Hihihi je sais, je voulais te garder un peu la surprise, mais oui… je vais venir en France. Avec toi.

B*rdel. Non pas que je ne m’y attendais pas mais ptn, le brave Jo avait vu juste : elle POUVAIT venir en France, mais je ne pensais pas qu’elle allait le faire pour moi, juste pour moi, enfin, je la voyais plus « indépendante » que ça, mais je me suis souvenu qu’elle était évidemment du genre à vouloir une relation sérieuse… jamais elle ne m’aurait donné de faux espoirs alors qu’on avait pas d’avenir, je le savais, et je la remercierais toujours pour ça… bref, j’ai rêvé comme ça pendant 10 secondes avec un sourire béat pendant qu’elle s’amusait à me regarder en souriant. Puis je l’ai observée droit dans les yeux :

-Alors, Damla, veux-tu devenir ma petite amie, officiellement ?
-Hihihi t’es bête !
-Disons que pour l’instant, il n’y a rien d’officiel, aller, il me faut ta réponse.
-Mmh je ne sais pas, convaincs moi.

Je me suis levé d’un bond et je l’ai prise par la main. J’ai balancé un billet sur le comptoir en regardant le serveur, je ne sais pas si j’avais payé plus ou moins, mais j’en avais RIEN à battre. J’ai pris Damla contre moi et nous sommes sortis dans la rue. Comme un gros gorille, j’ai hurlé de joie dans la rue, comme un vrai teubé, sous les rires de Damla et le regard hagard des passants eméchés nous avons marchés et nous nous sommes embrassés tous les dix mètres, quelle JOIE b*rdel les kheys, QUELLE JOIE ! J’avais une COPINE. Je suis en COUPLE. Et cette fois-ci pour de vrai ! Pour de vrai, mais c’est incroyable PTN, rien qu’en l’écirvant j’ai l’impression de revivre ce moment exceptionnel, j’étais en train de tenir la main d’une femme avec qui je me voyais enfin passer un bon moment, avec qui je me sentais bien, avec un cerveau énorme, un caractère bien trempé, un c*l d’enfer, plein de projets et d’avenir, comme moi, mais b*rdel j’ai fait QUOI pour mériter tout ça ? un genre de syndrôme de l’imposteur, j’ai l’impression. Mais j’ai aimé, b*rdel.
La soirée fut incroyable. On déambulait, en amoureux, on marchait, on courait sur la plage, dans l’eau, j’avais l’impression que RIEN n’était impossible. Puis, on a marché, encore, jusqu’à se retrouver dans le quartier où j’habitais. On était en fin d’année, les soirées étudiantes se multipliaient, et il y avait du monde partout dans les rues. Alors, un creux s’est creusé en moi. J’ai senti ma gorge sèche. J’ai regardé mon immeuble. J’ai regardé Damla.
Je lui propose de monter ? Est-ce qu’elle va croire que je suis là juste pour ça ? C’est trop ? Elle attend que je demande ? B*rdel je fais quoi là, je fais quoi ? Ptn j’étais submergé d’émoitions, fallait pas que ça prenne le dessus. MAIS B*RDEL JE FAIS QUOI

Le 23 juin 2022 à 22:15:51 :
b*rdel c'est moi ou vous êtes de plus en plus nombreux les kheys ?

On a toujours été nombreux derrière toi et tu inspires de plus en plus de monde, les gens osent poster pour t'encourager

Putain, plus ça avance et plus j'ai peur que quelque chose foire avec Damla, tout est tellement parfait

Merci pour la sweet crayon

Le 25 juin 2022 à 16:13:01 :
Toujours très cool comme d’hab Khey, mais qu’est-il arrivé à Furkan ?

il lui arrivait toujours un truc, à celui-là