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Topic du Glauque

Harold Frederick Shipman, né le 14 janvier 1946 à Nottingham et mort par suicide le 13 janvier 2004 à la prison de Wakefield, est un médecin généraliste britannique connu pour être l'un des tueurs en série les plus meurtriers de l'histoire contemporaine. Plus de 200 crimes lui ont été attribués, bien qu'il n'ait été condamné que pour quinze d'entre eux.

Biographie
Il était originaire d'une famille ouvrière. Enfant préféré de sa mère, Shipman était très solitaire ; il avait peu d'amis et était très isolé des autres. Sa mère, Vera, mourut en 1963 d'un cancer du poumon alors qu'il n'avait que 17 ans1. Il étudia au Nouveau Collège de Nottingham, puis à l'Université de Leeds. Il fut résident au Bodington Hall qui abrite l'école de médecine, en 1965. C'est ici qu'il rencontra celle qui allait devenir son épouse, Primrose (celle-ci avait trois ans de moins que lui).

Ils se marièrent en 1966 et elle donna naissance quatre mois plus tard à Sarah, l'aînée de leurs quatre enfants1. En 1970, il termina ses études à Leeds et commença à exercer à la General Infirmary de Pontefract, ville au sud-est de Leeds. Il semblerait que ce soit à cette époque là qu'il commença à assassiner des gens.

En 1975, Shipman fut arrêté en possession d'ordonnances de péthidine pour son usage propre1. Il fut envoyé brièvement dans un centre de désintoxication. Il fut déclaré sain à sa sortie.

Après une enquête commencée en mars 1998, abandonnée le 17 avril 1998, puis reprise en juin 1998 à la suite du décès de Katleen Grundy, sa dernière victime (durant cet intervalle, il avait encore tué trois personnes), il fut décidé qu'il y avait assez d'éléments pour conclure que ce dernier avait tué un total de quinze personnes, des femmes pour la plupart. Il fut arrêté le 7 septembre 1998. Sa victime la plus jeune était un homme de 41 ans. Certaines sources ont suggéré que Shipman pourrait avoir tué plus de quatre cents personnes. Il leur administrait une dose létale de morphine et signait les certificats de décès tout en falsifiant leurs dossiers médicaux de sorte que la mort était imputable à un mauvais état de santé.

Il fut reconnu coupable le 31 janvier 2000 de quinze assassinats et condamné quinze fois à la prison à vie. En 2002, un rapport officiel gouvernemental basé sur 2 500 témoignages et l'analyse de plus de 270 000 documents conclut qu'il avait tué 215 personnes2, essentiellement des personnes âgées.

Il se suicida en 2004 dans sa cellule de la prison de Wakefield, dans le Yorkshire de l'Ouest, sans avoir jamais admis ou expliqué ses crimes3.

La législation britannique relative à la santé et aux médicaments fut révisée et profondément modifiée à la suite de cette affaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Harold_Shipman

À Bolzano, au nord de l’Italie , Benno Neumair, un homme de 31 ans a étranglé son père et sa mère puis s’est débarrassé de leurs corps dans l’Adige, un fleuve qui passe notamment par Vérone. À l’origine du drame, une querelle au sujet de la participation du fils au loyer. L’homme qui avait commis ce double homicide en janvier ne s’est confié que très récemment sur les raisons qui l’ont poussé à tuer ses parents Peter Neumair et Laura Perselli. Il raconte.

« Papa me rappelait que je ne valais rien »

Benno Neumair rentre au domicile familial dans l’après-midi du 4 janvier dernier et une dispute éclate entre son père et lui. « Papa me rappelait que je ne valais rien. Il m’a servi un discours sur mes responsabilités, sur ma sœur… Je me suis senti sous pression, sans aucune échappatoire. » Il développe ensuite : « Mon père me reprochait de ne pas participer assez à la maison. Et comme souvent, je suis allé dans ma chambre pour ne plus avoir à lui répondre ». L’homme actuellement en détention pour double homicide et dissimulation de cadavres raconte s’être finalement endormi. C’est à son réveil qu’une nouvelle dispute a éclaté.

« Mon père voulait que je me prenne un appartement, autrement il me demanderait 700 euros, soit 1/3 du loyer puisque nous sommes trois adultes à la maison. Je lui ai répondu que ce n’était pas juste alors que de son côté il insistait sur le fait que je devais quitter le domicile familial puisque ma sœur, elle, se payait toute seule son appartement en Allemagne. »

« Je l’ai fait taire »

Le meurtrier explique ensuite comment il a commis ses crimes, car il a aussi tué sa mère alors qu’elle n’était même pas encore présente au moment de la dispute. « Je l’ai fait taire et j’ai pris la première corde de randonnée que j’ai trouvée dans une bassine en plastique où je range mes outils. » Il confie avoir étranglé son père « très fort » et s’être ensuite allongé par terre, dans le couloir, jusqu’à entendre les clés de sa mère dans la porte.

De là, il se dirige vers l’entrée, corde à la main, et raconte qu’il a eu l’idée de lui réserver le même, « sans même lui dire bonjour ». Il part ensuite en balade à vélo pour se débarrasser des téléphones de ses parents, puis revient récupérer les corps qu’il jette dans l’Adige. À son retour à la maison, il prend une douche puis téléphone à sa mère qu’il a tuée… Il conclut « J’étais content d’entendre son téléphone sonner parce que ça voulait dire que je m’étais peut-être imaginé tout ça. »

Son procès est en cours.

https://www.xibaaru.sn/il-tue-son-pere-qui-lui-demande-de-payer-le-loyer/

Kang Hosoon (né le 10 octobre 1969) est un tueur en série sud-coréen suspecté d’avoir tué sept femmes. Il fut arrêté le 25 janvier 2009 pour avoir assassiné une étudiante universitaire à Ansan, à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale sud-coréenne1. Le 30 janvier, après que l’on a découvert des traces de sang de l’une de ses victimes sur ses vêtements, il a confessé avoir torturé, violé et étranglé à mort six autres femmes dans la province de Kyonggi1, qui ont été portées disparues entre le mois de décembre 2006 et le mois de novembre 2008, dans un des pires cas de meurtres en série de la Corée du Sud2.

Crimes et investigation
« Les apparences sont souvent trompeuses ». On ne peut mieux décrire que par cette expression le tueur en série Kang, qui était décrit comme « un homme doux et à qui on pouvait faire confiance »1 par ses voisins et collègues de travail. Il était également bel homme et affable. Son visage rieur, apparaissant dans quelques journaux, est assez pour démonter la nature brutale de son crime. Le suspect était aussi apparemment adroit à cacher sa vraie identité sous son apparence docile2.

Il est allégué que son premier homicide se fit le 14 décembre 2006 lorsqu’il a étranglé à mort une employée d’un bar karaoké de 45 ans après avoir passé la nuit avec elle à Hwaseong1 et que les deux eurent eu des rapports sexuels. En date du 7 janvier 2007, il avait déjà tué quatre autres femmes. Censément, il tua une femme au foyer de 48 ans 22 mois plus tard, soit le 19 novembre 2008, à Suwon, ainsi qu’une étudiante de 20 ans à Gunpo un mois plus tard2.

Durant 2 jours, la police a emmené Kang Ho-soon sur les lieux de ses meurtres avoués pour reconstituer les crimes, devant les caméras de télévision. Le suspect a expliqué comment il avait agi sans montrer la moindre émotion, "sans regret, ni agitation". Il a indiqué où il avait abandonné ses autres victimes, qu’il a enterrées dans les collines1. Des investigateurs ont ainsi pu trouver quatre corps et les ont envoyés à l’Institut National d’Investigation Scientifique pour des analyses d’ADN, a dit Na Won-ho, un officier de police impliqué dans le cas. Un autre corps a été trouvé l’an dernier. Les investigateurs n’ont pas trouvé le corps d’une victime. Tel que reporté par Na, Kang a dit qu’il avait enterré le corps à un endroit ayant subi des changements de terrain depuis qu’un terrain de pratique de golf fut bati à cet endroit2.

Kang est également suspecté d’avoir lui-même allumé l’incendie criminel de 2005 ayant causé la mort de sa quatrième femme et de sa mère1, laquelle accusation Kang a dénié, comme l’a mentionné la police dans un rapport. La police a également mentionné aux investigateurs que Kang s’est senti « délaissé » après la mort de sa femme et a ainsi développé ce besoin de tuer environ un an après2.

Les investigateurs, experts en crime, et le public se demandent ce qui a pu motiver Kang à commettre autant de meurtres, bien qu’il eût déjà été condamné dans le passé pour d’autres crimes1. Des psychologues criminels ont précisé que Kang pouvait bien être un psychopathe typique, manquant de sentiments de componction et de culpabilité. Kang a dit à la police qu’il approchait ses victimes pour le sexe ou avec l’intention de les violer pour ensuite les étrangler avec une paire de bas de nylon et enterrer leurs corps. On a d’ailleurs découvert des sous-vêtements féminins et plus de 70 paires de collants dans sa maison de Ansan1. Les investigateurs ont rapporté une citation de Kang : « je n’ai pu supprimer mes pulsions après avoir commis le premier meurtre »2.

Kang Ho soon a manifesté l’intérêt d’écrire un livre relatant ses propres crimes, dans le but que ses 2 fils issus de son premier mariage puissent toucher des droits sur les ventes. Bien qu’il ait nié avoir personnellement allumé l’incendie criminel ayant tué sa quatrième épouse et la mère de cette dernière, il craindrait encore que les assurances lui réclament l’argent qu’il avait reçu de l’assurance vie après le décès de ces dernières1.

Liste des victimes connues
Bae, 45 ans, employée dans un bar karaoké, à Gunpo, le 14 décembre 2006
Park, 37 ans, employée dans un bar karaoké, à Suwon, le 24 décembre 2006
Park, 52 ans, employée de bureau, à Hwaseong, le 3 janvier 2007
Kim, 37 ans, employée dans un bar karaoké, à Anyang, le 7 janvier 2007
Yeon, 20 ans, étudiante universitaire, à Suwon, le 7 janvier 2007
Kim, 48 ans, femme au foyer, à Suwon, le 9 novembre 2008
Étudiante universitaire inconnue, 21 ans, à Ansan, le 19 décembre 2008
Condamnation
En 2005, un autre tueur en série sud-coréen, Yoo Young-chul, a été condamné à la peine capitale pour les meurtres de 20 personnes qu’il avait démembrées afin de les enterrer1.

En 2007, un autre tueur en série sud-coréen, Chung Nam gyu, avait pour sa part été condamné à mort pour les meurtres de 13 personnes et 20 autres tentatives1.

Si Kang Ho soon est déclaré coupable, il devrait être en mesure d’échapper à la peine capitale comme ses deux derniers prédécesseurs, celle-ci était encore dispensée mais n’étant plus exécutée depuis près de 10 ans en Corée du Sud1.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kang_Ho-soon

Daniele Lopresti, l'étrange mort d'un paparazzo

Beyoncé, Scarlett Johansson, Rihanna... Le photographe Daniele Lopresti avait surpris les stars dans leur intimité. Il a été retrouvé mort cette semaine à Rome, une balle dans la tête.

Ses faits d'armes lui ont valu la haine de personnalités du monde entier. Daniele Lopresti, 43 ans, était de ces photographes dont les stars préfèrent fuir les objectifs plutôt que les rechercher. Paparazzo de renom, il avait, comme le rappelle le «Daily Mail», surpris les plus grandes célébrités de la planète dans leur intimité: Scarlett Johansson, Beyoncé, Rihanna... Le chasseur de stars a été retrouvé mort à Rome, tué d'une balle dans la tête.

Les faits se sont déroulés le 27 février et c'est l'agence de presse italienne La Presse , avec qui collaborait Daniele Lopresti, qui les a rapportés. En fin d'après-midi, alors que le photographe partait faire son jogging, il a été abattu sur une piste cyclable du quartier de Testaccio, à Rome, la ville où il habitait et travaillait. Il a été retrouvé dans une mare de sang par des amis avec qui il avait convenu d'aller courir, d'après le «Mail». Tout indique que le paparazzo a été victime d'une exécution dans le pur style mafieux.

La police n'exclut pas un lien entre les clichés gênants de Daniele Lopresto et sa mort
Toujours de bonne humeur selon ses collègues, il s'était fait une spécialité d'embarrasser les gens connus par ses clichés. La police n'exclut pas «une connexion entre son travail et sa mort». «Nous examinons tous ses reportages récents, ses coups de fils et ses ordinateurs», a expliqué un porte-parole de la police. Rien n'indique pour l'heure qu'une des célèbres «victimes» du photographe soit liée en quelque manière que ce soit au meurtre. Le «Mail» note que Daniele Lopresti avait semble-t-il été agressé il y a cinq ans par des individus qui avaient incendié sa voiture et menacé sa famille. Troublant aussi, un étrange accident de moto dont a été victime il y a un mois Danilo Ceretti, un collègue de Daniele Lopresti.
Claudio Bernardi, un photographe à La Presse, a expliqué que Daniele Lopresti venait de rentrer d'un voyage d'une semaine en Calabre. «Il avait probablement l'intention de partir pour Capri ou une autre destination touristique pour y faire des images exclusives.» La mort l'en a empêché.

https://www.parismatch.com/Actu/International/Daniele-Lopresti-l-etrange-mort-d-un-paparazzo-228625

Ce qui est arrivé à Lacey Fletcher Détails des parents inculpés de meurtre
Des travailleurs médicaux d’urgence sont entrés dans une maison de Louisiane le 3 janvier 2022, après un appel au 911 concernant une femme de 36 ans qui avait cessé de respirer.

Ce que les premiers intervenants ont rencontré dans la maison autrement inoffensive serait l’étoffe des cauchemars.

Lacey Fletcher, une femme handicapée a été retrouvée morte, fusionnée à son canapé, sous la surveillance de ses parents.

Un coroner a révélé des détails épouvantables sur les derniers mois de Lacey Fletcher.
Les parents de Lacey Fletcher sont désormais accusés de négligence.
Lorsque les premiers intervenants sont entrés dans la maison que Lacey Fletcher partageait avec ses parents, ils ont été choqués de constater que Fletcher était assise dans un tas d’excréments et d’urine et avait apparemment fusionné avec le canapé sur lequel elle était assise.

Alors que les ambulanciers paramédicaux ont déclaré qu’elle était décédée sur les lieux, une enquête plus approfondie conduirait le coroner, le Dr Ewell Bickham, à déterminer qu’elle était peut-être décédée 24 à 48 heures plus tôt.

Fletcher souffrait du syndrome d’enfermement, qui l’empêchait de contrôler aucun de ses muscles en dehors de ceux qui contrôlaient ses yeux.

Ses parents étaient, apparemment, ses gardiens et ont été inculpés de meurtre au deuxième degré. Fletcher ne pesait que 96 livres lorsque son corps a été découvert.

Un coroner a révélé des détails épouvantables sur les derniers mois de Lacey Fletcher.
Après la découverte de Fletcher, le Dr Bickham a été amené et il a décrit l’expérience en disant: «Quand je suis entré pour la première fois dans la maison, ça sentait les excréments, les matières fécales, mais vous voulez dire ça poliment, ça puait, et quand je arrivé au corps, l’individu était essentiellement assis dans un trou, rempli de selles liquides et d’urine.

La scène était si horrible que même le coroner, une personne dont le travail consiste à regarder et à s’occuper des cadavres, a été gravement affecté par l’état dans lequel il a trouvé Fletcher, « Je n’ai pas pu manger pendant une semaine, et j’ai pleuré pour une semaine. »

On pense que Fletcher aurait pu être laissé pourrir alors qu’il était encore en vie au même endroit sur ce canapé pendant des années.

Selon ses parents, la femme paralysée n’avait pas vu de médecin depuis une décennie, malgré la détérioration de son état.

Les parents de Lacey Fletcher sont désormais accusés de négligence.
Les parents ont été interrogés par la police après la mort de leur fille et ils ont dit qu’ils ne l’avaient pas amenée chez le médecin parce qu’elle ne voulait pas y aller.
Malgré des escarres qui descendaient jusqu’à l’os, ils ont également affirmé qu’ils avaient pris soin d’elle, notamment en nourrissant Fletcher et en nettoyant ses blessures.

Alors que les parents peuvent défendre leur comportement et pleurer la perte de leur fille, les paroles du Dr Bickham brossent un tableau très différent et cruel : « C’est la pire forme de négligence médicale que j’aie jamais vue. Je ne connais pas d’autres adjectifs ou adverbes à ajouter à cela.

https://45secondes.fr/ce-qui-est-arrive-a-lacey-fletcher-details-des-parents-inculpes-de-meurtre/

Les meurtres à l'hôpital de Malmö Östra étaient un cas suédois de meurtres en série commis par Anders Hansson, 18 ans, dans un hôpital de Malmö entre octobre 1978 et janvier 1979.[1] Hansson a empoisonné des patients âgés pendant ses heures de travail comme infirmier avec les détergents Gevisol et Ivisol.

Dans la partie de soins de longue durée de l'hôpital, un total de 27 patients sont morts empoisonnés, avec au moins 15 victimes confirmées.[2] Quinze autres patients ont également été victimes de tentative de meurtre. En août 1979, Hansson a été condamné à un traitement psychiatrique fermé, où il est resté jusqu'en 1994.

https://en.wikipedia.org/wiki/Malm%C3%B6_%C3%96stra_hospital_murders

Genene Anne Jones (née le 13 juillet 1950) est une tueuse en série américaine, responsable de la mort de jusqu'à 60 nourrissons et enfants dont elle avait la garde en tant qu'infirmière professionnelle agréée dans les années 1970 et 1980. En 1984, Jones a été reconnu coupable de meurtre et de blessures sur un enfant.[1] Elle avait utilisé des injections de digoxine, d'héparine, puis de succinylcholine pour provoquer des crises médicales chez ses patients, provoquant de nombreux décès. Le nombre exact de victimes reste inconnu ; les responsables de l'hôpital auraient égaré puis détruit les dossiers des activités de Jones, pour éviter de nouveaux litiges après la première condamnation de Jones.

Première vie et mariages
Jones a été adopté par un propriétaire de boîte de nuit et sa femme.[6] Elle a travaillé comme esthéticienne avant de fréquenter une école d'infirmières à la fin des années 1970.[7][8]

Jones a été mariée à son amie du lycée entre 1968 et 1974 et ils ont eu un enfant pendant cette période. La relation s'est terminée par un divorce. Trois ans plus tard, Jones et son mari se sont réconciliés et ont eu un autre enfant ensemble en 1977.[6] Juste avant sa mise en examen, elle a épousé une aide-soignante de 19 ans. Il a demandé le divorce peu de temps après.[7]

Carrière et parcours
Alors que Jones travaillait comme infirmière professionnelle agréée (LVN) à l'hôpital du comté de Bexar (maintenant l'hôpital universitaire de San Antonio) dans l'unité de soins intensifs pédiatriques, un nombre statistiquement improbable d'enfants sont morts sous ses soins. Parce que l'hôpital craignait d'être poursuivi, il a simplement demandé à tous ses LVN, y compris Jones, de démissionner et a doté l'unité de soins intensifs pédiatriques exclusivement d'infirmières autorisées. Aucune autre enquête n'a été menée par l'hôpital.[10]

Jones est parti et a pris un poste dans une clinique pédiatrique à Kerrville, au Texas, à environ 60 miles au nord-ouest de San Antonio. C'est ici qu'elle a été accusée d'avoir empoisonné six enfants. Le médecin du cabinet a découvert deux marques de perforation dans une bouteille de succinylcholine (chlorure de suxaméthonium) dans le stockage de médicaments, auquel seuls elle et Jones avaient accès. Le contenu de la bouteille apparemment pleine s'est avéré plus tard fortement dilué avec de l'eau, où il a été estimé que seulement 20 % du contenu du flacon était de la succinylcholine. La succinylcholine est un puissant paralytique à courte durée d'action qui provoque une paralysie temporaire de tous les muscles squelettiques, ainsi que de ceux qui contrôlent la respiration ; le médicament est utilisé dans le cadre d’une anesthésie générale. Un patient ne peut pas respirer sous l’influence de ce médicament. Chez les jeunes enfants, l'arrêt cardiaque est le résultat ultime de la désoxygénation due au manque de respiration.[11]

Jones a affirmé qu'elle essayait de stimuler la création d'une unité de soins intensifs pédiatriques à Kerrville.

Poursuite
En 1985, Jones a été condamné à 99 ans de prison pour avoir tué Chelsea McClellan, 15 mois, avec de la succinylcholine. Plus tard cette année-là, elle a été condamnée à une peine concurrente de 60 ans de prison pour avoir failli tuer Rolando Santos avec de l'héparine.[14]

Depuis mai 2016, Jones était détenu à l'unité Lane Murray du ministère de la Justice pénale du Texas. Elle devait être libérée d'office en 2018 en raison d'une loi du Texas visant à prévenir la surpopulation carcérale.[1][15] Pour éviter cela, Jones a été inculpé le 25 mai 2017 du meurtre de Joshua Sawyer, 11 mois. Nico LaHood, procureur du comté de Bexar, a déclaré que des accusations supplémentaires pourraient être déposées en cas de décès d'autres enfants. En raison de la loi sur la libération anticipée obligatoire couvrant les condamnations initiales de Jones, elle aurait autrement été libérée après avoir purgé un tiers de sa peine initiale. Les nouvelles accusations ont été déposées pour empêcher sa libération. En avril 2018, un juge de San Antonio a rejeté une demande de rejet de cinq nouveaux actes d'accusation pour meurtre contre Jones.[19] Le 16 janvier 2020, Jones a plaidé coupable du meurtre de Joshua Sawyer, 11 mois, le 12 décembre 1981, dans le cadre d'une négociation de plaidoyer au cours de laquelle quatre autres accusations ont été abandonnées. Elle a été condamnée à la prison à vie. Elle ne sera admissible à la libération conditionnelle qu'à l'âge de 87 ans environ.

Dans la culture populaire
Elle a été interprétée par Susan Ruttan dans le téléfilm Deadly Medicine (1991)[22] et par Alicia Bartya dans le film directement en vidéo Mass Murder (2002).[23] Elle a également figuré dans un documentaire de Discovery Channel, Lethal Injection ; Forensic Files saison cinq épisode dix intitulé Nursery Crimes ; un épisode de la première saison de la série documentaire britannique Nurses Who Kill (2016) ; ainsi que "Dark Secrets", un épisode de la série Investigation Discovery Deadly Women. 26]

https://en.wikipedia.org/wiki/Genene_Jones

Beverly Allitt, née le 4 octobre 1968, est une tueuse en série britannique condamnée pour quatre meurtres et trois tentatives de meurtres commis sur des nourrissons ainsi que pour avoir causé des dommages corporels à plus de six nourrissons1. Ces crimes ont été commis pendant une période de 59 jours entre février et avril 1991 dans le service pédiatrique du Grantham and Kesteven Hospital, Lincolnshire, dans lequel Allitt était employée en tant qu'infirmière2,3,4. Elle a administré des doses importantes d'insuline à au moins deux victimes afin de provoquer un arrêt cardiaque ou une insuffisance respiratoire5. En mai 1993, elle a obtenu 13 peines d'emprisonnement à perpétuité pour ses crimes.

Peine et emprisonnement
Allitt s'en est pris à un total de trois nourrissons pendant une période de 59 jours, causant quatre décès, avant d'être arrêtée. Ce n'est qu'après le décès de la petite Claire Peck que l'équipe médicale suspecte l'infirmière et appelle donc la police6. Allitt était la seule infirmière présente au moment des arrêts cardiaques et également la seule à avoir accès libre aux médicaments. Elle est accusée de meurtre en novembre 1991. Le 28 mai 1993, alors âgée de 24 ans, elle est déclarée coupable et écope de 13 peines de prison à perpétuité, soit une peine par victime7,8.

Ses motivations n’ont jamais été entièrement expliquées. D'après les experts, elle serait atteinte d'un trouble psychologique connu sous le nom de syndrome de Münchausen par procuration9. Ce trouble mental implique habituellement des maltraitances sur mineurs, les patients entraînant des troubles médicaux chez des mineurs dont ils ont la charge dans le mais de devenir un centre d'attention. En 2005, la chaîne télévisée BBC a réalisé un documentaire intitulé Angel of Death, dans lequel Charlie Brooks incarne le rôle d'Allitt10.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Beverly_Allitt

Que se passe-t-il au Japon ? Depuis juillet, 46 patients d’un même service de l’hôpital de Yokohama, au sud de Tokyo, sont décédés. Si cette série de décès n’avait pas éveillé les soupçons, les autopsies des deux derniers défunts, Sozo Nishikawa et Nobuo Yamaki, 88 ans, laissent présager le pire puisque tous deux ont été empoisonnés. Selon les médias locaux, une substance chimique aurait été administrée dans leur perfusion intraveineuse.

La majorité des corps déjà incinérés
Autre signe alarmant, les personnels hospitaliers auraient découvert des marques de perforation sur une dizaine de poches de perfusion intraveineuse près du local des infirmiers. Impossible néanmoins de savoir si l’auteur de ces meurtres est un infirmier pour le moment. De même qu’on ignore encore si les 44 premiers défunts ont été empoisonnés, la plupart ayant déjà été incinérés sans autopsie. Ce qui n’est pas pour faciliter l’enquête de la police. "Nous voyons beaucoup de gens mourir ici en raison de la nature de notre établissement mais il nous semble que leur nombre augmente un peu", a déclaré un responsable de l'hôpital à l'agence Kyodo, cité par RTBF.

Ce drame n’est pas sans rappeler l’attaque à l’arme blanche dans un centre pour handicapés, qui avait fait 19 morts en juillet. Agé d’une vingtaine d’années, le tueur en série, qui avait travaillé dans ce centre, avait affirmé aux enquêteurs que les "handicapés devaient disparaître" et qu’il avait agi dans le cadre de "sa révolution de l’humanité".

https://www.tf1info.fr/international/japon-46-morts-dans-un-service-hospitalier-2006172.html

Donald Harvey est un tueur en série américain, né le 15 avril 1952 dans le comté de Butler (Ohio) et mort le 30 mars 2017 à Toledo (Ohio).

Il affirme avoir assassiné 87 personnes, mais officiellement le bilan se situe entre 36 et 57 victimes. Il a déclaré avoir commencé à tuer pour « soulager la peine » de ses victimes1, ce qui conduit à le qualifier parfois « d'ange de la mort »2.

Biographie
Il naît dans l'Ohio, mais peu après sa naissance, ses parents déménagent dans le Kentucky.

Dès l'âge de trois ans et demi, Donald Harvey subit régulièrement des abus sexuels, notamment de la part de son oncle de 9 ans son aîné (le demi-frère de sa mère), mais aussi d’un voisin plus âgé qui lui donnait de l'argent en échange de relations sexuelles3. Il aurait également été victime de divers troubles affectifs et autres brimades, qui lui ont donné l'impression de ne jamais avoir eu de contrôle sur sa vie, impression qu'il a compensée en contrôlant la vie et surtout la mort de ses victimes.

En prison, il a admis avoir des sentiments ambigus à l'égard de son oncle qui l'a violé jusqu'à ses vingt ans. Il l'aimait et le haïssait tour à tour. À l'âge de douze ans, Donald Harvey n'a plus voulu que son oncle soit le seul à « s'amuser » durant les viols et décida de prendre du plaisir lui aussi4.

Crimes
Passionné d'occultisme5, Donald Harvey a commis ses meurtres en empoisonnant ou en étouffant ses victimes, toutes des patientes des hôpitaux dans lesquels il officiait entre 1970 et 1987.

Après un premier emploi dans une usine de Cincinnati, il retourne dans le Kentucky rendre visite à son grand-père hospitalisé sur la demande de sa mère. Passant beaucoup de temps à l'hôpital Marymount où il est très apprécié, il se voit proposer un emploi d'aide-soignant par les religieuses qui y travaillent, bien qu'il n'ait aucune formation médicale.

Le premier crime de Donald Harvey remonterait au 30 mai 1970 : il étouffe un patient avec un oreiller et un sac en plastique2. Il continua à tuer des patients, parfois en utilisant une bonbonne à oxygène défectueuse, parfois en injectant différents poisons dans les poches à perfusion.

Harvey fera quinze victimes pendant sa dix-huitième année.

Il pensait rendre service à certaines de ses victimes en leur donnant la mort : « Un jour, on a eu une femme qui avait glissé sur un poêle à bois et son bras était brûlé. La morphine ne calmait pas ses douleurs, elle priait pour mourir, elle voulait s'arracher le bras. Alors je l'ai tuée. J'y ai vite pris goût. C'était de plus en plus facile, tout le monde s'en foutait »6.

Arrêté pour cambriolage le 31 mars 1971, il est condamné à une amende et à une interdiction de séjour dans le comté. Contraint de quitter son travail, il finit par s'engager dans l'US Air Force en juin 1971 ; il est renvoyé l'année suivante après une tentative de suicide. Cet épisode dépressif lui vaudra d'être brièvement hospitalisé3.

A la fin de l'année 1975, il trouve un emploi de nuit dans l'hôpital des anciens combattants de Cincinnati et recommence à tuer. Il assassine au moins 15 patients au cours des dix années passées dans cet établissement. Au début des années 80, il commence à empoisonner ses proches. En 1986, il est embauché par le Drake Hospital de Cincinnati et assassine 23 personnes dans les 13 mois qui suivent3.

Arrestation et jugement
En 1987, lors de l'autopsie d'un patient au Drake Hospital de Cincinnati où Harvey travaillait, le praticien est alerté par une odeur d'amande amère, caractéristique d'un empoisonnement au cyanure. Après enquête de police et interrogatoire du personnel, Donald Harvey avouera ce crime. Il n'est alors accusé que d'un seul meurtre. Son avocat commis d'office, William Whalen, ne se doute pas qu'il défend alors un tueur en série, mais à la suite de rumeurs de plus en plus persistantes, où il est dit que Harvey aurait commis plusieurs meurtres suivant ce même modus operandi, la presse finit par s'y intéresser. La police se penche alors sur ce cas. À la suite de toutes ces pressions, Harvey avouera tout à son avocat. Dès lors, William Whalen aura pour but d'éviter la peine de mort à son client. En effet, dans l'État de l'Ohio, si un suspect plaide coupable et avoue tous ses crimes avant que les enquêteurs ne les découvrent et trouvent des preuves, la loi veut que l'on ne soit pas condamnable à la peine de mort7.

Jugé à Cincinnati en août 1987, Donald Harvey, reconnu responsable de ses actes, échappe à la peine de mort et est condamné à trois fois vingt ans de prison le 7 septembre 1987. Il est incarcéré dans le pénitencier du comté de Warren dans l'Ohio.

Il est considéré comme le tueur en série le plus abominable de l'histoire des États-Unis, pour le nombre de meurtres reconnus, devant John Wayne Gacy8.

Le 28 mars 2017, les gardiens le trouvent sévèrement blessé dans sa cellule à la suite d’une agression. Il meurt deux jours plus tard de ses blessures9. Son meurtrier est James D. Elliott10.

Le 3 mai 2019, James D. Elliott est incarcéré pour le meurtre de Donald Harvey en attendant son procès.

En Septembre 2019, James D. Elliott est jugé coupable de meurtre de Donald Harvey et emprisonné à vie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Harvey

Roger Andermatt (né en 1969) est un tueur en série suisse. Avec 22 personnes tuées entre 1995 et 2001, il est le tueur en série avec le plus de victimes dans l'histoire criminelle suisse.

Il a tué entre 22 et 27 personnes entre 1995 et 20011 dans la région de Lucerne en Suisse, essentiellement des femmes entre 65 et 95 ans. Il a avoué ses crimes, disant qu'il voulait abréger les souffrances de ses victimes souffrant de la maladie d'Alzheimer ou en état de grande dépendance.

Il a été condamné à la prison à perpétuité en 2005

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Andermatt

L'une des dernières séries à succès de Netflix, The Watcher, s'inspire de l'histoire d'une famille américaine harcelée par un mystérieux corbeau lors de leur emménagement en 2014.
Elle aura marqué le mois d'octobre 2022. Après avoir raconté le parcours du tueur en série Jeffrey Dahmer dans leur précédente réalisation, Ryan Murphy et Ian Brennan se sont penchés pour leur nouvelle série Netflix sur l'histoire d'une famille dont l'emménagement dans le New Jersey va tourner au cauchemar.

Dans The Watcher, disponible sur la plateforme depuis octobre, les Brannock s'installent dans une grande maison de Westfield en n'aspirant qu'à une chose: de la tranquillité. Mais rapidement, un mystérieux corbeau les assaille de messages menaçants tapés à la machine à écrire et signés The Watcher.

Si la série prend quelques libertés, les deux réalisateurs s'appuient sur un vrai fait divers, survenu aux Etats-Unis en 2014.

Naomi Watts et Bobby Cannavale incarnent les Broaddus, un couple avec enfants venu s'installer au 657 Boulevard à Westfield. En réalité, Maria et Derek Broaddus achètent la maison en juin 2014. Dès le départ, alors qu'ils rénovent les lieux, ils reçoivent des lettres anonymes écrites à la main: l'individu dit connaître à la perfection la demeure, se réjouit d'y voir "du sang neuf" et les prévient qu'il scrutera les moindres faits et gestes des habitants de la maison.

"Ma famille veille sur le 657 Boulevard depuis des décennies et, alors que la maison approche de son 110e anniversaire, je suis à mon tour chargé de la garder à l’œil, en attendant son second avènement. (...) Connaissez-vous l’histoire de la maison? Savez-vous ce qui se cache entre ses murs? Pourquoi êtes-vous là? Je le saurai bientôt. (...) Que la fête commence", est-il écrit dans ce courrier, comme le rapporte un épisode du podcast "Strange and unexplained".
Au total, la famille recevra quatre lettres signées "The Watcher", leur reprochant notamment de faire des travaux dans la maison et leur demandant de lui apporter du "sang neuf".

La maison dans laquelle les Broaddus ont emménagé en 2014.
La maison dans laquelle les Broaddus ont emménagé en 2014. © Google Street View
Se sentant menacée, elle fait alors appel à des détectives et même au FBI pour enquêter et retrouver l'identité du corbeau. Des investigations poussées sont menées sur l'écriture et sur le langage utilisé, décrit par les experts comme ayant un certain "panache littéraire", peut-être le signe que le coupable est un féru de lecture.

L'identité du corbeau toujours inconnue
Mais aucune des pistes envisagées, des plus absurdes aux plus plausibles, n'aboutit. Les Broaddus, eux, font une obsession de la recherche de leur harceleur. Chaque voisin est tour à tour soupçonné. Le couple va même jusqu'à porter plainte contre les précédents propriétaires pour lui avoir caché l'existence du corbeau au moment de la signature.

Le harceleur n'a jamais été démasqué et toutes les poursuites ont été abandonnées en 2019. Les Broaddus n'ont jamais pleinement vécu dans la maison, et ont fini par réussir à la vendre à un prix bien en-dessous de sa valeur initiale. Les nouveaux propriétaires ne semblent avoir reçu aucun courrier depuis leur emménagement.

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La série de Ryan Murphy et Ian Brennan extrapole assez largement par rapport aux faits réels: personne ne s'est jamais introduit dans la maison et aucun tunnel n'a été découvert au sous-sol, souligne Konbini. Les Broaddus avaient préalablement donné leur accord pour que leur histoire soit adaptée, à condition que les personnages ne leur ressemblent pas et que leur nom soit modifié, une promesse que les réalisateurs ont honorée.

https://rmccrime.bfmtv.com/affaires-criminelles/films-et-series/l-histoire-vraie-derriere-la-serie-the-watcher_AN-202301090637.html

Le 09 octobre 2023 à 00:47:11 :
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Les maniaques de Dniepropetrovsk ou « les fous de Dniepropetrovsk » est le surnom donné à deux Ukrainiens inculpés pour avoir assassiné 21 personnes à Dniepropetrovsk entre le 25 juin 2007 et le 16 juillet 2007.

Les auteurs des crimes, Viktor Sayenko et Igor Souprouniouk âgés de 19 ans au moment des faits1, ont filmé certains des meurtres et l’une des vidéos s’est retrouvée sur Internet. Un troisième complice, Oleksandr Hanja , a été accusé de vol à main armée.

Contexte personnel
Ces deux personnes provenaient d'une ville pauvre d'Ukraine. À l'âge de 16 ans, ils commencent par tuer des animaux domestiques en guise de passe-temps, et prennent des photos.[réf. nécessaire] Ensuite, leur déséquilibre mental les a poussés à tuer des êtres humains.[réf. nécessaire]

Les faits
Les deux premiers meurtres ont été commis le 25 juin 2007. La première victime était une femme de 33 ans, Ekaterina Iltchenko, assassinée alors qu'elle rentrait chez elle après avoir passé la soirée chez un ami. Selon les dires de Sayenko, il était « parti faire une promenade » avec Souprouniouk, qui portait un marteau.[réf. nécessaire] Ekaterina marchait un peu plus loin devant, Souprouniouk la rattrape et lui porte un coup à la tête.[réf. nécessaire] Le corps d'Ekaterina a été retrouvé par sa mère à 5 heures.

Une heure après le premier meurtre, les deux hommes attaquent une autre victime, Roman Tatarevitch.[réf. nécessaire] Il dormait sur un banc non loin de la première scène de meurtre. La tête de Tatarevitch fut fracassée avec des outils à plusieurs reprises, rendant ainsi le cadavre méconnaissable.[réf. nécessaire] Le banc sur lequel il a été découvert se trouvait de l'autre côté de la rue où le procureur général local avait son bureau.

Le 1er juillet, Evguenia Grischenko et Nikolaï Sertchouk sont retrouvés sauvagement assassinés dans la ville proche de Novomoskovsk.[réf. nécessaire]

Dans la nuit du 6 juillet, trois personnes furent assassinées à Dniepropetrovsk. La première victime, Egor Netchvoloda, une recrue militaire récemment renvoyée, est matraquée[Par qui ?] alors qu'elle rentrait chez elle d'une boîte de nuit.[réf. nécessaire] Sa mère aperçut le corps le matin depuis son immeuble dans la rue Khmelnytski. Elena Schram, garde de nuit de 28 ans, est assassinée à un coin de la rue Kossiora.[réf. nécessaire] Selon la confession enregistrée de Sayenko, quand la jeune femme est venue vers eux, Souprouniouk l'a frappée avec le marteau qu'il avait caché sous sa chemise et a ensuite continué à plusieurs reprises, même après que la victime fut tombée.[réf. nécessaire] Elle portait un sac rempli de vêtements. Les agresseurs ont ramassé le sac, utilisé les vêtements pour nettoyer le marteau et jeté le sac. Plus tard dans la même nuit, les hommes assassinèrent Valentina Hanja (homonyme du coaccusé Alexandre Hanja), femme mariée à un homme handicapé.[réf. nécessaire]

Le jour suivant, le 7 juillet, deux garçons de 14 ans de Pidhorodne, village proche, sont attaqués en plein jour pendant une partie de pêche. Andreï Sidiouk est tué, Vadim Lyakhov réussit à s'enfuir.[réf. nécessaire]

Le 12 juillet, un homme de 48 ans, Sergueï Yatzenko, handicapé après une tumeur à la gorge, est la cible d'un guet-apens sur une petite route forestière.[réf. nécessaire] Ce meurtre a été largement médiatisé après que les deux jeunes hommes eurent filmé le meurtre et diffusé la vidéo sur Internet.[réf. nécessaire]2Son corps a été retrouvé quatre jours plus tard. L'état de son cadavre témoignait d'un acte de barbarie de grande cruauté : coups extrêmement violents au visage, dégradations au ventre et d'autres actes inhumains. Étrangement, les coups portés par les Ukrainiens auraient très probablement dû le tuer avant la fin de la torture. Son identité a même été difficile à confirmer à cause de l'extrême sauvagerie du meurtre.[réf. nécessaire]

Douze meurtres ont suivi. Souvent, plusieurs corps étaient trouvés dans la même journée.[réf. nécessaire] Les principales victimes étaient des personnes vulnérables : des enfants, des personnes âgées, des sans domiciles fixes ou des personnes ivres.[réf. nécessaire]

La plupart des victimes ont été tuées en utilisant des objets émoussés, des tournevis, des marteaux ou encore des barres de fer. Les coups étaient souvent portés aux visages des victimes, les rendant alors méconnaissables. Beaucoup de victimes ont ainsi été mutilées et torturées, certaines eurent même les yeux arrachés en étant encore en vie.[réf. nécessaire]

Arrestation et condamnation
Les trois suspects sont arrêtés le 23 juillet 2007. Souprouniouk tente de vendre un téléphone volé à une victime dans la boutique d'un prêteur sur gages ; les agents chargés de l'enquête géolocalisent le téléphone ; Souprouniouk et Sayenko sont alors arrêtés près de la caisse de la boutique. Hanja est arrêté chez lui, après avoir réussi à faire disparaître dans les toilettes les téléphones portables qu'il a en sa possession ; les téléphones sont par la suite retrouvés, mais toutes les informations qu'ils contenaient ont été perdues.[réf. nécessaire]

Les trois hommes sont accusés d'être impliqués dans 29 incidents distincts, dont 21 meurtres et 8 attaques auxquelles les victimes ont survécu.[réf. nécessaire]

Le 11 février 2009, Sayenko et Souprouniouk sont reconnus coupables des 21 meurtres et condamnés à l’emprisonnement à perpétuité. Hanja est condamné à neuf ans de prison pour deux vols à main armée ayant eu lieu avant la série de meurtres.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maniaques_de_Dniepropetrovsk

La chambre criminelle de la cour d'appel de Sousse a condamné, ce mardi 12 février 2013 le tueur en série, Kamel Lahouel accusé d'homicide volontaire, à la peine capitale, par pendaison, pour avoir tué le propriétaire d’un taxiphone, à M’saken.

Selon Shems Fm, le meurtrier est impliqué dans plusieurs autres affaires en attente de jugement et a déjà été condamné à la peine de mort pour un autre meurtre.

A noter toutefois que la Tunisie a signé, le 20 décembre 2012, avec 109 autres Etats, le moratoire des Nations Unies sur l’application de la peine de mort. Et dans les faits, aucun accusé, même jugé coupable de meurtre, et condamné à la peine capitale, n’a été réellement exécuté depuis 1991. Ce qui n’a pas empêché les tribunaux tunisiens de prononcer pas moins de 97 sentences de mort jusqu’en 2010.

Mais en janvier 2012, lors de la célébration du premier anniversaire de la Révolution Tunisienne, le président de la République provisoire Moncef Marzouki a décidé de commuer la peine capitale pour 122 détenus en une peine à perpétuité. En clair, l’exécution de la peine de mort est matériellement suspendue, et il y a donc peu de chance, que le condamné de Sousse soit pendu.

peine-de-mort-tunisieIl n’empêche. Certains, parmi les plus attachés à l’application de la chariaa, continuent de considérer que la mise à mort d’un coupable de meurtre est une obligation religieuse. A cet égard, M. Habib Khedher, député à l’Assemblée Nationale Constituante, et rapporteur général de la constitution, s’est ouvertement déclaré, en octobre dernier, pour le maintien de la peine de mort dans la législation tunisienne. Par ailleurs, la voix des abolitionnistes ne parait pas très audible, en Tunisie.

De son côté, une militante des droits humains comme Radhia Nasraoui, objectera, que, de toute manière, «les juges tunisiens font souvent preuve d’une grande sévérité, et continuent de prononcer des condamnations à mort malgré le moratoire». Parce qu’au niveau strictement juridique, la peine n’a effectivement pas été abrogée. L’avocate rappellera ainsi, dans l’hebdomadaire «Réalités», que «trois peines de morts ont été prononcées en 2012, pour des affaires de meurtre à Gafsa et au Kef».

Toutefois, certains commentateurs font remarquer, à propos de ce verdict prononcé à Sousse, que la justice tunisienne a souvent fait preuve de plus de clémence envers les responsables des 300 assassinats qui ont visé les martyrs de la Révolution. Et en cet hiver 2013, l’actualité tunisienne, déjà marquée par l’assassinat du leader Chokri Belaid, semble verser de plus en plus dans le morbide.

https://mag14.com/actuel/35-societe/1538-condamnation-a-mort-dans-la-tunisie-de-la-revolution.html

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kongstrong
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11 janvier 2019 à 16:05:48
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