Topic de Kheyssuscitay-- :

Le moment le plus GLAUQUE de votre vie ?

Pseudo supprimé

Le 19 mai 2020 à 11:29:45 ruederavioli a écrit :
Je me souviens, j'étais en vacances à Barcelone avec 5 potes à moi. On était sur les ramblas et on cherchait à fond de la weed pour la soirée qu'on allait faire le soir même ou le lendemain. Y'a un mec qui nous accoste, vendeur de base, rebeu qui comprenait rien au français, et même l'anglais limite. Je me décide de le suivre avec 2 de mes potes (2 phasmes https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366209-risitas24.png )

On suit le vendeur tranquillement dans les rues de Barcelone, pour qu'ils nous amènent à son QG de drogue, et plus on avance, plus on s'éloigne des grandes avenues commerçantes et touristiques et plus on arrive sur des petites rues étroites et lugubres.

On arrive finalement dans une rue en cul de sac, je commençais sérieusement à me poser des questions en me disant "mais si là maintenant on se fait agresser on est morts". On arrive finalement devant une façade louche de chez louche dans ce cul de sac, le vendeur s'arrête devant une porte en bois. Elle s'ouvre et là y'a 2-3 colosses humains qui sortent et qui nous disent de rentrer. Dans ma tête je me dis "wahou mais on va décéder en fait, en plus mes 3 autres potes ne savent pas où on est."

La réflexion se fait en 2 secondes dans ma tête, je me sens prêt à partir en courant mais là mes 2 potes foncent têtes baissées et entrent. A ce moment là, je me dis que je peux pas les abandonner et me barrer https://image.noelshack.com/fichiers/2017/04/1485455380-oipoippp.png

Donc je les suis tel un PNJ, près à finir charcuter et retrouver dans les égouts d'un pays étranger https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366197-risitas10.png

Quand je rentre, un autre colosse qui était au fond du couloir de l'entrée me dit de fermer la porte en bois derrière moi. Je me dis que c'est fini, que comme un con on a suivi un inconnu dans Barcelone tout ça parce qu'il a prononcé le mot "weed" et qu'on se retrouve cerné par 4-5 colosses dans un couloir dans les rues les plus sombres de Barcelone.

On nous demande de descendre des escaliers, je me dis qu'on allait sûrement finir en mode sadomaso façon pulp fiction avant d'être découper en morceaux https://image.noelshack.com/fichiers/2020/14/3/1585774081-castaldi-altieri.png

Et finalement en bas, on arrive dans une espèce de salle style boite de nuit, avec un bar, la salle était vide, y'avait juste un mec derrière le comptoir, c'était le dealer en fait. Et quand il nous voit arriver il nous dit en français "bah les gars qu'est ce que vous voulez ? j'ai un peu de tout, vous pouvez goûter avant d'acheter". Le pire c'est que ce dealer en plus d'être français, il était BRETON, tout comme nous https://image.noelshack.com/fichiers/2017/50/1/1513020307-jesusjointtransparent.png

FIN de l'histoire, on a pris notre came et on s'est tiré ni vu ni connu.

Mais je vous avoue que pendant un moment j'ai vraiment eu la peur de ma vie.

Pas mal. Oui, les coins à drogue, dans les villes espagnoles, c'est le plus souvent hyper glauque. C'était dans quelle partie de Barcelone ?

Le 19 mai 2020 à 11:29:45 ruederavioli a écrit :
Je me souviens, j'étais en vacances à Barcelone avec 5 potes à moi. On était sur les ramblas et on cherchait à fond de la weed pour la soirée qu'on allait faire le soir même ou le lendemain. Y'a un mec qui nous accoste, vendeur de base, rebeu qui comprenait rien au français, et même l'anglais limite. Je me décide de le suivre avec 2 de mes potes (2 phasmes https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366209-risitas24.png )

On suit le vendeur tranquillement dans les rues de Barcelone, pour qu'ils nous amènent à son QG de drogue, et plus on avance, plus on s'éloigne des grandes avenues commerçantes et touristiques et plus on arrive sur des petites rues étroites et lugubres.

On arrive finalement dans une rue en cul de sac, je commençais sérieusement à me poser des questions en me disant "mais si là maintenant on se fait agresser on est morts". On arrive finalement devant une façade louche de chez louche dans ce cul de sac, le vendeur s'arrête devant une porte en bois. Elle s'ouvre et là y'a 2-3 colosses humains qui sortent et qui nous disent de rentrer. Dans ma tête je me dis "wahou mais on va décéder en fait, en plus mes 3 autres potes ne savent pas où on est."

La réflexion se fait en 2 secondes dans ma tête, je me sens prêt à partir en courant mais là mes 2 potes foncent têtes baissées et entrent. A ce moment là, je me dis que je peux pas les abandonner et me barrer https://image.noelshack.com/fichiers/2017/04/1485455380-oipoippp.png

Donc je les suis tel un PNJ, près à finir charcuter et retrouver dans les égouts d'un pays étranger https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366197-risitas10.png

Quand je rentre, un autre colosse qui était au fond du couloir de l'entrée me dit de fermer la porte en bois derrière moi. Je me dis que c'est fini, que comme un con on a suivi un inconnu dans Barcelone tout ça parce qu'il a prononcé le mot "weed" et qu'on se retrouve cerné par 4-5 colosses dans un couloir dans les rues les plus sombres de Barcelone.

On nous demande de descendre des escaliers, je me dis qu'on allait sûrement finir en mode sadomaso façon pulp fiction avant d'être découper en morceaux https://image.noelshack.com/fichiers/2020/14/3/1585774081-castaldi-altieri.png

Et finalement en bas, on arrive dans une espèce de salle style boite de nuit, avec un bar, la salle était vide, y'avait juste un mec derrière le comptoir, c'était le dealer en fait. Et quand il nous voit arriver il nous dit en français "bah les gars qu'est ce que vous voulez ? j'ai un peu de tout, vous pouvez goûter avant d'acheter". Le pire c'est que ce dealer en plus d'être français, il était BRETON, tout comme nous https://image.noelshack.com/fichiers/2017/50/1/1513020307-jesusjointtransparent.png

FIN de l'histoire, on a pris notre came et on s'est tiré ni vu ni connu.

Mais je vous avoue que pendant un moment j'ai vraiment eu la peur de ma vie.

Putain cette histoire :rire:

Toi etant gosse tu te serait fait embarqué par le premier pedo du coin :hap:

Le 19 mai 2020 à 10:33:51 Spymy a écrit :
La voix provenait de ou ??

Aucune idée

Le 29 mars 2020 à 01:35:25 firestormxxx a écrit :
J'etais en vacance dans les Alpes au mois d'aout, j'avais 21 ans, j'etais avec mon meilleur pote. On avait prévu de faire du VTT le lendemain dans la montagne.

La nuit juste avant, j'ai fait un cauchemar, dans ce cauchemar j'etais dans le noir complet et je distinguai un velo au loin. Je m'en rapproche doucement et a un moment j'entends une voix qui m'a terrifier et qui m'a dit "n'y va pas la mort t'attend".

Je vous dis pas comment j'ai bader suite a ce cauchemar. Bref le lendemain j'y repenses et je me dit que c'est un signe je ne doit pas aller faire du velo car il va m'arriver malheur.

Finalement mon pote me convainc on y va. Tout se passe bien, sauf qu'a un moment dans une descente, je perd le contrôle du velo et je me casse salement la gueule. Ma tete tape une pierre (j'avais pas de casque).

Je suis tombé inconscient plus d'une heure et demi. Pendant ce laps de temps, j'entendais la meme voix que dans mon cauchemar, qui me disait cette fois "je t'ai prévenu". La voix repete ca une dizaine de fois (je n'avais aucune notion du temps).

Juste avant de me réveiller, j'ai entendu la voix dire "je te laisses vivre". Et je me suis réveillé avec mon pote a côté de moi dans la chambre de l'hôpital. J'en ai jamais parler a qui que ce soit.

Le 29 mars 2020 à 01:35:25 firestormxxx a écrit :
J'etais en vacance dans les Alpes au mois d'aout, j'avais 21 ans, j'etais avec mon meilleur pote. On avait prévu de faire du VTT le lendemain dans la montagne.

La nuit juste avant, j'ai fait un cauchemar, dans ce cauchemar j'etais dans le noir complet et je distinguai un velo au loin. Je m'en rapproche doucement et a un moment j'entends une voix qui m'a terrifier et qui m'a dit "n'y va pas la mort t'attend".

Je vous dis pas comment j'ai bader suite a ce cauchemar. Bref le lendemain j'y repenses et je me dit que c'est un signe je ne doit pas aller faire du velo car il va m'arriver malheur.

Finalement mon pote me convainc on y va. Tout se passe bien, sauf qu'a un moment dans une descente, je perd le contrôle du velo et je me casse salement la gueule. Ma tete tape une pierre (j'avais pas de casque).

Je suis tombé inconscient plus d'une heure et demi. Pendant ce laps de temps, j'entendais la meme voix que dans mon cauchemar, qui me disait cette fois "je t'ai prévenu". La voix repete ca une dizaine de fois (je n'avais aucune notion du temps).

Juste avant de me réveiller, j'ai entendu la voix dire "je te laisses vivre". Et je me suis réveillé avec mon pote a côté de moi dans la chambre de l'hôpital. J'en ai jamais parler a qui que ce soit.

Mdr, autant y'a un tas d'histoires crédibles sur ce topic, autant ton histoire pue la merde, on dirait les mythos de la cour de recreation en primaire qui inventent des histoires en s'inspirant de scenar de films d'horreurs/thrillers de serie Z

Le 23 mars 2020 à 02:06:02 Tecca a écrit :
Quand j'ai arrêté ma tentative de suicide pour me taper une branlette probablement https://image.noelshack.com/fichiers/2019/44/5/1572648559-picture-20191101-234448782-removebg-preview.png

La petite mort avant la grande

Plan avec un mec de coco
J’étais à l’hôpital au palliatif pendant presque 3 mois, mon père était malade d’un cancer (Glioblastome le cancer le plus agressif) du cerveau placé au centre du cortex , c’était bientôt la fin pour lui .
Au fur et à mesure du temps, Il devenait fou et il s’en rendait compte par moment .
J’allais le voir tous les jours, j’avais le droit à des crises ou il répétait sans cesse la même chose
Souvent les mots qui sortaient de sa bouche étaient totalement incompréhensibles, comme dans un asile, sauf que c’était mon père la personne que j’aimais le plus, qui plus est était un homme chef d’entreprise avec 40 employés très intelligent de base.
A 22 ans j’ai du donner à manger à mon père, l’emmener au toilette, le balader dans les couloirs, tout en devant supporter le fait qu’ils disaient n’importe quoi du genre « j’ai eu un choix et j’ai été poignardé dans le château à l’étage de la prairie » bref que des phrases badantes comme ça qui n’avaient aucuns sens, par moment il voulait s’enfuir ou enlever les perfusions des autres patients
j’avais beau essayé de le raisonner, ça ne marchait pas, j’ai passé Noël et mon nouvel an à l’hôpital dans un couloir glauque où l’énergie de la souffrance était indéfinissable
Les voisins de chambre de mon père, mouraient au fur et à mesure pour laisser place à d’autres personnes
« putain ça va être son tour » je me disais ça tout les jours
Puis les 15 derniers jours il n’arrivait plus à marcher, pour la première fois de ma vie j’ai baladé mon père dans un fauteuil roulant dans le couloir de la mort, les infirmiers me regardaient avec un sourire comme si c’était banal alors que j’étais totalement traumatisé .
Il vient le moment des derniers jours où il a été perfusé pour être endormi définitivement une sorte de coma artificiel en soit car il ne mangeait, ne buvait plus, ne faisait que dormir
Comme un animal que l’on pique, l’infirmière me regarde et me dit « je vais mettre en route la transfusion, vous êtes prêt ? »
J’ai pris la main à mon père, il a pris la mienne tout en la serrant, je lui ai dit au revoir, puis il s’est endormi et du lendemain matin il est mort
A l’âge de 52 ans .
C’était il y a 3 mois

Le 20 mai 2020 à 01:35:08 Girafas a écrit :
J’étais à l’hôpital au palliatif pendant presque 3 mois, mon père était malade d’un cancer (Glioblastome le cancer le plus agressif) du cerveau placé au centre du cortex , c’était bientôt la fin pour lui .
Au fur et à mesure du temps, Il devenait fou et il s’en rendait compte par moment .
J’allais le voir tous les jours, j’avais le droit à des crises ou il répétait sans cesse la même chose
Souvent les mots qui sortaient de sa bouche étaient totalement incompréhensibles, comme dans un asile, sauf que c’était mon père la personne que j’aimais le plus, qui plus est était un homme chef d’entreprise avec 40 employés très intelligent de base.
A 22 ans j’ai du donner à manger à mon père, l’emmener au toilette, le balader dans les couloirs, tout en devant supporter le fait qu’ils disaient n’importe quoi du genre « j’ai eu un choix et j’ai été poignardé dans le château à l’étage de la prairie » bref que des phrases badantes comme ça qui n’avaient aucuns sens, par moment il voulait s’enfuir ou enlever les perfusions des autres patients
j’avais beau essayé de le raisonner, ça ne marchait pas, j’ai passé Noël et mon nouvel an à l’hôpital dans un couloir glauque où l’énergie de la souffrance était indéfinissable
Les voisins de chambre de mon père, mouraient au fur et à mesure pour laisser place à d’autres personnes
« putain ça va être son tour » je me disais ça tout les jours
Puis les 15 derniers jours il n’arrivait plus à marcher, pour la première fois de ma vie j’ai baladé mon père dans un fauteuil roulant dans le couloir de la mort, les infirmiers me regardaient avec un sourire comme si c’était banal alors que j’étais totalement traumatisé .
Il vient le moment des derniers jours où il a été perfusé pour être endormi définitivement une sorte de coma artificiel en soit car il ne mangeait, ne buvait plus, ne faisait que dormir
Comme un animal que l’on pique, l’infirmière me regarde et me dit « je vais mettre en route la transfusion, vous êtes prêt ? »
J’ai pris la main à mon père, il a pris la mienne tout en la serrant, je lui ai dit au revoir, puis il s’est endormi et du lendemain matin il est mort
A l’âge de 52 ans .
C’était il y a 3 mois

Courage poto...

Pseudo supprimé

Le 19 mai 2020 à 22:23:07 SOLDAT_ENCLAVE a écrit :

Le 23 mars 2020 à 02:06:02 Tecca a écrit :
Quand j'ai arrêté ma tentative de suicide pour me taper une branlette probablement https://image.noelshack.com/fichiers/2019/44/5/1572648559-picture-20191101-234448782-removebg-preview.png

La petite mort avant la grande

Tentative de suicide ? Si ce n'est pas indiscret, comment et pourquoi ? Heureusement que la branlette remonte le moral, quand même.

Le 20 mai 2020 à 01:35:08 Girafas a écrit :
J’étais à l’hôpital au palliatif pendant presque 3 mois, mon père était malade d’un cancer (Glioblastome le cancer le plus agressif) du cerveau placé au centre du cortex , c’était bientôt la fin pour lui .
Au fur et à mesure du temps, Il devenait fou et il s’en rendait compte par moment .
J’allais le voir tous les jours, j’avais le droit à des crises ou il répétait sans cesse la même chose
Souvent les mots qui sortaient de sa bouche étaient totalement incompréhensibles, comme dans un asile, sauf que c’était mon père la personne que j’aimais le plus, qui plus est était un homme chef d’entreprise avec 40 employés très intelligent de base.
A 22 ans j’ai du donner à manger à mon père, l’emmener au toilette, le balader dans les couloirs, tout en devant supporter le fait qu’ils disaient n’importe quoi du genre « j’ai eu un choix et j’ai été poignardé dans le château à l’étage de la prairie » bref que des phrases badantes comme ça qui n’avaient aucuns sens, par moment il voulait s’enfuir ou enlever les perfusions des autres patients
j’avais beau essayé de le raisonner, ça ne marchait pas, j’ai passé Noël et mon nouvel an à l’hôpital dans un couloir glauque où l’énergie de la souffrance était indéfinissable
Les voisins de chambre de mon père, mouraient au fur et à mesure pour laisser place à d’autres personnes
« putain ça va être son tour » je me disais ça tout les jours
Puis les 15 derniers jours il n’arrivait plus à marcher, pour la première fois de ma vie j’ai baladé mon père dans un fauteuil roulant dans le couloir de la mort, les infirmiers me regardaient avec un sourire comme si c’était banal alors que j’étais totalement traumatisé .
Il vient le moment des derniers jours où il a été perfusé pour être endormi définitivement une sorte de coma artificiel en soit car il ne mangeait, ne buvait plus, ne faisait que dormir
Comme un animal que l’on pique, l’infirmière me regarde et me dit « je vais mettre en route la transfusion, vous êtes prêt ? »
J’ai pris la main à mon père, il a pris la mienne tout en la serrant, je lui ai dit au revoir, puis il s’est endormi et du lendemain matin il est mort
A l’âge de 52 ans .
C’était il y a 3 mois

oh c est triste ça, force à toi fréro

Déjà gg l'auteur, topic très intéressant.
Personnellement j'en ai vécu pas mal donc je commence :
Quand j'étais petit je vivais dans une petite ville avec dans l'ensemble de jolis maisons.avev mon frère et ma sœur on allait dans deux écoles côté à côte. On passait souvent près d'une maison glauque à côté de jolis maison, ça faisait vraiment tâche. Souvent quand on y passait un vielle homme gonflé d'air je vous jure il était énorme sortait de sa maison, venait nous demander si on savait gonfler un ballon, il disait ça presque à chaque fois et nous rendais un ballon de plage. J'ai changer d'école par la suite mais j'ai sur que beaucoup d'enfants étaient dans la même situation que nous et soi disant il demander de gonfler des capotes aux enfants. :non2:

Le 20 mai 2020 à 01:35:08 Girafas a écrit :
J’étais à l’hôpital au palliatif pendant presque 3 mois, mon père était malade d’un cancer (Glioblastome le cancer le plus agressif) du cerveau placé au centre du cortex , c’était bientôt la fin pour lui .
Au fur et à mesure du temps, Il devenait fou et il s’en rendait compte par moment .
J’allais le voir tous les jours, j’avais le droit à des crises ou il répétait sans cesse la même chose
Souvent les mots qui sortaient de sa bouche étaient totalement incompréhensibles, comme dans un asile, sauf que c’était mon père la personne que j’aimais le plus, qui plus est était un homme chef d’entreprise avec 40 employés très intelligent de base.
A 22 ans j’ai du donner à manger à mon père, l’emmener au toilette, le balader dans les couloirs, tout en devant supporter le fait qu’ils disaient n’importe quoi du genre « j’ai eu un choix et j’ai été poignardé dans le château à l’étage de la prairie » bref que des phrases badantes comme ça qui n’avaient aucuns sens, par moment il voulait s’enfuir ou enlever les perfusions des autres patients
j’avais beau essayé de le raisonner, ça ne marchait pas, j’ai passé Noël et mon nouvel an à l’hôpital dans un couloir glauque où l’énergie de la souffrance était indéfinissable
Les voisins de chambre de mon père, mouraient au fur et à mesure pour laisser place à d’autres personnes
« putain ça va être son tour » je me disais ça tout les jours
Puis les 15 derniers jours il n’arrivait plus à marcher, pour la première fois de ma vie j’ai baladé mon père dans un fauteuil roulant dans le couloir de la mort, les infirmiers me regardaient avec un sourire comme si c’était banal alors que j’étais totalement traumatisé .
Il vient le moment des derniers jours où il a été perfusé pour être endormi définitivement une sorte de coma artificiel en soit car il ne mangeait, ne buvait plus, ne faisait que dormir
Comme un animal que l’on pique, l’infirmière me regarde et me dit « je vais mettre en route la transfusion, vous êtes prêt ? »
J’ai pris la main à mon père, il a pris la mienne tout en la serrant, je lui ai dit au revoir, puis il s’est endormi et du lendemain matin il est mort
A l’âge de 52 ans .
C’était il y a 3 mois

C'est tellement badant, force à toi et que ton père repose en paix après toutes ces souffrances :-(

Pseudo supprimé
Zinzin
Moi c'était quand je devais avoir 10 ou 11 ans je dormais chez mes grand parents dans une chambre à l'étage de la maison qui donne sur le jardin qui lui donne sur une petite ruelle qui est des fois fréquenter par des jeunes. Mais la c'est allé loin en gros des mec sont rentrés dans le jardin vers 2h du matin en rigolant hyper fort et le pire c'est que ma grand mère étant insomniaque était dans le salon avec la lumière allumer donc les types savaient pertinemment qu'il y avait quelqu'un dans la maison heureusement qu'il y avait mon oncle (1,98m pour 100kg et très musclé) qui est sorti dans le jardin et qui leur a gueuler de dégager se qui a aussi alerté le voisin maçon et marocain de mes grand parents les mec se sont barrés et il n'y a plus jamais eu d'évènements similaires. Mais je me demande souvent se qu'il se serait passé si il n'y avait pas eu mon oncle
Moi c'était quand je devais avoir 10 ou 11 ans je dormais chez mes grand parents dans une chambre à l'étage de la maison qui donne sur le jardin qui lui donne sur une petite ruelle qui est des fois fréquenter par des jeunes. Mais la c'est allé loin en gros des mec sont rentrés dans le jardin vers 2h du matin en rigolant hyper fort et le pire c'est que ma grand mère étant insomniaque était dans le salon avec la lumière allumer donc les types savaient pertinemment qu'il y avait quelqu'un dans la maison heureusement qu'il y avait mon oncle (1,98m pour 100kg et très musclé) qui est sorti dans le jardin et qui leur a gueuler de dégager se qui a aussi alerté le voisin maçon et marocain de mes grand parents les mec se sont barrés et il n'y a plus jamais eu d'évènements similaires. Mais je me demande souvent se qu'il se serait passé si il n'y avait pas eu mon oncle

Le 20 mai 2020 à 01:35:08 Girafas a écrit :
J’étais à l’hôpital au palliatif pendant presque 3 mois, mon père était malade d’un cancer (Glioblastome le cancer le plus agressif) du cerveau placé au centre du cortex , c’était bientôt la fin pour lui .
Au fur et à mesure du temps, Il devenait fou et il s’en rendait compte par moment .
J’allais le voir tous les jours, j’avais le droit à des crises ou il répétait sans cesse la même chose
Souvent les mots qui sortaient de sa bouche étaient totalement incompréhensibles, comme dans un asile, sauf que c’était mon père la personne que j’aimais le plus, qui plus est était un homme chef d’entreprise avec 40 employés très intelligent de base.
A 22 ans j’ai du donner à manger à mon père, l’emmener au toilette, le balader dans les couloirs, tout en devant supporter le fait qu’ils disaient n’importe quoi du genre « j’ai eu un choix et j’ai été poignardé dans le château à l’étage de la prairie » bref que des phrases badantes comme ça qui n’avaient aucuns sens, par moment il voulait s’enfuir ou enlever les perfusions des autres patients
j’avais beau essayé de le raisonner, ça ne marchait pas, j’ai passé Noël et mon nouvel an à l’hôpital dans un couloir glauque où l’énergie de la souffrance était indéfinissable
Les voisins de chambre de mon père, mouraient au fur et à mesure pour laisser place à d’autres personnes
« putain ça va être son tour » je me disais ça tout les jours
Puis les 15 derniers jours il n’arrivait plus à marcher, pour la première fois de ma vie j’ai baladé mon père dans un fauteuil roulant dans le couloir de la mort, les infirmiers me regardaient avec un sourire comme si c’était banal alors que j’étais totalement traumatisé .
Il vient le moment des derniers jours où il a été perfusé pour être endormi définitivement une sorte de coma artificiel en soit car il ne mangeait, ne buvait plus, ne faisait que dormir
Comme un animal que l’on pique, l’infirmière me regarde et me dit « je vais mettre en route la transfusion, vous êtes prêt ? »
J’ai pris la main à mon père, il a pris la mienne tout en la serrant, je lui ai dit au revoir, puis il s’est endormi et du lendemain matin il est mort
A l’âge de 52 ans .
C’était il y a 3 mois

Putain c'est tellement badant, courage à toi kheyou

Le 21 mai 2020 à 16:24:47 samosbrocante a écrit :
Zinzin

ZINZIN ! !!!!!!!!!! https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493289235-risibouchetrois.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493289235-risibouchetrois.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493289235-risibouchetrois.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493289235-risibouchetrois.png

Le truc qui m'a fait le plus peur de toute ma vie :

J'étais reparti vivre chez ma mère. Première nuit, je dors au rez-de-chaussée parce que la chambre qu'elle m'avait préparé n'était pas encore prête (elle avait repeint et ça puait encore la peinture). Je me réveille plusieurs fois pendant la nuit et me rendors aussitôt. Le lendemain je rassemble mes idées et je réalise que j'ai l'impression tenace de m'être fait réveiller parce que je me faisais piétiner par un chien... je raconte ça à ma mère qui pense que c'est un rêve mais elle prend quand même soin de me dire la précédente locataire avait un chien mort de faim dans le salon, retrouvé par les flics. Apparemment la meuf s'était tirée en vacances avec son mec en donnant "quelques croquettes". Elle me montre un article du journal, la meuf s'est suicidée quatre mois plus tard pour une raison inconnue. Je crois pas aux fantômes mais je trouve la coïncidence cocasse.
Le lendemain, ma chambre est prête, aux deuxième étage, juste en dessous du grenier. Ma mère part travailler et pendant la journée j'entends des bruits de pas à l'étage (je regarderai la télé dans le salon). Étant un mec deter, je monte direct pour trouver un voleur et lui faire goûter de la boxe thaï. Je trouve personne. Je cherche bien 20 minutes, j'ouvre tous les placards, je regarde en dessous des lits, je trouve rien. Je finis par aller au grenier, et pendant que je fouille (c'est un grand grenier de la surface de la maison et ma mère garde toujours un max de trucs parce que "on sait jamais"), j'entends une porte claquer juste à l'étage d'en dessous. Je me dis que ce fumier est planqué au deuxième, je redescend du grenier...
J'avoue que je flippais un peu de tomber sur un mec armé et en plus je perdais patience (c'est pas mon fort la patience...), du coup en le cherchant, je gueulais partout dans la maison que j'allais le trouver et lui ouvrir la gueule.
J'ai cherché pendant au moins une heure, j'ai tout retourné, j'ai rien trouvé. Ça m'a soulé, j'ai fermé la porte d'entrée à clé, impossible pour lui de sortir (et visiblement j'étais trop con pour appeler les flics). Je rallume la télé pour lui faire croire que j'ai abandonné les recherches et j'attends. Pendant que j'attends, j'entend encore des bruits de pas à l'étage... ce fdp voulait jouer avec moi.
Puis là, grosse frayeur, ma mère qui s'excite sur la porte parce qu'elle est fermée (j'étais dos à la porte).
Je lui explique ce qu'il s'est passé et elle, même pas étonnée me dit dans le plus grand des calmes que ça arrive souvent (ça faisait un an qu'elle habitait dans cette maison et c'est la première fois que j'y allais, d'habitude c'est ma mère qui venait chez moi) et que ça vient sûrement des voisins... j'avais beau lui dire que je suis pas débile et que les bruits venaient d'ici, elle voulait rien savoir.
Au bout de deux trois semaines, j'ai pris l'habitude d'entendre des bruits de pas dans cette maison... je m'inquiétais plus même si je trouvais ça toujours suspect...
Et une nuit, je suis réveillé par un bruit de porte qui claque, bien violemment et en plus la porte de ma chambre. Je me réveille forcément en sursaut et je vois ma porte en train de s'ouvrir tout doucement en grinçant, pire qu'un film d'horreur. Encore bien deter, je me lève et je vais voir, im n'y a rien, tout est calme et ma mère dort... je me remets au mit en prenant soin de bien fermer ma porte et là tout part en couilles... l'air devient "pesant", comme si on pouvait le toucher parce qu'il se solidifiait et j'avais chaud et froid en même temps, c'était vraiment bizarre (et rien que d'en reparler j'ai la chair de poule), ma lampe de chevet s'éteint et au même moment je me prend une énorme claque dans la gueule ! Je pète un câble, je me lève et je panique encore plus parce que je vois plus rien, il y a comme un épais brouillard, comme de la fumée mais ça sentait rien de particulier. Je demande qui est là (bordel, quelle réaction de merde), et je me prend une deuxième claque, encore plus violente que la première ! Là j'ouvre ma porte et je cours voir si ma mère va bien. Elle venait de se réveiller et se demandait pourquoi je faisais autant de bruit. Je lui raconte tout, elle voit bien à mon regard que je ne raconte pas de conneries. On a déménagé dans le mois (elle de son côté et moi j'ai repris un appart).
C'est la première fois que je raconte ça, j'ai toujours eu honte d'en parler...
J'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie...

bordel je retrouve mes posts dans les 20 premières pages, ça date de 2019 ça me fait rire :hap:

Le 20 mai 2020 à 01:35:08 Girafas a écrit :
J’étais à l’hôpital au palliatif pendant presque 3 mois, mon père était malade d’un cancer (Glioblastome le cancer le plus agressif) du cerveau placé au centre du cortex , c’était bientôt la fin pour lui .
Au fur et à mesure du temps, Il devenait fou et il s’en rendait compte par moment .
J’allais le voir tous les jours, j’avais le droit à des crises ou il répétait sans cesse la même chose
Souvent les mots qui sortaient de sa bouche étaient totalement incompréhensibles, comme dans un asile, sauf que c’était mon père la personne que j’aimais le plus, qui plus est était un homme chef d’entreprise avec 40 employés très intelligent de base.
A 22 ans j’ai du donner à manger à mon père, l’emmener au toilette, le balader dans les couloirs, tout en devant supporter le fait qu’ils disaient n’importe quoi du genre « j’ai eu un choix et j’ai été poignardé dans le château à l’étage de la prairie » bref que des phrases badantes comme ça qui n’avaient aucuns sens, par moment il voulait s’enfuir ou enlever les perfusions des autres patients
j’avais beau essayé de le raisonner, ça ne marchait pas, j’ai passé Noël et mon nouvel an à l’hôpital dans un couloir glauque où l’énergie de la souffrance était indéfinissable
Les voisins de chambre de mon père, mouraient au fur et à mesure pour laisser place à d’autres personnes
« putain ça va être son tour » je me disais ça tout les jours
Puis les 15 derniers jours il n’arrivait plus à marcher, pour la première fois de ma vie j’ai baladé mon père dans un fauteuil roulant dans le couloir de la mort, les infirmiers me regardaient avec un sourire comme si c’était banal alors que j’étais totalement traumatisé .
Il vient le moment des derniers jours où il a été perfusé pour être endormi définitivement une sorte de coma artificiel en soit car il ne mangeait, ne buvait plus, ne faisait que dormir
Comme un animal que l’on pique, l’infirmière me regarde et me dit « je vais mettre en route la transfusion, vous êtes prêt ? »
J’ai pris la main à mon père, il a pris la mienne tout en la serrant, je lui ai dit au revoir, puis il s’est endormi et du lendemain matin il est mort
A l’âge de 52 ans .
C’était il y a 3 mois

Force à toi

Plus léger: il y a quelques jours j'ai failli faire une attaque en tombant nez à nez en pleine nuit avec un tarente du midi de 20 cm dans la cuisine https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
Il est rentré comment ce fdp https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png

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Kheyssuscitay--
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