[RISITAS] Un célestin à Istanbul

"Ce message n'est pas valide", mais c'est quoi cette blague

ok : corrigé, ça faisait 5 mins que ça buguait

CHAPITRE 127 : Les liaisons dangereuses

Aussi étonnant que cela puisse paraître, je me souviens d’avoir passé plutôt une bonne nuit, enfin dans le sens où je n’étais pas trop fatigué en me levant le matin, faut dire qu’on s’est levés à presque midi : on avait fermé la tente comme des bourrins, à grands renforts de table, de chaise, de cordes, pour que personne ne vienne nous réveiller, mais de toute façon, personne n’était réellement réveillé avant midi, sauf quelques grands-mères qui tournaient en quête de critiques à faire, c’est vraiment terrible finalement, Deniz et moi avons fini par nous bouger un peu et aller se balader : le pauvre n’arrêtait pas de tousser et respirait comme un bœuf asmatique, il avait passé des heures à fu/mer hier soir, ses poumons devaient ressembler à un gros tas de cendres, il crachait des glaires noires toutes visqueuses, c’était écœurant : on a justement croisé l’une de ces mamies turques qui regardaient Deniz avec des yeux noirs dès lors qu’il crachait encore plus de ses molards ça s’est réveillé petit à petit, et on a rapidement essayé de retrouver Fritz et Furkan. On a finalement réussi à trouver Fritz, assis à la table de la famille de Reyhan, en grande discussion avec Handenur, la jolie demoiselle aux cheveux bouclés avec qui il avait finalement réussi à danser hier soir. Quant à Furkan, on a appris qu’il était déjà en train de ranger les tentes et les chaises qu’il y avait dehors avec les gars de la famille d’Ali. Ca c’est un truc qui m’avait toujours impressionné chez Furkan : il était capable de tenir des heures sans dormir, dormir quelques heures puis reprendre sa vie comme si de rien n’était. Vers 14h, on s’est tous retrouvés pour manger un morceau, un peu à l’écart des autres.

-Alors ?
-Bah ouais.
-OUAIS QUOI ?
-C’est fait.
-EEEEEEEEEH OUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAIS CA C’EST NOTRE BON KHEY
-J’ai eu plus de chances que vous je crois
-OUAIS MAIS OSEF LA, RACONTE UN PEU
-Baaaah on a dansé, on s’est chauffés comme des fous, on est sortis, et on a passé le reste de la nuit à s’embrasser, se câliner, et aussi discuter
-A quel sujet ?
-Notre avenir. S’il y en a un.
-Tu pars déjà pessimiste ?
-J’ai encore Yagmur en tête : les mêmes problèmes vont se poser. Alors je ne sais pas comment ça va se passer, mais je veux tout faire pour que ça marche…
-Tu es amoureux ?
-Oui.
-Alors bats-toi pour cette histoire, khey, il y a forcément une solution. Ca fait des semaines que vous passez votre temps ensemble, que vous vous cherchez… il doit forcément y avoir une solution, ce n’est pas possible autrement.
-Je crois que je serais prêt à rester en Turquie pour elle.
-Ouais, alors par contre, évite de faire le simp qui se plie à elle, ne fais ça que si tu as un plan solide derrière. Fais pas l’idiot pour une femme, quand même…
-Ca va pas être simple, mais quand on sera de retour à Istanbul, je pense qu’on aura une vraie discussion à ce sujet
-Ne l’oubliez pas. Faut pas se voiler la face.

Bon, les kheys avaient raison. Si je continue sans rien dire, sans rien faire, ça allait péter comme avec Yagmur et on se retrouverait à vivre une belle histoire avec, au bout du compte, deux chemins qui allaient se séparer à angle droit puis en voies parallèles. Je ne voulais pas revivre ça. Alors je me disais qu’il fallait y aller tranquille avec Damla tant qu’on n’avait pas eu une vraie conversation… et en réalité, le contexte présent allait nous y aider on est en train de manger un morceau quand on a entendu toutes les familles sortir : tout le monde était en habits dépareillés, chemises ouvertes, bra/guettes ouvertes, bref, là on retrouvait les vrais turcs tels qu’on les connaissait évidemment, je n’arrêtais pas de chercher Damla du regard, je ne l’avais pas vue, et je ne l’avais évidemment pas relancée par message. Enfin, elle est apparue avec ses cousines et amies comme hier soir. Elles discutaient entre elles, rigolant et baillant comme jamais. Je me suis levé et me suis dirigé vers elle, en faisant semblant d’aller aux toilettes.
Je suis passé à côté d’elle. Elle m’a regardé en souriant, un sourire discret, mignon comme elle en avait le secret, mais elle s’est immédiatement retournée pour continuer à discuter avec ses amies, alors j’ai continué ma petite affaire : ouais, normal, elle n’allait pas me rou/ler une pelle devant toute sa famille, j’imagine la tête de Merdan
En revenant, je l’ai regardée, j’ai regardé son visage, ses lèvres, en me rappelant que j’avais passé une large partie de la nuit à les dévorer… il y avait un côté très touchant, un côté « amour interdit », dans le fait que nous avions passé ensemble une nuit d’amour et de secret que nous devions désormais cacher aux yeux de tous. Mais vu comme ses copines gloussaient, j’ai vite deviné que le secret n’en n’était plus un
En passant à côté du groupe des filles, j’ai joué à son petit jeu, et très discrètement, en faisant semblant d’avoir du mal à passer, j’ai fait glisser ma main dans son dos et l’ai senti frémir discrètement tout en me souriant. Ces petits moments d’amoureux, les kheys, ça vaut tout l’or du monde, et je ne rigole pas mais, après avoir fait cela, j’ai senti un regard pesé sur moi, un regard un peu lourd, pas négatif, mais très insistant. Pendant une micro-seconde, j’ai pensé que c’était Furkan ou Fritz qui m’avait regardé et qui m’avait vu caresser le dos de Damla. Alors je me suis retourné, tout souriant.
Mon sourire s’est tout de suite effacé.
...
…

...
…
J’ai souri timidement. Elle m’a rendu un sourire timide. J’ai regardé son mari à côté d’elle, mais je crois qu’il n’avait rien capté. Heureusement, b*rdel. C’est alors que nous avons encore été sauvés par un tumulte colossal. Un brouhaha suivi d’applaudissements et de cris était en train de parcourir les quelques centaines de personnes qui étaient encore là. Les mariés venaient de descendre de leur chambre après avoir passé une nuit de repos et de calme, sans aucun doute on est allés applaudir avec tout le monde, nous faufilant avec tout le monde pour applaudir les mariés et les remercier du superbe moment qu’on venait de passer grâce à eux.
Et là…
B*rdel.

-Eh, les kheys, regardez le cou d’Ali
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-Sous son oreille droite
-Je vois rien
-AYAAAA b*rdel
-Pt/n la honte…

Ali avait un SUC/ON absolument COLOSSAL juste en-dessous de son oreille droite, il était colossal et violet comme c’est pas permis, et le pire, c’est qu’on voyait qu’il avait volontairement remonté le col de sa chemise pour ne pas que ça se voit, se donnant un faux air dépareillé, et b*rdel tout était faux : même son air fatigué était en fait un air terriblement gêné, ptn je priais pour que son père voit ça et lui fasse une remarque à voix haute bon, ce n’est pas arrivé.
Plus tard, dans l’après-midi, alors que les invités repartaient un peu les uns après les autres, Ali est venu s’assoir avec nous. Je crois qu’il en avait eu sérieusement marre de passer 24h d’affilées à bouffer des remarques, des commentaires et des félicitations de toute la famille, alors il a fini par prendre un peu de temps pour revenir avec ses copains, là où il se sentait vraiment bien.

-Ca va, vous ne vous êtes pas trop ennuyés ? Ca reste familial, tout ça…
-Oh bah nooooon tqt, on s’est bien amusés
-J’ai vu que tu avais bien parlé avec Handenur, Fritz, ça va ? Elle est cool hein ? Et célibataire, tout ce qu’il faut
-On va garder contact, puis on verra
-Et toi, Turkissou, ça va ?
-Ouais ouais, la nuit était sympa, enfin la soirée aussi.
-...
-… Avec Damla ?
-Euh. Ouais.
-Bon, on en reparlera.

Il s’est levé, et il est parti. B*rdel, il l’a mal pris ? On n’a même pas osé lui parler de son énorme suç/on sur le cou, mais bon, on a bien rigolé tous ensemble, tandis qu’Ali retournait se frotter à son père qui était visiblement bien agacé, sûrement les méchants Kur/des qui avaient de nouveau fait des carabistouilles qui lui déplaisaient bref, afin de se réveiller un peu et de profiter de notre pic d’énergie, on est allés aider à ranger les affaires, et cela m’a permis de discuter un peu avec Ceren. On n’a pas parlé de Damla, et à peine d’Ali. Elle m’a bombardé de question sur mes études, ma vie, mes projets d’avenir… b*rdel c’était un vrai interrogatoire, flemme énorme de le reproduire ici, mais j’ai morflé pendant trente minutes au moins, elle m’a demandé du métier de mes parents jusqu’à mon plan d’avenir sur dix ans alors, je savais très bien qu’elle était au courant pour sa fille et moi, alors je trouvais ça légitime, mais ça m’a gonflé sur le coup : évidemment, j’ai embelli un peu le tableau, tout en restant dans le crédible, pour montrer que j’étais un bon parti, mais punaise elle faisait tout pour me coincer à plusieurs reprises, j’ai remarqué que Damla nous regardait de loin, avec un regard mi-inquiet, mi-amusé. Elle devait se demander si je passais bien l’examen
Ca a fait du bien quand ça s’est fini, et je suis assez content de m’être pas trop mal sorti je pense… enfin, au final, Furkan voulait qu’on reprenne la route pour Istanbul, histoire de ne pas rentrer trop tard. Alors on a fait le tour pour dire au revoir à tout le monde : le brave Ali nous a pris dans les bras, Ceren nous a souri avec un signe de tête, Merdan nous a broyé les mains et Deniz a choisi de rester encore un peu pour terminer ses charbons de ch/ic/has.
Avant de partir pour les longues heures de route, je suis passé aux toilettes, et en sortant, Damla m’attendait dans le couloir.

-Ma mère ne t’a pas trop bombardé de questions ?
-Ca va… disons que ça aurait pu être pire, mais je pense avoir passé l’examen avec succès
-Pour moi c’est 10/10 en tout cas
-On se retrouve à Istanbul, très vite ?
-Très très vite !

Elle s’est approchée de moi, on a tous les deux regardé à droite et à gauche pour être sûrs de ne pas être surpris, et nous avons échangé un doux, tout doux bisou, très discret, car on ne voulait pas même que le bruit n’alerte qui que ce soit.
Sur le chemin du retour, j’écoutais à peine Fritz et Furkan parler entre eux. La tête collée à la vitre, je regardais défiler le paysage en me demandant comment ma propre vie allait continuer de défiler…

Le 17 juin 2022 à 02:34:46 :
Génial khey.
J'ai peu d'espoir -avec tout ce que tu as raconté- mais j'espère que tu es encore avec Damla.
Sweet ou swat bien entendu

tiens, t'es l'un des rares à être pessimiste sur la fin, mon khey

Le 18 juin 2022 à 00:48:44 :

Le 17 juin 2022 à 02:34:46 :
Génial khey.
J'ai peu d'espoir -avec tout ce que tu as raconté- mais j'espère que tu es encore avec Damla.
Sweet ou swat bien entendu

tiens, t'es l'un des rares à être pessimiste sur la fin, mon khey

Damla parlant français, j'en déduis que si tu étais encore avec elle, tu n'aurais pas déballé tes histoires de fesses.
Où alors tu lui caches ta présence sur jvc

Génial mon khey !

Hâte de voir où vous en êtes aujourd'hui

khey cette année scolaire s'achève

le risitas en est-il bientôt à sa fin ? En tout logique, comme ça a duré 1 an, tu dois raconter en 1
an

Le 18 juin 2022 à 04:12:46 :

Le 18 juin 2022 à 00:48:44 :

Le 17 juin 2022 à 02:34:46 :
Génial khey.
J'ai peu d'espoir -avec tout ce que tu as raconté- mais j'espère que tu es encore avec Damla.
Sweet ou swat bien entendu

tiens, t'es l'un des rares à être pessimiste sur la fin, mon khey

Damla parlant français, j'en déduis que si tu étais encore avec elle, tu n'aurais pas déballé tes histoires de fesses.
Où alors tu lui caches ta présence sur jvc

AHI logique intéressante

Le 18 juin 2022 à 19:29:59 :
khey cette année scolaire s'achève

le risitas en est-il bientôt à sa fin ? En tout logique, comme ça a duré 1 an, tu dois raconter en 1
an

on est plus proches de la fin que du début, très clairement

Incroyable, j'ai tout lu ce matin en télétravail
Je me suis branlé trois fois

À quand la suite ? Je me suis vraiment attaché à tes conquêtes, en particulier Tutku, Damla et Yagmur

J'espère que cette histoire se termine bien

Le 20 juin 2022 à 14:38:49 :
Incroyable, j'ai tout lu ce matin en télétravail
Je me suis branlé trois fois

À quand la suite ? Je me suis vraiment attaché à tes conquêtes, en particulier Tutku, Damla et Yagmur

J'espère que cette histoire se termine bien

ça veut dire que t'as kiffé la description des scènes

+ sweet demain si tout va bien