L’instinct de survie vous l’avez déjà ressenti?
Le 30 mars 2021 à 00:37:45 Troglonaute41 a écrit :
Up
Yep. Agressé par ,une dizaine de chances a la sortie d'un bar avec 3 potes. Un de mes potes s'est fait cracher au visage (sale porc de blanc... Etc. Ironique quand on sait que mon pote était le plus grand des humanistes de gauche )
Ils ont commencé à nous dépouiller ,(téléphone portable, ils nous ont volé 200 balles et ont casse 3 doigts de mon autre pote en s'amusant a lui tordre jusqu'à ce que ça pète..)
A ce moment-là 200 bpm, on était figés, des proies faciles. Personne a l'horizon, ni flics, ni passant et je pense que de toute façon personne a part les flics aurait fait quoi que ce soit.
Mon pote avec les doigts cassés était à genoux par terre juste devant moi, mon autre pote s'est figé le regard dans le vide , sous état de choc je pense. Moi j'avais ultra peut car je savais qu'on allait pas pouvoir s'en sortir trql des le début et la les choses allaient empirer. Ça a duré 5 minutes maximum on aurait dit que ça faisait deux semaines qu'on y était.
Et la... Une voiture de police
J'ai rien eu perso (a part du vol) mais physiquement rien. On m'a bousculé un peu mais c'est tout. J'ai gardé mon sang froid. Ils sont fuit a l'arrivée de la police.
J’avais pas encore 18 ans, j’étais parti en bateau coque plate avec un 8 cv ( un newmatic orange ) aux fêtes de Bayonne depuis st jean de luz ( 20km ),
Je connaissais bien le concessionnaire Jeanneau de Ciboure et j’empruntais souvent l’annexe.
au retour un coup de “brouillarta “, le vent se lève et des vagues de plus de 3 mètres donc des creux de 5 à 6 mètres, le trajet à l’aller était de presque 1 heure, donc là j’ai tenir 50 minutes en prenant les vagues de 3/4, manette à fond dans la montée, certaines vagues me faisait presque reculer et je devais contourner les plus grosses tant bien que mal, le bateau faisait 3,60 metres très bas sur l’eau et avec 8 cv.
J’ai eu l’image de Cloney dans le film en pleine tempête.
J’étais concentré à 1000%, j’avais connu des petites brises avec des creux de plus 2,5 mètres, mais là j’essuyais le double et je négociait les vagues dont certaines étaient des monstres.
Heureusement les fonds étaient profonds donc aucune ne se cassaient car là j’étais mort.
J’ai pu passé la digue de la baie, une heure d’épouvante, la vedette des affaires maritimes venue pour me gueuler dessus par l’arrière avant de rentrer dans le chenal .
En me retournant il y avait une fissure de plus 40 cm au niveau de l’attache moteur et ce bateau en rigidlex ( plastique moulé ) était censé être incassable .
Pied à terre au port de Ciboure je ne sentais plus mes jambes.
Les gendarmes m’ont passé un savon mémorable, l’annexe n’était pas équipée en 5eme catégorie et je n’avais qu’un gilet, aucun feu de détresse, nada.
J’ai pas fait le fier et évité une amende très salée.
Sérieusement les 3 ou 4 vagues qui ont fait reculer le bateau auraient pu le retourner facile.
Donc quand tu es vraiment en danger tu n’as pas peur, tes sens sont à 1000%.
La peur tu l’as après et tu te sens vidé faible pendant plusieurs heures, incapable de réaction.
Très paradoxal .
Le 20 avril 2021 à 21:25:59 :
Up
Le 22 avril 2021 à 18:02:31 :
Up
j'était en montagne dans un chalet isolé avec 2 potes.
d'un coup à la fenetre je vois une lumiere, mes potes me disent "mais non t'es trop bourré"
quelques minutes après la lumière reviens, tout le monde l'a voit, une de mes potes commence à flipper en mode ya un tueur dehors, en meme temps le chalet est littéralement isolé, sans eaux courantes ni electricité, avec aucune vie humaine à moins d'1km à la ronde.
donc elle tétanisé, mon autre pote pareil, du coup je commence à prendre mon courage à deux mains, un couteau à pain et je sors, il faisait nuit noir, bien entendu je suis sorti seul.
une fois arrivé au niveau de la vitre, quelqu'un apparait, en fait c'était les voisins qui venait d'arriver.
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- corona-extra
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- 15 février 2021 à 00:47:18
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