Topic du Glauque
La fin sanglante d’une reine de beauté Abattue sous les yeux de sa fille
Monica Spear, Miss Venezuela 2004, a été tuée lundi soir dans une tentative de vol de sa voiture avec son mari. Leur fillette de 5 ans a assisté au drame, mais a survécu.
Quelques heures avant le drame, Monica Spear vantait sur Instagram «la magie des plaines» vénézuéliennes. Reine de beauté et actrice à succès dans des soaps opéras, elle menait une vie paisible à Miami, et était en tournage dans son pays natal. Mais tout a basculé lundi soir sur l’autoroute qui relie Puerto Cabello à Valencia, alors qu’elle faisait visiter le pays à Maya, 5 ans, avec son exmari Thomas Henry Berry, avec qui elle était restée en très bons termes. Leur voiture est tombée en panne dans la soirée, les contraignant à s’arrêter sur le bas-côté en attendant une remorqueuse. Aux alentours de 22h30, des hommes armés se sont jetés sur eux et ont tué le couple, blessant la fillette à la jambe, rapporte Univision .
«Le motif présumé était le vol de la voiture», a assuré le ministre vénézuélien de la Justice, Miguel Rodriguez Torres. L’enquête est toujours en cours, et cinq personnes sont actuellement interrogées. La jeune mère a été mortellement touchée à la jambe et au bras droit, tandis que son mari, un Irlandais de 39 ans, a reçu trois balles à la poitrine. Maya, leur fillette hospitalisée à Caracas dans un état stable, a été confiée à ses grands-parents paternels.
Elle avait quitté le Venezuela, qu’elle ne trouvait pas assez sûr
La mort de celle qui a connu la gloire grâce aux telenovelas «Flor Salvaje» ou encore «Pasion Prohibida» a choqué le groupe Telemundo, qui produit ces séries et les diffuse dans toute l’Amérique latine: «Nous sommes profondément touchés et attristés par le crime dont a été victime notre actrice adorée Monica Spear et sa famille. Monica n’était pas seulement une brillante professionnelle, elle était aussi une personne exceptionnelle, toujours enthousiaste, avec une grande force et une grande détermination.» Le chanteur vénézuélien Oscar D'León a clamé son indignation sur son compte Twitter : «Je suis triste pour mon Venezuela, mes condoléances à la famille de Monica Spear. Ce que je ressens en ce moment, c’est de la rage et de l’impuissance.» Miss Venezuela 2004 et quatrième à l’élection de Miss Univers 2005, Monica Spear jouissait d'une immense popularité.
La jeune femme avait expliqué dans une interview accordée au Huffington Post l’an dernier avoir quitté le Venezuela en raison de l’insécurité: dans le pays, le taux d’homicide est officiellement de 39 pour 100000 habitants , mais l' Observatoire vénézuélien de la violence assure que le taux est en réalité plus élevé, autour de 80 pour 100000 habitants et aurait donc quadruplé en l’espace de 15 ans. Même si elle avait quitté son pays natal pour élever sa fille, Monica Spear y était très attachée, d’autant que le père de son mari vit à Caracas, où il a pendant de longues années enseigné les mathématiques à l’université, selon le «Guardian ».
Les points forts de l'actualité du jour en mots et en photos, ainsi que l'histoire insolite du jour, émouvante et tout simplement humaine.
Nicolas Maduro, le président vénézuélien, a mis en garde les médias, cité par «El Nacional »: «Que ce cas ne soit pas manipulé à des fins politiques pour attiser la haine. Nous devons tous nous réveiller pour mener simplement une bataille pour vivre en sécurité, pour le respect de la vie, même si cela sera très difficile.»
https://www.parismatch.com/actu/faits-divers/la-fin-sanglante-dune-reine-de-beaute-abattue-sous-les-yeux-de-sa-fille-112015
Maurizio Gucci et Patrizia Reggiani, un divorce fatal
Le 27 mars 1995, Maurizio Gucci, le petit-fils de Guccio Gucci, l’homme d’affaires fondateur de la maison Gucci, est assassiné dans les rues de Milan. Le prochain film de Ridley Scott, The House of Gucci, dont la sortie est prévue pour 2021, reviendra sur cette affaire qui a défrayé la chronique, avec un casting de choix à l’appui. L’occasion de retracer les faits derrière la mort de l’ancien directeur de la griffe italienne.
Le tournage en Italie du nouveau Ridley Scott, The House of Gucci a débuté depuis peu, et déjà, les premières images et l’annonce du casting agitent la toile. Alors que le réalisateur prépare son biopic sur Napoléon, intitulé Kitbag, les premières images du tournage montrent un Maurizio Gucci incarné par Adam Driver, aux côtés de Lady Gaga, qui interprétera sa première épouse Patrizia Reggiani. La sortie du long-métrage est prévue pour le 24 novembre 2021, dans les salles américaines.
Le 27 mars 1995, Maurizio Gucci, le petit-fils de Guccio Gucci, l’homme d’affaires fondateur de la maison Gucci, est assassiné dans les rues de Milan. Le prochain film de Ridley Scott, The House of Gucci, dont la sortie est prévue pour 2021, reviendra sur cette affaire qui a défrayé la chronique, avec un casting de choix à l’appui. L’occasion de retracer les faits derrière la mort de l’ancien directeur de la griffe italienne.
Le tournage en Italie du nouveau Ridley Scott, The House of Gucci a débuté depuis peu, et déjà, les premières images et l’annonce du casting agitent la toile. Alors que le réalisateur prépare son biopic sur Napoléon, intitulé Kitbag, les premières images du tournage montrent un Maurizio Gucci incarné par Adam Driver, aux côtés de Lady Gaga, qui interprétera sa première épouse Patrizia Reggiani. La sortie du long-métrage est prévue pour le 24 novembre 2021, dans les salles américaines.
Le film The House of Gucci, adapté du roman de Sara Gay Forden, The House of Gucci: A Sensational Story of Murder, Madness, Glamour, and Greed, raconte les faits réels ayant motivé Patrizia Reggiani à commanditer l’assassinat de son ex-mari, Maurizio Gucci, le 27 mars 1995. Cette affaire judiciaire avait alors défrayé la chronique et fait les unes des journaux d’Italie et du monde entier pendant plusieurs années.
Les faits se sont déroulés sous le porche du bureau de Maurizio Gucci, au 38 Corso Venezia à Milan, le 27 mars 1995. Maurizio Gucci, âgé de 46 ans et alors à la tête de la maison de luxe italienne, reçoit trois balles de revolver dans le dos, puis une, qui lui coûtera la vie, dans la tempe. Son portier, ayant assisté à cette scène horrifique, reçut également une balle dans le bras en tentant de porter assistance à Maurizio
C’est un choc électrique qui secoue la Péninsule tout entière: Maurizio Gucci a été assassiné. Dès lors, plusieurs pistes et suspects se dégagent. La première hypothèse serait celle de conflits internes au sein de la maison Gucci. En effet, l’héritier Maurizio Gucci avait, deux ans plus tôt, cédé les 50% de capital qu’il possédait dans l’entreprise Investcorp, une société d’investissement du Bahreïn, sous la pression des autres membres de la famille Gucci. Toutefois, la police italienne rejeta cette thèse, qui ne suffisait pas, selon eux, à justifier les faits commis à l’encontre de l’homme d’affaires.
Alors, une autre piste est privilégiée: ce serait son ex-femme, Patrizia Reggiani, qui aurait commandité l’assassinat de Maurizio Gucci. Tous les projecteurs sont alors braqués sur celle qui avait été surnommée la “Veuve Noire” par les médias italiens. C’est dans les années 70 que Patrizia et Maurizio se sont rencontrés, à l’occasion d’une soirée organisée par des amis communs, issus de la haute société de Milan. Ils tombent rapidement sous le charme l’un de l’autre, et Patrizia et Maurizio se disent oui en 1972. Leur union donne naissance à deux filles, Allegra et Alessandra. Le couple alterne entre leur vie à Milan, et celle à New-York, où ils se lient d’amitié avec le milliardaire Aristote Onassis, mais aussi avec certains membres de la famille Kennedy.
En 1983, à la mort de son père, Maurizio prend la tête de Gucci. C’est à ce moment-là que le couple se dégrade, alors que Maurizio s’évertue à sauver la griffe italienne, qui traverse une période peu glorieuse. Gucci est rachetée par une société d’investissement des Émirats Arabes Unis, Investcorp, et il faudra attendre 1994, avec la nomination de Tom Ford à la direction artistique, pour que la maison Gucci retrouve de sa grandeur. Maurizio Gucci et Patrizia Reggiani ne s’entendent plus et Maurizio finit par ne plus supporter la personnalité narcissique de sa femme, et quitte le domicile familiale. Une dizaine d’années passe sans que Patrizia Reggiani n’accepte ce divorce, et Maurizio fréquente à cette époque la décoratrice italienne Paola Franchi.
Finalement, moins d’un an avant le meurtre, en 1994, elle finit par se faire à la situation, et lors d’une de ses invitations à la télévision, elle déclare que la pension compensatoire de 3 milliards de lires italiennes (l’équivalent aujourd’hui de 1,5 millions d’euros) versée par son mari est trop faible pour une femme “de son rang”. L’ex-femme de Maurizio ne souhaite pas se contenter de ce montant, alors que la fortune de Maurizio Gucci s’élève à 800 milliards de lires (environ 400 millions d’euros) et que son patrimoine comporte plusieurs appartement autour du monde, ainsi qu’un impressionnant yacht.
Dès lors, Patrizia Reggiani se met à la recherche d’un tueur à gage. “Je le demandais à tout le monde, c’était une obsession, je l’aurais même demandé à mon charcutier !”, a-t-elle affirmé devant les jurés lors de son procès, quelques années plus tard, niant toutefois d’être passé à l’acte. En 1997, alors que l’enquête est au point mort, un nouveau personnage, Ivano Savioni, va orienter la police italienne vers un nouveau suspect: Patrizia Reggiani. En effet, le milanais âgé de 40 ans va révéler aux enquêteurs qu’il aurait joué un rôle dans cet assassinat, servant d’entremetteur entre Patrizia Reggiani et les deux assassins qu’elle aurait engagé pour tuer son ex-mari.
La police italienne, qui avait mis le jeune milanais sur écoute, obtient une preuve cruciale dans l’affaire par le biais d’Ivano Savioni. Lors d’une entrevue avec la voyante et amie proche de Patrizia, Giuseppina « Pina » Auriemma, les deux italiens discutent ouvertement du meurtre commandité par Patrizia Reggiani et permettent aux enquêteurs d’apprendre que Patrizia aurait déversé plus de 600 millions de lires (l’équivalent de 300.000 euros) afin d’organiser l’assassinat de Maurizio Gucci. Ces informations permettent l’arrestation de tous les suspects le 31 janvier 1997. Patrizia ne reconnaîtra pas les faits qui lui sont attribués, affirmant avoir été piégée par son entourage. Sa forte personnalité fera du procès un événement digne d’un talk show, avant qu’il ne soit conclu par une condamnation à 26 ans de prison pour la veuve noire, et l’incarcération de ses complices.
En 2011, elle se voit proposer par les juges une semi-liberté, en alternant prison et emploi, chose que Patrizia Reggiani refuse catégoriquement, déclarant: “Je n’ai jamais travaillé de toute ma vie, ce n’est certainement pas maintenant que je vais commencer”. Elle finit toutefois par accepter cette proposition, et est autorisée à retrouver sa liberté, deux ans plus tard, au terme de 16 ans d’emprisonnement. Immédiatement après sa remise en liberté, Patrizia Reggiani effectue une virée shopping dans la célèbre avenue commerçante, Via Monte Napoleone, un perroquet Ara sur l’épaule. Elle donnera plusieurs interviews aux journalistes et ira même jusqu’à déclarer vouloir travailler chez Gucci. Une déclaration étonnante, qui ne fera pas mouche chez la griffe aux deux G.
https://magazine.luxus-plus.com/petite-histoire-du-luxe-lassassinat-de-maurizio-gucci/
Le massacre du Circeo1 ou massacre du Circé (massacro del Circeo) est le nom donné au rapt, aux tortures, aux viols et au meurtre infligés à deux jeunes femmes par trois jeunes bourgeois néofascistes dans la nuit du 29 au 30 septembre 1975 à San Felice Circeo, une commune balnéaire connue pour le phare du Mont Circé, dans le Latium italien.
Déroulement
Les victimes étaient deux jeunes amies, Donatella Colasanti (1958-2005) et Rosaria Lopez (1956-1975) issues des quartiers modestes de Rome qui ont rencontré par hasard trois jeunes fils de la bourgeoisie romaine, par ailleurs militants néofascistes, Gianni Guido, Angelo Izzo et Andrea Ghira2. Elles sont emmenées sous prétexte d'une fête dans la villa du père d'Andrea Ghira où elles seront frappées et torturées pendant trente-six heures. Alors que Rosaria Lopez meurt sous les sévices des trois bourreaux, Donatella Colasanti parviendra à feindre la mort et sera retrouvée dans le coffre d'une voiture le lendemain3.
Impact médiatique
L'onde de choc médiatique qu'a représenté cette affaire dans l'Italie de l'époque a marqué les esprits. Italo Calvino, Pier Paolo Pasolini et plusieurs mouvements féministes participèrent activement à la médiatisation de ce procès des années de plomb en Italie, où les questions politiques de lutte des classes se mêlent à des interrogations féministes et sécuritaires2,4. De nombreux films dans les années qui suivent font allusion à cette tragédie, par exemple dans des poliziotteschi comme Brigade spéciale, Violence à Rome ou Comme des chiens enragés5. Le roman d'Edoardo Albinati La scuola cattolica paru en 2016 ainsi que son adaptation cinématographique sortie en 2021 et réalisée par Stefano Mordini reviennent également sur ce crime.
"Monstre de Florence" : un tueur en série qui s'attaque à des couples d'amoureux
Qui est le "Monstre de Florence" ? Un homme qui va vite apparaître comme un tueur en série d'amoureux avec un total de huit double meurtres. 40 ans après, la vérité n'est toujours pas connue.
Le dimanche 7 juin 1981 au matin, les carabiniers italiens sont à pied d'œuvre autour d'une Fiat Ritmo de couleur beige, stationnée au bord d'un petit chemin, tout près de Florence. L'endroit, qui ne se trouve pas très loin de la discothèque Anastasia, est un lieu de rendez-vous pour les amoureux. Un homme est affalé dans la Fiat côté conducteur. Giovanni Foggi, 30 ans, employé dans une société pétrolière, a reçu trois balles dans la tête.
Le meurtrier l'a tué en tirant à travers la fenêtre. Une femme gît un peu plus loin dans un petit ravin. Carmela De Nuccio, 21 ans, employée dans une maroquinerie, a été traînée jusqu'ici, poignardée à plusieurs reprises et sauvagement mutilée. Le maniaque a frappé avec deux armes différentes, un pistolet Beretta calibre 22 et une arme blanche qui pourrait être un couteau de chasse. Aucun témoin ne peut s'exprimer sur ces deux crimes.
40 ans après, le mystère est toujours présent et l'assassin n'est toujours pas connu.
"Je suis persuadé qu'il s'agit d'un tueur en série qui connaît la criminologie. Nous allons travailler dans cette direction, je pense qu'il est très important que les familles aient le droit de connaître la vérité", explique M° Walter Biscotti, avocat italien des familles des victimes invité de L'heure du Crime.
Des scènes de crimes qui se répètent
L'annonce de cette scène de crime spectaculaire ne passe pas inaperçue. Un journaliste du quotidien local La Nazione, la relie à une précédente, étrangement similaire, qui s'est déroulée sept ans plus tôt, le 14 septembre 1974.
C'était déjà un samedi et une nuit sans lune, dans le même coin, sur une petite route près de Borgo di san Lorenzo. Pasquale Gentilcore, 19 ans, est retrouvé au volant de sa Fiat 127, tué par cinq balles de Beretta 22. Sa fiancée, Stefania Pettini, a elle reçu trois balles qui ne l'ont pas tuée. Le cas n'a jamais été résolu et apparemment, le meurtrier est toujours dans la nature.
Le sadique qui rôde autour dans les collines toscane va hériter de ses premiers surnoms, "le tueur des amoureux" ou "l'assassin des nuits sans lune". Mais il ne va pas tarder à être appelé "le Monstre de Florence". 22 octobre 1981, quatre mois après son dernier forfait, les fiancés Stefano Baldi, 26 ans, et Susanna Cambi, 24 ans, sont retrouvés sans vie dans un coin de campagne. La scène se répète…
https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/monstre-de-florence-un-tueur-en-serie-qui-s-attaque-a-des-couples-d-amoureux-7900140872
Marco Pantani, né le 13 janvier 1970 à Cesena et mort le 14 février 2004 à Rimini, est un coureur cycliste italien. Il fut l'un des meilleurs grimpeurs de l'histoire du cyclisme sur route et l'un des coureurs les plus populaires. Il a notamment remporté un Tour de France et un Tour d'Italie.
Sa carrière atteint son apogée en 1998, lorsqu’il remporte successivement le Tour d'Italie et le Tour de France. Il est le septième coureur de l'histoire, et le dernier en date, à avoir réalisé ce doublé la même année ; exploit qui lui vaut le Vélo d'or. Son style offensif et ses excès, en course et hors course, sont à l'origine de son surnom d’il Pirata (« le pirate » en italien). Il cultivera ce surnom à travers son look : oreille percée, tatouage, bandana, etc. Il est également surnommé Elefantino (le nom de Dumbo en italien), en raison de ses oreilles décollées.
Sa carrière connaît un grave revers en 1999 quand il est interdit de départ lors de l'avant-dernière étape du Tour d'Italie qu'il était sur le point de remporter, et ce, à la suite d'un contrôle anti-dopage sanguin révélant un taux d'hématocrite trop élevé. Cet épisode précipitera la fin de sa carrière.
En février 2004, il est retrouvé mort dans une chambre d'hôtel de Rimini, dans laquelle il s'était cloîtré depuis plusieurs jours. Selon les conclusions des deux enquêtes menées sur cette affaire, son décès serait dû à l'association combinée d'une dose trop forte d'antidépresseurs et de cocaïne. Des doutes subsistent notamment quant aux circonstances exactes de sa mort.
Devenu une sorte de « mouton noir » du cyclisme, il sombre peu à peu dans le doute, la solitude, la dépression, les mauvaises fréquentations puis la drogue. Le 14 février 2004, il est retrouvé mort des suites d’un œdème cérébral et pulmonaire dans une chambre d'hôtel de Rimini (Italie), dans laquelle il était reclus depuis plusieurs jours. Les meubles de sa chambre d'hôtel sont renversés et il est blessé au visage. L'autopsie révèle que la mort fut causée par une surdose de cocaïne. Le journaliste Mario Pugliese, qui avait réalisé la dernière interview du champion pour la Voce di Romagna expliqua peu après sa mort avoir perçu le malaise du « Pirate ».
Plus de trois ans après la disparition de Marco Pantani, la mère du champion a demandé l'ouverture d'une nouvelle enquête. Elle estime entre autres que l'heure de sa mort n'est pas claire. Un livre7 sorti en 2007 sur l'affaire Pantani soulève lui aussi de nouveaux doutes quant à la thèse officielle de l'overdose.
Le 15 janvier 2008, Fabio Carlino, accusé d'être le dealer de Pantani (en particulier pour la dose qui lui a coûté la vie) et également le propriétaire d'une discothèque, est condamné à quatre ans et demi de prison par le Tribunal de Rimini. Carlino devra également verser à la famille de Pantani 300 000 euros, somme que la mère de Pantani a décidé d'utiliser pour ouvrir une école de cyclisme8. Le 10 novembre 2011, Fabio Carlino est libéré. Le tribunal a indiqué que « les faits ne constituaient pas un crime en soi »9.
Le 2 août 2014, la justice italienne rouvre l’enquête sur le décès du coureur cycliste afin de déterminer si la surdose de cocaïne dont il a été victime n’aurait pas été administrée par un tiers10. Le 28 septembre 2017, l'enquête est définitivement refermée et conclut à une mort due à l'association d'une dose trop forte d'antidépresseurs et de cocaïne et non à un homicide11.
Gianfranco Stevanin (Montagnana, 2 octobre 1960) Il est criminel et serial killer italien, reconnu coupable du meurtre de six femmes 1994. Son cas était d'une grande importance dans de nombreux médias nationaux et a tenu un débat sur la question de 'incapacité de discernement.
Le 16 Novembre 1994, à Vicenza, Stevanin chargé dans son Volvo 240 Une succession prostituée nommée Gabriele Musger, a offert son argent pour avoir des relations sexuelles et d'être en mesure de prendre des photos. Après plusieurs heures de jeu sexuel extrême la prostituée a tenté d'échapper à travers une fenêtre de salle de bain, puis a refusé d'être prendre plus de photos et qu'il a été menacé par Stevanin avec un couteau. Pour sauver sa vie, il a offert Gianfranco toutes ses économies (environ 25 millions de lires) s'il laisser aller[1], et le maniaque acceptée; Mais l'argent était dans la maison de Musger, puis les deux monta dans la voiture pour aller le chercher. A la sortie de Vicenza Ouest Stevanin arrêté à ce moment-là la voiture pour payer le péage, une prostituée a pu sortir de la voiture pour aller à une roue police et dénoncer son client pour agression sexuelle[2]. La police a arrêté Stevanin pour agression sexuelle, extorsion de fonds, et la possession d'un pistolet jouet sans bonnet rouge régulier. À la suite de cet incident, il a été condamné à deux ans et six mois de prison[3].
Au cours des recherches dans la maison, les enquêteurs ont découvert la pornographie interdite (y compris plus de 7000 photographies personnelles prises par Stevanin ses partenaires), des livres d'anatomie, des boîtes contenant des poils pubiens et un fichier contenant des informations sur tous ses partenaires[1]. Bien que la police considère que Stevanin un forcené accusé de violence et extorsion de fonds, les enquêteurs commencent à soupçonner des crimes plus graves après la découverte d'objets appartenant à une femme nommée Biljana Pavlovic, qui avait plus de nouvelles d'Août 1994 et Claudia Pulejo[1]. Les deux filles sont également nommés dans les fichiers Stevanin. L'homme se justifie en disant qu'ils avaient avec eux peu de relations normales et que les vêtements sont juste un signe de l'amour que les filles ont laissé.
Le 3 Juillet 1995 un agriculteur terrazzo Il a trouvé dans une zone près de la maison Stevanin un sac contenant les restes d'un cadavre. Stevanin était soupçonné d'assassiner, et le juge a envoyé des bulldozers pour essayer d'autres organismes.
Le 12 Novembre 1995 Elle a trouvé le corps d'une autre femme; aussi cette fois le corps a été enveloppé dans un sac[4], mais à cette occasion la découverte a eu lieu dans une zone de la propriété et le test de Stevanin ADN démontrent sans équivoque que le corps était celui de Biljana Pavlovic.
Le 1er Décembre 1995 Elle a trouvé le troisième corps, celui de Claudia Pulejo[5].
Stevanin interrogé par les enquêteurs, mais son attitude est controversée, semble parfois se rappeler quelque chose[6] puis le nier peu après et affirme avoir des trous de mémoire. A Stevanin sont également attribué les meurtres d'une prostituée autrichienne nommée Roswita Adlassnig, présent dans les photos de Stevanin et dans son dossier et qu'il n'y a pas de nouvelles pendant des mois, et une autre femme n'a jamais identifié, photographié engagé dans un acte sexuel apparemment sans vie.
24 Septembre 1996 (Après la Stevanin partielle) la confession se trouve dans 'Adige un autre corps non identifié; Aussi ce crime a été attribué à Stevanin. Ayant examiné le ADN, le cadavre a été reconnu comme l'un des Blazenca Smolijo.
Le 19 Juillet 1996 Stevanin a décidé de confesser et a prétendu avoir démembré des cadavres de quatre femmes[7], mais l'assassiner des filles n'a pas été prémédité, ce fait serait mort pendant les rapports sexuels extrêmes[8] ou, dans le cas de Pulejo, pour dose excessive de héroïne[9]. En ce qui concerne le corps non identifié dit qu'il était un étudiant qui ne se souvient pas ni nom ni visage, elle dit avoir rencontré son que trois ou quatre fois. Stevanin dit à ses aveux en déclarant qu'il avait agi comme il savait faire ce qu'il était, comme si elle était rêves.
https://boowiki.info/art/les-criminels-italiens/gianfranco-stevanin.html
Italie : crime, drogue et talons aiguilles
Manuel Foffo et Marco Prato, les deux Italiens accusés d'assassinat, semblent avoir entretenu une relation ambigüe voire perverse.
Nous vous relations mercredi dernier l'épouvantable crime qui secoue l'Italie depuis une semaine. Marco Prato et Manuel Foffo sont soupçonnés d'avoir sauvagement assassiné Luca Varani lors d'une soirée arrosée d'alcool et saupoudrée de cocaïne. D'après les premières dépositions recueillies par les policiers et les magistrats, les deux complices auraient acheté le mercredi plusieurs grammes de drogue, pour un montant de 1 800 €.
Manuel et Marco sont habitués des nuits romaines, faisant même partie de la jet set de la capitale. Ils ont alors commencé à faire la fête dans la banlieue de Rome. Ils auraient même été aperçus dans un club de travestis, mais les éléments de l'enquête à ce sujet restent encore flous.
manuel foffo marco prato
L'homosexualité refoulée de Manuel Foffo
Cependant, une chose apparaît clairement : Manuel Foffo réprime une forte attirance pour les hommes. Dès le début de l'enquête, il reconnait avoir eu des relations sexuelles avec son ami Marco Prato, sous l'effet de la drogue et de l'alcool. A ce sujet, Marco déclare dans sa déposition que Manuel est "incapable d'avoir un rapport sexuel avec un homme si ce dernier ne porte pas une perruque", ce qui pourrait corroborer leur présence dans le club de travestis.
Le jeudi, embarqués dans un délire sexuel dans lequel Marco se travestit en femme, les deux complices partent à la recherche d'un prostitué dans les rues de Rome pour simuler un viol sur la personne de Marco. N'en trouvant aucun, ils décident alors de contacter Luca (connu de Marco pour se prostituer), à qui ils proposent 100 € pour s'adonner à leurs délires sexuels, mais avec la sombre idée de "tuer quelqu'un pour voir ce que ça fait"...
manuel foffo marco prato
Partouze et folie meurtrière
Lors de cette partouze Luca Varani "viole" Marco Prato, déguisé en femme en prenant des railles de cocaïne. Manuel Foffo, quant à lui, lèche les talons aiguilles et se fait marcher sur le corps emporté dans une frénésie sexuelle. Il semble que l'étincelle meurtrière se déclenche à ce moment. Manuel Foffo "pète (littéralement) un câble" et demande à Marco de verser de l'Alcover dans le verre de Luca. Marco explique que Manuel veut alors torturer Luca car "il se prostitue". Ce dernier déclare : "ce connard doit mourir", lui reprochant le jeu auquel il vient de se prêter.
Leur folie meurtrière est alors sans limite. Ils lardent Luca de coups de couteau et l'étranglent, mais ce dernier pourtant inconscient "résiste". Ils s'acharnent alors sur le corps, notamment sur la tête de la victime, à coups de marteau, pour "l'achever". Marco déclare s'être laissé emporter par la pulsion sanglante de Manuel. C'est pourtant lui qui portera le coup fatal, un coup de couteau en plein coeur. Il dira aux policiers que c'était "pour abréger ses souffrances".
Les deux suspects risquent la prison à vie pour meurtre avec préméditation, aggravé d'actes de cruauté et de torture.
https://tetu.com/2016/03/13/italie-crime-drogue-talons-aiguilles/
Donato Bilancia (né le 10 juillet 1951 à Potenza, en Basilicate et mort le 17 décembre 2020 à Padoue1) est un tueur en série italien, condamné à 13 peines à perpétuité pour avoir commis une série de 17 meurtres (neuf femmes et huit hommes), entre les sept mois d'octobre 1997 et mai 1998 en Ligurie et au Piémont.
Donato Bilancia aurait tué 17 personnes entre 1997 et 1998 dans le Bas Piémont2. À la suite d'un accident de travail il fut reconnu en 1973 invalide à 44 %3. Il est condamné à la prison à perpétuité à Padoue.
Né à Potenza, dans le sud de l'Italie, en 1951. À cinq ans, sa famille déménage dans le Nord de l'Italie, d'abord dans le Piémont, puis à Gênes, dans la région de Ligurie. Étant atteint d'énurésie nocturne jusqu'à l'âge de dix ou douze ans, sa mère lui fait honte en exhibant son matelas humide sur le balcon, bien en vue des voisins, et sa tante l'humilie en exhibant son pénis sous-développé devant ses cousins à l'heure du coucher. À 14 ans, il se fait appeler « Walter », et abandonne l'école secondaire pour faire des petits jobs, comme mécanicien, barman, livreur ou boulanger.
En 1987, le suicide de son frère Michael le marque de façon permanente, amplifiant ainsi ses troubles mentaux présents depuis quelque temps.
En 1990, il est victime d'un accident de voiture qui le place dans le coma pendant plusieurs jours.
Premiers crimes
Toujours mineur (1974)[pas clair], la Bilancia se fait arrêter pour le vol d'un scooter, et celui d'un camion de marchandises de Noël. Il sera relâché.
En 1974, il est arrêté pour vol et port d'arme illégale, il sera interné au service psychiatrie de l'hôpital général de Gênes, d'où il s'enfuira. Après avoir été appréhendé, il sera incarcéré 18 mois en prison pour vol, et fera d'autres prisons en France, et en Italie, toujours pour vol qualifié, et vol à mains armée. Nonobstant le fait qu'il ait des antécédents psychiatriques, il n'a aucun antécédent de violences, jusqu'à l'âge de 47 ans.
Meurtres
Bilancia vit seul, et est un joueur compulsif. Son premier meurtre remonte à octobre 1997, alors qu'un ami, Centanaro George, l'invite à une table de jeu de cartes. Le jeu est truqué et Bilancia perd 185 000 000 lires (environ 90 099 €). Réalisant cela, Bilancia étouffe Centanaro avec du ruban adhésif. Dans un premier temps, les autorités pensent à une crise cardiaque.
Les deux meurtres suivants concernent l'exploitant de la salle de jeu, et son épouse, il en profite pour vider leur coffre fort. Bilancia prend alors goût au meurtre, et porte pour tous ses meurtres un revolver de calibre 38 chargé de munitions "Wad Cutter". Il ne cache jamais les corps de ses victimes.
Dans le même mois, il suit un bijoutier jusqu'à sa demeure pour le voler, puis le tue lorsque la femme se met à crier. Il vide leur coffre à bijoux.
Il vole et tue par la suite un changeur d'argent. Deux mois plus tard, il tue un veilleur de nuit en pleine ronde, tout simplement parce qu'il n'aime pas les veilleurs de nuit. Il tue deux prostituées, une Albanaise et une Russe. il tue un second changeur d'argent, en lui tirant dessus à plusieurs reprises, puis vide son coffre-fort.
En mars 1998, lors de rapports sexuels oraux avec une prostituée trans, il tue deux veilleurs de nuit qui l'interrompent, et abat la prostituée, mais celle-ci survit et aide la police à établir un portrait robot de Bilancia et à témoigner contre lui.
Il tue par la suite une prostituée nigériane et une Ukrainienne, puis vole et agresse une prostituée italienne sans la tuer.
Le 12 avril 1998, il prend le train de Gênes pour Venise, parce qu'il « veut tuer une femme ». Repérant une jeune femme voyageant seule, il la suit dans les toilettes, déverrouille la porte avec une clé squelette, puis lui tire dans la tête et lui vole son billet de train. Six jours plus tard, il monte dans le train à destination de San Remo et suit une autre jeune femme aux toilettes. Il utilise sa clé pour entrer, puis utilise sa veste comme silencieux et lui tire derrière l'oreille. Excité par ses sous-vêtements noirs, il se masturbe et utilise ses vêtements pour nettoyer. Les meurtres de ces deux femmes « respectables » déclenchent un tollé général et la création d'une équipe spéciale de police.
Pour son dernier meurtre, Bilancia assassine un préposé de station-service après le plein d'essence, et prend la recette du jour, soit environ deux millions de lires (environ 1 000 €).
Arrestation
Basé sur la description d'une Mercedes noire qu'une de ses victimes a vu lorsqu'une prostituée entrait dedans, la nuit où elle a été tuée[pas clair], la police considère comme « suspect numéro un » Bilancia et le suit pendant dix jours. Ils recueillent son ADN à partir des mégots de cigarettes et d'une tasse de café, il correspond à l'ADN trouvé sur les scènes de crimes. Le 6 mai 1998, il est arrêté à son domicile à Gênes et son revolver est saisi. Après huit jours de garde à vue, il avoue.
Sentence
Le 12 avril 2000, après un procès de 11 mois, Bilancia est condamné à treize peines d'emprisonnement à perpétuité plus une supplémentaire de vingt ans de prison pour avoir tenté d'assassiner la prostituée trans. Le juge ordonne qu'il ne soit jamais libéré.
Melania Rea, c'est la fille de Vittoria : elle a maintenant 13 ans et a toujours le nom du père Parolisi. Lo zio: «Era il suo desiderio più grande»
La fille a seulement 18 mois quand la maman Melania Rea est brutalement sucée par son père
Vittoria a déjà dit qu'elle était seule, dans l'automobile, quand le père Salvatore Parolisi a réussi avec 32 collègues de sa mère Melania Rea. C'était le 18 avril 2011. Et dans une première journée, la vie de cette fille changeait pour lui-même: elle était sans mère et père, la mère et le père creusaient avec les autres mères et avec Michele Rea. Oggi Vittoria a 13 ans. Et non plus le nom du père, Parolisi, qui est la patrie la plus puissante. En 2020, il a été libéré pour vendre Vittoria Rea et porté così per semper avec lei un morceau de cette maman qui est portata via così brutalement. Nous allons annuler quel cognome diventato troppo ingombrante: il cognome di un assassino. «Era il suo desiderio più grand - raccontò lo zio Michele - Anche a scuola, quando facevano l'appello, lei ne sentiva suo quel suo cognome et ne fut pas giusto che fosse lei à porter le poids de quel cognome. Ora la bambina a acquis sa sérénité et sa sente ancora plus forte le jeu avec la famille de la maman colombe vive et le crescendo circondata dell'amore di tutti».
Vittoria a déjà dit qu'elle était seule, dans l'automobile, lorsque le père Salvatore Parolisi a réussi avec 32 collègues de sa mère Melania Rea. C'était le 18 avril 2011. Et dans une première journée, la vie de cette fille changeait pour lui-même: elle était sans mère et père, la mère et le père creusaient avec les autres mères et avec Michele Rea. Oggi Vittoria a 13 ans. Et non plus le nom du père, Parolisi, qui est la patrie la plus puissante. En 2020, il a été libéré pour vendre Vittoria Rea et porté così per semper avec lei un morceau de cette maman qui est portata via così brutalement. Nous allons annuler quel cognome diventato troppo ingombrante: il cognome di un assassino. «Era il suo desiderio più grand - raccontò lo zio Michele - Anche a scuola, quando facevano l'appello, lei ne sentiva suo quel suo cognome et ne fut pas giusto che fosse lei à porter le poids de quel cognome. Ora la bambina a acquis sa sérénité et sa sente ancora plus forte le jeu avec la famille de la maman colombe vive et le crescendo circondata dell'amore di tutti».
Le 18 avril 2011, Melania et Salvatore, respectivement 29 et 30 ans, ont décidé de porter la petite fille de Vittoria, en solo, en voyageant une nuit à Colle San Marco, avec quelques kilomètres d'Ascoli. Dopo essere andata in bagno, della donna si persero le trace. Divers témoignages racontent que vous n'avez pas la meilleure vue possible à l'entrée du restaurant « Le cacciatore » comme si vous aviez toujours soutenu le mari. Après une minute de vent, Parolisi lance l'alarme : Melania était comparée. Da lì iniziarono le ricerche. Le 20 avril, le commandant de la police de Teramo a reçu un téléphone anonyme d'une personne qui a signalé la présence d'un cadavre dans le bois des Casermette, à Ripe di Civitella, dans la localité Chiosco della Pineta. La notification des données de l’homme a été vérifiée.
Dans le cadre des diverses activités, de nombreux éléments sont utilisés pour développer la dynamique de l'omicidio et pour comprendre le mouvement. Melania est devenue l'épouse de son mari parce qu'elle a déjà exploré sa «double vie» et sa relation extraconiugale avec une jeune alliée de l'Esercito, Ludovica. Le jour même de la comparaison de Melania, Salvatore a aimé l'amour pour annuler tous les messages du cellulaire. Le rapport avec l’autre femme est en train de considérer le mouvement de l’omicidio. Parolisi est état condamné au premier degré de l'ergastolo, pena ridotta en Appello à 30 ans et infine la Cassazione l'a définitivement fissata à 20 ans, rimuovendo l'aggravante de la crudeltà.
https://www.ilmattino.it/primopiano/cronaca/melania_rea_figlia_vittoria_rea_oggi_quanti_anni_ha_cognome_dove_vive_salvatore_parolisi_news-7359443.html?refresh_ce
Emanuela Orlandi
Emanuela Orlandi (née le 14 janvier 1968) est une citoyenne de la Cité du Vatican qui a disparu mystérieusement à Rome le 22 juin 1983.
Cette disparition est l'une des affaires les plus obscures de l'histoire criminelle italienne. Considérée comme une fugue à ses débuts, elle impliquera l'État du Vatican, l'État Italien, l'Institut pour les œuvres de religion (la banque du Vatican), la Banco Ambrosiano, la Banda della Magliana et les services secrets de différents pays. La disparition d'Emanuela est parfois liée à celle d'une autre jeune fille romaine, Mirella Gregori, qui n'a jamais été retrouvée non plus.
Depuis la disparition de l'adolescente, un grand nombre de pistes et de théories ont alimenté la chronique. Emanuela Orlandi aurait ainsi été vue en divers lieux au cours des années, y compris à l'intérieur de la Cité du Vatican, mais tous ces signalements ne sont pas fiables. L'affaire Orlandi n'est toujours pas résolue mais les médias italiens suivent encore les rebondissements de l'enquête.
Disparition
Les faits
Emanuela Orlandi est la quatrième des cinq enfants d'Ercole et Maria Orlandi. Son père est un employé laïc de la préfecture de la Maison pontificale, qui vit avec sa famille à l'intérieur de la Cité du Vatican. De ce fait, la famille dispose de la citoyenneté vaticane. Emanuela est en deuxième année d'études au lycée scientifique Convitto Nazionale Vittorio Emanuele II, à Rome. Bien que l'année scolaire s'achève en ce mois de juin 1983, elle continue à prendre des leçons de flûte traversière, trois fois par semaine, à l'école Tommaso Ludovico da Victoria, qui dépend de l'Institut pontifical de musique sacrée. Elle fait également partie du chœur de l'église Sainte-Anne-des-Palefreniers.
Le conservatoire d'Emanuela, sur la place Saint-Apollinaire, à Rome.
Le 22 juin 1983, Emanuela se rend comme d'habitude en bus à l'école de musique. Après quelques stations, elle descend à l'arrêt devant l'église Saint-André et marche sur environ 200 mètres le long du corso del Rinascimento pour rejoindre le conservatoire, situé à côté de la basilique Saint-Apollinaire. Emanuela arrive à sa leçon avec un retard inhabituel de quinze minutes, se montre distraite et informe une camarade qu'elle compte partir du cours avec 10 minutes d'avance1.
Vers 18h45, elle quitte son cours et passe un appel téléphonique à sa sœur Federica. Emanuela l'informe avoir obtenu, sur le chemin du conservatoire, une offre d'emploi de la part d'un représentant de la marque Avon. Cet homme lui aurait proposé 375 000 lires pour distribuer des produits cosmétiques pendant un défilé de mode de la maison Sorelle Fontana au palais Borromini1. La somme proposée correspond alors au salaire mensuel d'un fonctionnaire de l'époque. L'homme aurait dit à Emanuela qu'il souhaitait une réponse dans la soirée et qu'il attendrait la jeune fille après son cours. Sa sœur, méfiante, suggère à Emanuela d'en parler avec leurs parents avant de prendre toute décision.
À la fin de la leçon, Emanuela se confie également à une amie et camarade de l'école de musique, Raffaella Monzi, qui l'accompagnait à l'autobus. À 19h30, Emanuela laisse son amie monter dans le bus et reste en arrière. Dès lors, sa trace est perdue.
Ultimes rebondissements de l'affaire
En mars 2013, la famille Orlandi se rend à une messe dite par le pape François quelques jours après son élection à l'église Sainte-Anne-des-Palefreniers. Pietro Orlandi affirme qu'en marge de cette cérémonie le souverain pontife lui aurait dit à propos de sa sœur : « Elle est au ciel. ». Il aurait demandé à plusieurs reprises un entretien personnel avec le pape sans l'obtenir48.
En 2016, à la suite des révélations des Vatileaks, le journaliste Emiliano Fittipaldi parvient à se procurer la copie d'un document de l'administration vaticane, signé du cardinal Lorenzo Antonetti, évoquant explicitement les « frais supportés par l'État du Vatican pour les activités liées à la citoyenne Emanuela Orlandi » pendant 14 ans, entre 1983 et 199749. Ce document mentionne ainsi des frais de scolarité, de bouche, de logement, de voyage, ou encore des dépenses de santé, et indique la ville de Londres, où la jeune femme aurait vécu dans une auberge de jeunesse tenue par les Scalabriniens, une congrégation catholique. Le document indique également une ultime dépense : 21 millions de lires pour « activités générales et transfert au Vatican et gestion des procédures finales »44,50. La presse italienne a cependant admis qu'il était possible que ce document soit un faux50.
Le 31 octobre 2018, lors de travaux dans la Villa Giorgina (it) propriété de l'État du Vatican et siège de la nonciature apostolique auprès de la République italienne, des ossements humains sont retrouvés. Si certains estiment au début qu'il pourrait s'agir des restes d'Emanuela, les analyses de la police italienne indiquent qu'il s'agit finalement d'un homme mort au ier siècle de notre ère51.
Le cimetière teutonique où des exhumations ont été menées en 2019.
En juillet 2019, à la suite d'une lettre anonyme adressée à l'avocate de Pietro Orlandi, l'enquête se tourne vers deux tombes situées dans le cimetière teutonique, le seul cimetière du Vatican. Ces tombes, aux noms de Sophie de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein et de Charlotte-Frédérique de Mecklembourg-Schwerin, ne contenaient pas les corps des deux princesses allemandes et leur ouverture ne permet pas de retrouver d'ossements pouvant être ceux d'Emanuela52.
En octobre 2022, un docu-série produit par Netflix intitulé Emanuela Orlandi : la disparue du Vatican, revient sur l'affaire. Une ancienne amie et camarade de classe d'Emanuela y affirme pour la première fois que la jeune fille, une semaine avant son enlèvement, lui aurait confié en secret avoir été « importunée » dans les jardins du Vatican par un homme d'église proche du pape44,53. Quelques semaines après la diffusion de la série documentaire, le 10 janvier 2023, le Saint-Siège annonce l'ouverture d'une enquête sur la disparition d'Emmanuela Orlandi54. Le 11 avril 2023, Pietro Orlandi est reçu pendant près de huit heures par Alessandro Diddi, promoteur de justice du Vatican, qui indique lui avoir communiqué de nouvelles preuves. Le même jour, la chaîne de télévision La7 diffuse une émission au cours de laquelle Pietro Orlandi produit l'enregistrement d'un homme qui se présente comme proche de la mafia et affirme avoir été chargé d'éliminer des jeunes filles qui auraient été exploitées sexuellement par des prélats de la Curie. Pietro Orlandi prétend avoir la preuve que Jean-Paul II lui-même avait pour habitude de sortir la nuit du Vatican pour abuser de jeunes filles accompagné de deux messeigneurs polonais et de les amener également au Vatican. Ces allégations suscitent les réactions indignées du cardinal Stanislaw Dziwisz, ancien secrétaire particulier de Jean-Paul II, du journaliste Andrea Tornielli et du pape François55.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Emanuela_Orlandi
Le 03 octobre 2023 à 21:33:22 :
Rien de mieux pour être deg que de venir ici
Leonarda Cianciulli
Leonarda Cianciulli, née le 18 avril 1894 à Montella et décédée à Pouzzoles le 15 octobre 1970 est une diseuse de bonne aventure, tueuse en série et cannibale Italienne, connue sous le pseudonyme de la Saponificatrice de Correggio (en italien : la Saponificatrice di Correggio)1. Leonarda a assassiné trois femmes à Correggio entre 1939 et 1940, et a transformé leurs corps en savon et gâteaux.
Meurtres
En 1939, Leonarda Cianciulli apprend que son fils aîné Giuseppe est incorporé à l'armée italienne. Giuseppe est son fils préféré et pour le protéger, Leonarda se met en tête de pratiquer des sacrifices humains1,2.
Les victimes de Leonarda Cianciulli sont Faustina Setti, Francesca Soavi et Virginia Cacioppo2, venues chez elle pour diverse raisons. La première parce qu'on lui avait trouvé un mari à Pula. La deuxième c'est parce qu'on lui aurait trouvé un poste au collège féminin de Plaisance et la dernière une ex soprano aurait trouvé un poste de secrétaire d'imprésario à Florence. Elle découpe les corps en neuf morceaux et récupère le sang dans une bassine. Leurs dépouilles sont transformées en savon à l'aide de sept kilos de soude caustique et quant au sang, elle le mélange avec de la farine, du sucre, du chocolat, des œufs et du lait pour en faire des gâteaux qu'elle sert aux femmes qui lui rendent visite. Elle prétendra que les gâteaux faits à partir du sang de Virgina Cacioppo sont les meilleurs1,2.
Arrestation et procès
Leonarda Cianciulli est suspectée par la belle-sœur de sa dernière victime Virginia Cacioppo, qui rapporte ces craintes auprès du poste de police de Reggio d'Émilie qui ouvre une enquête et arrête très vite Leonarda Cianciulli qui avoue en détail ses trois meurtres3,2. .
Dans un entretien pour la revue Positif, Max von Sydow, évoquant sa carrière d'acteur en Italie, parle du film Black Journal de Mauro Bolognini qui s'inspire de cette affaire en ces termes : « J'ai fait un film avec Bolognini qui était presque une comédie. L'histoire vraie d'une femme qui, pendant la guerre, avait tué ses copines pour recycler les cadavres en savons ou en gâteaux. Ce petit trafic lui avait permis de survivre. Prise par la police, elle a accusé son fils. Il a passé la guerre en prison... ce qui lui a permis d'échapper à la guerre et peut-être à la mort. »4,2.
En 1946, Leonarda Cianciulli est jugée et condamnée à trente ans de prison dont trois dans un asile psychiatrique. Elle meurt dans la prison de Pouzzoles le 15 octobre 1970. Un certain nombre de preuves dont la bassine ayant servi à faire fondre ses victimes, sont gardées dans le musée criminel de Rome3,2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Leonarda_Cianciulli
Madeleine Mouton , née Madeleine Maxence Le Veller, à Évreux, le 15 avril 1910, et morte guillotinée à Sidi Bel Abbès, le 10 avril 1948, est une tueuse en série et une empoisonneuse qui fut condamnée à mort et exécutée. Elle est l'avant dernière femme française à avoir été guillotinée et la seule à l'avoir été en Algérie française1.
Biographie
Enfance et prime jeunesse en France
Madeleine Le Veller est née à Évreux, le 15 avril2 19103. Les parents y sont ouvriers. Une sœur naît également de cette unionNotes 1. Dix années plus tard, le couple se sépare en raison de l'alcoolisme paternel. La mère part alors s'installer à Charleville avec ses deux filles. Madeleine Mouton fréquente l'école jusqu'à 14 ans et obtient son certificat d'études primaires. Des témoins rapportent que l'enfant était d'humeur instable, volontiers vaniteuse et affabulatrice. Elle aimait ainsi à raconter qu'elle était de haute naissance et se promenait parfois le fait est rapporté par sa sœur avec un étui vide de violon pour que d'aucuns la croient musicienne3. À 17 ans, elle tente de mettre fin à ses jours en ingérant du pétrole. Jeune fille, elle est alors employée au buffet de la gare de Charleville. C'est là qu'elle rencontre Clément Mouton. Le couple qu'ils forment désormais se marie à Charleville en 1929, elle a 18 ans. Elle aurait fait une première grossesse qualifiée de « nerveuse » en 1933. Son mari s'enrôle dans la Garde-mobile. Plusieurs témoins confirment que Madeleine noue une idylle avec un officier de la garnison dont la rupture lui causa un « vif chagrin »4.
L'Algérie
En 1940, Clément Mouton demande à être muté à Constantine en Algérie. Madeleine l'y accompagne et confesse que le « climat africain » a déréglé, « dérangé » sa vie. Elle mène alors une vie tumultueuse, s'abandonne aux plaisirs de la chair, sort, boit et fait passer sa vie sexuelle avant toute autre préoccupation4. C'est à cette époque qu'elle mène une grossesse à son terme, l'accouchement est difficile et son enfant meurt âgé de cinq jours4. Les fredaines de madame Mouton provoquent de nombreuses mutations de son mari, d'abord à Molière en 1941, nouvelles frasques, nouvelle mutation à Boghari où elle met au monde son second enfant. Sa maternité ne calme pas ses ardeurs, au contraire, poursuivant de plus belle, son inconduite conduit à nouveau à l'affectation de son mari à la gendarmerie de Berthelot, nous sommes mi 42, mieux encore, cette fois-ci Madeleine Mouton est interdite de logement à la caserne. Durant cette période, elle prend une pension chez Madame Dez à Berthelot. Enceinte, elle met au monde un troisième enfant quelques mois plus tard. En décembre 1942, Madeleine Mouton est enfin autorisée à regagner le logement qu'occupe son mari à la caserne3. Là, elle retrouve un couple d'amis rencontré en France, les époux Leroux, dont le mari est lui aussi caserné à Berthelot. Elle y rencontre également et surtout le Brigadier-chef auquel elle fait des avances des plus directes, ils deviennent amants3. Madeleine Mouton mène alors grand train, elle accumule les dettes, contracte des emprunts et se rend très fréquemment à Sidi Bel Abbès où elle séjourne plusieurs jours3.
Durant l'année 1943, différents décès suspects surviennent à Berthelot. Les victimes présentent toutes les caractéristiques d'un empoisonnement aigu. Ceci éveille les soupçons de l'auxiliaire médical du village puis du médecin de Saïda. La rumeur enfle et les regards se tournent vers Madeleine Mouton, celle-là même qui a prodigué des soins constants et manifesté un dévouement sans faille à l'ensemble des victimes5. Plusieurs autres personnes à Berthelot, dont Clément Mouton, ont également présenté une symptomatologie identique mais ont néanmoins survécu. Vers octobre 1943, le troisième enfant de Madeleine Mouton âgé de dix mois meurt. Fin 43, début 44, la Brigade-mobile est saisie et diligente une enquête5.
L'enquête
L'enquête révèle que lorsqu'elle logeait chez Madame Dez, Madeleine Mouton a acheté 200 grammes d'arsénite de soude pour lutter contre les fourmis avait elle expliqué au droguiste. La sœur de Madeleine mentionne un courrier reçu de son beau-frère, Clément Mouton, dans lequel il lui explique les soupçons qu'il nourrit envers sa femme quant au décès de leur enfant. Cette enquête conduit à l'arrestation de Madeleine Mouton en avril 1944. Arrêtée, elle passe aussitôt aux aveux et reconnait 4 empoisonnements, en revanche, pour le reste, elle nie farouchement3.
Elle a tout d'abord empoisonné Madame Leroux en janvier 1943, puis, dix jour plus tard, son mari, le gendarme Leroux. Madame Leroux meurt mais son mari survit. Madeleine n'est à ce moment pas du tout suspectée. Le gendarme Leroux et sa fille, Micheline, viennent même s'installer en pension chez Madeleine3. Une collecte est organisée et récolte 2 400 francs pour la petite orpheline de mère. La somme disparait entre les mains de Madeleine Mouton qui doit emprunter 4 000 francs auprès de Madame Lamasse dès lors que cet argent est requis pour l'éducation de la gamine. Quelques semaines plus tard, en avril 1943, la belle-mère de Madame Lamasse, Madame Juan, meurt empoisonnée. En décembre 1943, un vieillard, Monsieur Bene, succombe à son tour aux bons soins de Madame Mouton3.
Madeleine Mouton, d'abord écrouée à Sidi Bel Abbès est ensuite transférée, le 12 octobre 1944, à la prison civile d'Alger en vue de son « expertise mentale »4. Nouvelles tergiversations, elle aurait noué une relation avec l'un de ses geôliers, serait enceinte et est donc transférée à la maternité de l'hôpital Mustapha. Elle y reste plusieurs semaines non pour sa grossesse inexistante au demeurant mais pour une infection gynécologique. Elle tait le véritable motif de son inculpation et se fait passer pour une prisonnière politique qui aurait dit un peu trop haut son admiration pour le maréchal Pétain. Elle embobine tout le monde et des tâches lui sont même confiées au sein de la maternité4. L'expertise peut enfin avoir lieu. Antoine Porot dans ses conclusions répond à la seule question qui lui fut posée : « L’inculpée jouit-elle de la plénitude de ses facultés mentales?6 » et affirme que Madeleine Mouton est saine d'esprit et par conséquent responsable de ses actes et note toutefois une importante consommation de vin (plusieurs litres par jour) qui n'excluait pas la prise d'apéritifs et autres liqueurs7. Il précise : « Cette extinction du sens moral est soulignée par l’absence de remords. Rien de profond ne vibre en elle. Les sentiments familiaux sont assez émoussés; l’honneur conjugal a été balayé par sa sensualité érotique toujours en quête de satisfactions; elle ne craint pas de nous dire que, son mari étant absent, tout lui était permis8 ». Il remet ses conclusions au tribunal, le 12 février 19456.
Le jugement et la condamnation
Place Carnot, le tribunal de Sidi Bel Abbès.
Madeleine Mouton est finalement accusée de onze empoisonnements ayant conduit à la mort de sept personnes 9. Son jeune avocat, maître Allégret plaide l'irresponsabilité : « Quoique empoisonneuse, elle n'est pas responsable, ayant perdu la raison » et plus avant : « Cette femme qui est une détraquée a droit à l'internement10 ».
Faute de preuves suffisantes, les sept faits suspectés ne sont pas retenus. Seuls les quatre empoisonnements pour lesquels elle est en aveux seront poursuivis. Le procès débute le 15 novembre 1947.
Le 17 novembre 1947, la Cours d'assises de Sidi Bel Abbès rend son verdict. Le procureur général Coquilhat, pendant plus d'une heure, revient sur les crimes commis10. Le jury rend son verdict, Madeleine Mouton est condamnée à la peine capitale11. La sévérité du jugement s'explique par le « caractère monstrueux » de cette série de meurtres : « Il s’agissait d’empoisonnements en série préparés et perpétrés en toute lucidité, habilement camouflés sous des dehors de bienveillance et de dévouement et qu’aucun mobile passionnel (jalousie, vengeance, cupidité) ne venait expliquer11 » commente l'expert psychiatre, Antoine Porot, dans son compte rendu dont de larges extraits sont publiés et commentés dans les Annales de médecine légale11.
Elle introduit une demande en grâce auprès du président Vincent Auriol9.
L'exécution
La guillotine qui servit pour l'exécution de Madeleine Mouton (modèle Berger 1868. Elle servit d'abord à Agen puis en Algérie. Elle est conservée au Musée central de l'Armée à Alger).
Sa demande de grâce présidentielle est rejetée. Le 10 avril 19489,11 Madeleine Mouton est exécutée à 5h17 du matin dans la cour intérieure de la prison de Sidi Bel Abbès. Plus tôt dans le mois, Maurice Meyssonnier, l'exécuteur des hautes œuvres comme il aimait à se faire appeler, reçoit l'ordre d'exécution « le plus dramatique de sa carrière »12. Il s'agissait, du jamais vu à cette époque, d'exécuter une femme. Le 9 avril 1948, la veille de l'exécution, le bourreau et son assistant rencontrent la prisonnière, se faisant passer pour des entrepreneurs venus mesurer sa cellule afin de venir la repeindre le lendemain. Ils remettent des vêtements civils au gardien-chef et lui signale qu'ils viendront le lendemain de bonne heure. Le soir même, le gardien-chef remet ses habits à Madeleine Mouton pour qu'elle les revête le lendemain en vue d'une sortie. Lorsque les bourreaux arrivent le 10 avril 1948 au point du jour, Madeleine Mouton est à mille lieues d'imaginer ce qui l'attendait. Son avocat est déjà sur place, lui qui ne cessait de la conforter dans l'idée que sa peine serait commuée en perpétuité, est présent lors de l'annonce de son exécution imminente. Sont également présent le procureur de la république Coquilhat, le président du tribunal Barbazan, le juge d'instruction Escrivant et son greffier, M. Marquet. Á l'annonce de l'application de la sentence, Madeleine Mouton fait une syncope. Le médecin est appelé, elle est aussitôt ranimée12. Elle demande ensuite le secours de la religion qu'elle obtient auprès du chanoine Mas de Sidi Bel Abbès. Conduite à l'échafaud, elle lance : « Adieu maman, je l'ai mérité ». Sa jupe avait été épinglée à l'entre jambe, ses cheveux remontés et son chemisier échancré pour ne pas gêner la course du couperet. Lorsqu'elle fut basculée sur la guillotine, ses seins en sortirent. Elle s'écria « Mes enfants, mes enfants ! » et ce fut la fin12. Le docteur Ayach dressa le procès-verbal de décès et le corps fut inhumé au cimetière de Sidi Bel Abbès.
Sources
Les principales sources sont Antoine Porot qui fut chargé en 1945 de réaliser l'expertise psychiatrique de Madeleine Mouton sur laquelle il revient longuement dans les Annales de médecine légale de janvier-février 1948 publiées cependant début 1949. Ce texte est postérieur à l'exécution de Madeleine Mouton13. Un autre texte, plus récent, a été co-écrit par Fernand Meyssonnier dans ses mémoires : « Paroles de bourreau ». Âgé de 17 ans lors de l'exécution, il est le jeune assistant de son père Maurice Meyssonnier, le bourreau en titre à cette époque en Algérie française. Il reprend également un texte écrit par Maurice Meyssonnier, qui revient également sur les circonstances de l'exécution12. La presse d'époque couvre également le procès, la condamnation à mort et l'exécution de la sentence.
Carlos Eduardo Robledo Puch (né le 19 janvier 1952 à Buenos Aires en Argentine) est un tueur en série argentin, surnommé « l'ange de la mort » ou encore « l'ange noir ». Il a été condamné pour 11 meurtres, une tentative de meurtre, 17 agressions, un viol, une tentative de viol, une agression sexuelle, 2 enlèvements et 2 vols.
Condamné à perpétuité en 1980, il est enfermé à la prison de haute sécurité de Sierra Chica, près de la ville d'Olavarría. En juillet 2000, il pouvait prétendre à la liberté conditionnelle ; cependant, il n'a pas désiré le faire.
Le 27 mai 2008, Puch demanda à être libéré sur parole. Cependant, un juge a rejeté sa requête, considérant qu'il est encore une menace pour la société1.
En 2018, Luis Ortega lui consacre un film biographique : L'Ange (El Ángel).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robledo_Puch
Cayetano Santos Godino (31 octobre 1896 - 15 novembre 1944), surnommé « le petit aux oreilles décollées », est un tueur en série argentin. En 1912, à 16 ans, il fut condamné pour le meurtre de quatre enfants, la tentative de meurtre sur sept autres enfants et l'incendie volontaire de sept immeubles.
Biographie
Godino est né à Buenos Aires en Argentine. Il est l'un des huit fils d'immigrants originaires de Calabre. Son père, Fiore, est un alcoolique qui a contracté la syphilis avant la naissance de Godino
Meurtres
Le 17 janvier 1912, Godino met le feu à un entrepôt. Quand il est arrêté, il dit à la police : « J'aime voir travailler les pompiers. C'est joli de les voir tomber dans les flammes ».
Le 25 janvier 1912, Cayetano Santos Godino tue Arturo Laurona, 13 ans, qui est retrouvé mort le lendemain, dans une maison abandonnée. Âgé de seulement 15 ans, Godino commet son deuxième meurtre depuis près de 6 ans.
Le 7 mars 1912, Godino met le feu à la robe de Reyna Vainicoff, 5 ans. L'état de la fillette lui permet, néanmoins, d'arriver à alerter les secours. Transférée à l'hôpital, dans un état grave, Reyna est soignée, mais meurt de ses brûlures seize jours plus tard, le 23 mars 1912.
Le 24 septembre 1912, Godino met le feu à une gare, mais l'incendie est éteint sans dégâts importants. Le 8 novembre 1912, il essaie d'étrangler Roberto Russo, 8 ans. Il est arrêté et jugé pour tentative de meurtre, mais, acquitté, il repart libre. Le 16 novembre 1912, il frappe Carmen Ghittoni, qui souffrira de blessures légères, jusqu'à l'arrivée d'un agent de police. Le 20 novembre 1912, il enlève Carolina Neolener, 2 ans, mais grâce à ses pleurs, elle est secourue par un voisin. Plus tard dans le même mois, il met le feu à deux grands hangars, mais les incendies s'éteignent rapidement.
Le 3 décembre 1912, Godino voit Jesualdo Giordano qui joue devant sa maison et, en échange de quelques bonbons, il le convainc de l'accompagner jusqu'à une maison de campagne. Une fois à l'intérieur, il le jette au sol et essaye de l'étrangler avec sa ceinture. Puis il coupe celle-ci et lui attache les mains et les pieds. Il commence à le frapper et à lui marteler la tête. Il sort de la maison pour aller chercher un clou et rencontre le père de Giordano à qui il dit qu'il ne sait pas où est son fils. Il revient dans la maison avec un clou qu'il enfonce dans le crâne de Giordano puis cache le cadavre. Le corps est retrouvé par le père quelques minutes plus tard. Ce dernier ayant reconnu Godino, le dénonce immédiatement à la police. À ce stade de l'enquête, les enquêteurs en charges des meurtres, tentatives de meurtres et incendies en série, ont la conviction que Godino est l'auteur de tous ces faits, bien qu'il ne soit âgé que de 16 ans.
Fresque murale de Godino.
Prison
Le 4 décembre 1912, à 5h30 du matin, il est arrêté par la police et avoue tous les fait qui lui sont reprochés. Âgé de 16 ans, Cayetano Santos Godino entre dans un centre de détention pour mineurs, alors qu'il n'est pas libre depuis un an.
Le 4 janvier 1913, Godino tente de tuer quelques-uns de ses camarades. Après un rapport médical, il est déclaré aliéné, si bien que le juge décide de le laisser dans le centre. Le 20 novembre 1915, âgé de 19 ans, il est déplacé dans une prison. Le 28 mars 1923, il est transféré au pénitencier d'Ushuaïa. En 1933, il est battu par des codétenus après qu'il eut tué leurs chats de compagnie. Il est alors envoyé à l'hôpital. À partir de 1935, il est en permanence malade et ne reçoit aucun visiteur jusqu'à sa mort, le 15 novembre 1944, dans d'étranges circonstances.
Durant sa vie tout entière, Godino aura passé 35 ans de sa vie enfermé, avant de mourir dans l'oubli et la solitude, à l'âge de 48 ans.
Jack Unterweger
Johann Jack Unterweger (16 août 1950 à Judenburg - 29 juin 1994 à Graz) est un tueur en série autrichien. Condamné à perpétuité pour un meurtre commis en 1974, il est libéré en 1990, exemple alors d'une rédemption en prison. Il devient auteur et journaliste et acquiert une certaine célébrité en Autriche. Mais il va assassiner plusieurs prostituées dans ce pays, ainsi qu'en Tchécoslovaquie et aux États-Unis1,2,3, toutes étranglées (ce qui lui vaudra le surnom d'« l’Étrangleur de Vienne » par la presse4). Il se suicide en prison le soir de sa nouvelle condamnation à perpétuité.
Biographie
Jeunesse et premier meurtre
Jack Unterweger est né à Judenburg dans le land de Styrie dans le sud-est de l'Autriche. Il est le fils de Theresia Unterweger, barmaid que certaines sources décrivent également comme prostituée, et d'un père inconnu, peut-être l'officier militaire américain Frank M. Van Blarcom que sa mère aurait rencontré à Trieste en Italie. Sa mère est condamnée pour fraude pendant sa grossesse et de nouveau condamnée après sa naissance. Jack Unterweger est confié un temps à ses grands-parents. Peu éduqué et vivant dans la pauvreté, il bascule dans la délinquance à l'adolescence5.
Unterweger est condamné et emprisonné plusieurs fois pour vol, braquage, cambriolage, enlèvement, et viol. En 1975, à 25 ans, il étrangle avec son soutien-gorge Margaret Schäfer, une Allemande de 18 ans. Arrêté, il est condamné à la prison à perpétuité.
Prison, « rédemption » et libération
En prison, il apprend à lire, se cultive et se met à écrire poèmes, pièces de théâtre. Son roman autobiographique en 1982 (Fegefeuer oder die Reise ins Zuchthaus, traduit en Purgatoire : un voyage à la prison) qui raconte l'histoire de son crime et de sa rédemption devient un best-seller6. Cette autobiographie est adaptée en téléfilm.
En 1985, une campagne pour une grâce et une libération anticipée débute. Le président autrichien, Rudolf Kirchschläger refuse alors la pétition qui lui est présentée, évoquant la peine incompressible minimale prononcée par la cour de 15 ans de prison7. Des écrivains, des artistes, des journalistes et des politiciens s'activent pour une grâce8 dont l'auteure et futur prix Nobel de littérature en 20043 Elfriede Jelinek, l'écrivain allemand Günter Grass9, Peter Huemer10 et l'éditeur du magazine autrichien de littérature Manuskripte, Alfred Kolleritsch8.
Unterweger est libéré le 23 mai 1990, après avoir purgé la peine minimale requise de quinze ans de prison.
Réinsertion
À sa libération, son autobiographie est enseignée dans les écoles et ses histoires pour enfants racontées à la radio. Unterweger devient l'invité de programmes de télévision pour discuter de la réhabilitation de criminels11 et il acquiert une certaine notoriété. Il travaille comme reporter pour la radio publique autrichienne ORF. Il y fera des reportages sur les meurtres de prostituées dont il sera plus tard reconnu coupable9,8.
Meurtres de prostituées
Quatre mois après sa libération, il recommence à tuer. Ainsi dans l'année suivant sa libération, il va étrangler avec leur soutien-gorge plusieurs prostituées : Blanka Bockova en Tchécoslovaquie12,13 et sept autres en Autriche (Brunhilde Masser, 39 ans, Heidi Hammerer, 31 ans, Elfriede Schrempf, 35 ans, Silvia Zagler, 23 ans, Sabine Moitzl, 25 ans, Karin Eroglu-Sladky, 25 ans et Regina Prem, 32 ans)12. En 1991, Unterweger est engagé par un magazine autrichien pour faire un reportage sur le crime à Los Angeles et les différences d'attitude entre les États-Unis et l'Europe sur la prostitution. Unterweger rencontre alors la police locale, participant à une patrouille dans le quartier chaud de la ville12. Durant le séjour d'Unterweger à Los Angeles, trois prostituées (Shannon Exley, Irene Rodriguez et Peggy Booth) sont battues, violées avec des branches d'arbres et étranglées avec leur soutien-gorge14 mais la police locale ne trouve alors aucune piste.
En Autriche, Unterweger est considéré comme suspect pour les meurtres de prostituées dans son pays, la police ne trouvant aucune autre piste. Elle le met alors sous surveillance jusqu'à ce qu'il parte aux États-Unis pour faire son reportage, mais sans que rien le relie alors aux différents meurtres.
Arrestation, condamnation et suicide
Revenu en Autriche, il utilise ses relations dans le milieu littéraire et médiatique pour se faire passer pour un bouc-émissaire. La police estime avoir suffisamment d'éléments pour mener une perquisition et l'arrêter mais il s'est enfui rejoindre sa maîtresse en Suisse juste avant son arrestation. Un mandat d'arrêt est lancé contre lui et il est pourchassé en Suisse, en France puis aux États-Unis. Alors en fuite, il appelle des médias autrichiens pour essayer de les convaincre de son innocence.
Il est finalement arrêté avec sa compagne le 26 février 1992 à Miami par le FBI6. À la suite des informations fournies par la police autrichienne, la police américaine le soupçonne des meurtres des trois prostituées à Los Angeles, mais, faute de preuves suffisantes, ils acceptent de l'extrader. En Autriche, il est inculpé de onze meurtres dont celui de Prague et des trois de Los Angeles12. Le jury le déclare coupable de neuf d'entre eux par une majorité de six contre deux et il est condamné le 29 juin 1994 à perpétuité sans possibilité de réduction de peine12.
La nuit suivante, il se suicide à la prison de Graz-Karlau (en) en se pendant avec une corde faite de lacets de chaussures et d'un lacet de pantalon de survêtement, utilisant le même type de nœud que celui utilisé pour étrangler toutes les prostituées
Données du topic
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- kongstrong
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- 11 janvier 2019 à 16:05:48
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