[RISITAS] Un célestin à Istanbul

bon les kheys, petit contretemps, la suite est repoussée au moins à demain...

contretemps dû à une personne présente dans ce risitas

Le 07 juillet 2022 à 17:26:35 :
bon les kheys, petit contretemps, la suite est repoussée au moins à demain...

contretemps dû à une personne présente dans ce risitas

noooon

qui khey ? ophélie ?

Le 07 juillet 2022 à 17:26:35 :
bon les kheys, petit contretemps, la suite est repoussée au moins à demain...

contretemps dû à une personne présente dans ce risitas

Tuktu ou torsion testiculaire

Le 08 juillet 2022 à 01:57:10 :
ayaaaa vous êtes des fous les kheys
no stress, je suis pas là ce week-end alors je tâche de publier la suite vendredi 8 là !

On est vendredi, où est la sweet?

Le 06 juillet 2022 à 10:48:06 :
je vous ai laissé les 100 pages les kheys, ça prouve quelque chose tout ça b*rdel

+ sweet demain

faut vraiment que je vois pour la suite, en vrai il s'est encore passé deux trois choses au retour en France, avec Fritz et Jo dans le coin et tout, mais quelques semaines/mois après, ça a commencé à partir en steak avec le c/o/v/i/d et tout

Ahi vous vous êtes perdu de vue avec le covid ?

Le 08 juillet 2022 à 17:59:09 :

Le 06 juillet 2022 à 10:48:06 :
je vous ai laissé les 100 pages les kheys, ça prouve quelque chose tout ça b*rdel

+ sweet demain

faut vraiment que je vois pour la suite, en vrai il s'est encore passé deux trois choses au retour en France, avec Fritz et Jo dans le coin et tout, mais quelques semaines/mois après, ça a commencé à partir en steak avec le c/o/v/i/d et tout

Ahi vous vous êtes perdu de vue avec le covid ?

ça n'a pas aidé...

Le 08 juillet 2022 à 19:06:39 :
GG l'auteur, je suis amateur de récits en risitas et j'ai kiffé le tien, je l'ai lu en quelques jours. Ecriture et rythme qualitatifs, stickers bien choisis, super nickel
C'est pas pour rien que je l'ai fav dès mon premier soir de lecture
et je demande une SWEET dans les plus brefs délais. + a ton avis il te reste combien de chapitres pour boucler l'histoire ?

je ne sais pas trop, probablement une dizaine, et ça va être chaud, je pars en vacances fin juillet pendant dix jours (en Turquie )

+ sweet ce soir

CHAPITRE 131 : Les Furkaneries

B*rdel. Fritz n’était pas du genre à stresser pour rien, c’était le roi du m’enfoutisme, c’était plutôt Jo qui en faisait des tonnes pour rien. Sûrement son côté sé/négalais… or, dans ses messages, Fritz avait vraiment l’air alarmé. Mais vraiment, alors on s’est rejoint au pied de mon immeuble, il n’est jamais venu aussi rapidement j’ai vraiment commencé à flipper

-C’est quoi le souci ?
-T’as eu des nouvelles de Furkan ?
-Pas depuis le mariage
-Jo est passé chez lui, il m’a dit de venir, juste là, deux minutes avant que je passe chez toi, faut qu’on y aille, vu comme il stresse
-Ah…
-T’as pas l’air de piger le truc
-Tu sais bien que Jo exagère absolument tout, je ne sais pas s’il y a vraiment lieu de s’inquiéter
-Je me suis dit pareil que toi, alors je lui ai téléphoné, et il avait vraiment l’air paniqué
-Bon, on y sera dans dix minutes

J’étais mitigé. Que Jo soit comme un fou, ça lui ressemble, mais que Fritz lui emboîte le pas… c’est que Jo était vraiment convaincant, et c’était généralement assez clair chez lui de savoir s’il mythonnait ou pas. On a couru pendant une partie du trajet, parce que c’était quand même assez loin. Les rues d’Istanbul étaient parfaitement normales, belles et ensoleillées, de ce côté-là. Furkan, les vrais le savent, vivait dans un quartier très riche et carrément bobo, avec plein d’occidentalisés, bref, un quartier où il faisait bon vivre on a alors vu Jo au loin, devant un arrêt de bus. Comme on courait, il a commencé à courir aussi… dans le sens opposé, en nous intimant l’ordre de le suivre avec un grand geste du bras, mais b*rdel à quoi il jouait ? Il restait une rue avant la maison de Furkan, il aurait pu nous attendre, on était rouges et essoufflés comme jamais
Puis, on est arrivés dans la rue.

C’est quoi ce b*rdel.
Des voitures de flic.
Au moins trois. Et un gros van.
Plein de gens qui s’agitaient, des flics qui interrogeaient les voisins, des badauds qui regardaient la scène en se demandant ce qui se passait.

On a imaginé le pire, forcément. On se serait crus dans un épisode de NCIS ou des Experts, quand ils installent tout le matériel pour un meu/rtre. Non, mais non ? C’était quoi ce b*rdel ptn ? Mais ça n’avait aucun sens. On s’est approchés, avec l’espoir que ce n’était pas la maison de Furkan, mais celle d’à côté (toutes ces petites villas se ressemblaient un peu), mais non, pas d’erreur, c’était celle de Furkan. On était tous les trois en train de se faire les pires scénarios dans notre tête
On s’est approchés de la maison. B*rdel, mais c’était de pire en pire.
On a vu une fenêtre brisée, et de ce qu’on pouvait voir, c’était un b*rdel monstrueux à l’intérieur : canapé renversé, table par terre, meubles bougés, sans que l’on ne sache si c’était les flics qui avaient fait ça ou bien si c’était juste pour ça qu’ils étaient là.

-GÜLÜ GÜLÜ !!!
-Hé ?
-RECULEZ ! GUM GUM NE VENEZ PAS ! RECULEZ OU SINON GÜLÜ GÜLU !
-Il se passe quoi ? On connaît la personne qui habite ici, il est où ?
-VOUS CONNAISSEZ MEHMET ?
-Quoi ? Non, Furkan ! C’est la villa de Furkan, il est où ?
-PAS DE FURKAN ICI, C’EST LA MAISON DE MONSIEUR MEHMET.

Mais wtf. on a dû vérifier plusieurs fois que c’était bien la villa de Furkan, mais il n’y avait aucun doute. On avait l’impression d’être jeté dans une espèce de roman policier où on allait devoir résoudre l’enquête nous-mêmes. Donc voici les faits : Jo se rend chez Furkan pour discuter, et constate qu’il y a un problème. Il appelle Fritz, qui vient me chercher. On arrive devant la maison et on voit une vitre brisée, les pièces sens dessus-dessous, et une dizaine de flics qui tournaient autour et empêchaient quiconque de passer. Quand on demande à passer ou voir Furkan, le flic nous dit que cette maison n’appartient pas à Furkan, mais à un certain Mehmet.

-Mehmet… Mehmet… ça me dit quelque chose…
-C’est qui ?
-Je crois que Furkan m’en avait parlé… c’est un gars qu’il connaît
-Mais c’est sa maison, sa maison familiale, non ?
-Ouais, ils ont du fric, chez Furkan, même s’il le cache un peu
-Mais attends, il y a doit y avoir une explication…
-C’est pas sa maison ? Mais… attends, c’était quoi toutes les soirées ici ? Furkan nous a quand même pas fait squatter une maison qui n’était pas à lui ?

C’était notre meilleure hypothèse à ce moment précis de l’histoire : Furkan organisait des projets X dans des maisons qui n’étaient pas à lui. Dans ce quartier, il y avait plein de riches millionnaires qui possédaient un pied-à-terre qu’ils ne squattaient que lorsqu’ils n’étaient pas à Dubaï ou à New York. On se disait alors qu’on avait fait des soirées dans une de ces maisons… que Furkan était en train d’en préparer une autre quand les vrais propriétaires sont rentrés, l’ont surpris, et ça a mal tourné quelle histoire, ptn…
Bon, on a décidé de ne pas paniquer… et de s’écarter de la maison… parce qu’on avait dit au flic qu’on était des potes de Furkan… si ce schlag avait fait quelque chose d’illégal, on voulait quand même éviter de passer la nuit dans un commissariat d’Istanbul à décrire nos soirées et se retrouver avec de gros ennuis judiciaires

-Attendez, j’ai une idée, je vais appeler Deniz. Il connaît mieux Furkan que nous
-Ouais vas-y
-Vous avez son numéro ?
-…
-Attendez, j’appelle Ali.
…
-Ouais ?
-Yo ! Je te dérange pas longtemps tqt, tu peux me passer le numéro de Deniz ?
-Ok, euh… ça va ?
-Ouais tqt t’embête pas, occupe-toi de ta femme ! T’as pas vu Furkan, d’ailleurs ?
-Aucune nouvelle… au fait, ça va tes amours, toi ?
-Euh, on en parle quand tu reviens à Istanbul, ok ?
-Ouais

Bon. Il savait. Mais ça c’était pas nouveau.
Bon, on a fini par avoir Deniz au téléphone, qui se remettait tout doucement de l’énorme et COLOSSALE soirée de mariage. C’est moi qui lui ai parlé, j’étais celui qui maîtrisait le mieux le turc. Au final, j’ai réussi à avoir quelques infos avant de raccrocher.
-Bon, ok, alors, Mehmet, c’est le père de Furkan. C’est bien la maison de Mehmet, techniquement.
-Ok, mais ça nous explique ni où est Furkan, ni pourquoi la maison est dans un tel état
-Au moins, on n’aura pas de problèmes avec la justice

On a décidé de se poser dans un petit bar/resto pour manger, dans une rue adjacente, pour essayer de se poser et de savoir comment on allait passer le reste de la journée. On a rapidement parlé de la soirée qu’on allait faire avant le départ de Jo. J’avais un examen durant la journée d’avant, puis la soirée avec les kheys, le départ de Jo, et ensuite la suite des examens. Il ne devrait pas y avoir de gros problèmes, mais je sentais que Fritz commençait à stresser, lui qui n’a rien glandé de tout le semestre
Et tout à coup.
Une voiture passe devant nous. Belle voiture, vraiment belle. On est même montés dedans à plusieurs reprises.
La vitre descend.

-Yo les kheys, ça va ? Je me disais bien que c’était vous, on croise pas de noix tous les jours dans ce quartier, ça va Jo ?
-Mais b*rdel, t’étais où ?
-Bah quoi ? Vous avez l’air soulagés de me voir, c’est assez touchant.
-Mais mec, t’as vu ta maison là-bas ? Il se passe quoi ?? Y a eu un meur/tre ou quoi ???
-Nan, j’y allais justement, la grosse chancla les kheys, j’ai dit à trop de gens que je partais pour le mariage, du coup on a été cambriolés, c’est une cousine qui me l’a dit en passant, du coup je retourné chez mon père, loin d’Istanbul, pour l’avertir, là il est avec les flics et je vais le rejoindre, bon bref, sale histoire
-B*rdel mais PREVIENS-NOUS la prochaine fois, on s’est inquiétés !
-Ouais dsl, j’étais à fond avec la famille là du coup, bon aller j’y vais ! Ciao, on se retrouve pour la soirée de départ de Jo, hein ?

Et il est parti dans un énorme vrombissement de moteur, le sourire jusque derrière les oreilles. Cette scène était peut-être la plus emblématique de Furkan. Tout y était à 100% Furkan : le menfoutisme, la grosse bagnole, le sourire colgate, la situation terrible prise avec une légèreté totale… 100% Furkan

Furkan

Pas le temps de commenter khey mais je continue de surveiller tous les jours, c'est incroyable de voir cette évolution de ton topic. Je me rends compte ça fait un an que je suis c'est fou

Le 09 juillet 2022 à 03:51:49 :
Furkan

Pas le temps de commenter khey mais je continue de surveiller tous les jours, c'est incroyable de voir cette évolution de ton topic. Je me rends compte ça fait un an que je suis c'est fou

ça me rajeunit pas, b*rdel un an que je fais ça mdr

je ne sais pas trop, probablement une dizaine, et ça va être chaud, je pars en vacances fin juillet pendant dix jours (en Turquie )

Tu vas raconter à Furkan et Tutku qu'ils sont les personnages préférés des lecteurs de ton autobiographie ?