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Autriche: les dîners fatals de la veuve noire Elfriede Blauensteiner condamnée à la prison à vie pour le meurtre d'un retraité.

Celle que la presse autrichienne a surnommé la «veuve noire» est en fait une grande femmes blonde de 66 ans, rondelette, très soignée, aimable et souriante. Pourtant elle vient d'être condamnée à la prison à vie, accusée d'avoir empoisonné son dernier compagnon, Alois Pichler, 77 ans, dont elle espérait toucher l'héritage Après son arrestation le 11 janvier 1995, Elfriede Blauensteiner avait reconnu avoir tué cinq personnes au total: son époux Rudolph, décédé en 1992, Friedrich Döcker en 1995, sa voisine Franziska Köberl, morte en 1992, Erwin Niedermayer, son ancien concierge qu'elle aurait «aidé à se suicider» et Alois Pichler. Avant de revenir sur ses aveux durant son procès.

Flambeuse. En fait, l'histoire d'Elfriede Blauensteiner est celle d'une femme de 66 ans possédée par le démon du jeu. Elle a tout perdu au casino, «je ne possède plus rien», dit-elle. Pour rencontrer ses victimes, elle passait des petites annonces, adressées à des hommes seuls souhaitant une personne sérieuse pour s'occuper d'eux. Dès la première rencontre elle savait si la personne en question était assez fortunée pour qu'elle s'y intéresse. Cela ne marchait pas toujours: un des témoins à son procès, «M.P.», né en 1921, se souvient de ses dîners avec la «veuve noire»: «Après, je me sentais mal, j'avais des sueurs froides et des crampes d'estomac. Mais elle, elle avait l'air d'aller bien», affirme «M.P.». Souffrant, il lui avait demandé une bouillie pour son dîner, mais par la suite s'était senti encore plus mal. Une autre de ses victimes potentielles, un militaires à la retraite, mit fin à cette relation, «parce qu'elle faisait tellement mal la cuisine!». Petites annonces. En 1982, Elfriede épouse Rudolph Blauensteiner. Elle affirme ensuite avoir soigné son époux, retraité des chemins de fer, malade des poumons, pendant onze ans. Parallèlement elle habite chez ses «parents adoptifs», un couple de vieillards qui, dit-elle, «cherchaient une fille par petites annonces». Avant même la mort de Rudolph, Elfriede Blauensteiner cherche déjà de nouveaux partenaires par journal interposé. Friedrich Döcker, 65 ans, se montrera très vite intéressé. Il finira par déménager chez son amie, à Vienne, et pour cause: il lui a déjà légué sa maison d'une valeur de 1,5 million de francs. Döcker mourra en 1995, la même année qu'Alois Pichler, après que les médecins eurent constaté un taux trop bas de glucose dans le sang. Pour ses «activités», «la veuve noire» s'était assurée le concours d'un avocat, Harald A. Schmidt, 40 ans, qu'elle considérait comme son fils et qui, dit-elle, la conseillait sans demander d'honoraires. Il touche toutefois 10% de la vente de la maison de Friedrich Döcker... C'est ce même Harald A. Schmidt qui l'aurait aidé à tuer son dernier partenaire, six semaines après avoir fait sa connaissance. La méthode est efficace: une surdose de médicaments antidiabète, mélangés au repas. «J'ai fait cela pour qu'il ait de l'appétit», affirmera Elfriede. Selon un expert venu déposer au procès, le décès d'Alois Pichler a dû être horrible. Pendant une journée et une nuit l'homme a lutté contre la mort. La veuve affirme l'avoir trouvé par terre dans sa chambre, la nuit, le corps couvert d'hématomes et d'écorchures. Il aura fallu trois semaines de procès pour condamner Elfriede Blauensteiner. Harald A. Schmidt a, lui, écopé de sept ans de réclusion pour complicité Tous deux ont fait appel. Et Elfriede Blauensteiner continue d'affirmer haut et fort: «Jamais je n'assassine, je suis trop chrétienne pour cela. Ce que je voulais toujours, c'est soigner.» Crucifix. Selon les psychiatres Blauensteiner est tout à fait saine d'esprit, avec un penchant pour la fabulation. En tout cas elle a un sens inné de la mise en scène: au premier jour de son procès elle s'était présentée avec un crucifix à la main. A la meute de reporters, elle lançait «donnez-moi la main, vous verrez que je suis tout à fait calme!». Et à l'un d'eux qui s'exécutait bon gré mal gré: «Mais vous avez les mains moites, c'est vous qui êtes nerveux!» En prison elle va écrire ses mémoires et affirme avoir pris contact avec le cinéaste Steven Spielberg.

https://www.liberation.fr/planete/1997/03/08/autriche-les-diners-fatals-de-la-veuve-noire-elfriede-blauensteiner-condamnee-a-la-prison-a-vie-pour_200514/

Le procès de quatre aides-soignantes accusées de 42 meurtres de patients âgés dans l’hôpital municipal de Lainz à Vienne (Autriche) s’est ouvert heir matin devant la cour d’assises de Vienne. La principale accusée dans ce plus grand procès pour meurtre qu’ait jamais connu l’Autriche, Waltraud Wagner, 32 ans, est soupçonnée de 31 meurtres. Stefanija Mayer, 51 ans, devra répondre de cinq meurtres, Irene Leidolf, 29 ans, de quatre, et Maria Gruber, 28 ans, de deux. Des meurtres qui ont lieu durant six années, de 1983 à 1989, dans ce grand hôpital de la capitale autrichienne.

Les quatre femmes ont utilisé des barbituriques ou des calmants (Rohypnol, Valium et le Dominal fort), des surdoses d’insuline ou une méthode inédite dans les annales de la criminalité, dite de «lavage buccal» qui sous prétexte d’humecter la bouche, fait couler de l’eau dans les poumons et asphyxie les malades par blocage de la déglutition. Elles disent avoir agi «par pitié» pour «alléger» les souffrances des vieillards dont elles avaient la charge. Elles plaideront non coupables: elles disent avoir agi pour seulement «aider des gens qui étaient de toute façon condamnés à mourir». Une euthanasie de compassion. Pour l’avocat général, Ernst Kloyber, les quatre accusées ont employé des méthodes d’un «cynisme incroyable», pour se débarrasser de malades «pénibles» et «désagréables». Selon lui, il ne s’agit pas d’homicides (dont la peine prévue est de 5 à 10 ans de détention) mais de «meurtres» (entre 10 ans et la réclusion à perpétuité). Il estime que ces meurtres ne sont que «la partie visible d’un iceberg. La partie immergée est plus grande que nous pouvons l’imaginer».

https://www.humanite.fr/-/-/euthanasie-ou-meurtre

Beaucoup de ses meurtres ont été commis pour faciliter le viol. Il étranglait ou étouffait invariablement ses victimes, soit en les agressant dans des endroits solitaires, soit, au cours des années suivantes, après les avoir attirées dans ses propres Zaporozhets rouges ou dans les voitures de son lieu de travail (il a ensuite travaillé dans un atelier de réparation automobile). Mikhasevich ne portait pas d'armes, choisissant plutôt d'utiliser divers moyens improvisés, y compris, dans un cas, une corde en seigle. En plus de tuer, il volait à ses victimes de l'argent et des objets de valeur, dont il offrirait plus tard certains en cadeau à sa femme. Il emportait également des articles ménagers banals, comme des ciseaux.

En apparence, Mikhasevich était un bon père de famille, un abstinent avec deux enfants et un travailleur consciencieux ; il était également membre du Parti communiste (agissant également en tant que fonctionnaire local du parti) et de la Druzhina du peuple volontaire.

L'enquête a commencé à avancer dans les années 1980, alors que le jeune enquêteur Nikolaï Ignatovitch était convaincu que tous les meurtres de femmes à proximité des autoroutes de la région n'étaient pas des cas distincts et isolés comme les enquêteurs précédents l'avaient commodément cru, mais qu'ils avaient en fait été commis par une seule personne. , un tueur en série. La police soupçonnait également que le tueur en série utilisait un Zaporozhets rouge ; Alors qu'ils commençaient à contrôler tous les habitants de l'oblast qui possédaient une telle voiture, Mikhasevich, en tant que droujinnik, a participé à ces actions - essentiellement en se recherchant lui-même.[3] Cela lui a également donné un aperçu de l'enquête elle-même, lui permettant de connaître à l'avance les mesures prises par les enquêteurs et permettant à Mikhasevich de planifier ses propres mesures pour les éviter. L'année 1984 a été particulièrement « prolifique » pour l'assassin : cette seule année, il a tué 12 femmes.

Finalement, Mikhasévitch, qui commençait à s'inquiéter, commit une erreur fatale. Afin de faire dérailler l'enquête, il a envoyé une lettre anonyme au journal local au nom d'une organisation clandestine imaginaire, les « Patriotes de Vitebsk », appelant prétendument ses camarades militants à intensifier leur lutte contre les communistes et les femmes obscènes. Lorsqu'il a laissé une note manuscrite similaire à côté de sa nouvelle victime, encore une fois signée au nom des « Patriotes de Vitebsk », les enquêteurs ont commencé à vérifier l'écriture manuscrite des habitants masculins de la région. Après avoir vérifié 556 000 échantillons, les experts ont découvert que l'échantillon portant l'écriture de Gennady Modestovich Mikhasevich présentait une ressemblance frappante avec l'écriture manuscrite des notes du meurtrier. Une enquête plus approfondie a révélé d'autres preuves, les convaincant de la culpabilité de Mikhasevich.

Il fut finalement arrêté en décembre 1985. Les psychiatres le trouvèrent sain d'esprit et on lui diagnostiqua une psychopathie.[4] Après un premier refus, il a avoué et a été condamné à mort et exécuté par un peloton d'exécution en 1987. Son cas est devenu célèbre en URSS (« L'Affaire Vitebsk », ), car il a révélé comment des enquêteurs corrompus avaient tenté de clore les affaires. rapidement : au moment où Mikhasevich a finalement été arrêté, 14 personnes avaient déjà été reconnues coupables des crimes commis par Mikhasevich, et quelques-unes d'entre elles avaient été condamnées à mort et exécutées pour des crimes qu'elles n'avaient pas commis.

https://en.wikipedia.org/wiki/Gennady_Mikhasevich

Francisco de Assis Pereira, (Sao Paulo, 29 novembre 1967) est un violeur et tueur en série brésilien, surnommé Le maniaque du parc ou encore Le motoboy.

Biographie
Auteur de crimes commis principalement sur de jeunes femmes entre 1997 et 1998 au Brésil, il est reconnu coupable de onze meurtres et condamné à 268 années de prison

https://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_de_Assis_Pereira

Émile Dubois est un tueur en série français, né le 30 mars 1867 à Étaples dans le Pas-de-Calais et fusillé le 26 mars 1907 à Valparaiso au Chili.

Biographie
Louis Amédée Brihier Lacroix est le fils de Marie Lacroix et Louis Joseph Brihier, tailleur d'habits. Il est né à Étaples le 29 avril 1867.

Il travaille comme mineur à Courrières pendant deux ans.

Quand il a 20 ans, il embarque pour le Venezuela et prend le pseudonyme d'Émile Dubois.

Parcours criminel
Quand il a 15 ans, il tue le père de son amoureuse, un policier retraité.

Il commet un vol, est arrêté et emprisonné un mois.

En 1903, dans un bordel, avec la complicité de ses amoureuses Ursula Morales et Catalina, il tue un jeune ingénieur péruvien et le dépouille.

Le 7 janvier 1905, à Santiago, il tue Ernest Lafontaine un commerçant français, et premier maire de Providencia. Il lui vole sa montre en or, les clés de son coffre-fort et de l'argent. C'est son ami personnel, le conseiller municipal Roman Diaz qui découvre son corps mutilé.

À Valparaíso, il tue le 4 septembre 1905, l'importateur allemand Reinald Tillmans, puis il tue le 4 octobre 1905, le courtier et homme d'affaires allemand Gustave Titius, dont il mutile les mains.

L'année suivante, le 4 avril 1906, il tue un marchand français Isidore Challe, à la porte de son magasin, à Valparaíso, de six coups de couteau.

Le 25 juin 1906, il tente d'assassiner Charles Davies, un dentiste anglais1. L'attaquant est décrit comme ayant une courte moustache, mais forte et garnie, portant un habit de marin et un chapeau noir de Calañas (es). Il est capturé et emprisonné. Malgré sa vie mouvementée et tous les éléments de preuve recueillis, il prétend être innocent.

Pendant le tremblement de terre à Valparaiso (es) du 16 août 1906 (de magnitude 8,2), Émile Dubois se trouve parmi les 598 détenus de la prison de Valparaiso. Peu de temps après le début du tremblement de terre, il est retrouvé sous des conserves, complètement transformé, recouvert d'un poncho, avec la barbe rasée, les manilles et menottes enlevées par ses codétenus. Pourtant, il indique n'avoir pas eu l'intention de s'enfuir2.

Jugement, condamnation, exécution
Émile Dubois est jugé et condamné à mort. La veille de son exécution, il épouse en prison sa partenaire Ursula Morales. Il est fusillé le 26 mars 1907, puis ses restes sont enterrés dans la fosse commune du cimetière de Playa Ancha, puisque déclaré comme indigent.

À ce jour, il est le premier tueur en série connu dans l'histoire du Chili3.

Émile Dubois juste avant son exécution, a dit : Exécutez-moi et visez bien au cœur ! (Ejecutadme y apuntad bien al corazón !)

Émile Dubois.
Postérité
Selon les chroniques de l'époque, ses victimes étaient connues pour être des usuriers. Par la suite, la population pauvre de Valparaiso lui voue un culte et le considère comme une sorte de Robin des Bois, un justicier du prolétariat, considérant ses meurtres comme des actes de justice contre la bourgeoisie. Depuis lors, la culture populaire l'a élevé au statut de saint païen populaire, transformant son cénotaphe4 dans le cimetière de Playa Ancha à Valparaíso (es), en un lieu de vénération (animita (es)) avec de nombreuses plaques, ex-voto et dédicaces en remerciement des faveurs accordées

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Dubois_(tueur_en_s%C3%A9rie)

Pedro Rodrigues Filho

Pedro Rodrigues Filho (né le 29 octobre 1954 à Santa Rita do Sapucaí (Minas Gerais) et mort le 5 mars 2023 à Mogi das Cruzes (État de São Paulo)1) est un tueur en série brésilien.

Surnommé Pedrinho Matador et arrêté une première fois en 1973, il est condamné en 2003 à 128 ans de prison ferme pour le meurtre d'au moins 71 personnes. Il est considéré comme l'un des tueurs en série les plus meurtriers de l'histoire de la criminalité2.

Biographie
Enfance
Pedro Rodrigues Filho est né dans une ferme à Santa Rita do Sapucaí au sud de l’État de Minas Gerais. À la suite des coups infligés par son père à sa mère durant une dispute alors qu'elle était enceinte, il est né avec le crâne fracturé. Il affirme avoir ressenti pour la première fois l'envie de tuer à l'âge de 13 ans. Durant une bagarre avec un cousin plus âgé, il pousse le garçon dans une presse à canne à sucre. Celui-ci en réchappe de peu avec cependant un bras en moins.

À 14 ans, il assassine le vice-maire d'Alfenas, dans l’État de Minas Gerais, car ce dernier a licencié son père, un gardien d'école, accusé d'avoir volé de la nourriture dans les cuisines. Il tue ensuite un autre gardien, supposé être le véritable coupable.

Meurtres
Pedro Rodrigues Filho se réfugie à Mogi das Cruzes dans l'État de São Paulo, où il commence une série de cambriolages et abat un trafiquant de drogue. Il y rencontre également Maria Aparecida Olympia, une femme avec qui il partage sa vie jusqu'à son assassinat par les membres d'un gang. Pedro en sort indemne et pour la venger, torture et exécute plusieurs personnes, dans le but de retrouver l'identité du gangster à l'origine du meurtre.

Avant même ses 18 ans, on lui attribue pas moins de 10 morts et plusieurs blessés.

Toujours à Mogi das Cruzes, il abat son propre père, alors en prison pour avoir massacré sa femme (la mère de Pedro) à la machette. Pedro découpe un morceau du cœur de sa victime (son père), et le mâche avant de le recracher3.

Arrestation
Pedro Rodrigues Filho est arrêté une première fois le 24 mai 1973, et condamné à la prison. Durant sa détention, il tue 47 co-détenus. Il affirme plus tard avoir tué plus de 100 personnes. La justice dénombre 71 victimes confirmées.

En 2003, il est condamné à 128 ans de prison, bien que la loi brésilienne interdise de passer plus de 30 ans derrière les barreaux. Néanmoins, à la suite de ses nombreux crimes commis en prison, sa sentence est aggravée de 272 années. Finalement, après 34 ans d'incarcération, il est libéré le 24 avril 2007.

Selon l'Agência Brasileira de Inteligência (ABIN), il serait ensuite parti dans le nord-est du Brésil, plus précisément à Fortaleza, dans l’État de Ceará.

Le 15 septembre 2011, les médias de l’État de Santa Catarina révèlent que Pedro Rodrigues Filho a été arrêté chez lui, dans une zone rurale, où il travaillait comme aide ménager à Balneário Camboriú, une ville côtière au sud de São Paulo. Selon une chaîne de télévision locale, il est accusé puis condamné pour incitation à la révolte et séquestration.

En plus de ses nombreux meurtres, Pedro Rodrigues Filho est devenu célèbre dans son pays pour avoir menacé d'assassiner plusieurs autres criminels, comme Francisco de Assis Pereira, surnommé « Le maniaque du parc ».

Mort
Pedro Rodrigues Filho meurt criblé de balles près de Sao Paulo le 5 mars 2023 après 42 ans passées en prison

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pedro_Rodrigues_Filho

Mba Ntem, la légende : Que s’est-il passé en 1988 ?

Soutenu par une photo le montrant couteau entre les dents (une mise en scène policière), Mba Ntem est l’image d’Epinal du cannibale contemporain gabonais. Sa légende alimente bien de fantasmes. Que s’est-il donc passé en mai-juin 1988 l’ayant alors amené, à travers le quotidien L’Union notamment, à défrayer la chronique ? À 70 ans, après une trentaine d’années passées en prison, sa version des faits contredit toute la littérature à son sujet, et il souhaite bénéficier de la liberté conditionnelle ou de la grâce présidentielle.

L’appel de Mba Ntem à la clémence du président de la République suscite quelques interrogations. 30 ans après son incarcération à Sans-Famille, l’homme clame son innocence quant aux actes de cannibalisme lui ayant valu la condamnation à mort puis la prison à perpétuité. (Lire «Après 33 ans de prison, «le cannibale» Mba Nteme en appelle à Ali Bongo»).

Peut-on lui accorder du crédit aujourd’hui ? Que s’est-il réellement passé durant le deuxième trimestre de l’année 1988, lorsqu’il défrayait la chronique ? Les archives du quotidien L’Union qui en avait alors fait ses choux gras racontent par le menu un thriller équatorial devenu légendaire. Tout commence avec la disparition d’André Ondo Ndong, alors enseignant d’anglais au lycée d’Oyem, venu se faire soigner à Libreville dans la «clinique» d’un charlatan efficace exerçant à Owendo. La recherche de cet enseignant par ses parents conduit, de fil en aiguille, l’un d’entre eux au temple de Mba Ntem. La garde rapprochée de celui-ci se montre arrogante alors que le gourou du temple soutient que le patient recherché est reparti à Oyem, d’où revenait pourtant celui qui le cherchait. Alertée, la brigade de gendarmerie d’Owendo rapplique. Mba Ntem reste formel quant à son alibi. On est le 18 juin 1988.

«Après l’avoir drogué à l’iboga, le charlatan tue et fait jeter son patient dans un ravin»

Interrogé par hasard, un bambin hébergé au temple laisse entendre qu’André Ondo Ndong «a été ligoté, tué puis jeté». Sur la base de ce témoignage les gendarmes finissent par mettre aux arrêts la bande à Mba Ntem, après une vive bagarre entre les deux camps. Incarcérés pour interrogatoire, ils reconnaissent les faits et l’un d’eux fini par conduire les agents sur un lieu où le corps de l’enseignant d’Oyem est retrouvé en putréfaction. Titré «Après l’avoir drogué à l’iboga, le charlatan tue et fait jeter son patient dans un ravin», un article du quotidien L’Union en fait écho, illustré de photos dont celle d’un gang de 5 personnes.

Le 22 avril 1988, l’affaire fait à nouveau la une de L’Union. Les interrogatoires et l’enquête révèlent que l’enseignant tué avait absorbé de l’iboga l’ayant presque affolé. Et parce qu’il avait compris «qu’il y avait autre chose dans l’iboga», il avait été ligoté, bastonné avant d’être tué et jeté.

«J’ai déjà mangé six personnes»

Le 26 avril 1988, L’Union clos le relais du thriller d’Owendo, avec un titre inoubliable et fort sensationnel : «Mba Ntem : ‘’J’ai déjà mangé six personnes’’». La livraison va un peu plus loin dans l’horreur, ainsi qu’en témoigne la photo de la une : Mba Ntem menotté, poignard entre les dents et deux bouteilles de fétiches dans les mains. Un examen sémiologique de l’image laisse cependant penser à une mise en scène : des agents de la gendarmerie ont placé un poignard entre les dents du prévenu et lui ont exigé de brandir deux bouteilles devant le photographe de L’Union, Gaston Ngoubili.

À nouveau interrogé, le dimanche 24 avril 1988, Mba Ntem a reconnu, selon le quotidien, «qu’après avoir poignardé de sang-froid son patient, au terme d’une bonne bastonnade, et l’avoir fait «enterrer», il est revenu plus tard sur les lieux. Là, à l’aide d’un couteau, il a ouvert le ventre du cadavre et en a retiré estomac, foie, cœur, poumons. Avant de rentrer, il a également pris le soin de sectionner les organes sexuels, la langue et de raser le mort. Avec ses parties dites «essentielles», il a préparé des «mets» dont il s’est régalé avec toute son équipe. Depuis qu’il a commencé ses activités en 1979, Mba Ntem a déjà «mangé» six personnes au nombre desquelles deux de ses propres enfants.» L’épouse du concerné confie également que son «mari a déjà «mangé» plus de six personnes dont un enfant que j’attendais et ma fillette.» Incroyable. Surréaliste.

On apprend par ailleurs que le flacon de parfum Bien-Être tenu par Mba Ntem dans la main droite contenait «un morceau de langue et de chair de la victime». Celui que l’opinion qualifie de féticheur-assassin indique alors avoir adhéré à la secte Mvoe Ening en Guinée-Equatoriale. Son temple d’Owendo n’aurait donc été qu’une antenne de cette terrible secte alors dirigée par un certain Essono Mba Filomeno, alias Assili Nssang Mvoe.

L’un des plus anciens prisonniers d’Afrique centrale

Selon un gendarme de l’époque, si Mba Ntem parlait un français soutenu, il affichait également une certaine arrogance, un je-m’en-foutisme qu’il tenait sans doute de ce qu’il croyait que ses pratiques occultistes et son «Pape» de Guinée-Equatoriale allaient très vite le sortir d’affaire. Un témoignage à l’antipode de ce que racontent tous ceux qui ont connu ce mécanicien de ligne et conducteur d’engins sur rail à l’Office du chemin de fer Transgabonais (Octra).

Lui ayant souvent rendu visite à Sans-Famille, le jeune juriste Lionel Ella Engonga relaie des conversations avec Mba Ntem. Le légendaire cannibale explique avoir eu un temple au succès phénoménal, à Owendo, du fait des nombreuses guérisons s’y étant produites. Mba Ntem qui reconnait y avoir enregistré la mort de l’un de ses patients, explique qu’il est alors en bisbille avec une autorité des forces de l’ordre dont les initiales sont A.B. Celui-ci surfe alors sur ce décès accidentel, comme il s’en produit parfois dans les initiations à l’Iboga, pour en finir avec Mba Ntem. Toute l’histoire connue ne serait donc qu’un montage, une manipulation des journalistes par les agents des forces de l’ordre chargés de l’enquête. On note par exemple qu’en 1988, L’Union donne 31 ans au prétendu «mangeur d’homme». Ce qui le fait naître en 1957, alors qu’il est né en 1950. On note que L’Union orthographie son nom sans «e» à la fin, alors que dans ses papiers d’état-civil Ntem s’écrit Nteme.

«Mba Nteme jure par tous les dieux du monde qu’il n’a jamais mangé même un petit morceau de chair humaine. Les citations qui lui sont attribuées dans la presse sont infondées, dit celui qui ne reconnaît que le décès d’un patient dans son temple», écrit, le 19 octobre dernier sur Facebook, le jeune juriste sus cité. De l’avis de nombreux anciens pensionnaires du pénitencier de Libreville, le célèbre prisonnier serait un homme exemplaire, promoteur en 1993 de la première cellule de prière à la prison centrale de Libreville. En trois décennies à Sans-Famille, il n’a écopé d’aucune sanction disciplinaire de l’administration pénitentiaire. Il aide d’ailleurs celle-ci dans plusieurs tâches, notamment le transport de la nourriture venue de l’extérieur vers les autres prisonniers.

Après 33 ans de prison, il sollicite la mise en liberté conditionnelle «pour bonne conduite en milieu carcéral». Il a 70 ans maintenant. N’a-t-il pas suffisamment payé ? Et s’il avait été victime d’une manipulation judiciaire, influencée par quelque ponte des forces de l’ordre ? Dans son pays des serial killers notoires en matière de crime rituels n’ont jamais été inquiétés. Le 30 septembre dernier, il a adressé une lettre au ministère de la Justice, rappelant qu’il n’a jamais bénéficié ni des grâces accordées aux prisonniers du 3ème âge ni du décret permettant aux personnes ayant déjà purgé 30 ans de prison de recouvrer leur liberté. Mba Nteme figurera-t-il dans la prochaine liste des bénéficiaires de la grâce présidentielle ? Sa vie amorce en tout cas la phase crépusculaire, sa réputation est altérée à jamais. En 30 ans, Libreville et le Gabon ont changé au point que bien d’endroits ne lui seront pas reconnaissables. Si on ne peut refaire son procès, la société devrait en tout cas se pencher sur le cas de cet «Hibernatus» à la gabonaise.
https://www.gabonreview.com/mba-ntem-la-legende-que-sest-il-passe-en-1988/

Björn Pétursson

Björn Pétursson, appelé Axlar-Björn (« Björn d'Öxl »), est un tueur en série islandais ayant vécu au xvie siècle à Breiðavík, dans la péninsule des Snæfellsnes.

Les sources diffèrent concernant ses crimes et la façon dont il a été condamné, mêlant écrits postérieurs et folklore. Il semblerait que cet aubergiste ait assassiné entre neuf et dix-huit personnes, des voyageurs de passage pour la plupart. Certains cadavres auraient été cachés dans son étable, dans la ferme d'Öxl à Breiðavík. Il fut arrêté et condamné en 1596. Les récits folkloriques rapportent qu'on lui aurait alors brisé les jambes avant de le décapiter, pour ensuite disperser les parties de sa dépouille afin d'empêcher sa réincarnation, ce qui semble cependant incompatible avec la législation de l'époque.

L'épouse de Björn fut condamnée aussi en tant que complice, mais son exécution repoussée en raison de la grossesse de leur fils. Ce dernier, Sveinn, fut aussi condamné pour viol en 1648.

Úlfar Þormóðsson a écrit un roman historique retraçant le parcours de ces trois personnes, Þrjár sólir svartar, en 1988.
En 2012, le collectif Vesturport a présenté une pièce de théâtre inspirée des récits folkloriques d'Axlar-Björn au Théâtre de Reykjavik.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bj%C3%B6rn_P%C3%A9tursson

ARNFINN NESSET
L'Ange de la Mort en Norvège

le cas
Au début de 1981, certains journalistes ont réalisé que dans une maison de soins infirmiers Orkdal Ils sont morts un nombre impressionnant de patients à un rythme rapide. Les soupçons se sont sur une infirmière qui travaillait dans une maison de soins infirmiers, Arnfinn Nesset, puisque vous pouvez reconstruire que le même avait acheté une grande quantité d'un médicament appelé curacito, un dérivé de curare vous avez besoin pour détendre vos muscles et qui, lorsqu'ils sont pris à fortes doses, il est dangereux et potentiellement mortelle.

Nesset était entré dans la maison de soins infirmiers en 1962; en 1977, il est devenu directeur et administrateur. Les jeux ont été connus meurtres depuis mai 1977, il est devenu directeur, et ont été achevés en Novembre 1980. Le médecin était resté longtemps insoupçonnable.

arrêter
Quand il a été arrêté pour interrogatoire, il a dit à la police qu'il avait acheté le curacito de tuer une meute de chiens errants. Tout à coup, il a changé sa version et le dit avoir empoisonné 27 personnes de plus de 20 ans, à partir de 1962. Avant longtemps, d'autres meurtres ont été initialement confessé 27, puis est devenu 46, puis plus de 72; Enfin 138. En général, a dit qu'il avait fait tant de meurtres qu'il ne pouvait pas se souvenir de tous. Il a également dit avoir commis des meurtres dans 3 autres institutions, mais cela et d'autres escamoté déclarations. Pour les victimes n'ont pas exprimé préférences.

Il a été compilé une liste de 62 victimes possibles; ont été examinés de nombreux organismes; mais il était inutile, car le curacito est très difficile de retrouver dans un corps, surtout si vous passez beaucoup de temps après l'ingestion. Le Bodycount le tueur est donc partiellement inconnue.

Le motif des meurtres est typique de presque tous les Anges de la Mort: de sa confession émergé qu'il avait tué des patients pour la joie, parce qu'il aimait à les regarder mourir, miséricorde à leur personnes âgées et malades état et pourquoi fait que vous pouvez décider si une personne peut mourir ou non l'excitait; il se considérait comme un « demi-dieu ».

processus
L'enquête a duré deux ans et cinq mois.

Quatre psychiatres qui l'ont examiné ont dit que l'accusé pourrait soutenir le processus. La veille de la première audience Nesset a changé à nouveau la version et a dit qu'il était innocent. Le processus est toujours ouvert en Octobre 1982. Les avocats de la défense ont tenté en vain de le faire passer comme fou selon son motif. Le 18 Mars 1983, il a été reconnu coupable de 22 des meurtres 27/138 dont il était soupçonné de détournement de fonds d'environ 1800 $ par cinq de ses victimes et assassiner tentative. Il a été condamné à 21 ans de prison, la peine maximale autorisée par la loi Norvège. Les données ont également été encore 10 années de détention préventive, qui n'a jamais servi il.

Nesset a été libéré de prison en 2004, après exactement 21 ans. Quand il a été libéré de prison, il se convertit au christianisme. apparemment vit dans un lieu inconnu en Norvège sous un faux nom
https://boowiki.info/art/medecins-norvegiens/arnfinn-nesset.html

Dagmar Johanne Amalie Overbye (née le 23 avril 1887 et décédée le 6 mai 1929 (à 42 ans)) était une tueuse en série danoise. Elle assassina 25 enfants, dont l'un des siens, entre 1913 et 1920. Le 3 mars 1921, elle fut condamnée à la peine capitale à la suite d'un procès retentissant dont l'une des conséquences fut un changement de la loi concernant la protection de l'enfance. Plus tard, la condamnation fut commuée en prison à perpétuité.

Dagmar était une aide-soignante spécialisée dans les soins aux enfants, qui s'occupait principalement des bébés nés hors mariage. Elle tua les enfants qu'elle avait à sa charge en les étranglant, en les noyant ou encore en les brûlant vif dans un poêle de masse. Elle se débarrassait des corps en les brûlant, les enterrant ou les cachant chez elle.

Dagmar fut reconnue coupable de 9 meurtres, aucune preuve n'ayant été trouvée pour les autres. La plaidoirie de son avocat se concentra sur le fait qu'elle fut abusée dans son enfance, mais cela n'émut pas le juge. Elle devint l'une des trois femmes condamnées à mort au Danemark au xxe siècle, mais elle fut graciée.

Elle mourut en prison le 6 mai 1929 à l'âge de 42 ans. Les informations relatives à son cas sont archivées au Politihistorisk Museum (musée des Archives de la police) à Nørrebro (Copenhague).

L'auteur danoise Karen Søndergaard Jensen écrivit un roman de fiction nommé Englemagersken1 qui s'inspire de cette affaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dagmar_Overbye

Luis Alfredo Garavito Cubillos dit La Bestia (25 juillet 1957, Génova) est un tueur en série et violeur colombien. C'est l'un des tueurs en série connus les plus prolifiques.

En 1999, il a reconnu les meurtres et les viols de 147 jeunes garçons (confirmé) âgés de six à seize ans la plupart sans domicile fixe mais le nombre de ses victimes, déduit sur la base des restes de squelettes retrouvés par rapport à des cartes que Garavito a fait en prison, pourrait dépasser les 300. Les viols étaient commis principalement sur de jeunes garçons pauvres dont il gagnait la confiance.

Le 13 décembre 1999 Garavito a été reconnu coupable de 138 meurtres et condamné virtuellement à 1853 années de prison. La constitution colombienne de 1991 souhaitant protéger les citoyens de la corruption administrative et politique a aboli la peine de mort et la condamnation à la prison à vie; la peine maximum a été fixée à 30 ans (ramenée depuis à 60 ans). De plus, pour avoir avoué ses crimes, Garavito a vu sa peine ramenée à 22 ans de prison par la Haute Cour de Bogota, sentence susceptible de remises de peine d'un tiers pour bonne conduite (travail et études pendant son incarcération)1.

Ainsi, Garavito pourrait être remis en liberté courant 2023. Cependant, le gouvernement équatorien a demandé son extradition pour les crimes commis en Équateur.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Garavito

Aleksandr Andreevich Rubel, né le 25 décembre 1980, est un tueur en série estonien d'origine ukrainienne reconnu coupable de six meurtres à Tallinn, en Estonie. Condamné comme mineur à la peine maximale prévue par la loi (huit ans d'emprisonnement), il a été libéré de la prison de Tartu le 8 juin 2006. Rubel vit maintenant à Kharkov, en Ukraine .

Meurtres
Rubel, toxicomane, respire des vapeurs d'essence avant de commettre ses crimes.

Le 19 septembre 1997, Rubel tue Tõnu Põld (né en 1952), un voisin handicapé. Selon le témoignage de Rubel, il souhaitait tuer quelqu'un à ce moment-là et avait choisi Põld comme première victime, sachant qu'il ne pouvait pas se défendre efficacement.

Le 7 novembre 1997, Aleksei Pavlov, la deuxième victime de Rubel, a été poignardée pour la première fois à quatre reprises par son père, Andrei Rubel. Selon son témoignage, Pavlov avait été invité par les Rubel et Andrei Rubel avait cru que Pavlov avait fait la cour à sa femme.

À la suite de cette agression, Aleksandr Rubel a emmené Pavlov dans une pièce vide de la maison, où il l'a étranglé et l'a jeté par la fenêtre du troisième étage.

Andrei Rubel est condamné à sept ans d'emprisonnement pour complicité de meurtre.

Entre le 22 et le 24 janvier 1998, Rubel poignarde à mort Jevgeni Shelest (né en 1947) sur la plage de Stroomi.

Le 2 février 1998, Rubel décapite Vladimir Ivanov (né en 1954), un passant.

Rubel a dépecé et décapité Ivanov avec une hache après lui avoir demandé une cigarette et cinq couronnes pour l'essence.

Le 9 février 1998, Rubel a tué Olga Voronkova (née en 1944), locataire voisine dans l'immeuble dans lequel le Rubel résidait à Kopli (Kopli 100B).

Entre le 28 février et le 1er mars 1998, Rubel tue à son domicile Vladimir Kinzerski (né en 1944).

Le 4 juin 1998, Rubel tue la jeune Alice Siivas (née le 22 février 1983), âgée de 15 ans, à Paljassaare .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aleksandr_Rubel

Antti Olavi Taskinen (né en 1976) est un tueur en série finlandais, qui est responsable du meurtre de trois hommes à Tampere et Heinola. Il a été condamné à perpétuité le 31 mai 2006.

Taskinen a tué sa première victime, un étudiant de 20 ans de Tampere, en août 1996. Taskinen avait donné à la victime un surdosage de Dolcontin (morphine). C'était « un homicide involontaire aggravé » (en finnois : kuolemantuottamus) selon la cour locale.

En février 1997, Taskinen fréquentait un homme de 30 ans. L'homme est mort, et un surdosage massif d'Abalgin (dextropropoxyphène) a été trouvé dans son sang. Avant sa mort, la victime avait fait un testament en faveur de Taskinen. Ceci a été considéré comme un homicide involontaire (en finnois : tappo) selon la cour locale.

En novembre 2005, Taskinen a assassiné sa troisième et dernière victime, Markku Heimo Juhani Franssila. Il était un riche directeur commercial de 54 ans, qui avait une villa dans Heinola, là où le meurtre a eu lieu. Les hommes avaient été pacsés les quatre derniers mois. Franssila était mort d'un surdosage d'Abalgin. Le motif de ce meurtre était l'héritage que Taskinen voulait avoir.

Taskinen a été arrêté en janvier 2006. On l'a suspecté pour le meurtre de Franssila. La police a dès lors commencé à le suspecter des deux homicides plus tôt aussi. Il a été jugé coupable, et le 31 mai 2006 il a été condamné à l'emprisonnement à perpétuité pour un homicide involontaire aggravé, un homicide involontaire et un meurtre. Taskinen a fait appel de la décision, et l'audition dans la cour d'appel a commencé en février 2007.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antti_Taskinen

Antónis Daglís, (1974 - 2 août 1997), est un tueur en série grec condamné le 23 janvier 19971, pour le meurtre de trois femmes, et la tentative de meurtre de six autres femmes, commis de 1992 à 19952, à Athènes. Surnommé l'Éventreur d'Athènes3, il est condamné à treize peines de prison à vie, plus 25 ans2.

Biographie
Antónis Daglís est un routier2. Il s'est attaqué à des prostituées d'Athènes, entre 1992 et 1995. Récidiviste depuis l'âge de 14 ans4, il a un casier judiciaire, accusé de séduction d'un mineur, en 1988 et, en 1989, il est arrêté pour avoir attaqué un groupe d'hommes au Zappéion d'Athènes, avec un couteau4.

Antónis Daglís est initialement suspecté de deux meurtres, après avoir été arrêté pour le viol et l'enlèvement d'une femme anglaise nommée Ann Hamson1. Après son arrestation, Daglís avoue le viol, l'étranglement et le démembrement de deux femmes et la tentative de meurtre de six autres mais aussi avoir volé les huit femmes1. Il a ensuite avoué avoir démembré les corps de deux femmes, Eleni Panagiotopoulou, 29 ans et Athina Lazarou, 26 ans, à l'aide d'une scie à métaux et les avoir jetés dans les environs d'Athènes4. Antónis Daglís avoue ensuite le meurtre non résolu d'une prostituée dont le corps démembré était retrouvé dans une benne à ordures, en 19924.

Pendant son procès, Antónis Daglís a déclaré à la cour : « Je détestais toutes les prostituées et je continue à les détester. Je suis allé les rencontrer pour le sexe, mais soudain, d'autres images me sont venues à l'esprit. J'ai entendu des voix qui m'ont ordonné de tuer. Une fois, j'ai pensé à étrangler ma fiancée, mais je me suis retenu »4. Il révèle qu'il déteste les prostituées parce que sa mère en avait été une5.

Le 2 août 1997, Antónis Daglís est retrouvé mort pendu dans sa cellule, avec son compagnon de cellule G. Makridis, dans un apparent pacte suicidaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ant%C3%B3nis_Dagl%C3%ADs

Charles Papa Kwabena Ebo Quansah (né en 1964) est un tueur en série ghanéen qui a été arrêté en février 2000 pour le meurtre de sa petite amie Joyce Boateng.

Quansah a été plus tard accusé du meurtre d'une autre femme, Akua Serwaa, qui a été trouvée étranglée près du stade de Kumasi le 19 janvier 1996 et ensuite du meurtre par strangulation de neuf femmes dans la capitale Accra.

Quansah, un mécanicien qui a habité près d'Accra, avait été précédemment sous la surveillance de la police en tant que suspect.

Les archives de la police et de la prison indiquent que Charles Quansah a été emprisonné à la prison de Fort James pour un viol en 1986. Après exécution de sa peine, il a commis un autre viol et a été emprisonné pendant trois années à la prison de Nsawam en 1987. Quansah a été emprisonné encore pour viol en 1996 à la prison de Nsawam à Kumasi.

Le procès de Charles Quansah pour meurtres a commencé le jeudi 11 juillet 2002 lors d'une session criminelle de la Cour suprême à Accra. Il a été plus tard condamné des meurtres par strangulation de neuf femmes et condamné à la pendaison.

En 2003, Charles Quansah a parlé à la presse et a nié avoir tué les neuf femmes pour le meurtre desquelles il a été condamné ou des vingt-trois autres qu'on le suspecte d'avoir assassiné. Il a rédigé un document qui prétend qu'il a été torturé pendant sa détention.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Quansah

Marie Fikackova, née le 9 septembre 1936 et morte le 13 avril 1961 à Prague (Tchécoslovaquie), est une tueuse en série tchécoslovaque.

Biographie
Infirmière en néonatalogie, elle a été condamnée à la pendaison pour le meurtre de deux nouveau-nés à Susice en 1960. Elle est soupçonnée d'avoir tué au moins une dizaine de bébés entre 1957 et 1960.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Fik%C3%A1%C4%8Dkov%C3%A1

Naceur Damergi , né en 1944 à Tunis et décédé le 17 novembre 1990 à Tunis, est un tueur en série tunisien des années 1980 exécuté par pendaison pour avoir violé et assassiné treize mineurs dans la région de Nabeul.

Biographie
Naceur Damergi vit d'emplois précaires et de la vente de poulets1.

Il est arrêté le 27 novembre 1989 à un carrefour des environs d'Hammamet à la suite de la découverte d'un couteau ensanglanté durant un contrôle routier2. Après être passé aux aveux, douze corps sont retrouvés enterrés dans une forêt voisine, les victimes étant âgées de sept à vingt ans, ce qui lui confère le surnom d'« étrangleur de Nabeul »3.

Condamné à mort le 24 mai 1990, son pourvoi en cassation est rejeté le 19 juin3. Si le président Zine e -Abidine Ben Ali est réticent à appliquer la peine de mort3, l'émoi dans l'opinion conduit au rejet de la demande de clémence4.

Le 16 novembre 1990, Damergi est extrait de sa cellule de Nadhor à Bizerte, transféré à la prison du 9 Avril à Tunis puis pendu le lendemain, à 3 heures 15 du matin
https://fr.wikipedia.org/wiki/Naceur_Damergi

Anatoly Yuriyovych Onoprienko, né le 25 juillet 1959 à Lasky (en) dans la république socialiste soviétique d'Ukraine et mort le 27 août 2013 à Jytomyr en Ukraine, est un tueur en série et de masse1 ukrainien. Surnommé « le Terminator », « la bête d'Ukraine » ou « Citoyen O », il a avoué avoir tué 52 personnes, en général avec un fusil de chasse au domicile des familles2,3.

Biographie
Anatoly Onoprienko est né le 25 juillet 1959 dans le petit village de Lasky (en), près de la ville de Korosten (Oblast de Jytomyr) en Ukraine. À quatre ans, à la suite de la mort de sa mère, son père Yuri le place en orphelinat.

Le 27 août 2013 Onoprienko meurt dans la prison de Jytomyr des suites d'une défaillance cardiaque

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anatoly_Onoprienko

Les frères Mailoni Mika, Stephano et Fabian, alias Tunda, sont un trio de tueurs en série et de membres de gangs en Zambie. Ils sont soupçonnés d'être derrière un certain nombre de meurtres dans la vallée de Luano, dans la province centrale. En fuite pendant plusieurs années, ils sont finalement abattus par une équipe de commandos de l'armée zambienne en juin 20131,2,3,4. Ils auraient officiellement tué 12 personnes depuis le début de leur série de crimes, le 27 avril 20074, mais certaines sources estiment ce nombre à 21 victimes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A8res_Mailoni

Hajj Mohammed Mesfewi

Hajj Mohammed Mesfewi, aussi écrit Hadj Mohammed Mesfioui, mort le 13 juin 1906 à Marrakech, est un tueur en série marocain responsable de la mort d'au moins 36 femmes entre la fin du xixe siècle et le début du xxe siècle. Cordonnier de son état et motivé par l’appât du gain, il opérait en séduisant de jeunes femmes fortunées qu'il invitait ensuite à dîner chez lui pour les assassiner et les dépouiller.

Arrêté, traduit en justice et longuement torturé, il est condamné à être emmuré vivant et meurt au bout de deux jours de supplice.

Biographie
À la fin du xixe siècle, une série de disparitions de femmes à Marrakech attire l'attention du public. La rumeur court qu'un meurtrier opère en ville mais les autorités marocaines se révèlent impuissantes à élucider l'affaire. C'est finalement la famille d'une des disparues qui fait avancer l'enquête en remontant la piste jusqu'à une septuagénaire décrite par des témoins comme étant la dernière personne vue par la victime. Cette femme, Rahali, est enlevée et torturée par la famille jusqu'à ce qu'elle avoue sa complicité dans le meurtre et les mène au tueur : le cordonnier Hajj Mohammed Mesfioui1.

Chez Mesfioui, vingt corps décapités sont trouvés au fond d'un puits dans le magasin et seize autres dans le jardin, soit un total de trente-six victimes découvertes. Le mode opératoire du meurtrier est mis à jour : après avoir approché de jeunes femmes issues de familles aisées, il se servait de sa complice Rahali pour les rassurer au moment de les inviter à dîner chez lui. Sur place, les victimes étaient droguées et étranglées puis Mesfioui les dépouillait de leurs bijoux et de leur argent2.

Pour satisfaire les colères de la foule, Mesfioui est condamné à être crucifié mais les ambassadeurs européens présents dans le pays s'insurgent contre ce mode d'exécution jugé « barbare ». La sentence est modifiée en pendaison mais elle n'est pas appliquée. Finalement, Mesfioui est longuement torturé et flagellé en place publique pendant deux mois, chaque jour se terminant par dix coups de bâtonnet denté2. À l'issue de ce supplice, il est emmuré vivant et meurt au bout de deux jours1. Le St. John Sun du 8 septembre 1906 précise qu'il pousse de nombreux cris pendant ses deux jours d'agonie3.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hajj_Mohammed_Mesfewi

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kongstrong
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11 janvier 2019 à 16:05:48
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