Topic de Jukhai :

[DEBAT] ESSENTIALISME ou CONSTRUCTIVISME ?

Je pense qu'en réalité les deux sont plus complémentaires qu'on ne le croit, et qu'il est faux de penser que tout est une construction sociale ou que tout est immuable.

Pour reprendre l'exemple des différences entre les hommes et les femmes, il y a une grosse part de biologie mais également une grosse part d'éducation/construction sociale, et il est très difficile de comparer l'importance de ces deux facteurs.
D'autant plus que le constructivisme peut découler de l'essentialisme.

Je m'explique, de base, sans aucune éducation ni influence, les homme sont plus forts physiquement que les femmes.
Mais imaginons une civilisation (qu'on appelle A) qui éduque les hommes à rester au foyer pour cuisiner ou entretenir la maison, et qui éduque les femmes à sortir chasser, faire du sport et se battre. Dans une telle société, les femmes seraient plus fortes que les hommes, on pourrait donc en déduire que l'influence de l'acquis est plus grande que celle de l'inné.
Cependant, une telle société ne serait pas optimale car on n'utilise pas le potentiel des individus au maximum.

Imaginons maintenant une civilisation B qui fait faire aux individus ce qu'ils font de mieux (théorie de l'avantage comparatif), les femmes resteraient au foyer et les hommes sortiraient pour chasser et se battre, dans une telle société, les hommes seraient plus forts que les femmes, ce qui est normal puisque comme pour la civilisation A, l'acquis est plus important que l'inné. Cependant, les hommes de la civilisation B sont plus forts que les femmes de la civilisation A, et donc en cas de conflit entre les deux, la civilisation A serait décimée.
On peut donc en conclure que même si l'influence de l'acquis est plus grande que celle de l'inné, l'éducation et la culture ont du aller dans le sens de l'essence et de la génétique/biologie pour être le plus efficace possible, et qu'il y a eu dans l'histoire une sorte de sélection naturelle qui a supprimé les cultures et civilisations qui auraient décidé d'éduquer et d'utiliser les individus de manière contraire à leur essence.

Le 27 juillet 2020 à 12:07:45 henryroma a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 12:04:45 Vaush_Bomb a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 12:03:49 henryroma a écrit :
C'est forcément un mélange des deux https://image.noelshack.com/fichiers/2016/49/1481221589-jesuszoom2.jpg

Le problème c'est les gens qui croient qu'on peut déconstruire et reconstruire comme ça les gens ahii https://image.noelshack.com/fichiers/2016/49/1481221589-jesuszoom2.jpg

Comme la lutte contre les églises en URSS au nom du sacro saint homme communiste https://image.noelshack.com/fichiers/2016/49/1481221589-jesuszoom2.jpg

Après 1991 : retour en force de l'Eglise orthodoxe, tu nies pas les traditions d'un peuple comme ca https://image.noelshack.com/fichiers/2016/49/1481221589-jesuszoom2.jpg

C'est pareil pour toutes les autres constructions sociales https://image.noelshack.com/fichiers/2016/49/1481221589-jesuszoom2.jpg

Bah pourtant le cerveau lui même change et se reconfigure .

Oui mais on sous-estime le poids des inerties dans nos constructions https://image.noelshack.com/fichiers/2016/49/1481221589-jesuszoom2.jpg

Et que vouloir déconstruire à tout va peut produire un retour de baton violent https://image.noelshack.com/fichiers/2016/49/1481221589-jesuszoom2.jpg

Inertie oui essence non'

Le 27 juillet 2020 à 12:02:06 voyevodaboss923 a écrit :
je sais pas ce que je suis réellement, mais je crois largement plus à l'environnement au contexte que la génétique

pour moi le contexte a plus d'influence et même si la génétique jouait un grand role, si on vivait dans un monde plus juste avec des meilleurs éducations y'aura moins d'inégalités et plus de gens intelligents ou utiles

Je pense au contraire qu'avec une meilleure éducation, j'entends une éducation plus élitiste, nous aurions plus d'inégalités avec des gens intelligents qui réussissent mieux et des gens moins intelligents qui ne réussissent pas et à qui on fait croire qu'ils ont tout pour réussir et faire ce qu'ils veulent alors que non. Ce qui les rendrait malheureux et frustrés.

C'est un peu ce qu'on voit en France, plus personne ne veut faire de métier manuel (qui peuvent tout autant rapporter et donner de bons niveaux de vie), tout le monde veut aller dans le tertiaire ou faire de longes études pour faire des métiers intellectuels alors qu'au final tous n'en sont pas capables. Et à côté de ça beaucoup de métiers tout aussi biens sont snobbés, mais y a pas de mal à avoir des appétences plutôt manuels.

Le 27 juillet 2020 à 12:10:13 WRRB a écrit :
Je pense qu'en réalité les deux sont plus complémentaires qu'on ne le croit, et qu'il est faux de penser que tout est une construction sociale ou que tout est immuable.

Pour reprendre l'exemple des différences entre les hommes et les femmes, il y a une grosse part de biologie mais également une grosse part d'éducation/construction sociale, et il est très difficile de comparer l'importance de ces deux facteurs.
D'autant plus que le constructivisme peut découler de l'essentialisme.

Je m'explique, de base, sans aucune éducation ni influence, les homme sont plus forts physiquement que les femmes.
Mais imaginons une civilisation (qu'on appelle A) qui éduque les hommes à rester au foyer pour cuisiner ou entretenir la maison, et qui éduque les femmes à sortir chasser, faire du sport et se battre. Dans une telle société, les femmes seraient plus fortes que les hommes, on pourrait donc en déduire que l'influence de l'acquis est plus grande que celle de l'inné.
Cependant, une telle société ne serait pas optimale car on n'utilise pas le potentiel des individus au maximum.

Imaginons maintenant une civilisation B qui fait faire aux individus ce qu'ils font de mieux (théorie de l'avantage comparatif), les femmes resteraient au foyer et les hommes sortiraient pour chasser et se battre, dans une telle société, les hommes seraient plus forts que les femmes, ce qui est normal puisque comme pour la civilisation A, l'acquis est plus important que l'inné. Cependant, les hommes de la civilisation B sont plus forts que les femmes de la civilisation A, et donc en cas de conflit entre les deux, la civilisation A serait décimée.
On peut donc en conclure que même si l'influence de l'acquis est plus grande que celle de l'inné, l'éducation et la culture ont du aller dans le sens de l'essence et de la génétique/biologie pour être le plus efficace possible, et qu'il y a eu dans l'histoire une sorte de sélection naturelle qui a supprimé les cultures et civilisations qui auraient décidé d'éduquer et d'utiliser les individus de manière contraire à leur essence.

Euh non car l'efficacité c'est pas forcément un facteur de développement, et que la biologie humaine est loin d'être parfaite

Le 27 juillet 2020 à 12:08:17 totorynque a écrit :
La France, l'Arabie Saoudite, la Suède, l'Iran...
"sensiblement les mêmes", "plus ou moins patriarcales"...

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/5/1529693695-sans-titre-22-copie.png

Eh oui

C'est évidemment des deux. Certaines choses relèvent de la construction sociale, et d'autres de la nature humaine. Après toute la question c'est de savoir quoi relève de quoi :ok:

Le 27 juillet 2020 à 12:12:34 Vaush_Bomb a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 12:10:13 WRRB a écrit :
Je pense qu'en réalité les deux sont plus complémentaires qu'on ne le croit, et qu'il est faux de penser que tout est une construction sociale ou que tout est immuable.

Pour reprendre l'exemple des différences entre les hommes et les femmes, il y a une grosse part de biologie mais également une grosse part d'éducation/construction sociale, et il est très difficile de comparer l'importance de ces deux facteurs.
D'autant plus que le constructivisme peut découler de l'essentialisme.

Je m'explique, de base, sans aucune éducation ni influence, les homme sont plus forts physiquement que les femmes.
Mais imaginons une civilisation (qu'on appelle A) qui éduque les hommes à rester au foyer pour cuisiner ou entretenir la maison, et qui éduque les femmes à sortir chasser, faire du sport et se battre. Dans une telle société, les femmes seraient plus fortes que les hommes, on pourrait donc en déduire que l'influence de l'acquis est plus grande que celle de l'inné.
Cependant, une telle société ne serait pas optimale car on n'utilise pas le potentiel des individus au maximum.

Imaginons maintenant une civilisation B qui fait faire aux individus ce qu'ils font de mieux (théorie de l'avantage comparatif), les femmes resteraient au foyer et les hommes sortiraient pour chasser et se battre, dans une telle société, les hommes seraient plus forts que les femmes, ce qui est normal puisque comme pour la civilisation A, l'acquis est plus important que l'inné. Cependant, les hommes de la civilisation B sont plus forts que les femmes de la civilisation A, et donc en cas de conflit entre les deux, la civilisation A serait décimée.
On peut donc en conclure que même si l'influence de l'acquis est plus grande que celle de l'inné, l'éducation et la culture ont du aller dans le sens de l'essence et de la génétique/biologie pour être le plus efficace possible, et qu'il y a eu dans l'histoire une sorte de sélection naturelle qui a supprimé les cultures et civilisations qui auraient décidé d'éduquer et d'utiliser les individus de manière contraire à leur essence.

Euh non car l'efficacité c'est pas forcément un facteur de développement, et que la biologie humaine est loin d'être parfaite

En quoi ça contredit ce que j'ai écrit ?

Le 27 juillet 2020 à 12:10:13 WRRB a écrit :

Je m'explique, de base, sans aucune éducation ni influence, les homme sont plus forts physiquement que les femmes.
Mais imaginons une civilisation (qu'on appelle A) qui éduque les hommes à rester au foyer pour cuisiner ou entretenir la maison, et qui éduque les femmes à sortir chasser, faire du sport et se battre. Dans une telle société, les femmes seraient plus fortes que les hommes

:ouch2:
Heu... c'est pas comme ça que ça marche, non.

Le 27 juillet 2020 à 12:13:17 Vaush_Bomb a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 12:08:17 totorynque a écrit :

La France, l'Arabie Saoudite, la Suède, l'Iran...
"sensiblement les mêmes", "plus ou moins patriarcales"...

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/5/1529693695-sans-titre-22-copie.png

Eh oui

Du coup, c'est l'occident qui est un enfer à ciel ouvert pour les femmes ou le moyen-orient qui est aussi progressiste et libertaire que nous?

Le 27 juillet 2020 à 12:10:13 WRRB a écrit :
Je pense qu'en réalité les deux sont plus complémentaires qu'on ne le croit, et qu'il est faux de penser que tout est une construction sociale ou que tout est immuable.

Pour reprendre l'exemple des différences entre les hommes et les femmes, il y a une grosse part de biologie mais également une grosse part d'éducation/construction sociale, et il est très difficile de comparer l'importance de ces deux facteurs.
D'autant plus que le constructivisme peut découler de l'essentialisme.

Je m'explique, de base, sans aucune éducation ni influence, les homme sont plus forts physiquement que les femmes.
Mais imaginons une civilisation (qu'on appelle A) qui éduque les hommes à rester au foyer pour cuisiner ou entretenir la maison, et qui éduque les femmes à sortir chasser, faire du sport et se battre. Dans une telle société, les femmes seraient plus fortes que les hommes, on pourrait donc en déduire que l'influence de l'acquis est plus grande que celle de l'inné.
Cependant, une telle société ne serait pas optimale car on n'utilise pas le potentiel des individus au maximum.

Imaginons maintenant une civilisation B qui fait faire aux individus ce qu'ils font de mieux (théorie de l'avantage comparatif), les femmes resteraient au foyer et les hommes sortiraient pour chasser et se battre, dans une telle société, les hommes seraient plus forts que les femmes, ce qui est normal puisque comme pour la civilisation A, l'acquis est plus important que l'inné. Cependant, les hommes de la civilisation B sont plus forts que les femmes de la civilisation A, et donc en cas de conflit entre les deux, la civilisation A serait décimée.
On peut donc en conclure que même si l'influence de l'acquis est plus grande que celle de l'inné, l'éducation et la culture ont du aller dans le sens de l'essence et de la génétique/biologie pour être le plus efficace possible, et qu'il y a eu dans l'histoire une sorte de sélection naturelle qui a supprimé les cultures et civilisations qui auraient décidé d'éduquer et d'utiliser les individus de manière contraire à leur essence.

D'accord avec toi khey, cependant le problème est qu'on va te rétorquer que puisque aujourd'hui la force physique n'est largement plus aussi importante qu'autrefois, ces différences de rôle n'ont plus lieu d'être.
Personnellement je pense que les différences physiques s'accompagnent également de différences psychologiques innées entre hommes et femmes bien qu'elles ne soient pas TOUJOURS vraies on est d'accord. C'est pourquoi on atteindra selon moi probablement jamais une société où il y aune parité 50/50 dans tous les rôles/domaines. On peut cependant essayer de s'approcher d'une société totalement libre où les stéréotypes ne donnent plus d'incitations positives ou négatives à qui que ce soit :oui:

Le 27 juillet 2020 à 11:55:33 Jukhai a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:45:14 Patriote2046 a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:31:18 FLEURISlTAS a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:10:02 ___--___-__ a écrit :
Un savant mélange des deux.

Ceci

En grosi tu prends l'exemple le plus débattu, les différences h/f, je pense que les différences biologiques existent bel et bien mais sont également exacerbées par la société qui a tendance à mettre dans des cases pour simplifier (ce qui est pas forcément toujours mauvais je pense mais c'est pas la question).
Du coup pour moi l'idée d'une société où il y a une parité parfaite entre hommes et femmes dans tous les domaines est une utopie https://image.noelshack.com/fichiers/2018/02/5/1515784462-bat-dam-s.png

Surtout que l'on remarque que ce sont dans les sociétés les plus libérales et progressistes, où l'éducation est la moins genrée / la plus égalitariste, que les disparités professionnelles entre hommes et femmes sont les plus fortes.

En Norvège par exemple 90% des ingénieurs sont des hommes et 90% des infirmiers sont des femmes. Ce constat été aussi établie par le journaliste Harald Eis dans son documentaire « Hjernevask » qui visait à déconstruire des aprioris scientifiquement infondées.

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Harald_Eia

Especially the question of gender, and what is referred to as the gender paradox (the fact that although Norwegian women have a high level of participation within the workforce, more so than most countries, the Norwegian job market remains highly segregated in terms of gender) has provoked controversy.
For Hjernevask, he was awarded the Fritt Ord Honorary Award in 2010.

Une étude menée par Richard Lippa (California State University) sur 200 000 participants sur 53 pays insiste sur la prévalence du sexe sur les choix de carrière par rapport à la culture:

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/18712468/

On observe bien ici que ce sont dans les pays les plus inégalitaires qu’il y a le plus de filles qui s’investissent dans les secteurs liés à l’ingénieure ou les technologies. L'une des raisons souvent avancées pour expliquer cet apparent paradoxe est que les sociétés libérales dotées d'un certain niveau de sécurité permettent aux individus de tendre vers leurs tendances biologiques naturelles, tandis que dans les pays plus sexistes les domaines à haute rémunération (comme l'ingénierie) constituent souvent l'unique moyen pour les femmes de s’émanciper socialement ce qui n'est plus une nécessité pour les femmes des pays progressistes.

Par contre en quoi les tendances biologiques naturelles d'une femme la guident nécessairement vers des CSP moins valorisées ? C'est quoi la causalité ?

C'est dû aux différences dans le système hormonal/endocrinien qui impliquent invariablement des différences dans la formation de l'encéphale qui façonnent des tendances comportementales.

De fait on observe dès la naissance ( https://psycnet.apa.org/record/2001-17655-007 menée chez 102 nouveaux-nés ) que les filles ont plus d'attrait pour les visages humains tandis que les garçons ont plus d'intérêt pour les mécanismes. Les femmes sont donc plus naturellement tournées vers le social, les personnes, raison pour laquelle elles sont surreprésentées dans le tertiaire ou dans les métiers de service à la personne.

« The results of this research demonstrate that sex differences are in part biological in origin. »

D’autant plus que l’on observe déjà une structure neuronale différente entre garçons et filles et ce avant même la naissance: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878929318301245

Le profil hormonal a un rôle indéniable sur la prise de décision et les choix de carrière, ce qui renforce l’influence du biologique sur les disparités sociales entre hommes et femmes. De fait lorsqu'une femme possède un profil hormonal anormal similaire à celui d'un homme, elle va adopter des comportements masculins et avoir les mêmes centres d'intérêts professionnels.

https://www.ncbi.nlm.nih.h.gov/pmc/articles/PMC3166361/

« This work is relevant to the broad question of women’s underrepresentation in STEM careers because it points to a hormonally-influenced psychological characteristic – interest in working with objects versus people – that underlies vocational interests. Those interests are important because they predict career choices (Hansen, 2005; Rottinghaus et al., 2007). »

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/11/4/1584048733-3fc6d8b7-1351-4c69-b27b-befa65a06006.png

Mélange 80-20 comme toutes les lois de Pareto, les chats ne font pas des chiens.
Si y a une limite à l'évolution technologique => essentialisme. Si y a aucune limite => constructivisme. Mais y a probablement une limite a l'évolution technologique (si y a pas de limite y a certainement un moment où l'évolution devient trop lente pour arriver à temps)

Le 27 juillet 2020 à 12:17:13 FLEURISlTAS a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 12:10:13 WRRB a écrit :
Je pense qu'en réalité les deux sont plus complémentaires qu'on ne le croit, et qu'il est faux de penser que tout est une construction sociale ou que tout est immuable.

Pour reprendre l'exemple des différences entre les hommes et les femmes, il y a une grosse part de biologie mais également une grosse part d'éducation/construction sociale, et il est très difficile de comparer l'importance de ces deux facteurs.
D'autant plus que le constructivisme peut découler de l'essentialisme.

Je m'explique, de base, sans aucune éducation ni influence, les homme sont plus forts physiquement que les femmes.
Mais imaginons une civilisation (qu'on appelle A) qui éduque les hommes à rester au foyer pour cuisiner ou entretenir la maison, et qui éduque les femmes à sortir chasser, faire du sport et se battre. Dans une telle société, les femmes seraient plus fortes que les hommes, on pourrait donc en déduire que l'influence de l'acquis est plus grande que celle de l'inné.
Cependant, une telle société ne serait pas optimale car on n'utilise pas le potentiel des individus au maximum.

Imaginons maintenant une civilisation B qui fait faire aux individus ce qu'ils font de mieux (théorie de l'avantage comparatif), les femmes resteraient au foyer et les hommes sortiraient pour chasser et se battre, dans une telle société, les hommes seraient plus forts que les femmes, ce qui est normal puisque comme pour la civilisation A, l'acquis est plus important que l'inné. Cependant, les hommes de la civilisation B sont plus forts que les femmes de la civilisation A, et donc en cas de conflit entre les deux, la civilisation A serait décimée.
On peut donc en conclure que même si l'influence de l'acquis est plus grande que celle de l'inné, l'éducation et la culture ont du aller dans le sens de l'essence et de la génétique/biologie pour être le plus efficace possible, et qu'il y a eu dans l'histoire une sorte de sélection naturelle qui a supprimé les cultures et civilisations qui auraient décidé d'éduquer et d'utiliser les individus de manière contraire à leur essence.

D'accord avec toi khey, cependant le problème est qu'on va te rétorquer que puisque aujourd'hui la force physique n'est largement plus aussi importante qu'autrefois, ces différences de rôle n'ont plus lieu d'être.
Personnellement je pense que les différences physiques s'accompagnent également de différences psychologiques innées entre hommes et femmes bien qu'elles ne soient pas TOUJOURS vraies on est d'accord. C'est pourquoi on atteindra selon moi probablement jamais une société où il y aune parité 50/50 dans tous les rôles/domaines. On peut cependant essayer de s'approcher d'une société totalement libre où les stéréotypes ne donnent plus d'incitations positives ou négatives à qui que ce soit :oui:

J'ai pris l'exemple de la force physique pour simplifier et pour tenter d'expliquer pourquoi dans l'histoire on a différencié les rôles des hommes et des femmes comme on l'a fait.
Mais il est indéniable qu'il y a beaucoup d'autres différences et je suis convaincu qu'une société qui tente d'imposer une parité totale sera beaucoup moins efficace qu'une société "traditionnelle" à niveau égal de développement, et que donc elle va devoir s'adapter pour rester compétitive.

Le 27 juillet 2020 à 12:06:58 Vaush_Bomb a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 12:02:39 Patriote2046 a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:53:19 Vaush_Bomb a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:50:58 Patriote2046 a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:32:54 Unedu1 a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:31:19 Patriote2046 a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:26:26 Vaush_Bomb a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:24:53 Patriote2046 a écrit :
Combinaison des 2, dans le cas du QI par exemple les études sur le sujet semblent indiquer une héritabilité génétique de l'ordre de 60-70% contre 30-40% de variations imputables à l'environnement.

Oui mais l'ADN aussi change par essence ils veulent dire nature immuable.

Si l'on ne considère pas certaines formes d'ingénierie génétique, le génotype d'un individu ne change pas au cours de sa vie, de sa conception à sa mort (l'épigénétique ne concerne que l'expression des gènes, le matériel génétique lui reste inchangé).

Donc on peut bien parler de part d'essentialisme vis à vis des individus ou de groupe d'individus, les disparités comportementales moyennes innées entre les hommes et les femmes en sont un bon exemple.

Sauf que la vie ne se résume pas qu'à la génétique. Les différences hommes femmes dans les sociétés changent d'une culture à l'autre. N'oublies pas que l'homme est de nature et de culture.

Pas vraiment, en réalité les différences H/F sont plutôt constantes à travers les cultures.

http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.463.9292&rep=rep1&type=pdf

https://link.springer.com/article/10.1007/s10508-008-9380-7

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/31/1/1595843450-10508-2008-9380-fig4-html.gif

Ça veut rien dire constante vu que ya certaine différences minimes que vous trouvez énorme.
Gg t'as trouver que les cultures sont plus ou moins patriarcale.

D'accord donc en fait si la répartition des profils psychologiques entre hommes et femmes est sensiblement la même au travers de plusieurs dizaines de culture c'est parce que... toutes les cultures sont les mêmes. Tu parles d'un obscurantisme intellectuel...

Mais du coup comment expliquer que toutes les cultures soient sensiblement les mêmes? Comment se fait il que toutes les sociétés humaines aient naturellement évolué vers le même modèle s'il n'y a pas des disparités comportementales innées?

J'ai pas dit qu'elles étaient les mêmes ça c'est toi et ton graphique.
Car ya pas 50 manière différente d'évolution pour une culture.

S'il n'y a pas 50 manières différentes d'évolution pour une culture peut être n'y a t-il pas non plus 50 manières différentes pour les rapports hommes/femmes de se constituer?

Le 27 juillet 2020 à 12:20:36 Patriote2046 a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:55:33 Jukhai a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:45:14 Patriote2046 a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:31:18 FLEURISlTAS a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:10:02 ___--___-__ a écrit :
Un savant mélange des deux.

Ceci

En grosi tu prends l'exemple le plus débattu, les différences h/f, je pense que les différences biologiques existent bel et bien mais sont également exacerbées par la société qui a tendance à mettre dans des cases pour simplifier (ce qui est pas forcément toujours mauvais je pense mais c'est pas la question).
Du coup pour moi l'idée d'une société où il y a une parité parfaite entre hommes et femmes dans tous les domaines est une utopie https://image.noelshack.com/fichiers/2018/02/5/1515784462-bat-dam-s.png

Surtout que l'on remarque que ce sont dans les sociétés les plus libérales et progressistes, où l'éducation est la moins genrée / la plus égalitariste, que les disparités professionnelles entre hommes et femmes sont les plus fortes.

En Norvège par exemple 90% des ingénieurs sont des hommes et 90% des infirmiers sont des femmes. Ce constat été aussi établie par le journaliste Harald Eis dans son documentaire « Hjernevask » qui visait à déconstruire des aprioris scientifiquement infondées.

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Harald_Eia

Especially the question of gender, and what is referred to as the gender paradox (the fact that although Norwegian women have a high level of participation within the workforce, more so than most countries, the Norwegian job market remains highly segregated in terms of gender) has provoked controversy.
For Hjernevask, he was awarded the Fritt Ord Honorary Award in 2010.

Une étude menée par Richard Lippa (California State University) sur 200 000 participants sur 53 pays insiste sur la prévalence du sexe sur les choix de carrière par rapport à la culture:

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/18712468/

On observe bien ici que ce sont dans les pays les plus inégalitaires qu’il y a le plus de filles qui s’investissent dans les secteurs liés à l’ingénieure ou les technologies. L'une des raisons souvent avancées pour expliquer cet apparent paradoxe est que les sociétés libérales dotées d'un certain niveau de sécurité permettent aux individus de tendre vers leurs tendances biologiques naturelles, tandis que dans les pays plus sexistes les domaines à haute rémunération (comme l'ingénierie) constituent souvent l'unique moyen pour les femmes de s’émanciper socialement ce qui n'est plus une nécessité pour les femmes des pays progressistes.

Par contre en quoi les tendances biologiques naturelles d'une femme la guident nécessairement vers des CSP moins valorisées ? C'est quoi la causalité ?

C'est dû aux différences dans le système hormonal/endocrinien qui impliquent invariablement des différences dans la formation de l'encéphale qui façonnent des tendances comportementales. De fait on observe dès la naissance ( https://psycnet.apa.org/record/2001-17655-007 menée chez 102 nouveaux-nés ) que les filles ont plus d'attrait pour les visages humains tandis que les garçons ont plus d'intérêt pour les mécanismes. Les femmes sont donc plus naturellement tournées vers le social, les personnes, raison pour laquelle elles sont surreprésentées dans le tertiaire ou dans les métiers de service à la personne.

« The results of this research demonstrate that sex differences are in part biological in origin. »

D’autant plus que l’on observe déjà une structure neuronale différente entre garçons et filles et ce avant même la naissance: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878929318301245

Le profil hormonal a un rôle indéniable sur la prise de décision et les choix de carrière, ce qui renforce l’influence du biologique sur les disparités sociales entre hommes et femmes. De fait lorsqu'une femme possède un profil hormonal anormal similaire à celui d'un homme, elle va adopter des comportements masculins et avoir les mêmes centres d'intérêts professionnels.

https://www.ncbi.nlm.nih.h.gov/pmc/articles/PMC3166361/

« This work is relevant to the broad question of women’s underrepresentation in STEM careers because it points to a hormonally-influenced psychological characteristic – interest in working with objects versus people – that underlies vocational interests. Those interests are important because they predict career choices (Hansen, 2005; Rottinghaus et al., 2007). »

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/11/4/1584048733-3fc6d8b7-1351-4c69-b27b-befa65a06006.png

Ces étude sur le visage ont été critiqués dans leur méthode et leur résultat.

Mélange des deux, la mémoire et les éléments extérieurs définissent ce à quoi on réagit, les gènes définissent comment on y réagit
Allez lire, Hegel, arrêtez de vous fatiguer avec des questions à la con

Le 27 juillet 2020 à 12:25:45 Vaush_Bomb a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 12:20:36 Patriote2046 a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:55:33 Jukhai a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:45:14 Patriote2046 a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:31:18 FLEURISlTAS a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 11:10:02 ___--___-__ a écrit :
Un savant mélange des deux.

Ceci

En grosi tu prends l'exemple le plus débattu, les différences h/f, je pense que les différences biologiques existent bel et bien mais sont également exacerbées par la société qui a tendance à mettre dans des cases pour simplifier (ce qui est pas forcément toujours mauvais je pense mais c'est pas la question).
Du coup pour moi l'idée d'une société où il y a une parité parfaite entre hommes et femmes dans tous les domaines est une utopie https://image.noelshack.com/fichiers/2018/02/5/1515784462-bat-dam-s.png

Surtout que l'on remarque que ce sont dans les sociétés les plus libérales et progressistes, où l'éducation est la moins genrée / la plus égalitariste, que les disparités professionnelles entre hommes et femmes sont les plus fortes.

En Norvège par exemple 90% des ingénieurs sont des hommes et 90% des infirmiers sont des femmes. Ce constat été aussi établie par le journaliste Harald Eis dans son documentaire « Hjernevask » qui visait à déconstruire des aprioris scientifiquement infondées.

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Harald_Eia

Especially the question of gender, and what is referred to as the gender paradox (the fact that although Norwegian women have a high level of participation within the workforce, more so than most countries, the Norwegian job market remains highly segregated in terms of gender) has provoked controversy.
For Hjernevask, he was awarded the Fritt Ord Honorary Award in 2010.

Une étude menée par Richard Lippa (California State University) sur 200 000 participants sur 53 pays insiste sur la prévalence du sexe sur les choix de carrière par rapport à la culture:

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/18712468/

On observe bien ici que ce sont dans les pays les plus inégalitaires qu’il y a le plus de filles qui s’investissent dans les secteurs liés à l’ingénieure ou les technologies. L'une des raisons souvent avancées pour expliquer cet apparent paradoxe est que les sociétés libérales dotées d'un certain niveau de sécurité permettent aux individus de tendre vers leurs tendances biologiques naturelles, tandis que dans les pays plus sexistes les domaines à haute rémunération (comme l'ingénierie) constituent souvent l'unique moyen pour les femmes de s’émanciper socialement ce qui n'est plus une nécessité pour les femmes des pays progressistes.

Par contre en quoi les tendances biologiques naturelles d'une femme la guident nécessairement vers des CSP moins valorisées ? C'est quoi la causalité ?

C'est dû aux différences dans le système hormonal/endocrinien qui impliquent invariablement des différences dans la formation de l'encéphale qui façonnent des tendances comportementales. De fait on observe dès la naissance ( https://psycnet.apa.org/record/2001-17655-007 menée chez 102 nouveaux-nés ) que les filles ont plus d'attrait pour les visages humains tandis que les garçons ont plus d'intérêt pour les mécanismes. Les femmes sont donc plus naturellement tournées vers le social, les personnes, raison pour laquelle elles sont surreprésentées dans le tertiaire ou dans les métiers de service à la personne.

« The results of this research demonstrate that sex differences are in part biological in origin. »

D’autant plus que l’on observe déjà une structure neuronale différente entre garçons et filles et ce avant même la naissance: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878929318301245

Le profil hormonal a un rôle indéniable sur la prise de décision et les choix de carrière, ce qui renforce l’influence du biologique sur les disparités sociales entre hommes et femmes. De fait lorsqu'une femme possède un profil hormonal anormal similaire à celui d'un homme, elle va adopter des comportements masculins et avoir les mêmes centres d'intérêts professionnels.

https://www.ncbi.nlm.nih.h.gov/pmc/articles/PMC3166361/

« This work is relevant to the broad question of women’s underrepresentation in STEM careers because it points to a hormonally-influenced psychological characteristic – interest in working with objects versus people – that underlies vocational interests. Those interests are important because they predict career choices (Hansen, 2005; Rottinghaus et al., 2007). »

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/11/4/1584048733-3fc6d8b7-1351-4c69-b27b-befa65a06006.png

Ces étude sur le visage ont été critiqués dans leur méthode et leur résultat.

Euh non, la première portant sur les nouveaux-nés a été citée plus de 500 fois dans la littérature scientifique par exemple. Et cela corrobore d'ailleurs l'observation de différences de structures neuronales entre garçons et filles avant même la naissance.

Le 27 juillet 2020 à 12:16:52 totorynque a écrit :

Le 27 juillet 2020 à 12:10:13 WRRB a écrit :

Je m'explique, de base, sans aucune éducation ni influence, les homme sont plus forts physiquement que les femmes.
Mais imaginons une civilisation (qu'on appelle A) qui éduque les hommes à rester au foyer pour cuisiner ou entretenir la maison, et qui éduque les femmes à sortir chasser, faire du sport et se battre. Dans une telle société, les femmes seraient plus fortes que les hommes

:ouch2:
Heu... c'est pas comme ça que ça marche, non.

Ben non ça ne marche pas comme ça :hap:
tu as lu la suite du message ?

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Jukhai
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27 juillet 2020 à 11:09:09
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