Topic du Glauque
Jack l’éventreur : Aaron Kosminski est-il « coupable » ?
Depuis le 08 septembre 2014, le Daily Mail assure que l’homme d’affaire britannique Russel Edwards aidé du biologiste Jari Louhelainen, expert en analyse génétique, a percé le mystère de l’identité de “Jack The Ripper”
La nouvelle est dans de nombreux journaux : Jack l’éventreur a été identifié ! Le mystère de Jack l’éventreur résolu ! L’ADN du tueur parle 126 ans après… Dans un livre publié le 09 Septembre 2014, Russel Edwards explique avoir identifié formellement un immigrant Polonais, déjà suspecté au moment des faits, Aaron Kosminski.
Sur quel objet a-t-on trouvé l’ADN de Jack l’éventreur ? Quelle est la probabilité que cette trace ADN appartienne au suspect ? De nombreuses questions se posent sur la validité et la pertinence d’une telle identification, 126 ans après les faits.
Est-ce la première fois qu’un enquêteur “amateur” identifie Jack l’éventreur ?
Non. Patricia Cornwell avait également affirmé en 2002 être certaine «à 100%» que Walter Sickert, un peintre britannique, n’était autre que le terrible Jack l’Éventreur. L’auteure avait dépensé plusieurs millions de livres sterling dans l’achat de peintures et objets personnels de Sickert pour en venir à cette conclusion. Sans qu’aucune expertise effectuée par la suite ne puisse confirmer définitivement sa thèse.
L’auteur de la révélation (et du livre) est-il crédible ?
Selon ses dires, Russel Edwards enquête depuis 14 ans sur l’éventreur. On peut toutefois avoir des doutes sur la qualité de la conservation de la pièce à conviction lorsque l’on voit sur certaines photos ou vidéos, l’auteur manipuler l’objet incriminé sans gants ou masque de protection. Celui-ci vient de publier le livre “Naming Jack The Ripper” et le journal qui relaie l’information de la sortie du livre, le Daily Mail, est un tabloïd Anglais. La révélation prend donc bien moins de crédit dans ce journal que dans un journal scientifique.
D’où provient la pièce à conviction supportant potentiellement l’ADN du tueur en série ?
Tout commence en mars 2007 quand l’homme d’affaires britannique de 48 ans, Russell Edwards, se décide d’acheter aux enchères un châle qui aurait appartenu à l’une des victimes du tueur, Catherine Eddowes. Le propriétaire du vêtement assure être le descendant de l’un des officiers de police présents à l’époque sur la scène du crime : Amos Simpson. Celui-ci aurait récupéré le châle pour le donner à son épouse. La pièce de tissu aurait ensuite été transmise de génération en génération sans jamais être lavée.
A l’époque des faits, les indices ou objets prélevés étaient-ils protégés ou faisaient-ils l’objet d’un inventaire ? Peut-on être affirmatif sur la provenance de la pièce à conviction ?
On ne peut aucunement être affirmatif sur l’origine de la pièce à conviction. Dans le meurtre de Catherine Eddowes, tous les objets appartenant à la victime ou portés par celle-ci ont été répertoriés par la police Métropolitaine, mais il n’y a aucune mention du châle. Celui-ci a-t-il été oublié par les enquêteurs ? Les nombreuses zones d’ombre concernant l’originalité et l’authenticité de la pièce à conviction ne tendent pas en faveur de l’hypothèse avancée dans le livre de Russel Edwards.
Le châle n’a-t-il pas été contaminé au cours du temps ? L’ADN potentiellement présent sur l’objet ne s’est-il pas dégradé au cours des années ?
Le châle a dû être fortement contaminé par un grand nombre d’ADN, celui-ci ayant été transmis de générations en générations par la famille d’Amos Simpson. Il aurait été intéressant d’analyser l’objet dans ses moindres détails pour savoir combien d’ADN différents étaient découverts sur l’objet. Toutefois, s’agissant de traces ADN dites « riches » (sang, sperme), il n’est pas impossible de retrouver de l’ADN dans ces cellules de nombreuses années après, si celui-ci est préservé de la lumière, de la chaleur et de l’humidité.
L’ADN retrouvé est-il un ADN mitochondrial ou un ADN nucléaire ?
L’ADN retrouvé sur le châle a été comparé à l’ADN de la descendance de la sœur de Kosminski puis « identifié » pour une correspondance de «99,2% sur le 1er brin et de 100% sur le deuxième brin » d’après Jari Louhelainen. Au vu de ces déclarations et des articles de presse, il semble donc que l’identification porterait sur de l’ADN mitochondrial et non sur de l’ADN nucléaire. Si cela était bel et bien le cas, comment le biologiste peut-il s’assurer que l’ADN mitochondrial provienne bien du sperme (qui hors exception, est un liquide biologique très peu chargé en ADN mitochondrial) et non d’une contamination extérieure ?
L’ADN mitochondrial de Kosminski est-il unique ?
Contrairement à l’ADN nucléaire, l’ADN mitochondrial est identique chez un grand nombre de personnes. Du fait, que les mitochondries des spermatozoïdes soient éliminés au moment de la fusion avec l’ovule, l’ADN mitochondrial est un héritage purement maternel. Cet ADNmt est strictement identique au sein d’une même fratrie (sauf exceptions). A l’époque des faits, d’autres individus pouvaient donc posséder le même ADN mitochondrial que celui de Kosminski.
Pourquoi les experts ont-ils travaillé sur de l’ADN mitochondrial ?
Parfois, lorsque l’ADN nucléaire n’est pas présent ou trop dégradé, les experts travaillent sur l’ADN mitochondrial. On rencontre environ 100 à 1000 mitochondries par cellule et chaque mitochondrie contient une dizaine de copie d’ADN mitochondrial, ce qui explique que l’exploitation de l’ADN mitochondrial à théoriquement entre 1000 à 10.000 fois plus de chance de réussir, surtout en phase d’ADN en très faible quantité ou très dégradé.
Quelle est la portée de cette comparaison ADN ?
En supposant que le châle provienne bien du meurtre de Catherine Eddowes, la découverte de cet ADN mitochondrial renforcerait l’hypothèse selon laquelle Kosminski serait bien l’auteur des faits. Mais il est impossible d’affirmer avec certitude que cet ADN appartient à Aaron Kosminski.
Afin d’examiner la pertinence de la preuve apportée par Russel Edwards il faudrait connaître la fréquence de l’ADN mitochondrial découvert. Aujourd’hui, à partir des bases de données existantes, la fréquence des ADN mitochondriaux est comprise globalement entre 0,004% et 5%. Ainsi, en effectuant une analyse d’ADN mitochondrial, il est exclu de pouvoir affirmer qu’une trace provient d’un individu à l’exclusion de toute autre personne.
En supposant que Kosminski avait un ADN mitochondrial très rare et en utilisant la fréquence basse de 0,004%, cela signifierait que sur les 40 millions d’habitants en Grande Bretagne à l’époque des faits, 1600 personnes pouvaient posséder le même ADN mitochondrial que Kosminski.
De la même manière, si le scientifique Jari Louhelainen a travaillé sur de l’ADN mitochondrial pour identifier la victime, le même raisonnement est valable. Autant dire qu’au vu des contaminations possibles, les deux ADN détectés pourraient appartenir à deux personnes étrangères à l’affaire.
De l’ADN à l’assassin il n’y a qu’un pas ?
Au meilleur des cas, si l’ADN retrouvé sur le châle provient bien d’une trace de sperme laissée par Kosminski et d’une trace de sang laissée par la victime, peut-on conclure à la culpabilité d’Aaron Kosminski pour autant ? En effet, les circonstances du cas, notamment le métier de la victime (prostituée), peuvent très bien expliquer la présence de traces de sperme. La présence d’ADN d’un individu sur un objet ne prouve en rien l’acte criminel qui n’est qu’une question d’interprétation et de surcroît du ressort de la Justice et non de la Science.
« Après cent vingt-six ans, j’ai définitivement résolu le mystère », se félicite l’enquêteur amateur. Pourtant, bien des questions restent en suspens…
https://www.police-scientifique.com/jack-leventreur-aaron-kosminski-est-il-coupable
La fausse identification de Brandon Mayfield par le FBI
Le 11 mars 2004, un attentat terroriste perpétré à Madrid provoque des centaines de morts et des milliers de blessés. D’importantes investigations scientifiques sont menées par la police espagnole et par les services de police du monde entier. Le FBI est mis à contribution pour l’analyse de plusieurs traces digitales, mais le laboratoire du FBI va commettre une incroyable erreur en faisant une « fausse identification ». Le laboratoire va ainsi identifier une trace digitale relevée sur un sac, utilisé par les auteurs de l’attentat, avec les empreintes d’un citoyen américain innocent : Brandon Mayfield.
Les faits
Le 11 mars 2004, vers 7h30, les trains de la banlieue de Madrid sont bondés. Presque simultanément, dix sacs à dos remplis d’explosifs explosent et font 191 morts et près de 2000 blessés.
Très vite, un grand nombre de secouristes vont parcourir les lieux. Ceux-ci viennent aux secours des blessés et commencent à ramasser les affaires personnelles éparpillées sur la voie. Un secouriste ramasse un sac de sport bleu et le range avec les autres affaires récupérées. Comme de nombreux autres effets personnels retrouvés après les attentats, le sac est placé dans un bureau de la police locale. À 19h40 près de 12h00 après les faits, un téléphone sonne dans le sac de sport bleu. Un policier décide d’ouvrir le sac pour récupérer le téléphone, et découvre… 10 kilos d’explosif. Un téléphone portable est relié par deux fils de cuivre à de l’explosif nommé Goma 2 Eco. Le sac est rempli de boulons, vis et éléments métalliques censés augmenter la nocivité de la bombe. Fil bleu ou fil rouge ? Le policier décide de faire appel aux démineurs….
Les investigations et l’identification de Brandon Mayfield
Lors des investigations, la police espagnole localise un véhicule volé, un Renault Kangoo près de la station d’où sont partis trois des quatre trains qui ont explosé. L’exploitation d’une vidéo surveillance permet d’observer trois individus suspects manipulant des sacs à dos avant de pénétrer dans le hall de la gare. Très vite, des investigations menées sur le véhicule permettent de découvrir un sac plastique bleu rempli de détonateurs et de reliquats d’explosifs. Les détonateurs et les restes d’explosifs sont identiques à ceux retrouvés dans les débris des explosions et dans le sac qui n’a pas explosé. Les techniciens vont relever des traces papillaires sur le sac plastique bleu et sur le van. Deux traces relevées sur le sac plastique sont de qualité suffisante pour être exploitées et comparées avec les empreintes des différentes bases de données nationales. Le 13 mars 2004, quatorze traces papillaires sont envoyées à Interpol par la police espagnole. Les traces sont ensuite transmises à de nombreux services de police étrangers, dont le FBI.
trace LFP17 Brandon Mayfield identificationLe lundi 15 mars 2004, les traces sont comparées aux millions d’empreintes présentes dans le fichier automatisé des empreintes digitales américain nommé AFIS (Automated Fingerprint Identification System). Trois bases de données internes à AFIS sont consultées : celle des délinquants (empreintes enregistrées par les services de police), des civils (militaires ou employés du gouvernement) et celle des individus suspectés d’être des terroristes. Pour chaque base de données, le fichier propose vingt « candidats » dont une des dix empreintes de doigt correspond à la trace analysée. L’ordinateur permet ainsi de faire un premier tri, mais c’est l’expert en dactylotechnie qui réalise l’identification finale. Le mardi 16 mars, un expert reconnu du FBI commence par comparer la trace aux vingt premiers candidats fournis par le système d’après la base de données des délinquants. Dès la quatrième comparaison, le dactylotechnicien identifie un individu. Lorsque l’expert réalise cette identification, il ne connait pas le nom du candidat. L’identification est ensuite confirmée par un autre expert puis l’identité de l’individu est communiquée par un autre service du FBI. Le nom du suspect est révélé : il s’agit de Brandon Mayfield fiché pour un vol dans un véhicule pendant son adolescence puis par l’armée en 1989. Aucune des autres traces envoyées par Interpol n’est identifiée, mais le service de dactyloscopie du FBI confirme l’identification pour la trace référencée LFP 17.
Les doutes
trace LFP17 Brandon Mayfield identificationLe 13 avril, des spécialistes de la police scientifique espagnole informent le FBI de leur désaccord sur le rapprochement entre la trace incriminée et l’empreinte de Brandon Mayfield. Ils font parvenir un rapport au FBI qui ne prend pas soin d’analyser sérieusement les doutes exprimés par la police espagnole. Très confiant en la qualité de ses experts, le laboratoire du FBI renvoie un rapport expliquant être absolument certain de l’identification. Le 21 avril 2004, le chef de l’unité dactyloscopique du FBI rencontre des représentants du SNP pour discuter de l’identification de Brandon Mayfield. Lors de cette réunion, le FBI explique avoir utilisé des caractéristiques de niveau 3 pour réaliser l’identification. Les experts espagnols sont en désaccord avec l’identification du FBI. Ils expliquent avoir trouvé 8 points caractéristiques concordants, mais aussi 7 discordances. Le chef du FBI, Michael Wieners, a constaté ces différences, mais il peut les expliquer. Ainsi, il explique que la partie haute de la trace ne correspond pas à l’empreinte de Brandon Mayfield mais à une deuxième trace superposée à la première. Wieners explique aussi une autre discordance par la différence de pression entre la trace visualisée sur le plastique et l’empreinte de Brandon Mayfield. Les participants de la réunion sont impressionnés par les connaissances et la démonstration convaincante de Wieners mais ils ne confirment pas l’identification pour autant. Ils prennent toutefois la décision de réexaminer la trace et l’empreinte du principal suspect. Finalement, cette réunion ne change pas le point de vue du FBI qui continue à identifier formellement Brandon Mayfield.
Son ex la suit jusqu'à la salle de fitness avant de la tuer
VIDEOLe 29 juin 2017, Molly Mclaren a été retrouvée morte dans sa voiture sur un parking du comté de Kent (sud-est de Londres). Joshua Stimpson, son ancien compagnon rencontré sur Tinder, l'a poignardée à l'aide d'un couteau de cuisine. S'il avoue être coupable d'homicide involontaire, il nie qu'il s'agisse d'un meurtre. Hier, le jury de la Maidstone Crown Court a visionné des images qui font froid dans le dos. Le procureur évoque une "attaque frénétique".
Christophe Da Silva 25-01-18, 13:10 Dernière mise à jour: 13-05-19, 09:20 Source: BBC
Joshua Stimpson, 26 ans, avait été arrêté sur le parking d'un centre commercial de Chatham (comté de Kent). Il venait tout juste de passer à l'acte. À l'aide d'un couteau de cuisine, il avait poignardé Molly McLaren dans sa Citroën C2. C'était le 29 juin dernier.
Au moment de son arrestation, le t-shirt de Joshua Stimpson était encore recouvert de sang. Les images de son interpellation ont été captées grâce à une bodycam de la police locale. "Vous devez m'arrêter", dira-t-il aux forces de l'ordre.
Tinder
Joshua Stimpson et Molly McLaren s'étaient rencontrés grâce à Tinder. Le couple était resté ensemble pendant sept mois. Douze jours avant sa mort, soit le 17 juin 2017, Molly avait décidé de mettre un terme à cette relation.
Comme le rapporte la BBC, Joshua Stimpson est actuellement jugé par la Maidstone Crown Court. Hier, le jury a visionné des images qui font froid dans le dos. Elles ont été enregistrées grâce aux caméras de surveillance de "Pure Gym", la salle de fitness fréquentée par la victime.
"Maintenant, tu me suis aussi?"
Quelques minutes avant le drame, Joshua Stimpson avait suivi son ex-compagne jusqu'à cette salle de fitness située à Chatham. Il s'était même installé sur un tapis à quelques centimètres d'elle.
"Maintenant, tu me suis aussi?", lui avait lancé Molly McLaren. Paniquée, la jeune femme de 23 ans avait envoyé un message à sa mère: "Maman, il est maintenant ici à la salle et se trouve à côté de moi".
"Exigeant et puéril"
Joshua Stimpson s'était procuré le couteau de cuisine deux jours avant le drame. La police avait également trouvé une hache dans sa voiture. Un témoin avait tenté de s'interposer. En vain...
La victime avait confié sa peur à ses proches. Pour Molly, Joshua était "exigeant et puéril". Elle marchait "constamment sur des oeufs", selon ses dires.
"J'ai peur de ce qu'il pourrait me faire"
"J'ai l'impression de devoir regarder par-dessus mon épaule tout le temps. J'ai peur de ce qu'il pourrait me faire", avait-elle écrit sur WhatsApp à une amie.
Molly avait averti la police. Les autorités britanniques avaient alors conseillé à Joshua de la laisser tranquille et de cesser ses moqueries sur les réseaux sociaux. Il prétendait notamment que son ancienne compagne consommait de la cocaïne.
https://www.7sur7.be/monde/son-ex-la-suit-jusqu-a-la-salle-de-fitness-avant-de-la-tuer~ad764c4f/
Pour tuer son fils, il l’abandonne pendant 8 heures dans la voiture…
Cooper n’avait que 22 mois. Le 18 juin 2014, à Marietta (Géorgie), ce petit garçon a été retrouvé mort dans l’habitacle de la voiture de son papa, Justin Ross Harris. Le jour du drame, ce père de 33 ans avait pris son enfant pour aller travailler. Mais au lieu de l’amener à son bureau, l’homme l’a laissé enfermé dans son SUV sur un parking, pendant huit longues heures, avant de donner l’alerte.
À l’arrivée des secours, Cooper était mort. L’enquête a rapidement permis de douter du caractère accidentel du drame. En effet, Justin Ross Harris, malheureux dans son couple, multipliait les rencontres avec des prostituées au moment des faits. Pire, quelques jours avant le décès de Cooper, Harris aurait fait des recherches sur internet à propos de la mort d’enfants dans des voitures et sur « comment survivre en prison« .
Hier, à l’ouverture de l’audience au tribunal de Brunswick, l’assistant du procureur n’a pas épargné l’accusé, poursuivi pour meurtre. Selon le magistrat parce qu’Harris « s’ennuyait dans la vie« , il a décidé de se débarrasser de son fils de la « pire des façons« , le laissant agoniser dans des « souffrances horribles« . Des experts estiment notamment que la température à l’intérieur du véhicule a pu atteindre les 50°C…
Imperturbable, Justin Ross Harris a nié par la voix de ses avocats l’intention de meurtre. Depuis deux ans, sa ligne de défense n’a pas bougé. Il plaide l’oubli. « Je n’arrive pas à croire que cela m’arrive. Pourquoi est-ce que je suis puni pour ça ?« , avait-il lancé lors de son arrestation.
Poursuivi de 8 chefs d’accusation dont meurtre avec préméditation et cruauté envers enfant, Justin Ross Harris encourt la prison à perpétuité.
Son enlèvement bidon lui coûte sa liberté et son mariage
Une mère de famille a été condamnée lundi à 18 mois de prison pour avoir inventé son kidnapping rocambolesque en 2016.
Un tribunal de Sacramento (Californie) a condamné, lundi, Sherri Papini à 18 mois de prison ferme. L’Américaine de 39 ans était accusée d’avoir inventé son enlèvement en novembre 2016, rappelle la BBC. «Je suis tellement désolée pour les nombreuses personnes qui ont souffert à cause de moi. Pour les personnes qui se sont sacrifiées pour la femme brisée que j’étais, les personnes qui ont donné de leur plein gré pour m’aider à un moment où j’avais si désespérément besoin d’aide. Je choisis d’accepter humblement toute responsabilité», a déclaré la Californienne.
L’avocat de la trentenaire, Me William Portanova, avait demandé une peine de prison minimale, estimant que l’humiliation endurée par sa cliente constituait déjà une peine à perpétuité et évoquant la santé mentale fragile de la trentenaire. En plaidant coupable, Sherri Papini a convaincu les procureurs de requérir une peine bien moins sévère que les 25 ans d’emprisonnement encourus. En plus de son temps derrière les barreaux, la mère de famille devra débourser 300 000 dollars, dont une partie servira à rembourser l’argent dépensé par la police pour la rechercher.
En novembre 2016, la nouvelle de la disparition de Sherri Papini avait mobilisé les médias de tout le pays. Trois semaines plus tard, la Californienne était réapparue, visiblement traumatisée, encore attachée et couverte de bleus. Elle avait alors raconté avoir été enlevée par «deux femmes hispaniques armées» qui n’ont jamais été retrouvées. Et pour cause: la mère de famille avait tout inventé. Le FBI avait finalement découvert que Sherri Papini avait passé trois semaines chez son ex-petit ami, avec lequel elle communiquait via des téléphones prépayés depuis décembre 2015.
En avril 2022, le mari de la Californienne a demandé le divorce ainsi que la garde des deux enfants qu’il a eus avec elle. Keith Papini, qui croyait dur comme fer à l’histoire racontée par son épouse, l’avait publiquement défendue jusqu’à ce que la vérité n’éclate au grand jour.
https://www.elle.fr/Societe/News/Une-mere-coupable-109105
Une mère coupable
La sentence de la cour d’appel de Turin est tombée. Annamaria Franzoni a assassiné son fils, Samuele, 3 ans. Après plus de cinq années d’enquête, d’appels et de recours, la justice italienne a donné son verdict dans cette affaire Grégory à l’italienne. Le 30 janvier 2002, le petit Samuele mourait après avoir reçu dix-sept coups d’une violence extrême. On ne retrouve pas l’arme du crime, et la mère, sur qui tous les indices convergent, nie. Pour les juges, c’est désormais évident : Annamaria a frappé son fils avec une louche, pour le punir. Si elle a toujours nié, c’est parce que sa famille, un véritable clan, forme une muraille autour d’elle, et refuse d’admettre qu’elle ait eu un moment d’égarement. En raison de
cet égarement dû, selon l’enquête, à une « névrose hystérique », les juges n’ont condamné Annamaria qu’à seize ans de prison. Son avocat devrait faire de nouveau appel.
Valentina Pitzalis, qui est la femme défigurée par son ex-mari qui ne s’est pas résignée à la séparation
novembre 16, 2022 par Jean
l’histoire
L’histoire dramatique remonte à 2011 lorsque Manuel Piredda lui a jeté de l’essence et l’a incendiée parce qu’il était contre la fin de leur mariage.
L’histoire de Valentina Pitzalis il a les caractéristiques d’un cauchemar auquel personne ne devrait être contraint de faire face, même dans la sphère onirique des pires moments. L’histoire qui voit tristement la femme de Cagliari comme protagoniste d’une violence inacceptable commence dans la nuit du 16 au 17 avril 2011 à Bacu Abis (Carbonia), lorsque son ex-mari Manuel Piredda, sous prétexte de devoir lui demander des papiers, il la convainquit de se rendre dans son appartement. Une fois arrivée, l’homme lui a jeté de l’essence et l’a incendiée. Manuel a pris feu à son tour, tandis qu’elle, après être restée vingt minutes sur le bûcher, a été secourue et sauvée par les pompiers.
Valentina avait alors 27 ans et de cette tragédie elle s’est réveillée dans un lit d’hôpital avec un visage complètement défiguré, une main amputée et l’autre gravement endommagée.
Valentina Pitzalis, de victime à suspecte de meurtre
Malgré le drame déjà vécu, le drame pour Valentina Pitzalis continue, car Roberta Mamusa, mère de Manuel Piredda, l’accuse d’avoir tué son ex-mari. En 2016, ses avocats ont déposé une première plainte contre Valentina qui a pourtant été déposée. La femme ouvre également une série de pages facebook à partir desquelles elle accuse Valentina de mentir et d’avoir orchestré un plan pour tuer son ex-mari. Cela conduit à la présentation d’une deuxième plainte : Pitzalis fait l’objet d’une enquête pour homicide volontaire et le corps de Piredda est exhumé à la recherche de blessures par balle, comme le dit un rapport joint, mais aucune n’est retrouvée. La femme est interceptée pendant des mois et aucune trace du plan diabolique n’est retrouvée.
Entre-temps, en septembre dernier, Mamusa a été reconnu coupable de diffamation contre Valentina : une amende de 800 euros et une indemnité à quantifier, mais avec un paiement provisoire immédiat de cinq mille euros. Ensuite, le procureur demande le dépôt.
Valentina Pitzalis : « Obligée de payer 98 000 euros de frais de justice. Une campagne de haine vicieuse contre moi »
Le 1er octobre de cette année, le cauchemar s’est terminé avec le GIP qui a libéré Valentina des charges, mais maintenant elle a encore un dernier obstacle à surmonter pour tout mettre derrière elle. «Après tout ce que j’ai vécu, je ne peux pas supporter les frais de justice auxquels j’ai dû faire face même si j’ai gagné le procès, car l’autre partie s’est déclarée nulle et non avenue et qu’un procès n’a pas été atteint. Je devrais payer toutes les dépenses engagées, qui s’élèvent à environ 98 000 euros », a déclaré l’invitée de Silvia Toffanin à Verissimo : « Je ne pourrai jamais les soutenir seule, mais l’association ‘Fare del bene Onlus’ a activé une campagne , qui débutera le 25 novembre, intitulé ‘Aidons-les’ et qui cette année a décidé de me soutenir pour m’aider à boucler définitivement les comptes avec le passé. Merci à tous ceux qui veulent m’aider. »
Adrienne Shelly, de son vrai nom Adrienne Levine, née le 24 juin 1966 dans le Queens à New York, morte assassinée le 1er novembre 2006 à Manhattan, est une actrice et réalisatrice américaine.
Biographie
Actrice fétiche de Hal Hartley, Adrienne Shelly apparaît notamment dans ses films L'Incroyable Vérité et Trust Me1,2. Adepte des préceptes et valeurs du cinéma indépendant, elle a, durant les dernières années de sa vie, préféré passer plus de temps de l'autre côté de la caméra. Elle se contente alors de quelques apparitions au sein de séries TV telles que Oz ou encore New York, police judiciaire ainsi que dans le documentaire de Rosanna Arquette Searching for Debra Winger (film sur le thème de la quarantaine et des femmes auquel participent un grand nombre d'actrices du monde entier) et dans Factotum de Bent Hamer en 2005 aux côtés de Matt Dillon et Lili Taylor3.
Elle réalise en 1996 son premier film, Sudden Manhattan2. Ce premier essai concluant est suivi en 1999 par I'll Take you There2, qui obtient un succès d'estime, puis par Waitress, qui ne sort qu'en 2007, presque un an après son meurtre, et est présenté au Festival de Sundance2.
Assassinat
Adrienne Shelly meurt à 40 ans ; elle est retrouvée par son mari pendue dans sa douche. La police semble s'orienter vers un suicide mais, sur l'insistance de son mari qui trouve cette thèse peu probable, les enquêteurs font examiner les lieux et découvrent des traces de pas n'appartenant à aucun des proches de l'actrice. Ils établissent rapidement que l'ouvrier qui effectue des rénovations dans l'appartement placé juste en dessous de celui qu’elle utilisait pour écrire est en réalité l'homme qui a commis le meurtre et maquillé la scène de crime après être rentré dans l’appartement pour commettre un vol1. Cet homme, Diego Pillco, un ouvrier équatorien, avoue le 6 novembre 2006 avoir commis le crime et avoir tenté de faire croire à un suicide4. Il est condamné à 25 ans de prison sans libération conditionnelle1.
Postérité
La vie d'Adrienne Shelly a fait l'objet du documentaire Adrienne réalisé par son mari, Andy Ostroy. Le film a été diffusé sur HBO1.
Akku Yadav a violé des dizaines de femmes. Ses victimes l’ont fait payer
Akku Yadav a violé près de 200 femmes d’un bidonville en Inde, mais après une décennie d’abus, elles ont finalement obtenu leur vengeance brutale.
Avant le 13 août 2004, Akku Yadav se croyait intouchable. Violeur documenté et agresseur de jeunes filles, il était connu pour avoir soudoyé des policiers pour qu’ils laissent tranquilles ses crimes. Des habitants de New Delhi ont même déclaré qu’il s’était enfui en tuant au moins trois personnes. Aussi intouchable qu’il se sentait, ses victimes l’étaient aussi.
Il ciblait les membres de la caste des « intouchables », les membres les plus bas de la société indienne dont il savait qu’ils se moqueraient des commissariats de police et des cabinets d’avocats. Et, en effet, quand ils se sont plaints de lui, ils l’ont été.
Oui, Akku Yadav pensait qu’il était intouchable, jusqu’au 13 août 2004, quand une foule de lyncheurs près de 200 femmes sont descendues sur luine laissant rien d’autre qu’un gâchis sanglant.
Les femmes de la foule du lynchage ont toutes été victimes de Yadav du Kasturba Nagar, un bidonville de New Delhi. Ils ont affirmé qu’il avait violé des femmes, si nombreuses qu' »une victime de viol vit dans toutes les autres maisons du bidonville ».
Les femmes ont dit qu’il violerait les femmes pour contrôler les hommes et qu’il avait des hommes de main qui l’aideraient dans ses sales besognes. À un moment donné, il leur aurait ordonné de violer collectivement une fille de 12 ans.
Des dizaines de femmes avaient signalé Yadav à la police mais avaient été ri de leurs bureaux. Yadav les soudoyait depuis des années, et chaque fois qu’une femme se plaignait, la police alertait Yadav, qui rendait alors visite aux femmes et les intimidait. Il menaçait de leur jeter de l’acide, de les violer à nouveau ou de blesser des membres de leur famille.
Finalement, ils en avaient assez.
Usha Narayane, l’une des victimes qui avait été harcelée à plusieurs reprises par Yadav, a enrôlé son beau-frère pour l’aider. Ensemble, ils ont contourné la police et se sont rendus chez le sous-commissaire. Il lui a promis un refuge sûr et que la police partirait à la recherche de Yadav.
Cette nuit-là, la maison d’Akku Yadav a été renversée et réduite en décombres par des voisins et des résidents locaux en colère. Leurs tactiques d’intimidation avaient fonctionné, en partie, car Yadav avait décidé de « se rendre ». Comme il soudoyait les forces de police, il est peu probable que sa reddition aurait eu des résultats. La police a même dit que le placer en garde à vue était plus pour sa propre sécurité que pour la sécurité de ses victimes.
Le lendemain de son arrestation, il devait comparaître devant le tribunal. Narayane et les autres femmes qui avaient suivi l’affaire ont appris qu’il était susceptible d’être libéré sous caution et, à cet instant, ont pris les choses en main.
Armés de couteaux à légumes, de pierres et de poudre de chili, près de 200 des victimes de Yadav ont envahi le palais de justice. Alors qu’il passait devant eux, se dirigeant vers son procès, il a raillé l’une d’entre elles, la traitant de prostituée et menaçant de la violer à nouveau. Le policier qui l’escortait éclata de rire.
« Nous ne pouvons pas vivre ensemble sur cette Terre », cria la femme qu’il avait raillée. « C’est toi ou moi. »
Puis, elle a commencé à le frapper avec sa sandale. En quelques secondes, les autres femmes l’avaient rejointe, lui jetant leur poudre de piment au visage, lui lançant des pierres à la tête, poignardant toute partie de lui qu’elles pouvaient atteindre avec leurs couteaux à légumes. Ses gardes ont fui, terrifiés par les femmes, mais ils ne l’ont pas remarqué. Pendant plus de dix minutes, ils ont attaqué Yadav, le poignardant pas moins de 70 fois. Une femme enragée lui a même coupé le pénis.
« Cela n’a pas été calculé », a déclaré Narayane. « Ce n’était pas un cas où nous nous sommes tous assis et avons calmement planifié ce qui allait se passer. Ce fut une explosion émotionnelle. Les femmes ont décidé que, si nécessaire, elles iraient en prison, mais que cet homme ne reviendrait jamais et ne les terroriserait pas.
Quinze minutes plus tard, Akku Yadav était mort, son corps presque méconnaissable comme un gâchis sanglant, son sang tachant le sol en marbre blanc du palais de justice.
Quand la police essayé d’arrêter cinq des femmes, les autres ont protesté. Bientôt, toutes les femmes du bidonville ont assumé la responsabilité du meurtre. Plusieurs des femmes ont été arrêtées et jugées, dont Narayane, bien qu’en 2012, elles aient toutes été libérées faute de preuves.
Bien que le meurtre d’Akku Yadav n’ait pas nécessairement laissé les femmes en paix, Narayane dit qu’il a au moins ouvert les yeux de la société sur les crimes de Yadav et sur le pouvoir des femmes.
« Après le meurtre, les yeux de la société se sont ouverts : les manquements de la police ont été révélés. Cela les a irrités », a-t-elle déclaré.
« Nous avons fait une bonne chose pour la société », a-t-elle poursuivi. « Nous verrons si la société nous remboursera. »
Après avoir lu sur la vengeance brutale exercée sur Akku Yadav, lisez l’histoire de l’enseignant qui a été condamné à payer 1 million de dollars à la famille de l’élève de 15 ans qu’elle a violée. Ensuite, lisez l’histoire du violeur qui s’est vu accorder la garde partagée de l’enfant conçu lors de l’agression.
L'HISTOIRE VRAIE DERRIÈRE... LE FILM "LE CAS RICHARD JEWELL"
Héros ou coupable? La question plane tout au long de l'avant-dernier film de Clint Eastwood, Le cas Richard Jewell. En 2019, le réalisateur américain mettait en scène un agent de sécurité d'abord érigé en héros pour avoir déjoué un attentat lors d'un concert à Atlanta, avant de devenir le suspect numéro 1 dans l'enquête.
Érigé en héros, puis pointé du doigt
Retour en juillet 1996. Les Etats-Unis célèbrent les Jeux Olympiques d'été et un concert est organisé au sein du parc du Centenaire à Atlanta, dans l'État de Géorgie. Plusieurs milliers de personnes sont réunies à cette occasion lorsque, vers 1 heure du matin, Richard Jewell, agent de sécurité issu de la classe moyenne qui assure ce soir-là la sécurité du parc, repère un sac posé sous un banc.
Il cherche en vain son propriétaire avant d'alerter ses responsables, conduisant à l'évacuation de la zone. En parallèle, un appel anonyme au 911 prévient qu'une bombe va exploser dans le parc. Si deux personnes mourront suite à l'explosion et 110 autres seront blessées, l'agent de sécurité intervient juste à temps pour éviter un massacre.
Les premiers temps suivant cet attentat historique, Richard Jewell sera érigé en héros national par les médias comme par le président Bill Clinton, qui le remerciera pour son action, comme le relate notamment un article de Vanity Fair datant de 1997.
Le rêve tournera cependant bien rapidement au cauchemar: le FBI ne tarde pas à suspecter Richard Jewell d'être l'auteur même de l'attentat. Le mobile que les enquêteurs lui attribuent: avoir voulu se placer sous le feu des projecteurs, lui qui rêvait de quitter sa condition d'agent de sécurité pour intégrer les forces de police.
Des éléments troublants
Le FBI cherche notamment à savoir s'il est la personne qui a contacté anonymement la police le soir de l'attentat pour prévenir qu'une bombe allait exploser. Harcelé par les médias, accusé de toutes parts de ne pas être le sauveur qu'il prétendait être, Richard Jewell, lui, continue de crier son innocence.
Des détails troublants sont par ailleurs mis à jour concernant le parcours et la personnalité de l'agent de sécurité. Selon Sud-Ouest, celui-ci avait notamment reçu une formation en traitement d'explosifs quelque temps auparavant et qu'il était passionné par les armes.
Un de ses anciens employeurs racontera également qu'il avait des doutes quant à son implication dans l'attentat, étant donné sa tendance à vouloir "trop en faire" et se mettre en avant.
Blanchi trois mois plus tard
Victime d'un acharnement médiatique et judiciaire, Richard Jewell sera finalement blanchi trois mois plus tard: un ancien militaire proche des mouvements extrêmistes sera reconnu coupable de l'attentat à sa place, en 1998.
"C'est une grande tragédie américaine (...), une situation typique dans laquelle quelqu'un a non seulement été faussement accusé mais a aussi fait une grande action pour la société. Il a sauvé des vies, c'est un héros qui a été diabolisé en un jour ou deux. C'est la chute ultime", expliquait Clint Eastwood lors de la sortie de son film, dans une interview pour Allociné.
Richard Jewell est mort en 2007 d'une défaillance cardiaque liée à son diabète. Suite au lynchage médiatique dont il a fait l'objet, et soutenu par son avocat, Watson Bryant, il aura signé des accords financiers avec plusieurs organes de presse avant son décès en guise de réparation.
L'HISTOIRE VRAIE DERRIÈRE… LA SÉRIE "THE ACT"
La série The Act, créée par Nick Antosca et Michelle Dean, revient sur un fait divers qui a ébranlé les Etats-Unis. Il s'agit du meurtre de Clauddine Blanchard, tuée par sa fille pour une raison bien particulière.
Les apparences étaient trompeuses. La première saison de la minisérie The Act revient sur l'étonnante affaire de Dee Dee Blanchard, de son vrai nom Clauddine Blanchard, survenue en 2015, dans le Missouri (Etats-Unis). La co-réalisatrice de la série avait sorti une enquête en 2016 sur le site Buzzfeed et révélait cette incroyable histoire.
Appelé le syndrome de Munchausen par procuration, elle a fait croire que sa fille Gypsy Rose souffrait d'une leucémie, d'une dystrophie musculaire, de défauts chromosomiques, d'épilepsie, asthme sévère, d'apnée du sommeil, de problèmes de vue et de lésions cérébrales qui lui engendraient une capacité cérébrale d'un enfant de sept ans. Elle a également forcé sa fille à se nourrir par sonde gastrique, à se déplacer en fauteuil roulant et à respirer avec un caisson à oxygène. Sa mère l'avait même déscolarisée, expliquant que ses problèmes de santé l'empêchaient de suivre une scolarité normale. C'était en réalité pour empêcher les autres de découvrir le pot aux roses.
Pendant des années, Dee Dee a dupé à tout le monde, même les médecins eux-mêmes, pour toucher des aides de plusieurs organismes. Elle est même allée jusqu'à modifier la date de naissance de sa fille pour pouvoir continuer de toucher des indemnités.
Dans cette minisérie, la mère est interprétée par la célèbre actrice Patricia Arquette (Medium) et sa fille par l'actrice Joey King.
Elle tue sa mère pour retrouver sa liberté
Son plan se déroulait sans accroc jusqu'en juin 2015. Le 14 juin, le corps de Dee Dee est retrouvé gisant dans une mare de sang dans sa maison. D'après les premières constatations, elle est morte après avoir reçu plusieurs coups de couteau. Sa fille, quant à elle, a disparu. Son fauteuil roulant et ses médicaments sont retrouvés sur les lieux du drame, ce qui inquiète particulièrement les proches de la famille. Pour eux, si Gypsy est partie sans son fauteuil et ses pilules, c'est qu'il lui est arrivé quelque chose.
Pourtant, c'est bien elle qui est responsable du meurtre de sa mère. Après avoir tenté de s'enfuir des griffes de sa mère à plusieurs reprises, elle a réussi à prendre la fuite avec l'aide de son petit ami, Nicholas Godejohn, qu'elle avait rencontré sur Internet.
Retrouvé dans un motel, le couple a plaidé coupable du meurtre de Dee Dee. Si l'homme a été condamné à la prison à perpétuité, Gypsy, elle, a été condamnée à dix ans d'emprisonnement en raison de l'enfer que lui avait fait vivre sa mère pendant toute son existence.
Billy Milligan ou l’histoire de l’homme aux 23 personnalités
William Stanley Milligan (14 février 1955 12 décembre 2014), est la première personne dans l’histoire des États-Unis d’Amérique qu’un tribunal a jugé innocent de crimes graves en raison de troubles mentaux de l’accusé qui auraient provoqué une démultiplication de la personnalité.
En effet, Billy Milligan a été diagnostiqué comme réunissant jusqu’à 24 personnalités différentes en une même personne.
Un cas unique de trouble dissociatif de l’identité
Né en 1955, William Stanley Milligan a inscrit son nom dans tous les manuels de psychiatrie. Le trouble dissociatif de l’identité (TDI ; ou trouble de la personnalité multiple) suppose qu’une personne est divisée en deux personnes au sein d’un même corps et ne peut parvenir à se mettre d’accord avec elle-même. Dans une certaine mesure, chaque personne souffre de ce trouble, mais les cas les plus extrêmes, bien sûr, sont ceux qui posent des problèmes psychiatriques complexes.
Billy Milligan ne se situe même pas dans ces cas extrêmes. À l’intérieur de lui-même, il rassemblait 24 personnes totalement distinctes les unes des autres.
Sur les 24 personnalités de Billy Milligan, 10 étaient basiques, et les autres étaient sévèrement réprimées pour comportement immoral. Les scientifiques ont eu le grand honneur de faire connaissance avec les 24 habitants du pays “Billy Milligan”.
Le trouble de la personnalité de Billy Milligan est apparu à l’âge de 3-4 ans (il y avait le garçon anonyme avec lequel il jouait, et Kristin, qui se souciait de sa jeune sœur). Le nombre de personnalités a augmenté à l’âge de 8-9 ans. A la base on pense qu’il y avait 10 personnalités (leur description est donnée à partir de 1977-1978, pendant le traitement de Billy Milligan). Ce sont elles qui étaient connues des psychiatres, des avocats, de la police et de la presse pendant le procès.
Un criminel aux multiples visages
En 1975, Milligan a été incarcéré dans un centre correctionnel de l’Ohio destiné aux violeurs et aux voleurs à main armée. Il a été libéré sous condition au début de 1977. En octobre 1977, Milligan a été de nouveau arrêté pour avoir violé trois femmes sur le campus de l’Ohio State University. Il a été identifié par une de ses victimes et grâce aux empreintes laissées sur la voiture d’une autre victime.
Comme Milligan avait utilisé une arme trouvée lors de la perquisition de sa résidence, il a été privé de liberté conditionnelle. Il a été reconnu coupable de «… trois chefs d’accusation d’enlèvement, trois chefs d’accusation de vol et quatre chefs d’accusation de violence».
Pendant la préparation de sa défense, Billy a subi un examen psychologique effectué par le Dr Willis K. Driscoll, qui a diagnostiqué son état comme une schizophrénie aiguë. Il a ensuite fait l’objet de recherche par la psychologue Dorothy Turner du Southwestern Center for Community Mental Health à Columbus, Ohio. Au cours de cet examen, Turner est arrivé à la conclusion que Milligan souffrait d’un trouble de la personnalité multiple. Les avocats de Milligan, Gary Shweikart et Judy Stevenson, ont plaidé la folie, et il a été transféré dans une clinique psychiatrique « jusqu’à ce que sa santé mentale lui revienne ».
Les différentes personnalités de Billy Milligan
Milligan a été envoyé dans l’un des hôpitaux psychiatriques de l’État, l’Athens Crazy House, où, selon son rapport, il a reçu très peu d’aide. Au moment où il était dans cet hôpital, Milligan a signalé la présence de dix personnalités différentes. Ces dix étaient les seuls connus par les psychologues. Plus tard, le psychiatre David Cola a découvert 14 autres personnalités étiquetées comme « indésirables ».
Parmi les 10 premiers, il y avait Arthur, un anglais distingué et arrogant; Allen, un escroc et un manipulateur; Reidzhen Vadaskovinich, un communiste yougoslave, qui a exigé que Milligan commette un vol dans l’esprit de Robin des bois; et Adalana, une lesbienne de 19 ans qui aspirait à la proximité et qui a, vraisemblablement, poussé Billy à violer.
Milligan a été libéré en 1988 après une décennie dans des hôpitaux psychiatriques, et a été disculpé par le système de santé mentale de l’Ohio et les tribunaux de l’Ohio le 1er août 1991. En 1996, il vivait en Californie où il a créé le studio Stormy Life Productions et s’apprêtait à réaliser un court métrage (qui apparemment n’a jamais été fait). Sa localisation par la suite est restée longtemps inconnue, ses anciennes connaissances ayant perdu contact avec lui. Milligan est mort d’un cancer dans une maison de retraite à Columbus, Ohio, le 12 décembre 2014. Il avait 59 ans.
Son nom est revenu sur le devant de la scène avec la sortie de Split. Son histoire a en effet inspiré M. Night Shyamalan.
https://www.fredzone.org/billy-milligan-ou-lhistoire-de-lhomme-aux-23-personnalites-887
Les autorités australiennes ont accepté aujourd'hui d'extrader vers les Etats-Unis un Américain surnommé par la presse "le tueur de la lune de miel", après avoir reçu l'assurance qu'il ne risquait pas la peine de mort dans son pays.
David Gabe Watson, qui vient de passer 18 mois dans une prison australienne pour homicide, est soupçonné d'avoir tué sa jeune épouse lors de leur voyage de noces en Australie, en la noyant pendant une plongée sous-marine. L'homme sera extradé "aussitôt que possible", maintenant que les Etats-Unis ont garanti à l'Australie qu'il ne risquait pas la peine de mort s'il est jugé en Alabama, l'Etat dont il est originaire, ont indiqué les autorités de l'immigration.
"Nous avons informé M. Watson et ses avocats de cette garantie", a déclaré un porte-parole de l'Immigration à l'agence australienne AAP. "Nous sommes satisfaits que nos obligations internationales aient été remplies et nous commençons à programmer le départ de M. Watson". La loi australienne interdit l'extradition de personnes si elles risquent la peine de mort dans leur pays de destination.
Christina Watson, 26 ans, est morte en 2003, lors de ce qui est apparu d'abord comme un accident de plongée dans la Grande barrière de corail, en compagnie de l'homme qu'elle avait épousé onze jours auparavant. Son mari, un plongeur confirmé, a omis de gonfler le gilet de sauvetage de la victime et de lui enlever ses poids lorsqu'elle a paru se sentir mal, et l'avait laissé couler, alors qu'il allait chercher de l'aide. Une enquête a en fait révélé qu'un plongeur avait vu l'époux maintenir sa femme sous l'eau.
En 2008, l'enquête a conclu que David Gabe Watson avait vraisemblablement noyé sa femme, qui effectuait là l'une de ses premières plongées, en la maintenant sous l'eau et en bloquant l'arrivée d'air. Le meurtre pourrait avoir été motivé par la volonté de toucher l'assurance-vie de son épouse. M. Watson, vendeur de papier-bulle, est aujourd'hui âgé d'une trentaine d'années.
Milena Quaglini
Née en 1957 à Mezzanino, près de Broni, dans la région d'Oltrepò Pavia, diplômée en comptabilité à Pavie, à 19 ans elle s'enfuit de chez elle - fuyant un père alcoolique et très violent avec sa femme et sa fille -, vivant entre Côme et Lodi, travaillant occasionnellement comme caissière, aide-soignante et femme de ménage. Elle s'est mariée et a eu un fils (Dario), mais son mari est tombé gravement malade du diabète et est décédé, la faisant sombrer dans une dépression qui l'accompagnera pour le reste de sa vie. Après la mort de son premier mari, elle a commencé à boire, développant une grave dépendance à l'alcool.
Il a déménagé pour vivre à Travacò Siccomario. À San Martino Siccomario, où elle avait trouvé un emploi, elle rencontra Mario Fogli qui devint son deuxième mari. Il s'est révélé être une personne autoritaire, obsessionnelle et pathologiquement jalouse (à tel point qu'il a forcé Quaglini à arrêter de travailler, car il était certain que tôt ou tard sa femme le tromperait avec un collègue de travail) qui travaillait occasionnellement comme chauffeur de camion. et avait des problèmes d'alcool. Tous deux étaient également des militants de la Ligue du Nord[1] et Quaglini avait deux filles avec lui : cependant, lorsque les huissiers se sont présentés chez elle pour une saisie des biens en raison des dettes de son mari, elle a décidé de se séparer et d'aller vivre à Este. , avec ses deux plus jeunes filles. En Vénétie, elle a travaillé comme concierge de salle de sport.
Cependant, l'argent ne lui suffisait pas, alors elle a trouvé du travail comme aide-soignante auprès d'un homme âgé, Giusto Dalla Pozza (83 ans), qui lui a prêté 4 millions de lires et a ensuite tenté de la faire chanter. Le 25 octobre 1995, Dalla Pozza a déclaré à Milena qu'elle pouvait lui rendre 500 000 lires par mois ou le payer en nature : devant son refus, il a tenté de la violer ; une bagarre a éclaté, au cours de laquelle Quaglini l'a frappé à la tête avec une lampe, puis a quitté la maison alors que Dalla Pozza était mourante, pour appeler l'ambulance : Dalla Pozza était encore en vie lorsque les sauveteurs sont arrivés. Il mourut dix jours plus tard. Milena n'a pas été mise en cause pour ce meurtre, qualifié de chute accidentelle jusqu'à ses aveux, à la suite desquels elle a été condamnée à 20 mois de prison pour légitime défense excessive. Elle retourna ainsi en Lombardie, à Broni, pour vivre de nouveau avec Mario Fogli, le mari dont elle s'était séparée ; Cependant, les disputes reprennent et Milena se remet à boire et à prendre des antidépresseurs : elle tente de se suicider après avoir ingéré une dose massive de somnifères, lui coupant les veines des deux poignets.
Le 2 août 1998, après une énième dispute, en état d'ébriété grave, elle tue son mari Mario Fogli : elle attend qu'il s'endorme, couche les deux petites filles, arrache le cordon d'un volet roulant et l'enroule autour de lui. Le cou de Mario pour lui faire peur. Une bagarre éclata, au cours de laquelle Fogli tenta en vain de la maîtriser. Elle l'a frappé avec une boîte à bijoux puis l'a étranglé, avec une attache, avec le cordon du volet roulant. Elle a enveloppé le corps de son mari dans des couvertures tachées de sang, puis dans un tapis qu'elle a placé sur le balcon. À 16 heures de l'après-midi, elle a appelé les carabiniers de Stradella pour lui dire qu'elle avait tué son mari : les carabiniers l'ont gardée au téléphone et lui ont demandé l'adresse. Après avoir passé le téléphone à ses filles, celles-ci ont déclaré avec certitude que le corps de leur père se trouvait dans le tapis du balcon. Milena a été arrêtée. Pour ce meurtre, elle a été condamnée à 6 ans et 8 mois à purger en résidence surveillée grâce à la réduction de peine pour cause de folie semi-mentale. Milena a été envoyée dans une communauté de rétablissement pour alcooliques, mais après quelques mois, elle a recommencé à boire. Elle a ensuite été emmenée dans une nouvelle communauté, où elle a rencontré un ancien carabinier nommé Salvatore qui lui a offert l'hospitalité, mais après deux jours, il a tenté de la violer.
Grâce à une publicité, il a rencontré Angelo Porrello, qui avait déjà purgé six ans et demi de prison pour agression sexuelle contre ses trois filles. Le 5 octobre 1999, Quaglini l'a tué dans sa maison de Bascapè : après qu'il lui ait dit de s'habiller de manière provocante, elle a refusé et il l'a donc giflée et violée à deux reprises. Avant le troisième viol, que Porrello avait déclaré qu'il était sur le point de commettre, Quaglini l'a convaincu, en début d'après-midi, de boire un café préparé par elle, dans lequel il avait dissous 20 comprimés tranquillisants qu'elle utilisait. Porrello s'est endormi en quelques secondes, Milena a déplacé le corps dans la baignoire remplie d'eau et après quelques heures, elle est rentrée chez elle pour le trouver noyé, avec perte du contrôle du sphincter et émission de vomi ; le soir venu, il déplaça le corps vers le tas de fumier du jardin. La drogue trouvée dans la maison et les traces d'ADN l'ont conduite aux aveux. Milena a été arrêtée peu après dans la voiture de Porrello et renvoyée en prison. Le 20 octobre, deux semaines après le meurtre, le corps en décomposition est découvert[2].
Condamnée à purger sa peine à la prison de Vigevano, pour tenter de surmonter sa dépression, elle reprit sa passion pour la peinture, mais au fond de la dépression elle se pendit avec un drap le 16 octobre 2001[3] ; retrouvée encore vivante par un gardien de prison à 1h50, elle est cependant décédée aux urgences à 2h15.
20 ans après le psychopathe d'Alto Hospicio : l'histoire de l'homme qui a tué 14 femmes et choqué le Chili
Cela fait 20 ans que l’auteur d’une série de crimes qui ont choqué tout un pays du nord du Chili a été découvert. Nous parlons des crimes commis par Julio Pérez Silva : le soi-disant psychopathe de l'Alto Hospicio.
C'était le 4 octobre 2001, jour où les carabiniers ont pu arrêter l'homme, après qu'une des jeunes femmes, qui allait être sa 15ème victime, ait réussi à échapper à ses griffes le 3 octobre, après avoir été agressée sexuellement. par Pérez Silva.
En cours de route, la mineure identifiée comme Bárbara a fourni des informations qui ont permis l'arrestation de l'homme, qui travaillait comme chauffeur de taxi clandestin dans les rues d'Alto Hospicio.
Cette même nuit, Julio a avoué le meurtre de 14 femmes et a en outre révélé l'emplacement des ossements, qu'il a enterrés dans différents quartiers de la ville.
https://www.meganoticias.cl/nacional/353783-caso-alto-hospicio-psicopata-julio-perez-silva-03-10-2021.html
Sœur Maria Laura Mainetti, née Teresina Elsa Mainetti le 20 août 1939 à Colico et morte assassinée le 6 juin 2000 à Chiavenna, est une religieuse catholique italienne de la congrégation des Filles de la Croix. Reconnue martyre par l'Église catholique1, elle est vénérée localement comme bienheureuse et fêtée le 6 juin.
Le soir du 6 juin 2000, vers 22 heures, Sœur Maria Laura sortit du couvent pour venir en aide à une jeune fille qui l'avait appelée au téléphone, disant qu'elle avait été violée et qu'elle était enceinte, prête à avorter. Mais c'était un prétexte, inventé par une de ses amies. Celle-ci était venue avec une troisième jeune ; les trois jeunes filles, Ambra Gianasso, Milena De Giambattista et Veronica Pietrobelli, âgées de seize à dix-sept ans, s'adonnaient à des pratiques sataniques. Après avoir attiré Sœur Maria Laura dans un parc, les adolescentes la frappèrent de dix-neuf coups de couteau, voulant faire un sacrifice à Satan. Mortellement blessée, la religieuse demanda à Dieu de pardonner aux meurtrières2.
Quelques jours après sa mort, Sœur Maria Laura fut enterrée à Chiavenna. Les trois jeunes meurtrières avouèrent le meurtre après leur arrestation ; à la fin du procès contre elles, le 9 août 2001, Veronica Pietrobelli et Milena De Giambattista furent déclarées partiellement irresponsables de leur acte en raison de troubles mentaux et donc condamnées à huit ans et demi de prison. Elles furent libérées en 2004 et 2006 respectivement. Initialement considérée comme la meneuse, Ambra Gianasso fut acquittée, ayant été déclarée totalement irresponsable de son acte en raison d'un trouble mental. Le 4 avril 2002, la cour d'appel infirma son acquittement et la condamna à douze ans et quatre mois3.
L'auteure de «Comment tuer son mari» déclarée coupable du meurtre de son époux
Nancy Crampton-Brophy a été déclaré coupable du meurtre de son mari aux Etats-Unis.
De la fiction à la réalité. Nancy Crampton-Brophy a été déclarée coupable mercredi du meurtre de son mari aux Etats-Unis, rapporte CBS News . D’après les procureurs, cette femme d’aujourd’hui 71 se serait débarrassée de lui en raison de problèmes financiers, ce que ses défenseurs nient toujours. Ils ont annoncé leur intention de faire appel.
Cette écrivaine peu connue, spécialiste des romans à l'eau de rose et dont les dettes s’accumulaient au sein du couple, a été arrêtée en septembre 2018. Après le crime, elle aurait empoché 1,5 million de dollars d’assurance vie. «Elle a préparé et organisé ce qu’elle pensait être le crime parfait. Un meurtre dont elle pensait qu’il allait lui permettre de sortir de son désespoir financier et débuter une vie d’aventures et sûre», a déclaré le procureur du comté de Multnomah, cité en 2020 par le «Daily Beast ». Coup sordide du destin ou vraie préméditation, l’auteure avait publié plusieurs nouvelles sombres sur des histoires de couple.
Dans «The Wrong Husband», «Le mauvais mari», elle racontait l’histoire d’une femme qui met en scène sa mort pour échapper à son mari abusif. Dans «The Wrong Cop», «Le mauvais flic», elle parlait cette fois-ci d’une femme qui passe ses journées à fantasmer sur le meurtre son mari. Plus étonnant encore, sur son blog, elle avait écrit un article intitulé : «Comment tuer son mari» . Elle y donnait des conseils sur la meilleure façon de tuer son mari dans une fiction. Elle y dévoilait une liste détaillée de motifs possibles : «Des problèmes financiers, une infidélité, il est tombé amoureux de quelqu’un d’autre, il abuse de vous, ou bien encore, c’est votre métier». «En tant qu’auteure de nouvelles romantiques à suspense, je prends beaucoup de temps pour réfléchir à un meurtre, à ses conséquences, aux procédures policières. Après tout, si le meurtre est censé me libérer, je ne veux certainement pas passer de temps en prison. Et permettez-moi de le dire clairement, je n’aime pas les combinaisons et le orange n’est pas ma couleur», pouvait-on lire.
"Eperdument, follement, amoureuse"
En juin 2018, c’est sur Facebook qu’elle avait annoncé la mort de son mari : «J’ai une mauvaise nouvelle à partager. Mon mari et meilleur ami, le chef cuisinier Dan Brophy a été tué hier matin». Dan Brophy a été tué par balle et retrouvé gisant dans son sang, sur son lieu de travail. D’après l’enquête, l’auteure aurait aimé vendre la maison et partir en voyage à travers le monde mais elle pensait qu’elle ne parviendrait jamais à convaincre son mari. «Dan Brophy se contentait de sa vie simple, mais Nancy Brophy voulait plus. Alors qu’elle était en grande difficulté financière et que sa carrière d’écrivain allait mal, elle ne disposait plus que de peu d’options», a fait savoir le procureur. L’avocate de l’accusée affirme de son côté que sa cliente n’avait aucune raison de tuer son mari et qu’elle n’a obtenu aucun bénéfice dans sa mort. «Nancy Crampton Brophy a toujours été éperdument, follement, amoureuse de Daniel Brophy et elle l’est toujours aujourd’hui», a-t-elle lancé face aux jurés.
https://www.parismatch.com/actu/faits-divers/lauteure-de-comment-tuer-son-mari-declaree-coupable-du-meurtre-de-son-epoux-211313#:~:text=Nancy%20Crampton%2DBrophy%20a%20%C3%A9t%C3%A9%20d%C3%A9clar%C3%A9e%20coupable%20mercredi%20du%20meurtre,leur%20intention%20de%20faire%20appel.
Texas : exécuté à la place de son sosie
En 1989, Carlos DeLuna a été exécuté à la place d'un autre, faute d'une enquête sérieuse.
Le cas est emblématique des erreurs judiciaires aux Etats-Unis. Carlos DeLuna, exécuté au Texas en 1989 pour meurtre, était en réalité innocent et a été tué à la place du véritable assassin, qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau et portait le même prénom. C'est un professeur de droit de l'université de Columbia, James Liebman, qui l'affirme, après avoir rouvert le dossier avec cinq de ses étudiants.
La conclusion de ce travail mené pendant près de cinq ans est édifiante. L'enquête des policiers a été à l'époque "expédiée et inachevée", selon James Liebman, dont le verdict est sans appel : "sans aucun doute un échec d'un bout à l'autre de la procédure".
"Tout a dérapé dans cette affaire"
30 ans après les faits, il a refait l'enquête sur le meurtre d'une jeune mère célibataire, Wanda Lopez, poignardée en février 1983 dans la station-service où elle travaillait. "Tout a dérapé dans cette affaire", juge le professeur de droit. La victime aurait pu être sauvée : elle avait appelé deux fois la police pour signaler un individu avec un cran d'arrêt.
Quant à Carlos DeLuna, il a été arrêté quarante minutes après le crime, près de la station-service, et identifié par le seul témoin direct de la scène. Celui-ci dit avoir vu un hispanique moustachu, portant une chemise grise en flanelle, sortir en courant de la boutique. Sauf que Carlos DeLuna était fraîchement rasé et portait ce jour-là une chemise blanche et propre.
Le meurtre commis par un autre homme
Cet autre homme, Carlos Hernandez, était connu pour ses attaques au cran d'arrêt et était le sosie parfait de Carlos DeLuna. Il a plus tard été emprisonné pour un meurtre similaire. Cela n'a pas empêché le procureur d'affirmer au procès que Carlos Hernandez était le "fantôme de l'imagination de DeLuna". James Liebman et ses étudiants ont relevé de "nombreuses erreurs, des indices perdus, des occasions manquées, qui ont conduit la justice à accuser Carlos DeLuna".
Carlos Hernandez, mort depuis en prison, d'une cirrhose du foie, a pourtant été cité dans la presse locale, et il a avoué "à plusieurs reprises" le meurtre de Wanda Lopez. Quant à l'avocat de Carlos DeLuna, il était tout simplement "incompétent", souligne le New York Times, et n'a pu empêcher la condamnation à mort de son client, tué par injection létale.
Des erreurs courantes
De telles erreurs sont courantes, même quand un suspect encourt la peine de mort, note le quotidien. Pour James Liebman, cette affaire montre les "failles du système", qui "continuent aujourd'hui d'envoyer des innocents à la mort". Carlos DeLuna se serait dont retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, dans cet Etat qui exécute quatre fois plus que n'importe quel autre Etat américain.
https://www.europe1.fr/international/Texas-execute-a-la-place-de-son-sosie-405936
Le glaçant visage de Lori Vallow, condamnée pour le meurtre de ses enfants
Lori Vallow, mère américaine accusée du meurtre de ses deux enfants, a été condamnée à la prison à vie sans possibilité de remise en liberté.
Elle n’a affiché ni regret, ni remord. Pire encore, elle a continué à nier les faits malgré les montagnes de preuves accumulées contre elle. Lundi, Lori Vallow, mère américaine qui fait la Une des médias depuis 2019, a été condamnée à la prison à vie sans possibilité de remise en liberté, pour le meurtre de ses deux enfants.
Elle était également accusée d’avoir comploté pour faire assassiner Tammy, la femme de son petit ami devenu son époux, Chad Daybell, crime pour lequel elle a là aussi été déclarée coupable. Mais loin de se montrer émue par toute cette affaire, Lori Vallow a de nouveau affirmé à l’énoncé du verdict que la mort de JJ, 7 ans, et Tylee, 17 ans, était accidentelle. « Ils sont très occupés au paradis et ils vont bien », a-t-elle juré.
Disparus en 2019
Les deux jeunes victimes avaient disparu mystérieusement dans l’Idaho en 2019. Durant des semaines, la police a tout fait pour les localiser, alors que Lori Vallow avait pris la fuite à Hawaï avec Chad Daybell, avec qui elle venait de se marier. C’est finalement des mois plus tard, en juin 2020, que les cadavres ont été découverts dans le jardin de cet homme inquiétant, prédicateur dans une secte mormone.
L’enquête a révélé de nombreux éléments inquiétants entourant le couple qui était persuadé que l’apocalypse était proche et qu’ils étaient entourés de zombies. D’après leurs croyances, toute personne représentant un danger devait être éliminée. C’est ainsi que le couple aurait fait disparaître les deux enfants de Lori Vallow, dont ils estimaient qu’ils étaient devenus eux aussi des zombies et que leur véritable âme n’était plus dans leur corps. Lori Vallow aurait reconnu auprès d’un ami que le seul moyen de se débarrasser « des esprits maléfiques » qui entouraient ses enfants était de les tuer en les exorcisant.
Des propos incohérents et inquiétants
Lundi, Lori Vallow a lancé : « Jésus me connaît et me comprend. Je pleure avec vous tous qui pleurez mes enfants et Tammy. Jésus Christ sait la vérité sur ce qu’il s’est passé. Jésus Chris sait que personne n’a été assassiné dans cette affaire. Les morts accidentelles arrivent. Les suicides arrivent. L’aspect fatal de médicaments peut arriver. » Des mots en référence au décès de Tammy Daybell, dans un premier temps considéré comme naturel avant d’être requalifié de meurtre. Elle a été tuée deux semaines seulement avant le mariage du couple.
Avant de prononcer le verdict, le juge a décrit les crimes de Lori Vallow comme étant « odieux et monstrueux », ajoutant que la mère de famille n’avait jusqu’à présent montré aucun regret. « Vous avez choisi le chemin le plus diabolique et destructeur possible. Vous avez justifié tout cela en évoquant des choses religieuses bizarres, et clairement, vous êtes encore dans ce trou noir », a-t-il lancé.
En réponse, Lori Vallow a assuré avoir reçu la visite du jeune JJ après sa mort. « Tu n’as rien fait de mal maman », lui aurait-il dit selon son improbable récit. « J’ai eu de nombreuses communications avec Jésus Christ, le sauveur de ce monde. Grâce à ces communications, je sais pertinemment que mes enfants sont heureux et occupés dans le monde des esprits et je sais que mon amie Tammy Daybell, est également très heureuse et extrêmement occupée », a-t-elle ajouté.
Choqué face au manque de réaction de l’accusée, le juge a continué : « Vous pensez probablement encore aujourd’hui que vous n’avez rien fait de mal. Mais je ne pense pas qu’aucun Dieu d’aucune religion aurait aimé voir cela se produire. Vos crimes monstrueux sont suffisants à eux seuls pour constituer un facteur aggravant ».
« Un danger pour la société »
La découverte des cadavres de JJ et Tylee en 2020 a scellé le sort de Lori Vallow et Chad Daybell. Le petit JJ portait un pyjama rouge. Il avait été placé à l’intérieur d’un sac en plastique, ses chevilles et poignets attachés par un ruban adhésif. Ce ruban avait également été utilisé pour entourer du plastique autour du visage de l’enfant. Les corps se trouvaient dans une sorte de cimetière pour animaux installé sur le terrain de l’homme. C’est là que les autorités ont récupéré une masse de chair et d’os brûlés conservés dans un seau vert fondu. Sous ce seau, un crâne humain partiel, a été découvert. Des restes appartenant à Tylee.
« Elle est un danger pour la société. Tout son être et son esprit manipulateur sont des armes utilisées pour mener à bien ses intérêts égoïstes », a commenté la grand-mère de JJ, Kay Woodcock. « Elle est motivée par sa cupidité et doit être au centre de l’attention », a-t-elle ajouté.
Colby Ryan, le premier fils de Lori Vallow, qui avait déjà quitté la maison au moment du drame, a déclaré dans une lettre dévoilée par le procureur : « J’ai perdu toute ma famille, en une seule vie ». Au moment où son frère et sa sœur étaient portés disparus, il avait lancé plusieurs appels à sa mère, notamment sur YouTube, afin qu’elle se rende. En vain. « J’ai tout vu s’effondrer et être brisé en mille morceaux. J’ai perdu ma soeur, mon frère, mon père et ma mère », a-t-il ajouté.
Son père, Joseph Ryan, le troisième mari de Lori Vallow, est mort officiellement d’une crise cardiaque, mais l’enquête a un temps été rouverte. Elle a confirmé les causes naturelles de son décès. Il a en revanche été révélé qu’Alex Cox, le frère de Lori Vallow, l’avait menacé dans le passé. Ce même Alex Cox mort d’une embolie pulmonaire qui a tué Charles Vallow, quatrième mari de Lori Vallow, et invoqué la légitime défense.
« Lori voulait l’argent, le sexe et le pouvoir »
La tante de Lori Vallow a de son côté déclaré : « Lori voulait l’argent, le sexe et le pouvoir. Et ce que Lori veut, Lori l’obtient ». En 2021, plusieurs anciens proches étaient revenus sur la façon dont Lori Vallow avait changé après sa rencontre avec son dernier mari. Fragile psychologiquement en raison d’histoires passées et plus ou moins déjà adepte des préceptes mormons, elle était tombée sous le charme de Chad Daybell.
Dans un podcast, Adam Cox, le frère de Lori Vallow et Alex Cox avait expliqué que sa sœur, mariée à cinq reprises, s’était mise à adopter des croyances religieuses prédisant plusieurs prophéties apocalyptiques. « Lori et Alex étaient avec ces gens qui parlaient de la fin du monde, elle parlait beaucoup de la mort, de la vie d’après, à quel point la vie d’après était géniale, que ses enfants ne souffriraient pas dans cette vie-là », a-t-il raconté.
Après plus de deux ans au cours desquels la justice a d’abord fait interner la mère de famille, estimant qu’elle était inapte à suivre un procès, avant de la remettre ensuite en prison où elle a préparé ses futures audiences, Lori Vallow a donc été jugée. Elle devait dans un premier temps être au centre d’un procès commun avec son époux, mais les avocats ont plaidé pour que les deux accusés soient jugés individuellement. Elle est parvenue à éviter la peine de mort. Le procès de Chad Daybell est prévu pour avril 2024.
https://www.parismatch.com/actu/faits-divers/le-glacant-visage-de-lori-vallow-condamnee-pour-le-meurtre-de-ses-enfants-227912
Giulia Tramontano, pour les enquêteurs c'est un meurtre avec préméditation
Alessandro Impagnatiello attendait sa copine à la maison pour la tuer : la preuve en est dans les recherches effectuées sur le net pour comprendre comment se débarrasser du corps
Pour le meurtre de Julia Tramontano, le jeune homme de 29 ans originaire de Seregno dont le corps a été retrouvé hier soir sera contesté pour préméditation. Le général de brigade commandant général des carabiniers l'a dit, Iacopo Mannucci Benincasa, lors de la conférence de presse au parquet de Milan au cours de laquelle la procureure adjointe Maria Letizia Mannella a évoqué une « histoire qui doit être encadrée dans un contexte de code rouge. Un événement tragique résultant des attitudes de violence tolérées par la femme par son partenaire ».
Une histoire aux contours terribles, comme en témoigne le profil humain du meurtrier tracé par Général Mannucci Benincasa: "Nous ne sommes pas face à juste un meurtrier, mais un meurtrier qui faisait face à la personne qu'il prétendait aimer et qui portait l'enfant qui allait naître dans son ventre, un enfant que la loi ne reconnaissait pas encore comme tel , donc le meurtre appartient à la femme, mais en réalité c'est un fœtus qui, peut-être, avec une césarienne aurait pu naître de lui-même. Et non seulement il n'a pas hésité à tuer, mais il s'est attaqué au corps en essayant de s'en débarrasser en y mettant le feu". La technique avec laquelle il a tenté de se débarrasser du corps a été étudiée et préparée, a expliqué le sous-procureur de la République, Alessia Menegazzo, ce sont les recherches faites sur le net, « qui nous ont fait comprendre qu'il attendait la victime chez lui et qu'il avait déjà décidé comment la tuer et se débarrasser du corps. C'est justement l'enquête portant sur les ficelles de recherche qui a permis de dater le moment du décès, de comprendre quand la jeune fille a été tuée et de nous faire comprendre que les méthodes avec lesquelles le suspect a décidé de tuer la compagne avaient été réfléchies, étudier et organiser des heures à l'avance. La préméditation a été contestée car les horaires sont clairs : le meurtre a eu lieu entre 19h et 20h30 et c'est parce qu'on se rend compte qu'il y a eu tentative de tromperie. Le suspect envoie des messages depuis le téléphone portable de la victime alors que celle-ci est certainement décédée.
Tenter de se débarrasser du corps cela s'est passé en deux moments, de manières et d'endroits différents : la première fois chez lui, où le jeune homme a aspergé le corps du jeune homme de 29 ans, poignardé à mort, avec de l'alcool puis, plus tard, dans son garage sous son appartement où il l'a aspergée d'essence. Entre les deux instants, le meurtrier aurait quitté son domicile de Seregno, laissant sans doute le corps de sa compagne, pour rejoindre son amie dans son appartement de Milan à deux heures du matin. Cependant, la femme ne l'a pas laissé entrer et il est donc retourné à Seregno et a fait une deuxième tentative pour se débarrasser du corps. Derrière tant de violences, a souligné la substitut du procureur Maria Letizia Mannella, une motivation tragique, "il ne voulait plus d'elle comme partenaire". Une histoire, soulignait-on en conférence de presse, résolue en 72 heures malgré les tentatives d'induire en erreur : c'est le laps de temps qui s'est écoulé entre le moment du signalement de la disparition de la femme survenue dimanche après-midi jusqu'à hier soir, la photo les enquêteurs viennent à la tête de cette triste histoire. Les mots de l'homme sont contrastés par des images, des témoignages et des enquêtes d'équipements téléphoniques. "Nous sommes confrontés à une mesure de détention et d'urgence qui nécessitera la validation du juge d'instruction, - a expliqué le général - mais je pense que le tableau est si clair aujourd'hui qu'au-delà des aveux, sur une grande partie de cette triste histoire, il cette lumière a été faite".
https://www.agenzianova.com/fr/news/giulia-tramontano-per-gli-inquirenti-e-omicidio-premeditato/
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- 11 janvier 2019 à 16:05:48
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