[DEBAT] ESSENTIALISME ou CONSTRUCTIVISME ?
Le 27 juillet 2020 à 12:52:58 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:41:44 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:58:46 Vaush_Bomb a écrit :
Dans un premier temps, l'étude a été remise en cause, les chiffres affichés par Stoet et Geary sur le taux de diplômées ne correspondant pas aux chiffres publiés par l'Unesco qu'ils mentionnaient comme source[10]. Stot et Geary firent paraître en 2019 un correctif expliquant qu'ils ne prenaient pas en compte le pourcentage de femmes diplômées en sciences comme ils l'avaient initialement annoncé, mais un ratio de leur cru visant à mesurer le degré de « propension » des femmes par rapport aux hommes d'un pays donné à obtenir ce diplôme[10].L'autre critique méthodologique formulée portait sur la pertinence de comparer ce ratio à l'Indice d'inégalité de genre (GGGI), un indice composite contesté, pour conclure à un lien de cause à effet et donc à un « paradoxe »[10].
Études discordantes Modifier
Des études longitudinales du même ensemble de données que celles analysées par Stoet et Geary ont porté sur les résultats de tests d'association implicite[11],[12] (IAT), qui mesuraient les différences perçues entre les hommes et les femmes. Aucune relation n’a été trouvée entre l’intérêt pour les STEM, comme indiqué dans PISA, et les différences perçues entre les sexes selon l’IAT. Cela suggère que la perception des stéréotypes liés au genre pourrait n'avoir aucun effet sur le choix de carrière. Contrairement à cette étude, une autre étude a mesuré à la fois des stéréotypes de genre implicites plus forts tels que mesurés par l'IAT et des stéréotypes explicites mesurés par un simple questionnaire dans différents pays et a montré une relation inverse avec la représentation des femmes dans la science dans ces pays[13].D'autres études ont remis en question l'idée selon laquelle l'intérêt déclaré est une bonne mesure de l'intérêt intrinsèque[14] ,[15] ,[16]. Par exemple, une étude a révélé que le nombre de femmes dans un domaine prédit les stéréotypes que les gens ont sur ce domaine[13]. À ce sujet, il existe une autre étude qui a mis en évidence une relation entre le sexisme perçu dans un programme menant à un diplôme et l’intérêt exprimé par les filles qui l’intéressent. D’autres études ont montré qu’il existait un chevauchement important entre les attentes des parents et des enseignants concernant le genre et les STEM et ce que ces enfants expriment. Par exemple, une étude a révélé que les parents étaient moins susceptibles de penser que leurs filles seraient intéressées par les domaines des STEM et que cette conviction était un puissant prédicteur des futures attitudes et capacités en sciences. D'autres études longitudinales ont révélé un effet similaire entre la prédiction de la réussite de sa fille dans les STEM par une mère et les choix de carrière ultérieurs de la fille. Il a été démontré que des analyses similaires des effets de biais chez les enseignants en associant les STEM à des garçons plutôt qu'à des filles prédisaient également un intérêt futur pour les STEM[17]. Beaucoup de ces études longitudinales ont été effectuées sur des collégiens et des lycéens, montrant que cet effet est présent avant l'âge où le PISA serait pris.
Dans une analyse publiée en 2019, Guo et al. vérifient l'existence du « paradoxe » et tentent de l'expliquer par le biais de l'effet du rôle de modèle parental, qui serait plus fort dans des pays plus socio-économiquement développés où il y a plus d'égalité des sexes. Une explication possible, selon les auteurs, serait que les économies des pays en développement, recherchant la croissance, sont plus tournés vers le développement de l'industrie, tandis qu'une plus grande prospérité tend à favoriser le secteur des services. Dans ce dernier, la main-d’œuvre serait avant tout féminine parce que cela est plus en adéquation avec les stéréotypes traditionnels des rôles de genre, et ce phénomène serait favorisé dans les pays plus développés en raison d'un plus grand rôle du modèle parental[18].
Et la suite:
"En 2018, Armin Falk et Johannes Hermle ont examiné des données sur 80 000 personnes dans 76 pays pour découvrir ce qui pourrait influencer les différences de préférences liées au sexe, telles que la volonté de prendre des risques, la patience, l'altruisme, la réciprocité positive et négative.
Leur principale observation est que plus il y a d'égalité des chances pour les femmes, plus les femmes diffèrent des hommes dans leurs préférences. Ces résultats statistiques pourraient aider à expliquer la conclusion de Stoet et Geary selon laquelle les choix éducatifs des femmes divergent de ceux des hommes dans les pays où l'égalité des sexes est plus grande, car une plus grande égalité des sexes pourrait faire diverger leurs préférences des hommes."
C'est bien mais tu choisis ce qui t'arrange, vu qu'à ya d'autres étude qui diffèrent ,la question n'est pas vite répondu.
"C'est bien mais tu choisis ce qui t'arrange" oui exactement comme toi quoi, raison pour laquelle je me suis amusé à citer la suite que tu avais sciemment écarté et qui contredit justement l'idée selon laquelle ce paradoxe ne serait pas soutenu par les données à disposition.
Le 27 juillet 2020 à 13:04:15 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:54:05 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:38:02 Patriote2046 a écrit :
Bon je dois y aller, mais n'oubliez pas: il n'y a aucune disparité comportementale entre hommes et femmes, même si on observe des différences d'organisation neuronale avant la naissance et que le comportement est totalement corrélé au profil hormonal (de fait les femmes avec beaucoup de testo ont des comportements et des intérêts professionnels proches de ceux des hommes)Ah et si les femelles chimpanzés préfèrent clairement les jouets « pour filles » c’est à cause de la société patriarcale là aussi
https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(10)01449-1
On n'est pas des chimpanzés et pareil ces étude sur les jouet ont été critiqué
"Nous ne sommes pas des chimpanzés" non, en revanche le fait d'observer ce genre de comportements chez nos cousins primates les plus proches laisse à penser que leur origine n'est pas purement sociale comme certains s'entêtent à l'affirmer malgré le nombre d'évidences contradictoires.
Et là encore j'attends un article scientifique critiquant cette étude.
http://allodoxia.odilefillod.fr/2017/12/12/genomique-et-sexisme-femmes-hommes-chimpanzes/
http://allodoxia.odilefillod.fr/2013/10/04/sexes-mensonges-et-video-baron-cohen/
https://allodoxia.odilefillod.fr/2012/05/30/debat-inne-acquis/
Le 27 juillet 2020 à 13:11:54 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:52:58 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:41:44 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:58:46 Vaush_Bomb a écrit :
Dans un premier temps, l'étude a été remise en cause, les chiffres affichés par Stoet et Geary sur le taux de diplômées ne correspondant pas aux chiffres publiés par l'Unesco qu'ils mentionnaient comme source[10]. Stot et Geary firent paraître en 2019 un correctif expliquant qu'ils ne prenaient pas en compte le pourcentage de femmes diplômées en sciences comme ils l'avaient initialement annoncé, mais un ratio de leur cru visant à mesurer le degré de « propension » des femmes par rapport aux hommes d'un pays donné à obtenir ce diplôme[10].L'autre critique méthodologique formulée portait sur la pertinence de comparer ce ratio à l'Indice d'inégalité de genre (GGGI), un indice composite contesté, pour conclure à un lien de cause à effet et donc à un « paradoxe »[10].
Études discordantes Modifier
Des études longitudinales du même ensemble de données que celles analysées par Stoet et Geary ont porté sur les résultats de tests d'association implicite[11],[12] (IAT), qui mesuraient les différences perçues entre les hommes et les femmes. Aucune relation n’a été trouvée entre l’intérêt pour les STEM, comme indiqué dans PISA, et les différences perçues entre les sexes selon l’IAT. Cela suggère que la perception des stéréotypes liés au genre pourrait n'avoir aucun effet sur le choix de carrière. Contrairement à cette étude, une autre étude a mesuré à la fois des stéréotypes de genre implicites plus forts tels que mesurés par l'IAT et des stéréotypes explicites mesurés par un simple questionnaire dans différents pays et a montré une relation inverse avec la représentation des femmes dans la science dans ces pays[13].D'autres études ont remis en question l'idée selon laquelle l'intérêt déclaré est une bonne mesure de l'intérêt intrinsèque[14] ,[15] ,[16]. Par exemple, une étude a révélé que le nombre de femmes dans un domaine prédit les stéréotypes que les gens ont sur ce domaine[13]. À ce sujet, il existe une autre étude qui a mis en évidence une relation entre le sexisme perçu dans un programme menant à un diplôme et l’intérêt exprimé par les filles qui l’intéressent. D’autres études ont montré qu’il existait un chevauchement important entre les attentes des parents et des enseignants concernant le genre et les STEM et ce que ces enfants expriment. Par exemple, une étude a révélé que les parents étaient moins susceptibles de penser que leurs filles seraient intéressées par les domaines des STEM et que cette conviction était un puissant prédicteur des futures attitudes et capacités en sciences. D'autres études longitudinales ont révélé un effet similaire entre la prédiction de la réussite de sa fille dans les STEM par une mère et les choix de carrière ultérieurs de la fille. Il a été démontré que des analyses similaires des effets de biais chez les enseignants en associant les STEM à des garçons plutôt qu'à des filles prédisaient également un intérêt futur pour les STEM[17]. Beaucoup de ces études longitudinales ont été effectuées sur des collégiens et des lycéens, montrant que cet effet est présent avant l'âge où le PISA serait pris.
Dans une analyse publiée en 2019, Guo et al. vérifient l'existence du « paradoxe » et tentent de l'expliquer par le biais de l'effet du rôle de modèle parental, qui serait plus fort dans des pays plus socio-économiquement développés où il y a plus d'égalité des sexes. Une explication possible, selon les auteurs, serait que les économies des pays en développement, recherchant la croissance, sont plus tournés vers le développement de l'industrie, tandis qu'une plus grande prospérité tend à favoriser le secteur des services. Dans ce dernier, la main-d’œuvre serait avant tout féminine parce que cela est plus en adéquation avec les stéréotypes traditionnels des rôles de genre, et ce phénomène serait favorisé dans les pays plus développés en raison d'un plus grand rôle du modèle parental[18].
Et la suite:
"En 2018, Armin Falk et Johannes Hermle ont examiné des données sur 80 000 personnes dans 76 pays pour découvrir ce qui pourrait influencer les différences de préférences liées au sexe, telles que la volonté de prendre des risques, la patience, l'altruisme, la réciprocité positive et négative.
Leur principale observation est que plus il y a d'égalité des chances pour les femmes, plus les femmes diffèrent des hommes dans leurs préférences. Ces résultats statistiques pourraient aider à expliquer la conclusion de Stoet et Geary selon laquelle les choix éducatifs des femmes divergent de ceux des hommes dans les pays où l'égalité des sexes est plus grande, car une plus grande égalité des sexes pourrait faire diverger leurs préférences des hommes."
C'est bien mais tu choisis ce qui t'arrange, vu qu'à ya d'autres étude qui diffèrent ,la question n'est pas vite répondu.
"C'est bien mais tu choisis ce qui t'arrange" oui exactement comme toi quoi, raison pour laquelle je me suis amusé à citer la suite que tu avais sciemment écarté et qui contredit justement l'idée selon laquelle ce paradoxe ne serait pas soutenu par les données à disposition.
Bah normal l'article wiki cite les différentes critique du papier d'origine que tu présentait comme une évidence.
Le 27 juillet 2020 à 13:09:34 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:46:43 biscuitage30 a écrit :
Non tu dis que le profil hormonale est tout ce qui compte, hors une fille avec le même taux de testo qu'un homme n'agira pas comme un hommeOui j'aurais du formuler ça autrement et parler des hormones en général (dont celles qui sont à l'origine de la différentiation sexuelle). L'influence du système endocrinien sur le système nerveux est plus tardive en réalité.
Par contre je n'ai pas affirmé qu'une femme avec un haut taux de testo se comporte exactement comme un homme, j'ai dit qu'elle adopte des comportements plus masculins et des intérêts professionnelles similaires.
Ah bon source de cette affirmation ?
Le 27 juillet 2020 à 13:14:34 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:04:15 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:54:05 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:38:02 Patriote2046 a écrit :
Bon je dois y aller, mais n'oubliez pas: il n'y a aucune disparité comportementale entre hommes et femmes, même si on observe des différences d'organisation neuronale avant la naissance et que le comportement est totalement corrélé au profil hormonal (de fait les femmes avec beaucoup de testo ont des comportements et des intérêts professionnels proches de ceux des hommes)Ah et si les femelles chimpanzés préfèrent clairement les jouets « pour filles » c’est à cause de la société patriarcale là aussi
https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(10)01449-1
On n'est pas des chimpanzés et pareil ces étude sur les jouet ont été critiqué
"Nous ne sommes pas des chimpanzés" non, en revanche le fait d'observer ce genre de comportements chez nos cousins primates les plus proches laisse à penser que leur origine n'est pas purement sociale comme certains s'entêtent à l'affirmer malgré le nombre d'évidences contradictoires.
Et là encore j'attends un article scientifique critiquant cette étude.
http://allodoxia.odilefillod.fr/2017/12/12/genomique-et-sexisme-femmes-hommes-chimpanzes/
http://allodoxia.odilefillod.fr/2013/10/04/sexes-mensonges-et-video-baron-cohen/
https://allodoxia.odilefillod.fr/2012/05/30/debat-inne-acquis/
Très bien merci je lirai tout ça en détails plus tard.
Par contre je note déjà une certaine tendance pour la méthode hyper-critique qui fait un peu perdre de crédibilité à ce genre de critique:
"D’autre part, même âgé d’un jour, un bébé a déjà derrière lui un certain nombre d’heures passées dans un contexte marqué par le système culturel du genre : dès sa naissance, un enfant est traité différemment selon son sexe, de la façon dont on le porte à l’attention qu’on lui porte en passant par celle dont on l’habille, le nourrit, lui parle et parle de lui en sa présence, et j’en passe."
Le 27 juillet 2020 à 13:15:30 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:11:54 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:52:58 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:41:44 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:58:46 Vaush_Bomb a écrit :
Dans un premier temps, l'étude a été remise en cause, les chiffres affichés par Stoet et Geary sur le taux de diplômées ne correspondant pas aux chiffres publiés par l'Unesco qu'ils mentionnaient comme source[10]. Stot et Geary firent paraître en 2019 un correctif expliquant qu'ils ne prenaient pas en compte le pourcentage de femmes diplômées en sciences comme ils l'avaient initialement annoncé, mais un ratio de leur cru visant à mesurer le degré de « propension » des femmes par rapport aux hommes d'un pays donné à obtenir ce diplôme[10].L'autre critique méthodologique formulée portait sur la pertinence de comparer ce ratio à l'Indice d'inégalité de genre (GGGI), un indice composite contesté, pour conclure à un lien de cause à effet et donc à un « paradoxe »[10].
Études discordantes Modifier
Des études longitudinales du même ensemble de données que celles analysées par Stoet et Geary ont porté sur les résultats de tests d'association implicite[11],[12] (IAT), qui mesuraient les différences perçues entre les hommes et les femmes. Aucune relation n’a été trouvée entre l’intérêt pour les STEM, comme indiqué dans PISA, et les différences perçues entre les sexes selon l’IAT. Cela suggère que la perception des stéréotypes liés au genre pourrait n'avoir aucun effet sur le choix de carrière. Contrairement à cette étude, une autre étude a mesuré à la fois des stéréotypes de genre implicites plus forts tels que mesurés par l'IAT et des stéréotypes explicites mesurés par un simple questionnaire dans différents pays et a montré une relation inverse avec la représentation des femmes dans la science dans ces pays[13].D'autres études ont remis en question l'idée selon laquelle l'intérêt déclaré est une bonne mesure de l'intérêt intrinsèque[14] ,[15] ,[16]. Par exemple, une étude a révélé que le nombre de femmes dans un domaine prédit les stéréotypes que les gens ont sur ce domaine[13]. À ce sujet, il existe une autre étude qui a mis en évidence une relation entre le sexisme perçu dans un programme menant à un diplôme et l’intérêt exprimé par les filles qui l’intéressent. D’autres études ont montré qu’il existait un chevauchement important entre les attentes des parents et des enseignants concernant le genre et les STEM et ce que ces enfants expriment. Par exemple, une étude a révélé que les parents étaient moins susceptibles de penser que leurs filles seraient intéressées par les domaines des STEM et que cette conviction était un puissant prédicteur des futures attitudes et capacités en sciences. D'autres études longitudinales ont révélé un effet similaire entre la prédiction de la réussite de sa fille dans les STEM par une mère et les choix de carrière ultérieurs de la fille. Il a été démontré que des analyses similaires des effets de biais chez les enseignants en associant les STEM à des garçons plutôt qu'à des filles prédisaient également un intérêt futur pour les STEM[17]. Beaucoup de ces études longitudinales ont été effectuées sur des collégiens et des lycéens, montrant que cet effet est présent avant l'âge où le PISA serait pris.
Dans une analyse publiée en 2019, Guo et al. vérifient l'existence du « paradoxe » et tentent de l'expliquer par le biais de l'effet du rôle de modèle parental, qui serait plus fort dans des pays plus socio-économiquement développés où il y a plus d'égalité des sexes. Une explication possible, selon les auteurs, serait que les économies des pays en développement, recherchant la croissance, sont plus tournés vers le développement de l'industrie, tandis qu'une plus grande prospérité tend à favoriser le secteur des services. Dans ce dernier, la main-d’œuvre serait avant tout féminine parce que cela est plus en adéquation avec les stéréotypes traditionnels des rôles de genre, et ce phénomène serait favorisé dans les pays plus développés en raison d'un plus grand rôle du modèle parental[18].
Et la suite:
"En 2018, Armin Falk et Johannes Hermle ont examiné des données sur 80 000 personnes dans 76 pays pour découvrir ce qui pourrait influencer les différences de préférences liées au sexe, telles que la volonté de prendre des risques, la patience, l'altruisme, la réciprocité positive et négative.
Leur principale observation est que plus il y a d'égalité des chances pour les femmes, plus les femmes diffèrent des hommes dans leurs préférences. Ces résultats statistiques pourraient aider à expliquer la conclusion de Stoet et Geary selon laquelle les choix éducatifs des femmes divergent de ceux des hommes dans les pays où l'égalité des sexes est plus grande, car une plus grande égalité des sexes pourrait faire diverger leurs préférences des hommes."
C'est bien mais tu choisis ce qui t'arrange, vu qu'à ya d'autres étude qui diffèrent ,la question n'est pas vite répondu.
"C'est bien mais tu choisis ce qui t'arrange" oui exactement comme toi quoi, raison pour laquelle je me suis amusé à citer la suite que tu avais sciemment écarté et qui contredit justement l'idée selon laquelle ce paradoxe ne serait pas soutenu par les données à disposition.
Bah normal l'article wiki cite les différentes critique du papier d'origine que tu présentait comme une évidence.
Sauf que l'article wiki montre bien que ce paradoxe est avéré car confirmé par d'autres études, rendant ainsi caduques ces critiques. Ce qui diffère en revanche ce sont les interprétations que l'on peut en faire.
Le 27 juillet 2020 à 13:16:05 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:09:34 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:46:43 biscuitage30 a écrit :
Non tu dis que le profil hormonale est tout ce qui compte, hors une fille avec le même taux de testo qu'un homme n'agira pas comme un hommeOui j'aurais du formuler ça autrement et parler des hormones en général (dont celles qui sont à l'origine de la différentiation sexuelle). L'influence du système endocrinien sur le système nerveux est plus tardive en réalité.
Par contre je n'ai pas affirmé qu'une femme avec un haut taux de testo se comporte exactement comme un homme, j'ai dit qu'elle adopte des comportements plus masculins et des intérêts professionnelles similaires.
Ah bon source de cette affirmation ?
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3166361/
"This work is relevant to the broad question of women’s underrepresentation in STEM careers because it points to a hormonally-influenced psychological characteristic – interest in working with objects versus people – that underlies vocational interests. Those interests are important because they predict career choices"
Le 27 juillet 2020 à 11:10:02 ___--___-__ a écrit :
Un savant mélange des deux.
Mais bon les beaufs qui sortent leurs argument tout péter genre "L'homme c'est la logique la femme c'est l'émotion" ou "Les races supérieurs existent" c'est con et après ils s’étonnent d'etre rejeter irl
Le 27 juillet 2020 à 13:09:34 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:46:43 biscuitage30 a écrit :
Non tu dis que le profil hormonale est tout ce qui compte, hors une fille avec le même taux de testo qu'un homme n'agira pas comme un hommeOui j'aurais du formuler ça autrement et parler des hormones en général (dont celles qui sont à l'origine de la différentiation sexuelle). L'influence du système endocrinien sur le système nerveux est plus tardive en réalité.
Par contre je n'ai pas affirmé qu'une femme avec un haut taux de testo se comporte exactement comme un homme, j'ai dit qu'elle adopte des comportements plus masculins et des intérêts professionnelles similaires.
C'est pour ça que les filles geeks sont souvent assez garçons manqués?
Le 27 juillet 2020 à 13:16:15 totorynque a écrit :
Odile Fillod
Ah bordel j'avais pas vu, niveau honnêteté intellectuelle ça promet
Le 27 juillet 2020 à 13:30:31 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:16:05 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:09:34 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:46:43 biscuitage30 a écrit :
Non tu dis que le profil hormonale est tout ce qui compte, hors une fille avec le même taux de testo qu'un homme n'agira pas comme un hommeOui j'aurais du formuler ça autrement et parler des hormones en général (dont celles qui sont à l'origine de la différentiation sexuelle). L'influence du système endocrinien sur le système nerveux est plus tardive en réalité.
Par contre je n'ai pas affirmé qu'une femme avec un haut taux de testo se comporte exactement comme un homme, j'ai dit qu'elle adopte des comportements plus masculins et des intérêts professionnelles similaires.
Ah bon source de cette affirmation ?
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3166361/
"This work is relevant to the broad question of women’s underrepresentation in STEM careers because it points to a hormonally-influenced psychological characteristic – interest in working with objects versus people – that underlies vocational interests. Those interests are important because they predict career choices"
Corrélation causalité, faut déjà aussi prouve que les hormones influence les individus a ce point et que les individus n'évoluent pas au contact de l'environnement.
Les deux ont des points corrects.
Les hormones et compagnie ont clairement un impact, mais l'humain devient de plus en plus modifiable par la science au point qu'en théorie une transition parfaite M>F (cerveau y compris) sera possible un jour. Mais on y est pas encore.
Et vu que toute la décadence qu'on a de nos jours vient du constructivisme et du culte de la sociologie, l'essentialisme est plus bénéfique à la société. Doublement meilleure option.
Le 27 juillet 2020 à 13:38:23 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:16:15 totorynque a écrit :
Odile FillodAh bordel j'avais pas vu, niveau honnêteté intellectuelle ça promet
Bah en attendant elle est ultra cale sur le sujet , donc je vois pas ce qui te permet de dire que tu l'es moins biaisé.
Le 27 juillet 2020 à 13:41:15 Gutrune a écrit :
Les deux ont des points corrects.
Les hormones et compagnie ont clairement un impact, mais l'humain devient de plus en plus modifiable par la science au point qu'en théorie une transition parfaite M>F (cerveau y compris) sera possible un jour. Mais on y est pas encore.Et vu que toute la décadence qu'on a de nos jours vient du constructivisme et du culte de la sociologie, l'essentialisme est plus bénéfique à la société. Doublement meilleure option.
"gneu gneu décadence"
T'as vu ton avatar et ta signatur au moins?
Le 27 juillet 2020 à 13:28:51 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:15:30 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:11:54 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:52:58 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:41:44 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:58:46 Vaush_Bomb a écrit :
Dans un premier temps, l'étude a été remise en cause, les chiffres affichés par Stoet et Geary sur le taux de diplômées ne correspondant pas aux chiffres publiés par l'Unesco qu'ils mentionnaient comme source[10]. Stot et Geary firent paraître en 2019 un correctif expliquant qu'ils ne prenaient pas en compte le pourcentage de femmes diplômées en sciences comme ils l'avaient initialement annoncé, mais un ratio de leur cru visant à mesurer le degré de « propension » des femmes par rapport aux hommes d'un pays donné à obtenir ce diplôme[10].L'autre critique méthodologique formulée portait sur la pertinence de comparer ce ratio à l'Indice d'inégalité de genre (GGGI), un indice composite contesté, pour conclure à un lien de cause à effet et donc à un « paradoxe »[10].
Études discordantes Modifier
Des études longitudinales du même ensemble de données que celles analysées par Stoet et Geary ont porté sur les résultats de tests d'association implicite[11],[12] (IAT), qui mesuraient les différences perçues entre les hommes et les femmes. Aucune relation n’a été trouvée entre l’intérêt pour les STEM, comme indiqué dans PISA, et les différences perçues entre les sexes selon l’IAT. Cela suggère que la perception des stéréotypes liés au genre pourrait n'avoir aucun effet sur le choix de carrière. Contrairement à cette étude, une autre étude a mesuré à la fois des stéréotypes de genre implicites plus forts tels que mesurés par l'IAT et des stéréotypes explicites mesurés par un simple questionnaire dans différents pays et a montré une relation inverse avec la représentation des femmes dans la science dans ces pays[13].D'autres études ont remis en question l'idée selon laquelle l'intérêt déclaré est une bonne mesure de l'intérêt intrinsèque[14] ,[15] ,[16]. Par exemple, une étude a révélé que le nombre de femmes dans un domaine prédit les stéréotypes que les gens ont sur ce domaine[13]. À ce sujet, il existe une autre étude qui a mis en évidence une relation entre le sexisme perçu dans un programme menant à un diplôme et l’intérêt exprimé par les filles qui l’intéressent. D’autres études ont montré qu’il existait un chevauchement important entre les attentes des parents et des enseignants concernant le genre et les STEM et ce que ces enfants expriment. Par exemple, une étude a révélé que les parents étaient moins susceptibles de penser que leurs filles seraient intéressées par les domaines des STEM et que cette conviction était un puissant prédicteur des futures attitudes et capacités en sciences. D'autres études longitudinales ont révélé un effet similaire entre la prédiction de la réussite de sa fille dans les STEM par une mère et les choix de carrière ultérieurs de la fille. Il a été démontré que des analyses similaires des effets de biais chez les enseignants en associant les STEM à des garçons plutôt qu'à des filles prédisaient également un intérêt futur pour les STEM[17]. Beaucoup de ces études longitudinales ont été effectuées sur des collégiens et des lycéens, montrant que cet effet est présent avant l'âge où le PISA serait pris.
Dans une analyse publiée en 2019, Guo et al. vérifient l'existence du « paradoxe » et tentent de l'expliquer par le biais de l'effet du rôle de modèle parental, qui serait plus fort dans des pays plus socio-économiquement développés où il y a plus d'égalité des sexes. Une explication possible, selon les auteurs, serait que les économies des pays en développement, recherchant la croissance, sont plus tournés vers le développement de l'industrie, tandis qu'une plus grande prospérité tend à favoriser le secteur des services. Dans ce dernier, la main-d’œuvre serait avant tout féminine parce que cela est plus en adéquation avec les stéréotypes traditionnels des rôles de genre, et ce phénomène serait favorisé dans les pays plus développés en raison d'un plus grand rôle du modèle parental[18].
Et la suite:
"En 2018, Armin Falk et Johannes Hermle ont examiné des données sur 80 000 personnes dans 76 pays pour découvrir ce qui pourrait influencer les différences de préférences liées au sexe, telles que la volonté de prendre des risques, la patience, l'altruisme, la réciprocité positive et négative.
Leur principale observation est que plus il y a d'égalité des chances pour les femmes, plus les femmes diffèrent des hommes dans leurs préférences. Ces résultats statistiques pourraient aider à expliquer la conclusion de Stoet et Geary selon laquelle les choix éducatifs des femmes divergent de ceux des hommes dans les pays où l'égalité des sexes est plus grande, car une plus grande égalité des sexes pourrait faire diverger leurs préférences des hommes."
C'est bien mais tu choisis ce qui t'arrange, vu qu'à ya d'autres étude qui diffèrent ,la question n'est pas vite répondu.
"C'est bien mais tu choisis ce qui t'arrange" oui exactement comme toi quoi, raison pour laquelle je me suis amusé à citer la suite que tu avais sciemment écarté et qui contredit justement l'idée selon laquelle ce paradoxe ne serait pas soutenu par les données à disposition.
Bah normal l'article wiki cite les différentes critique du papier d'origine que tu présentait comme une évidence.
Sauf que l'article wiki montre bien que ce paradoxe est avéré car confirmé par d'autres études, rendant ainsi caduques ces critiques. Ce qui diffère en revanche ce sont les interprétations que l'on peut en faire.
Faut l'article montre qu'il ya plusieurs points de vue et que que non ce paradoxe n'est pas forcément avéré.
Le 27 juillet 2020 à 13:42:18 vegeto90059 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:41:15 Gutrune a écrit :
Les deux ont des points corrects.
Les hormones et compagnie ont clairement un impact, mais l'humain devient de plus en plus modifiable par la science au point qu'en théorie une transition parfaite M>F (cerveau y compris) sera possible un jour. Mais on y est pas encore.Et vu que toute la décadence qu'on a de nos jours vient du constructivisme et du culte de la sociologie, l'essentialisme est plus bénéfique à la société. Doublement meilleure option.
"gneu gneu décadence"
T'as vu ton avatar et ta signatur au moins?
Et toi monsieur ad hominem ?
Toi aussi tu es un kikoojap, on se ressemble.
Le 27 juillet 2020 à 13:43:30 Gutrune a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:42:18 vegeto90059 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:41:15 Gutrune a écrit :
Les deux ont des points corrects.
Les hormones et compagnie ont clairement un impact, mais l'humain devient de plus en plus modifiable par la science au point qu'en théorie une transition parfaite M>F (cerveau y compris) sera possible un jour. Mais on y est pas encore.Et vu que toute la décadence qu'on a de nos jours vient du constructivisme et du culte de la sociologie, l'essentialisme est plus bénéfique à la société. Doublement meilleure option.
"gneu gneu décadence"
T'as vu ton avatar et ta signatur au moins?Et toi monsieur ad hominem ?
Toi aussi tu es un kikoojap, on se ressemble.
ça fait bizzare c'est tout
pourquoi parler de décadence?
Le 27 juillet 2020 à 13:40:54 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:30:31 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:16:05 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 13:09:34 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:46:43 biscuitage30 a écrit :
Non tu dis que le profil hormonale est tout ce qui compte, hors une fille avec le même taux de testo qu'un homme n'agira pas comme un hommeOui j'aurais du formuler ça autrement et parler des hormones en général (dont celles qui sont à l'origine de la différentiation sexuelle). L'influence du système endocrinien sur le système nerveux est plus tardive en réalité.
Par contre je n'ai pas affirmé qu'une femme avec un haut taux de testo se comporte exactement comme un homme, j'ai dit qu'elle adopte des comportements plus masculins et des intérêts professionnelles similaires.
Ah bon source de cette affirmation ?
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3166361/
"This work is relevant to the broad question of women’s underrepresentation in STEM careers because it points to a hormonally-influenced psychological characteristic – interest in working with objects versus people – that underlies vocational interests. Those interests are important because they predict career choices"
Corrélation causalité, faut déjà aussi prouve que les hormones influence les individus a ce point et que les individus n'évoluent pas au contact de l'environnement.
C'est pour ça que cette étude est bien, il y avait des témoins:
We examined this question in individuals with congenital adrenal hyperplasia (CAH), who have atypical exposure to androgens early in development, and their unaffected siblings (total N = 125 aged 9 to 26 years).
Females with CAH had more interest in Things versus People than did unaffected females, and variations among females with CAH reflected variations in their degree of androgen exposure. Results provide strong support for hormonal influences on interest in occupations characterized by working with Things versus People.
Données du topic
- Auteur
- Jukhai
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- 27 juillet 2020 à 11:09:09
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