[RISITAS] Un célestin à Istanbul

Le 31 mai 2022 à 13:06:26 :
Je viens de rentrer d'Istanbul , c'est la folie

Des anecdotes?

Le 31 mai 2022 à 13:06:26 :
Je viens de rentrer d'Istanbul , c'est la folie

balance toutes les infos

+ merci les kheys, je crois que c'est le chapitre sur lequel vous avez le plus réagi ! Record à battre maintenant
d'ailleurs, j'ai dû le cuter parce que j'avais 17500 caractères, c'est limité à 16k, issou

Vraiment une très jolie ville 🙂

On avait un yatch , du coup le Bosphore c'est vraiment super beau quand on le remonte .

Pas mal d'activités militaires avec les navires russes , turques et de l'OTAN .

Pour les soirées , énormément de michto , jamais vu ça de ma vie en boîte

J'ai trouvé la ville plus secure qu'en France la nuit

Les turquettes , moins coincé que prévu

Le 01 juin 2022 à 13:57:24 :
Kheyou, la famille d'Ali et Damla est comment niveau religion/traditions ?
Ça fait bizarre de voir la maman te donner le signal comme ça quand on voit ce qui s'était passé avec Yagmur

justement, pas trop vénère, même le père qui est très "daron à l'ancienne" s'en fout un peu tant qu'il n'y a pas de trucs vraiment inacceptables
mais comme dit, c'est une famille assez bourgeoise, trèèèèès occidentalisée, donc ça passe

Le 01 juin 2022 à 20:05:56 :

Le 01 juin 2022 à 13:57:24 :
Kheyou, la famille d'Ali et Damla est comment niveau religion/traditions ?
Ça fait bizarre de voir la maman te donner le signal comme ça quand on voit ce qui s'était passé avec Yagmur

justement, pas trop vénère, même le père qui est très "daron à l'ancienne" s'en fout un peu tant qu'il n'y a pas de trucs vraiment inacceptables
mais comme dit, c'est une famille assez bourgeoise, trèèèèès occidentalisée, donc ça passe

On pouvait s'en douter vu le goût pour le littéraire, les langues étrangères

En rentrant dans mon appart de CALIFE, je me suis demandé si je devais envoyer un message à Betül ou peut-être attendre le lendemain soir, et au final j’ai choisi la meilleure option : RAGER comme un SCHLAG parce que je n’avais pris NI SON NUMERO, NI SES RESEAUX SOCIAUX, NI RIEN. Une fille rencontrée au hasard sur la plage, et je ne pense même pas à garder le lien b*rdel mais quel débutant

Il m'est arrivé la même samedi dernier, une meuf bien mignonne me donne son nom + insta, trop bourré je les ai oubliés

Le 02 juin 2022 à 11:04:06 :

En rentrant dans mon appart de CALIFE, je me suis demandé si je devais envoyer un message à Betül ou peut-être attendre le lendemain soir, et au final j’ai choisi la meilleure option : RAGER comme un SCHLAG parce que je n’avais pris NI SON NUMERO, NI SES RESEAUX SOCIAUX, NI RIEN. Une fille rencontrée au hasard sur la plage, et je ne pense même pas à garder le lien b*rdel mais quel débutant

Il m'est arrivé la même samedi dernier, une meuf bien mignonne me donne son nom + insta, trop bourré je les ai oubliés

CHAPITRE 125 : Le mariage [5/5]

-Damla ?
-Mmmh ? –son petit sourire malicieux-
-Est-ce que tu veux danser avec moi ?
-Mmmh.
-…
-Mmmh
-La danse va commencer, il va falloir répondre.
-Mmmh…
B*rdel
-Oui.

Se faire désirer, souffler le chaud et le froid, la quintessence de la féminité c’était vraiment tout ce qu’il fallait pour faire monter encore plus le désir et la tension ; autour de nous, je voyais Furkan et Fritz, les deux braves kheys avaient chacun réussi à avoir des cousines, de beauté assez inégales ; je me souviens très bien que Fritz n’avait pas réussi à avoir celle qu’il voulait, il avait dû se contenter du level juste en-dessous bon, j’en avais strictement rien à faire, mais j’ai aussi constaté avec plaisir que Deniz s’était sorti de ses volutes de fumée et qu’il avait lui aussi ramené une fille danser, mais en termes de beauté strict, seul Furkan ne s’en sortait pas trop mal… mais pas autant que moi, évidemment
Quand on est dans une situation pareille, on aurait tendance à croire que tout le monde nous regarde, qu’on ne voit que nous, et c’était mon cas : j’avais l’impression que tous les yeux étaient braqués sur Damla et moi, que tous les hommes m’enviaient et que tous me voyaient comme un concurrent… c’est ce à quoi j’aurais pensé si j’avais vu un étranger prendre une femme de chez moi comme ça… mais tout ça n’était que dans ma tête : autour de nous, des DIZAINES de couples se précipitaient sur la piste de danse, et tout le monde regardait tout le monde, mais b*rdel j’avais l’impression d’être dans ma bulle avec Damla, en entrant sur la piste de danse, on se tenait presque la main, alors que la tradition était de se tenir le bras, évidemment. En passant devant la table des parents des mariés, j’ai lourdement senti le regard de Ceren se poser sur nous
Arrivés à l’endroit où allait danser, j’ai senti une main se poser sur mon torse.

-Hé mec, tu viens devant avec moi
-Hein ?
-Je sais que tu es dans les nuages, mais on a dit que tu dansais devant, tu te souviens ?
-Ah b*rdel
-Si j’avais su…

Là pour le coup j’avais l’impression que tout le monde me regardait et c’était bien vrai alors je me suis positionné devant avec Damla, Furkan et sa cavalière, et deux ou trois autres couples courageux, ou n’ayant simplement plus le choix. Heureusement, si les débuts de la danse étaient assez « immobiles », on allait se déplacer et tourner, donc je me retrouverai parfois dans le fond. Mais fallait d’abord passer par le début… alors, on a commencé à danser, la musique est partie, Ali et Reyhan nous regardaient, main dans la main, c’était très chou. Alors on a commencé à danser, et danser, et danser… les premiers pas étaient « distants », on dansait synchro avec notre cavalière, mais à une certaine distance, puis on se rapprochait, petit à petit. et à plusieurs reprises, je me suis dit que c’était une bonne chose que je connaisse les pas par cœur, parce que je n’étais pas DU TOUT concentré… je les faisais de manière totalement automatique, mais Damla m’hypnotisait. Ensorcelante. Elle bougeait dans sa robe avec une grâce et une élégance qui étaient merveilleuses. Tout était parfait, elle ne faisait pas un faux pas, pas un geste de travers, elle ne ratait aucun mouvement, comme un poisson dans l’eau dont aucun coup de nageoire n’était inutile. Elle avait cette maîtrise qui la rendait encore plus séduisante, encore plus attirante alors la danse (romantique, quand même, faut le préciser) a changé de ton, et nous nous sommes rapprochés, et le moment est venu de se prendre dans les bras.

C’est Damla qui a pris l’initiative, prise dans le rythme de la danse. Elle a posé ses deux mains sur mon cou, b*rdel le frisson. Mais quel frisson, j’ai eu ! Je l’ai regardé dans les yeux, en essayant de mettre dans mon regard tout ce qui était sur mon cœur à ce même moment. Et j’en ai oublié les bonnes positions de la danse : elle a rigolé et m’a pris les mains pour que je les mette autour de sa taille. Enfin dans son dos, bien sûr, je ne voulais pas me faire tabasser non plus, y avait son père et tous ses cousins pas loin hein tmtc Yagmur.
Heureusement, et cela nous a protégés : tous les couples firent de même au même instant, et on a commencé à tourner un peu, assez doucement au début, puis de plus en plus vite, l’idée était de se regarder droit dans les yeux pour avoir un point fixe et ne pas trop subir le tournis. La pression ne cessait de monter. En fait, vu de l’extérieur, les couples tournaient tellement vite, et on alternait tellement vite les poses qu’il était impossible pour les personnes qui regardaient de suivre précisément un couple. Bien joué. j’arrivais à penser à cela tout en me noyant de plus en plus dans les yeux de Damla. Ses mains caressaient mon cou, ma nuque, provoquant des décharges de douceur et de frissons dont je savourais chaque instant. Je jouais aussi de mon côté : mes mains pressaient sa taille, et je l’agrippais plus fort, moins fort, et plus le temps avançait, plus la danse se poursuivait, plus je faisais faire à mes mains des petits voyages de plus en plus bas, sans jamais franchir la limite, bien entendu… mais b*rdel la pression, le moment, la tentation, et elle me souriait et rougissait à chaque fois que mes mains se promenaient dans son dos…
Et vint le dernier moment de la danse. Celui où l’on se rapprochait. Je sentais ses cheveux effleurer petit à petit mon visage, mais évidemment, mariage TURC oblige, interdit d’aller plus loin, même pour les couples mariés. Mais son parfum me montait à la tête, elle sentait bon, tellement bon elle a posé sa tête dans le creux de ma nuque et l’une de ses mains s’est mise sur mes muscles pectoraux, que j’ai immédiatement contractés pour faire le kéké et les positions ont du s’inverser, cette fois-ci c’était moi qui avait ma tête dans sa nuque (vu sa taille, c’était pas super agréable), et, caché par ses cheveux, je n’ai pu m’empêcher de déposer un baiser bien chaud et bien long dans son cou, et je l’ai senti frissonner de tout son corps, avant que nous nous jetions un nouveau regard d’une passion indescriptible.
Puis la musique s’est arrêtée.
La danse était terminée.
Nous transpirions, nous étions rouges, nous étions fatigués, et nous n’avons rien dit, nous nous sommes seulement regardés en souriant. Alors, pendant que les couples se défaisaient, et que chacun retournait s’assoir en acclamant Ali et Reyhan, il y eut un petit battage de quelques secondes pendant lequel nous étions au centre de la piste de danse, cachés par tous les autres. Damla regarda brièvement autour d’elle, puis s’approcha de moi et me déposa un baiser sur la joue. Sur la joue, oui, presque. Les coins de nos lèvres s’étaient touchés.

Et elle est retournée s’assoir, pas en courant mais presque, en jetant derrière elle, vers moi, un de ses petits regards malicieux qu’elle savait si bien faire. Mais b*rdel, qu’est-ce qu’elle savait y faire ! Sans rien dire, sans parler, en ne montrant que de brefs signes d’intérêt, faire monter la pression, la tension, l’envie, excitant mon cœur et mon âme comme personne avant elle. Je n’attendais plus que l’explosion finale
Je suis allé m’assoir pour me servir un grand verre à boire. Fritz est vite venu me rejoindre, en train de ronchonner parce qu’il n’avait pas réussi à avoir la fille qu’il voulait. Furkan était encore en train de tchatcher la fille avec qui il avait dansé, le petit filou s’en sortait pas trop mal mais je m’en cognais un peu, ça ne m’a arraché qu’un petit sourire, mais j’essayais de faire comme si de rien n’était : je ne voulais pas que Damla regarde dans ma direction et voit un homme troublé, instable et perturbé. Alors je me tenais droit et je faisais semblant de regarder un mini-jeu qui se déroulait plus loin et auquel Ali participait. Et à côté de moi, Fritz se plaignait

-Ptn mais quel scandale, un autre est allé la chercher avant moi
-Mmh
-On aurait fixé les couples plus tôt, et s’y tenir
-Mmh mmh
-C’est du grand n’importe quoi, ptn je dois trouver un autre moyen. J’attends qu’elle soit seule ou je vais lui parler maintenant ? J’y vais maintenant, non ?
-Mmh
-Ouais c’est ça, non mais je vais y aller, je dois aller la voir maintenant, qu’elle voit que je porte mes co*illes
-Mmmh
-Et si je me rase les cheveux et me déshabille devant elle ?
-Mmh mmh
-Mec, tu m’écoutes ?
-Mmh
-ALLÔ
-Hein ? Ouais ouais, non mais fais ça
-B*rdel, mais c’est terrifiant, Damla t’a complètement lobotomisé, c’est fou. Je vous ai vu pendant la danse hein, forcément j’ai regardé, vu que je ne faisais pas grand-chose d’autre
-Ouais, bah on a dansé quoi
-Mec, vous n’avez pas que dansé, hein. J’ai vu tes petites mains baladeuses, et vos visages étaient super proches… c’était chaud chaud chaud archi-chaud, ptn si je dansais pas je vous aurais filmé et j’aurais balancé ça à Jo

La première pensée a été une vraie fierté : on nous avait vu proches, notre relation se dévoilait au monde comme une petite fleur qui s’ouvrait … et ma seconde pensée ça a été de me demander si d’autres nous avaient vus, genre son père bon, j’étais encore vivant, donc je ne crois pas.
Mais la seconde partie a eu lieu. Reyhan et Ali sont allés sur la piste de danse et ont commencé à DANSER. Et TOUT LE MONDE S’EST LEVE pour faire la GRANDE DANSE des mariages turcs. Ca a commencé tranquille : tout le monde en cercle à balancer un pied ou un autre. Puis ça tournait, ça dansait, et mon regard n’arrêtait pas de croiser celui de Damla… sauf que cette fois-ci il y avait sa mère, son père… alors j’ai eu une idée.
Je profitais de chaque pas de danse pour me rapprocher d’elle, et bientôt nous n’étions plus très loin. J’attendais que ses parents s’écartent, et je la frôlais. Délicatement. Une main qui effleurait son dos. Mes lèvres qui passaient sur ses cheveux. Mon souffle qui s’épanchait sur son cou. Mes bras qui encerclaient sa taille une seconde, deux si j’étais téméraire, puis je repartais, je revenais, elle était rouge, nous étions rouges, puis d’un coup elle est sortie de la mêlée des dizaines et des dizaines de danseurs. Elle m’a jeté un regard et je l’ai suivie.

Le moment était venu.

Nous sommes sortis. Sans dire un mot. Nous avions ressenti la même chose. Il y avait du monde dehors, des gens qui buvaient, qui fumaient, un peu partout autour de nous. On s’est écartés de l’ensemble des tentes, les lumières ne parvenaient plus jusqu’à nous, on avançait dans la campagne. Je lui ai pris la main et nous avons marché rapidement ensemble. J’ai trébuché dans la nuit, elle a rigolé et m’a demandé si ça allait. Je lui ai souri : évidemment que ça allait, alors j’ai passé un bras autour de sa taille et nous avons ralenti le pas. Puis nous sommes arrivés en haut d’une petite colline. Nous entendions la musique au loin, et les lumières du mariage en contrebas de la colline attirèrent un bref instant mon regard. La lune éclairait un peu le visage de Damla, et ses yeux étaient comme deux étoiles qui me regardaient dans la nuit.
J’ai passé ma main dans ses cheveux, et elle a posé ses mains sur ma nuque. Les frissons. Puis j’ai embrassé son front.

-Tout nous a conduit jusque là, je crois
-Absolument tout

Nos visages se sont approchés, ma main pressait le bas de son dos, et j’exerçais une force douce mais ferme pour qu’elle se rapproche de moi, et elle n’opposa aucune résistance. Ses mains caressèrent ma nuque, nos corps entiers se touchèrent et nous nous sommes abandonnés, l’un à l’autre, nous donnant tout, à l’un des baisers que je n’oublierai jamais de toute ma vie. Ses lèvres étaient aussi douces que le vent qui nous caressait, en cette belle nuit turque.