Topic du Glauque
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tuerie_de_Saint-And%C3%A9ol
La tuerie de Saint-Andéol, également connue sous le nom de l'affaire Éric Bruyas, est une affaire criminelle française qui s'est déroulée dans le département du Rhône à Saint-Andéol, le 30 mai 1995.
Les faits
Quatre des membres de la famille Bébien, composée du père Vincent, 47 ans, de la mère Odette, 46 ans et de deux des trois enfants, de leur fils Vincent, vingt et un ans et de leur fille Aline, seize ans ont été assassinés avec une carabine 22 long rifle dans leur maison de Saint-Andéol-le-Château le 30 mai 19951. Puis, leur assassin a mis le feu à la maison d'un étage à l'aide de bougies et de jerricans d'essence pour faire croire à un drame familial, l'explosion soufflant la maison2.
Arrestation et mise en examen
Éric Bruyas, le gendre de la famille Bébien, né le 10 janvier 1968, a nié au cours de sa garde à vue être l'auteur de la tuerie, prétendant que les assassins étaient des hommes cagoulés qui en avaient après sa belle-famille, mais a reconnu avoir mis le feu à la maison pour « préserver son épouse d'un choc psychologique »3.
Le 16 juin 19951, Éric Bruyas est mis en examen pour quadruple assassinat et destruction volontaire de preuves et est écroué. Samantha Bébien Bruyas, née en 1970, fille aînée de la famille Bébien, et femme d'Éric Bruyas à l'époque, est un temps suspectée de complicité, mais est rapidement innocentée.
Jugement et condamnation
En octobre 1999, les jurés de la cour d'assises du Rhône, estimant qu'Éric Bruyas a tué la belle-famille pour toucher l'héritage, le condamnent à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans. En 2011, il demande la révision de son procès, mais sa demande est rejetée, faute d'éléments nouveaux. Libérable à partir de 2017, Éric Bruyas après de multiples demandes de libération conditionnelle toutes refusées s’est finalement vu accorder une suspension de peine le lundi 25 octobre 2021 pour des raisons liées à son état de santé4. Éric Bruyas meurt à 54 ans d'un cancer du poumon, le 12 janvier 2022 à Saint-Chamond (Loire) 5.
De Lucy à soeur Godfrieda
Le procès Malèvre rappelle d'autres affaires impliquant des infirmiers ou des infirmières ces cinq dernières années. PAYS-BAS. La prison a vie a été requise à La Haye contre Lucy de Berk, 40 ans, accusée de 13 meurtres et cinq tentatives. Le procès a été suspendu en octobre pour des analyses psychiatriques. HONGRIE. Timea Faludi, 25 ans, infirmière à Budapest et surnommée `l'ange noir´, a été condamnée en décembre à 9 ans de prison pour des injections mortelles sur ses patients. SUISSE. Un infirmier d'une maison de retraite de Lucerne a été arrêté en juin 2001 pour avoir `aidé à mourir´ au moins neuf patientes depuis 2000. Il est soupçonné d'en avoir tué 18 autres.
Rappelons, s'agissant de la Belgique, le cas de soeur Godfrieda, infirmière dans une maison de retraite près de Gand, accusée en 78 d'avoir assassiné une trentaine de vieillards par des injections d'insuline. Elle a reconnu trois meurtres et a été internée pour démence.
Crime de Simonetta Cesaroni, un nouveau témoin rouvre le mystère de la Via Poma : ce qu’il a dit
Demain, 7 aoûtça fera 33 ans du meurtre de Simonetta Cesaronile “cold case” italien également connu sous le nom de jaune de via Poma. UN nouveau témoin il affirme que si les enquêteurs l’avaient interrogé dans les années 1990, le mystère entourant la mort de la jeune femme aurait déjà été résolu.
Qui est le nouveau témoin possible du jaune de la Via Poma
En exclusivité pour TgCom24, il a parlé Giuseppe Macinatiun nouveau nom dans le cadre d’enquête complexe qui a entouré l’affaire du 20 ans tué dans les bureaux de via Poma 2.
Il s’agit de fils de Mario Macinatimémoire d’avocat Francesco Caracciolo de Sarnoou le président régional des Auberges de Jeunesse pour lesquelles la femme travaillait massacré avec 29 coups de couteau.
L’ex-petit ami Raniero Busco, d’abord reconnu coupable du meurtre puis définitivement acquitté
L’homme affirme que les informations en sa possession auraient pu changer le cours de l’enquête, qui s’est d’abord concentrée sur les gardien Pietro Vanacore puis sur petit ami Raniero Buscosans toutefois trouver de confirmation judiciaire.
Ce que Macinati a révélé sur le crime de Simonetta Cesaroni
Dans le journal, Macinati a d’abord admis qu’il ne se souvenait pas exactement de tous les détails, mais il est sûr que le 7 août 1990 à son domicile est venu deux appels de quelqu’un qui cherchait Caracciolo di Sarno.
Il n’était pas rare que le factotum reçoive des appels téléphoniques de ceux qui cherchaient le président régional, surtout les jours fériés ou en été. Ce qui rend les événements suspects, c’est le fait que ces appels téléphoniques, pris de la mère, sont arrivés le premier vers 17h30 et le second à 20h30.
Quelques heures avant que le corps ne soit retrouvé de Simonetta Cesaroni. « Ce n’est que le lendemain que j’ai appris aux informations qu’une fille avait été tuée dans les foyers. J’ai pensé ainsi c’est pourquoi ils ont appelé“, a déclaré l’homme.
Macinati dit qu’il ne sait pas ce qu’ils ont dit dans les appels téléphoniques, mais aussi que “s’ils m’avaient demandé avantdans l’imminence des faits, le tueur ne serait pas libre“.
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Crime via Poma, le meurtre de Simonetta Cesaroni reste un mystère: personne n’est coupable après plus de 30 ans
L’anti-mafia veut toujours enquêter sur la trace de sang inconnu
Depuis l’acquittement en cassation de son petit ami Raniero Busco, datant de février 2014, le front judiciaire s’est pratiquement arrêté. Dans un rapport du Commission parlementaire anti-mafia menés ces derniers mois, les points à partir desquels il faut repartir sont indiqués.
L’élément principal est le trace de sang encore inconnue trouvé sur la poignée d’une porte des bureaux de via Poma 2 et jamais pris en considération. Le le groupe est A positif et peut-être que là pourrait être contenue la réponse du jaune.
En mars 2022, les investigations ont frôlé un nouveau suspect possible. Il s’agirait d’une personne déjà attentive au moment des faits, dont l’alibi serait démenti par de nouveaux éléments
https://fr.italy24.press/local/799241.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Borel
Éric Borel, né le 11 décembre 1978 à Pau et mort le 24 septembre 1995 à Cuers (Var), est un tueur à la chaine français qui, à l'âge de 16 ans, a assassiné sa famille à Solliès-Pont le 23 septembre 1995 et a ensuite marché plusieurs kilomètres jusqu'au village de Cuers, où, sur son passage et durant un laps de temps très court (30 minutes environ), il a abattu douze autres personnes et en a blessé quatre. La fusillade n'a pris fin que lorsque la gendarmerie est arrivée sur les lieux. Le tireur fou a alors retourné son arme contre lui et a mis fin à ses jours d'une balle au milieu du front. Hors attentat terroriste, cette fusillade est la tuerie de masse la plus meurtrière en Europe, après Utoya en Norvège1.
Biographie
Famille
Éric Borel est le fils de Marie-Jeanne Parenti et Jacques "Jacky" Borel, qui travaillent tous deux dans l'armée au moment de sa naissance. Cependant, leur liaison est assez courte, et Éric est envoyé chez les parents de Jacky à Limoges, où il reste jusqu'à l'âge de cinq ans entouré d'affection. Mais sa mère, qui n'a rendu visite à Éric qu'occasionnellement jusque-là, commence à cohabiter avec Yves Bichet qui l'incite à renouer avec son fils et à l'amener dans sa maison de Solliès-Pont.
Marie-Jeanne Parenti, décrite comme quelqu'un d'autoritaire, est croyante, investie au Secours catholique mais aussi au Front national. La relation qu'elle entretient avec son fils Éric Borel ne donne pas de place à l'amour ni à la tendresse. Selon l'enquête, Éric Borel subit plutôt des humiliations et quelques violences de la part de sa mère qui le considère comme un « enfant du péché ». Quand Éric se casse le bras à l'âge de huit ans, plutôt que de rentrer à la maison, il part se cacher, jusqu'à ce qu'il soit retrouvé, tremblant de douleur. Les relations entre Yves Bichet le compagnon de sa mère et Éric Borel sont meilleures. Borel développe une admiration croissante pour les militaires, il attribue à son père des actes héroïques pendant la guerre d'Indochine, et semblait vénérer son demi-frère, Franck Bichet, qui sert dans l'armée. Il affectionne les armes jusqu'à se servir de pistolet à air comprimé pour tirer sur des moineaux2.
Le drame
Circonstances
Jusqu'à sa mort, Éric Borel fréquente le lycée professionnel Georges Cisson à Toulon, où il étudie l'électromécanique ; il a de bons résultats scolaires. Il est décrit comme un élève discipliné et calme. Toutefois, la dernière année, il se produit un changement radical dans son comportement. Il ne vient pas en cours, sans autorisation et sans explication. L'enquête révèlera qu'il déclarait régulièrement ne plus supporter son foyer et qu'il en avait assez d'être chargé des travaux ménagers. Il parlait régulièrement de son souhait de rejoindre l'armée, pour suivre le chemin de ses père et grand-père. Apparemment, la semaine avant le drame, il avait également confié à l'un de ses camarades de classe qu'il allait se suicider, mais pas avant de tuer deux ou trois personnes.
Borel est plutôt populaire parmi ses camarades. Il a un ami et confident, Alan Guillemette, âgé de 17 ans, avec qui il veut fuguer mais ce dernier s'est finalement désisté3 ; il fera partie de ses victimes4.
De nombreux rapports[réf. nécessaire] ont décrit que les murs de sa chambre étaient couverts de documents et d'inscriptions faisant référence au nazisme : une photo d'Adolf Hitler découpée dans un journal, des graffitis affichant une croix gammée sur sa porte, quelques livres sur la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu'un documentaire sur David Koresh et le siège de Waco. Des rumeurs selon lesquelles il sympathisait avec les idéologies fascistes s'étendent rapidement. De plus, une jeune fille de Cuers a raconté qu'Éric lui avait parlé de sa relation avec sa demi-sœur Caroline, qui était censée être sa petite amie enceinte. Toutefois, cette sœur en question n'existait pas, tout comme il n'était pas vrai que son père était décédé d'un cancer peu de temps avant le massacre. Il s'invente des conquêtes amoureuses, ce qui confirme son caractère affabulateur5.
Les crimes
Les victimes
Yves Bichet, son beau-père
Marie-Jeanne Parenti, sa mère
Jean-Yves Bichet, 11 ans, son demi-frère
Alan Guillemette, 17 ans, un de ses amis
Marius Boudon, 59 ans
Andrée Coletta, 65 ans
Rodolphe Incorvala, 59 ans
Jeanne Laugiero, 68 ans
Mohammed Maarad, 41 ans
Pierre Marigliano, 68 ans
Pascal Mostacchi, 15 ans
Denise Otto, 77 ans
Mario Pagani, 81 ans
André Touret, 62 ans
Ginette Vialette, 48 ans
Les familles des victimes ne portent pas plainte. En 2009, la municipalité érige une stèle commémorative en hommage aux victimes, dans l'espace Pessonneaux de la ville
https://fr.wikipedia.org/wiki/Valery_Fabrikant
Valéry Fabrikant, né le 28 janvier 19401 à Minsk en URSS, est un ancien professeur en génie mécanique à l'Université Concordia de Montréal, au Canada et un tueur de masse. Il est l'auteur de la fusillade survenue dans cet établissement le 24 août 1992, il purge actuellement une peine d'emprisonnement à perpétuité pour le meurtre de quatre collègues.
Biographie
Au Canada
En 1979, Valéry Fabrikant immigre au Canada. En 1980, il entre dans l'enseignement à l'Université Concordia.
Il étudie la théorie de l'élasticité, portant sur l'étude des contraintes qui s'exercent sur un milieu continu solide lorsqu'il est sollicité ou déformé. Il publiera des ouvrages (sur les thèmes de la mécanique de la rupture, la théorie du potentiel, ou encore la mécanique du contact) de génie mécanique en 1985 et 19891.
Selon des sources de Normand Lester, Valéry Fabrikant aurait été informateur pour le service de contre-espionnage soviétique de la GRC. Il aurait fourni des informations sur la communauté émigrée juive russe de Paris à partir du début des années 80, mais son implication ne sera jamais confirmée par Valéry Fabrikant2.
Sur le plan personnel, il est alors marié et père de deux enfants.
En 1990, il y devient professeur agrégé au département de génie mécanique.
À Concordia, Fabrikant se plaint de s'être fait refuser la titularisation à quatre reprises, accuse ses employeurs de chercher à le congédier, et s'oppose fermement à la pratique de créditer certaines personnes en tant que coauteurs de publications auxquelles elles n'ont pas vraiment contribué.
Au début des années 1990, Fabrikant est victime d'une crise cardiaque. Les choses s'enveniment à son retour, après sa convalescence, et culminent avec la tuerie du 24 août 1992.
En 1992, il poursuit en justice deux collègues pour que leurs noms soient retirés de publications qu'il avait lui-même écrites dans les années 1980. Fabrikant devait d'ailleurs comparaître le 25 août 1992, soit le lendemain de ce qui allait devenir le jour de la fusillade, pour outrage au tribunal. Lors d'une audience précédente en Cour supérieure du Québec, il avait accusé le juge en chef Allan B. Gold, chancelier de l'université Concordia de choisir « ses juges les plus corrompus » pour entendre sa cause1.
Tuerie de l'Université Concordia
Article détaillé : Tuerie de l'Université Concordia.
La fusillade orchestrée par Valery Fabrikant survient au neuvième étage de l'Université Concordia, au pavillon Henry F. Hall, le 24 août 1992. Les victimes sont les professeurs Matthew Douglas (66 ans), Michael Hogben (52 ans) et Jaan Saber (46 ans), ainsi que le titulaire de la chaire de génie électrique et informatique, Phoivos Ziogas (48 ans). Une secrétaire, Elizabeth Horwood, sera aussi blessée par balles.
Valery Fabrikant avait essayé par plusieurs moyens d'obtenir des armes à feu, impliquant l'université Concordia. Cette dernière refusera de lui signer une recommandation pour l'obtention d'un permis de transport d'arme à autorisation restreinte, pour le tir à la cible. Dans une lettre envoyée à la Sûreté du Québec et datée du 14 juillet 1992, soit six semaines avant la tuerie, le vice-recteur aux services de l'université explique le refus en invoquant le règlement de l'établissement sur le port d'arme, et indique qu'en raison des différends entre le professeur et son employeur « l'université a toutes les raisons de s'inquiéter de l'obtention par M. Fabrikant d'un permis de port d'arme »[citation nécessaire].
Des trois armes utilisées par Fabrikant lors de la fusillade, une première fut achetée par l'enseignant le 13 août 1992, et les deux autres l'ont été par son épouse le jour même du massacre, le 24 août. Valery Fabrikant avait passé avec succès son examen d'initiation aux armes de poing en novembre 1991, et son épouse en juillet de l'année suivante. L'homme était également inscrit dans un club de tir1.
Procès
Valery Fabrikant s'est représenté lui-même à son procès pour le meurtre de quatre collègues. En cour, il a fait preuve d'un comportement jugé excentrique lors des audiences. Le juge a alors suspendu les procédures pour exiger un examen des facultés intellectuelles de l'accusé, et après qu'il eut été déclaré sain d'esprit, Fabrikant tenta de se défendre pendant cinq mois. Le juge arrêta cependant la procédure et les membres du jury se trouvèrent dans l'obligation de le déclarer coupable de meurtre prémédité. Il a été condamné à une peine d'emprisonnement à perpétuité.
Bien que deux psychiatres aient témoigné favorablement envers lui, l'accusé disait se sentir insulté par ces experts et demanda à rencontrer le docteur Louis Morissette, de l'Institut Philippe-Pinel. Morissette arrivera à une position contraire aux deux spécialistes ayant précédemment rencontré Fabrikant. Le psychiatre note entre autres que les rapports précédant le retour au travail du professeur, en 1992, après une crise cardiaque, avaient toujours fait état de la satisfaction des étudiants de Fabrikant, ainsi que de ses collègues de travail. Il déclare que Fabrikant n'était pas, à son avis, apte à subir un procès, qu'il souffrait de plus qu'un simple trouble de la personnalité, et qu'il devrait être traité par la médication appropriée (recommandation que le principal intéressé refusait).
Conséquences de la fusillade
Certains des professeurs qui ont survécu à l'affaire Fabrikant ont vu leur compte gelé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) à la suite d'une enquête sur les allégations de Fabrikant.
Autres procédures judiciaires
En 2000, Valery Fabrikant a été déclaré plaideur quérulent parce qu'il a accumulé les recours futiles et mal fondés en grand nombre devant les tribunaux.
Le 5 novembre 2007, Valery Fabrikant se représente en Cour supérieure du Québec pour l'audition d'une plainte déposée avant la tuerie de 1992 (donc avant qu'il ne soit déclaré plaideur quérulent). Il réclame alors près de 600 000 $ en dommage et intérêts à d'anciens collègues de l'Université Concordia qui auraient « profité injustement » de ses travaux et « extorqué » ses documents. Comme à son habitude, Fabrikant - qui se représente sans avocat encore une fois - met à rude épreuve la patience des avocats de la défense et le juge Gilles Hébert.
Le 13 novembre, le juge Gilles Hébert se récuse de la cause civile. Il affirme ne plus être en mesure de faire preuve d'impartialité, n'en pouvant plus de supporter les insultes et les récriminations de l'accusé. De sa cellule, Fabrikant accueille la décision en applaudissant.
Le 20 novembre, la juge Nicole Morneau reprend les procédures là où son collègue les a abandonnées.
Moins d'une semaine après la reprise du procès, le 26 novembre 2007, la juge met fin abruptement au procès en se référant à l'article 75.1 du Code de procédure civile du Québec pour justifier sa décision. Elle estime la cause frivole et sans fondement.
Incarcération
Valery Fabrikant purge actuellement sa peine dans un pénitencier fédéral. Plusieurs demandes de libération conditionnelles ont été faites, en vain, depuis le 24 août 2017. En mai 2021, la Commission des libérations conditionnelles du Canada rejette une fois de plus la demande3. Un autre rejet pour une demande de libération conditionnelle est émis en juin 20224.
L'ancien professeur continue ses recherches académiques de la prison. Il a publié une cinquantaine d'articles dans des revues évaluées par les pairs entre 1996 et 2018. Il a publié dans le IMA Journal of Applied Mathematics en 20065.
Il utilise couramment Internet par l'entremise de son fils, ainsi que Usenet6,7 où il argumente en faveur de la théorie du complot
1.Hajj Mohammed Mesfioui, le tueur cordonnier
À la fin du 20 ème siècle, une série de disparitions de femmes inquiète les habitants de Marrakech. Très vite, on commence à comprendre qu’un meurtrier opère dans la ville, mais les autorités marocaines ont du mal à coincer le coupable. C’est la famille d’une des disparues qui creuse jusqu’à retrouver Rahali, une septuagénaire qui a été vue en dernier avec la victime. La femme finit par avouer sa complicité et dénonce le tueur: Il s’agit du cordonnier, Hajj Mohammed Mesfioui. Quand les autorités débarquent chez l’homme, ils découvrent 20 corps décapités au fond d’un puits dans le magasin du cordonnier, et 16 autres cadavres dans le jardin, soit un total de 36 victimes. Après avoir mené l’enquête, il s’avère que Hajj Mesfioui, avec l’aide de Rahali, approchait des femmes financièrement aisées, les invitait chez lui en utilisant Rahali pour les rassurer, puis les droguait, les étranglait et les dépouillait de leurs bijoux.
Après son arrestation, la foule, en fureur, réclamait sa crucifixion, mais il sera finalement torturé et flagellé à la place publique pendant deux longs mois, durant desquels il souffrira atrocement (on l’entendra gémir de douleur à plusieurs reprises tous les jours). Il sera ensuite emmuré vivant, et mourra au bout de quelques jours.
https://www.welovebuzz.com/5-tueurs-en-serie-marocains-qui-ont-marque-lhistoire-criminelle-du-maroc/
Le 09 octobre 2023 à 21:19:39 :
VDD, C'est le topic du glauque, pas le topic qui répertorie toutes les fusillades des usa des trentes dernière années
+ au pire envoie directement les liens des wikipedia sur un seul post au lieu de tout recopier messages par messages
Abdelali Amer, le sociopathe qui tuait à la pierre
Abdelali Amer, Alias « Boussama » (le tueur à la pierre), est un tueur en série qui a ôté la vie à 14 personnes en à peine 10 mois, entre Rabat et Salé. Ce tueur déclaré psychopathe et sociopathe avait un mode opératoire brutal; il écrasait la tête de ses victimes à coups de pierre.
Né en 1961 dans une famille de classe moyenne, « Boussama » perd ses parents alors qu’il est adolescent. A vingt ans, il rejoint l’armée mais est aussitôt révoqué à cause de son caractère violent. Commence ensuite une série d’incarcérations et d’ennuis avec la justice, entre agressions, séquestrations, viols, vols… Abdelali multiplie les passages en prison. Ses frères et soeurs s’éloignent de lui petit à petit, seule une soeur continue à l’entretenir. A sa sortie de prison une fois, il découvre que la maison familiale a été vendue, suite à la mort de sa seule soeur sur qui il pouvait compter. Il se retrouve donc tout seul, à la rue, et c’est à ce moment que démarre son parcours de meurtrier.
Toutes ses victimes étaient des sans-abris comme lui, à l’exception d’un commerçant qu’il pensait être SDF, et d’une femme âgée dont le corps sera retrouvé près d’un centre commercial et dont l’expertise médico-légale révèle qu’elle a été violée post-mortem. Au début, il disait les attaquer pour les voler. Ensuite, il avait commencé à le faire pour le simple plaisir de tuer. 14 cadavres plus tard, et après une sérieuse enquête que les autorités ont menée, on retrouvera 2 témoins clés (qui purgeront également une peine par la suite). « Boussouma » sera vite arrêté en Août 2005. Il avouera sur le champ les 13 meurtres, et conduira même les enquêteurs sur les lieux des crimes.
« Pourquoi ? », la police lui demande. « Pour oublier à quel point je hais le monde, et mes frères et soeurs en particulier. Ce sont eux que j’aurais tués en premier si j’avais pu les avoir sous la main », répondra-t-il sereinement. Il sera condamné à mort le 28 Novembre 2005.
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Mohamed Belahrach, le coureur de jupons meurtrier
Rien ne prédisposait Mohamed à devenir tueur en série. Scolarisé, bien dans ses baskets, aimé par ses proches… Le jeune homme que tout le monde trouvait « cool » aura pourtant volontairement assassiné 5 femmes.
Né en 1956 à El Jadida, ce jeune garçon plonge, dès son adolescence, dans les plaisirs du sexe. Il découvre un jour des maisons closes à Derb El Hlilali et Derb El Barkaoui, et commence à y passer tout son temps et à y laisser tout son argent. Il était connu pour ses déboires sexuels. Faute de moyens, il ne pouvait plus se permettre le vin et la compagnie des prostituées. Il s’en prend alors à une maquerelle de Derb El Hilali dans le but de la dépouiller de ses biens. Cette cinquantenaire du nom d’Aicha sera retrouvée morte chez elle en 1993.
Bien qu’il ait laissé 2 mégots de cigarette chez elle, il sortira blanchi de cette affaire, et deux autres hommes écoperont, à tort, de neuf ans de prison chacun à sa place. C’est ce qui a encouragé Mohamed à continuer ! Il s’en prend ensuite à 4 autres femmes, dont une mère et sa fille, sans que personne ne le soupçonne de quoi que ce soit. A la sixième tentative, il tombera. En tentant d’attaquer une vendeuse de lapins, celle-ci commence à crier et alerte tout le voisinage. Plusieurs personnes débarquent aussitôt. Voyant qu’il était encerclé, il tente de se suicider mais en est empêché par les jeunes du quartier.
Le meurtrier reniera ses crimes bien qu’il les ait avoués auparavant devant le juge d’instruction, et prétendra qu’une pression lui a été faite par la police pour avouer ses méfaits. Avec toutes les preuves réunies contre lui, il sera jugé coupable et condamné à mort en 2001. En 2010, il rend l’âme aux suites d’une longue maladie.
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Abdelali El Hadi, le pédophile de Taroudant
Le 21 août 2004, une sombre découverte a secoué le Royaume. Les services de police reçoivent, ce jour-là, un appel d’une personne leur affirmant avoir retrouvé des restes d’ossements humains près de Oued El Ouaer à Taroudant. Lorsque la police scientifique arrive sur place, on découvre qu’il s’agissait de restes de 9 garçons âgés entre 10 et 17 ans. Par la suite, on annonce que ces 9 victimes étaient violées puis étranglées.
La suite de l’histoire ressemble à un horrible film d’investigation. Après que les équipes de recherche, tentant désespérément de trouver une piste, soient retournées plusieurs fois sur les lieux où ont été découverts les ossements, un petit bout de papier a été retrouvé. Sur celui-ci était inscrit le mot « Hadi ». C’était la pièce maîtresse du puzzle. De fil en aiguille, on découvrit que « Hadi » faisait allusion à Abdelali El Hadi, l’assistant de l’un des restaurateurs ambulants de la station routière de Taroudant. C’est dans une petite demeure insalubre située près d’un cimetière que l’on retrouve Abdelali. Ce dernier aurait ouvert la porte et aurait dit, calmement, « Ah, vous êtes enfin là. Je vous attendais. Je n’arrivais plus à dormir, je rêve tous les jours d’eux. Ils m’attachent et me lapident tous les soirs. »
C’est avec beaucoup d’aisance que le meurtrier avoue ses crimes et raconte même les détails aux enquêteurs, effrayés de découvrir un être aussi froid. Il déclare qu’il allait chercher ses victimes près de la gare routière où plusieurs enfants sans abri rôdaient. Il leur proposait des repas gratuits, avant de les inviter à dormir chez lui. Ensuite, il les étouffait à l’aide d’un sac en plastique, les violait puis les tuait, avant de les enterrer sous son lit. Quand il avait appris que le propriétaire du terrain avait l’intention de construire un complexe à cet endroit, il avait sorti les restes des enfants et les avait jetés près de la rivière.
Il révéla ensuite qu’il a eu une enfance difficile après le décès de sa mère et le remariage de son père, et qu’il avait été violé par un groupe de garçons lorsqu’il était adolescent. Selon lui, ce traumatisme l’a poussé à vouloir faire de même pour se venger. Après avoir été arrêté, Abdelali a reproduit la reconstruction des scènes du crime. Devant sa froideur, l’ensemble des personnes présentes étaient terrifiées, en particulier l’enfant qui jouait le rôle de la victime. Le criminel lui avait dit: « N’aie pas peur, ce n’est pas pour de vrai, on fait juste semblant. » Le pédophile a été condamné à mort en Décembre 2004. A la question du juge « Regrettes-tu tes actes ? », Abdelali, toujours d’un calme sans pareil, répond: « C’est entre Dieu et moi, Monsieur. »
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Hicham Raoui, le don juan étrangleur de Settat
Hicham Raoui était un jeune homme discret, doux et gentil, ce qui le servait pour approcher ses victimes. Le jeune homme est né en 1976 dans la province de Settat. Il a vécu au sein d’une famille déchirée, entre un père absent et une mère démunie qui a fini par le confier à son grand-père. Faute de moyens, Hicham sort de l’école à la cinquième année du primaire et est ensuite placé en apprenti chez un réparateur de bicyclettes. Il n’y restera pas longtemps et enchaînera les petits jobs jusqu’en 1996, année durant laquelle il deviendra marchand ambulant. Après être parti chercher un avenir meilleur à Agadir puis à Marrakech, le jeune homme retourne finalement à Settat. Jusque là, rien d’extraordinaire, mais à 29 ans, Hicham commence à picoler et devient alcoolique. C’est à cette période qu’il passera de marchand ambulant à meurtrier.
Sa première victime, Fatima Zahra Hajjaj, a été découverte le 13 Février 2007 en état de décomposition avancée. C’était une jeune fille de 20 ans qui avait disparu alors qu’elle rentrait du travail. L’autopsie du corps conclura à un viol et à une mort par asphyxie suite à l’occlusion du nez et de la bouche. Ensuite, c’est une étudiante de 24 ans qui a signalé à la police avoir été violée par un « beau gosse ». Celui-ci, prétendant être un policier en civil, l’avait invitée à prendre un verre. Devant son refus, il l’emmena de force sous la menace dans un lieu vide et la viola. Fort heureusement, le meurtrier entendit des bruits et prit la fuite. Quelques jours plus tard, la jeune plaignante croisa son violeur de nouveau, et présenta à la police des éléments supplémentaires ayant mené à son arrestation. Il fut condamné à 1 an de prison pour viol.
A peine sorti de prison, Hicham s’en prit à sa deuxième victime. Nezha Mansar était une jeune fille de 22 ans, tout juste diplômée. Son corps fut découvert 2 jours après sa disparition. L’autopsie conclut que la victime a été violée avant le meurtre, mais également post-mortem. Les enquêteurs se retrouvèrent devant deux meurtres présentant des caractéristiques similaires, ce qui les amena à juger que l’auteur en était le même. Lors de son arrestation précédente, on avait relevé un échantillon de salive du meurtrier.
A l’instar des deux précédentes, la dernière victime, Nawal, fut tuée de la même façon. Cette fois-ci, durant l’autopsie, des empreintes digitales ont été relevées sur le corps, désignant Hicham Raoui comme auteur du crime. Les résultats des analyses le désignèrent finalement comme auteur des trois crimes. Arrêté le 28 mars 2008, il n’opposa aucune résistance et passa vite aux aveux. Il déclara avoir pris plaisir aux viols mais ne comprenait pas pourquoi il avait ôté la vie à ses victimes. Hicham Raoui fut condamné à mort en 2008.
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Le 11 octobre 2023 à 20:02:34 :
c'est qui ce type?
"M. Bernard, il était gentil, il rigolait un peu avec les élèves": à Arras, l’émotion après le drame
En fin de matinée, ce 13 octobre, des parents attendaient leurs enfants qui sortaient peu à peu de la cité scolaire Gambetta, marquée par une attaque sanglante. L’émotion et la stupeur dominaient devant cet établissement d’une ville que plusieurs décrivent comme habituellement « tranquille ».
Dans la foule, à intervalles réguliers, des bras se lèvent et s’agitent. S’ensuivent des expressions de soulagement, des pleurs, des accolades. Il est bientôt 14 heures aux abords de la cité scolaire Carnot d’Arras et les parents, prévenus du drame survenu quelques heures plus tôt, sont venus récupérer leurs enfants. Une petite foule se masse devant le ruban blanc rouge protégé par les forces de l’ordre, barrant l’accès à l’établissement.
Les élèves, confinés à l’intérieur, sortent au compte-goutte, par petits groupes. Ceux-ci sont en sécurité, leur dit-on, mais les parents n’attendent que de les retrouver. L’inquiétude se lit sur les visages. Une ambulance passe, la foule se met sur le côté, un père s’interroge : « C’est pas normal qu’il y ait le Samu ».
« ARRAS EN GÉNÉRAL C’EST TRANQUILLE »
Aux moments de retrouvailles, chacun réagit à sa manière. Dans la file, une élève qui vient de sortir avec ses camarades s’exclame : « J’aurais pu voir le mec se faire tuer ». À d’autres, les mots manquent. « Bon bah ça fait bizarre », lâche un jeune garçon avant de se lover dans les bras de sa mère. « On va manger ? », lance un autre parent à des jeunes tout juste sortis. « Oh ouais », répond une jeune fille. Îlots de tendresse au milieu du drame.
Plus loin, à côté d’une autre entrée du lycée, la grand-mère de l’un des élèves qui a assisté à l’attaque attend de le prendre à nouveau dans ses bras. Celui-ci est en sécurité, auprès de la cellule installée au sein de l’établissement. Mais elle le sait, il lui en faut plus pour être soulagée : « J’ai envie de l’avoir près de moi. Ce n’est pas évident. » Adolescente, cette Arrageoise a fréquenté le lycée. « Arras en général c’est tranquille », soupire-t-elle, encore ahurie.
Le choc se lit aussi dans les conversations des adolescents. « On est encore un vendredi 13 », lâche l’un d’eux, en référence au 13 novembre 2015, jour de vague d’attentats à Paris. Plus loin, un groupe de trois jeunes du coin discutent. « Le mec qui a fait ça, il mérite la prison à vie, aux États-Unis c’est la peine de mort », souffle l’un d’eux.
C'est hallucinant de lire une telle question !! comment mettre un policier en permanence dans chaque école, et après les écoles ce seront les hôpitau...Lire plus
Un élève du collège âgé de 13 ans, qui se fait appeler « Balou », décrit l'établissement comme habituellement « plutôt calme ». Lui attend ses amis, « un peu sous le choc ». « J’étais dans la cour, j’ai vu un prof avec le visage en sang qui nous a dit d’appeler la police, de courir, raconte-t-il, sac à dos noir sur les épaules. On a vu l’agresseur qui commençait à mettre des coups de pression aux profs. On a couru dans les salles de classe, on nous a cachés, on nous a confinés. » Le jeune se souvient de l’enseignant assassiné :« Le prof de français, Monsieur Bernard, il était gentil, il rigolait un peu avec les élèves. Il y avait zéro problème. » Quelques minutes plus tard, des employés d’une boulangerie, fendent la foule pour apporter des sandwichs aux policiers en service dans l’établissement. La solidarité comme réponse immédiate.
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- kongstrong
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- 11 janvier 2019 à 16:05:48
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