[RISITAS] Un célestin à Istanbul

Le 08 août 2022 à 12:53:55 :
faut que je me prépare psychologiquement à écrire cette suite

J'ai tellement peur putain
J'espère que tu n'as pas fait de la merde

Le 08 août 2022 à 20:09:54 :
Bordel me dit pas que t'as encore tout gâché

S'il fout tout en l'air avec Damla, ce sera la DDB

[16:43:26] <labitatrogneux>

Le 08 août 2022 à 12:53:55 :
faut que je me prépare psychologiquement à écrire cette suite

J'ai tellement peur putain
J'espère que tu n'as pas fait de la merde

L'OP a les gènes de la tromperie en lui. Comme tous les hommes qui se prétendent "fidèles", tu leur fous une fille consentante devant eux avec leur copine à moins de 3km et ça tombe à pieds joints dedans. Nonobstant, sweet.

Le 10 août 2022 à 21:58:03 :
Ahi la suite promet d'être intéressante

T'es cévenol mon quai ?

CHAPITRE 135 : L’île de la tentation [2/3]

-Stop

Je me souviens parfaitement avoir dit « stop » à voix haute en repoussant délicatement cette fille. J’ai plongé mon visage dans son cou et lui ait embrassé la nuque. Puis je l’ai relâchée en souriant et suis allé danser ailleurs.
J’ai réfléchi -autant que l’on puisse réfléchir sur une piste de danse avec une musique à 50000 décibels-, et le visage de Damla m’est apparu, nettement, comme s’il avait été là pendant les trois dernières minutes sans s’arrêter. j’ai continué à danser et j’ai éclaté de rire : il y a quelques semaines, j’aurais complètement SACCAGE cette jolie turquette en lui nettoyant la bouche de toutes les cellules de ma langue, mais moi qui réfléchissais sur le chemin parcouru, j’eus une autre façon de voir les choses : j’étais venu en Turquie dans un objectif de CONQUÊTE. Je suis venu, j’ai vu, j’ai conquis. Ma mission est terminée, je n’ai plus besoin de courir après les poulettes maintenant que j’ai la part du lion je rigolais tout seul sur la piste de danse, d’un éclat de rire sincère et profond, et la turquette qui avait essayé de me tarabiscoter la nouille était à quelques pas de là, en train de tenter le coup avec un autre gars b*rdel je voyais parfaitement le schéma : petite fille bien rangée qui venait de se faire larguer par son mec et qui cherchait à se dévergonder avec le premier venu, ça se voyait que même ses fringues n’étaient pas raccords avec la soirée, elle n’était pas habillée pour ce genre d’occasions. En fait, je me rendais compte que mes expériences vécues sur les rives du Bosphore ne m’avaient pas seulement aidé pour moi-même, mais aussi pour une meilleure compréhension des comportements humains. Bon évidemment, j’écris ça en y repensant, mais sur le coup je ne réfléchissais pas aussi loin, le cerveau embrumé dans la danse

Après cette petite mésaventure hautement pédagogique, je décidais de regarder un peu plus précisément ce qui se faisait chez mes kheys : Furkan était toujours en train d’essayer de serrer une petite turquette, tandis que Jo était retourné s’assoir… avec une fille, et il était en train de lui montrer toutes les bouteilles qu’on avait à table je me suis délicatement rapproché, en dansant selon des petits arcs de cercle savamment étudiés. A un moment, la fille s’est levée pour chercher son sac à main : Jo en a profité pour mater sa chute de reins en écarquillant les yeux et en lâchant un énorme soupir de satisfaction, fidèle à lui-même, ptn ce mec était phénoménal par contre, la fille était terriblement caricaturale : pommettes refaites, décolleté insolent, jupe courte jusque sous les f*ss/es, cheveux lissés, lèvres visiblement un peu refaites aussi, cils aussi longs que ma main, et visiblement très à l’aise dans les carrés VIP : une bonne gold-di/gger bien à l’ancienne, mais je sais que Jo n’en n’avait que faire, tant que ça lui permettait de bien finir la nuit ce dernier m’a justement aperçu et fait signe de venir. M’assurant que la fille ne regardait pas, je l’ai montré d’un signe de tête, mais il m’a envoyé son regard « tqt », et m’a invité à m’assoir. En revenant, j’ai salué la jeune femme en turc, mais elle m’a répondu dans un français sans accent :

-Bonjour Turkissou !
-Ah ? Je suis célèbre, enfin, finalement !
-Jo m’a un peu parlé de toi
-Pendant 30 secondes ? Vous n’avez pas eu le temps pour plus, je crois, non ?
-Hihihi il y a des choses qu’on resseeeent tu sais, quand on est à l’aiiiiise avec quelqu’uuuun, Jo est super coool comme mec ! Moi j’aime faire des rencoooontres comme ça, tu sais, carpe diem c’est ma devise, alors voilàààà quoi !
-C’est ma devise aussi, mais seulement en boîte ! Mais tu es française ?
-Ouaiiis carrément ! Je suis ici juste en vacances, je venais rejoindre des amis
-Aha et tu viens d’où ? T’as l’accent du Sud un peu
-Ouiiiiiii petit malin va, la French Riviera, tu connais ?
-Ouais la côte d’Azur quoi
-Voilààààà je suis du coin, en fait je viens de Cannes, c’est super comme ville, je kiiiiiffe le défilé chaque année, j’y ai participé un peu une fois aannh

B*rdel, la cag/ole du Sud dans toute sa splendeur. Et je regardais Jo avec un regard désespéré, il me répondait avec un regard amusé, les sourcils haussés : « Rien à cogner, mec ». Bon, lui voulait bien profiter de sa dernière soirée ici, visiblement, quelle motivation. Tout à coup, Fritz et Jo hurlèrent comme des fous
-OOOOOOOOH POPOPOPOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!
- ???

A l’autre bout de la piste de danse, Furkan était en train d’emballer la fille avec qui il dansait : le petit filou avait réussi à faire monter la pression avec une remarquable efficacité, et il avait conclu l’essai. Je ne pouvais pas m’empêcher d’éprouver un petit pincement au cœur : je connaissais mieux que personne ce sentiment, de tourner autour de quelqu’un pour faire monter, monter, monter la tension et enfin conclure dans un feu d’artifice, une explosion de sentiments et de saveurs, comme si tout l’amour emmagasiné rejaillissait d’un coup et qui donnait pendant une seconde le sentiment d’avoir tout réussi Furkan devait être en train de vivre cela en ce moment-même.

-Le petit veinard !
-Oooh t’as fait bien mieux que ça cet aprèm ! Et vu ton contrat chelou avec Melis, tu peux même faire comme Furkan, en quinze fois pire
-Ma cheville n’est pas trop d’accord…
-B*rdel fallait que ça vienne maintenant
-En vrai elle est bien maintenue, je suis tranquille, mais bon.
-Aller, tu rages sur Furkan, b*rdel, t’es un éternel insatisfait, c’est pas possible
-C’est bon, le c*l de Melis, j’en ai fait le tour, dans tous les sens du terme. Je devrais peut-être la prêter à Jo
-Mouais, se refiler les coups, c’est pas une bonne idée ! Expérience vécue
-Aminata ?
-Ayaaaa ne parlons pas de sujets qui fâchent, aller je retourne danser, je vais féliciter Furkan.

Au même moment, Jo et la Cag/ole, on va l’appeler Cag, se sont levés pour aller danser ensemble, en multipliant les positions les plus lascives et les plus sensuelles, je crois que l’idée était clairement d’aller finir la soirée chez lui, je pouvais lire ses tactiques dans ses yeux, tellement ce lourdaud manquait de finesse en quelques pas de danse savamment choisis, je suis arrivé à la hauteur du brave petit Furkan et lui ait administré une fine tape sur l’épaule, avec un clin d’œil très appuyé, sous le regard interloqué de la fille qu’il avait attrapée, et qui était terriblement mignonne. On l’a laissé tranquille et enfin, je me suis rapproché de Jo.

-Alors, ta dernière soirée ici ?? Comment tu la vis ???
-C’EST INCROYABLE, MEC ! BON ALLER, JE VAIS CHERCHER UN TRUC A BOIRE ET JE REVIENS, TU PEUX SURVEILLER LA… EUH… MA CHERE DEMOISELLE ?
-B*rdel t’as même pas retenu son nom
-CHAQUE CHOSE EN SON TEMPS
-Hey, il va où mon petit Jo d’amour ???
-Il est retourné au carré VIP, il est allé chercher à boire
-J’aiiiiiime quand il boit, quand il vibre, aaaah j’aime la VIE qu’il y a dans les Africains, ohlalala il en faudrait plus chez nous, ce serait tellement plus excitaaaaant !
-Euh ouais

B*rdel en plus d’être la caricature de la gold-di/gger, Cag était une BMW, Black Magic Woman pour les non-initiés, et elle cherchait à cultiver quelques variétés de fruits comme le concombre noir, dont elle devait être une testeuse officielle. Bon, chacun ses préférences, après tout il faut goûter de tous les vins pour construire ses goûts j’essayais tant bien que mal d’entretenir une conversation avec Cag, mais c’était léééégèrement difficile. Elle était éméchée au possible, complètement déglinguée, et de plus en plus tactile : le plan de Jo fonctionnait à merveille, elle était à point, prête à être dévorée bon, c’était difficile à gérer de mon côté, mais b*rdel, elle a dû remonter son so/utif trois fois, descendre sa jupe, pour ne pas finir complètement à oilp sur la piste de danse, un cliché de A à Z

-OH, TURKISSOU, T’AS TON PORTEFEUILLE ET TES AFFAIRES SUR TOI ?
-Euh, bah non, elles sont dans le carré, surveillées par…
-FRITZ A DISPARU !