[DEBAT] ESSENTIALISME ou CONSTRUCTIVISME ?
Le 27 juillet 2020 à 12:28:06 WRRB a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:16:52 totorynque a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:10:13 WRRB a écrit :
Je m'explique, de base, sans aucune éducation ni influence, les homme sont plus forts physiquement que les femmes.
Mais imaginons une civilisation (qu'on appelle A) qui éduque les hommes à rester au foyer pour cuisiner ou entretenir la maison, et qui éduque les femmes à sortir chasser, faire du sport et se battre. Dans une telle société, les femmes seraient plus fortes que les hommes
Heu... c'est pas comme ça que ça marche, non.Ben non ça ne marche pas comme ça
tu as lu la suite du message ?
Honnêtement je trouve ton raisonnement pour le moins nébuleux, mais ce qui est clair c'est que dans la partie que je cite tu es en train d'expliquer que la force physique est une construction sociale...
Bon je dois y aller, mais n'oubliez pas: il n'y a aucune disparité comportementale entre hommes et femmes, même si on observe des différences d'organisation neuronale avant la naissance et que le comportement est totalement corrélé au profil hormonal (de fait les femmes avec beaucoup de testo ont des comportements et des intérêts professionnels proches de ceux des hommes)
Ah et si les femelles chimpanzés préfèrent clairement les jouets « pour filles » c’est à cause de la société patriarcale là aussi
https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(10)01449-1
Le 27 juillet 2020 à 11:58:46 Vaush_Bomb a écrit :
Dans un premier temps, l'étude a été remise en cause, les chiffres affichés par Stoet et Geary sur le taux de diplômées ne correspondant pas aux chiffres publiés par l'Unesco qu'ils mentionnaient comme source[10]. Stot et Geary firent paraître en 2019 un correctif expliquant qu'ils ne prenaient pas en compte le pourcentage de femmes diplômées en sciences comme ils l'avaient initialement annoncé, mais un ratio de leur cru visant à mesurer le degré de « propension » des femmes par rapport aux hommes d'un pays donné à obtenir ce diplôme[10].L'autre critique méthodologique formulée portait sur la pertinence de comparer ce ratio à l'Indice d'inégalité de genre (GGGI), un indice composite contesté, pour conclure à un lien de cause à effet et donc à un « paradoxe »[10].
Études discordantes Modifier
Des études longitudinales du même ensemble de données que celles analysées par Stoet et Geary ont porté sur les résultats de tests d'association implicite[11],[12] (IAT), qui mesuraient les différences perçues entre les hommes et les femmes. Aucune relation n’a été trouvée entre l’intérêt pour les STEM, comme indiqué dans PISA, et les différences perçues entre les sexes selon l’IAT. Cela suggère que la perception des stéréotypes liés au genre pourrait n'avoir aucun effet sur le choix de carrière. Contrairement à cette étude, une autre étude a mesuré à la fois des stéréotypes de genre implicites plus forts tels que mesurés par l'IAT et des stéréotypes explicites mesurés par un simple questionnaire dans différents pays et a montré une relation inverse avec la représentation des femmes dans la science dans ces pays[13].D'autres études ont remis en question l'idée selon laquelle l'intérêt déclaré est une bonne mesure de l'intérêt intrinsèque[14] ,[15] ,[16]. Par exemple, une étude a révélé que le nombre de femmes dans un domaine prédit les stéréotypes que les gens ont sur ce domaine[13]. À ce sujet, il existe une autre étude qui a mis en évidence une relation entre le sexisme perçu dans un programme menant à un diplôme et l’intérêt exprimé par les filles qui l’intéressent. D’autres études ont montré qu’il existait un chevauchement important entre les attentes des parents et des enseignants concernant le genre et les STEM et ce que ces enfants expriment. Par exemple, une étude a révélé que les parents étaient moins susceptibles de penser que leurs filles seraient intéressées par les domaines des STEM et que cette conviction était un puissant prédicteur des futures attitudes et capacités en sciences. D'autres études longitudinales ont révélé un effet similaire entre la prédiction de la réussite de sa fille dans les STEM par une mère et les choix de carrière ultérieurs de la fille. Il a été démontré que des analyses similaires des effets de biais chez les enseignants en associant les STEM à des garçons plutôt qu'à des filles prédisaient également un intérêt futur pour les STEM[17]. Beaucoup de ces études longitudinales ont été effectuées sur des collégiens et des lycéens, montrant que cet effet est présent avant l'âge où le PISA serait pris.
Dans une analyse publiée en 2019, Guo et al. vérifient l'existence du « paradoxe » et tentent de l'expliquer par le biais de l'effet du rôle de modèle parental, qui serait plus fort dans des pays plus socio-économiquement développés où il y a plus d'égalité des sexes. Une explication possible, selon les auteurs, serait que les économies des pays en développement, recherchant la croissance, sont plus tournés vers le développement de l'industrie, tandis qu'une plus grande prospérité tend à favoriser le secteur des services. Dans ce dernier, la main-d’œuvre serait avant tout féminine parce que cela est plus en adéquation avec les stéréotypes traditionnels des rôles de genre, et ce phénomène serait favorisé dans les pays plus développés en raison d'un plus grand rôle du modèle parental[18].
Et la suite:
"En 2018, Armin Falk et Johannes Hermle ont examiné des données sur 80 000 personnes dans 76 pays pour découvrir ce qui pourrait influencer les différences de préférences liées au sexe, telles que la volonté de prendre des risques, la patience, l'altruisme, la réciprocité positive et négative.
Leur principale observation est que plus il y a d'égalité des chances pour les femmes, plus les femmes diffèrent des hommes dans leurs préférences. Ces résultats statistiques pourraient aider à expliquer la conclusion de Stoet et Geary selon laquelle les choix éducatifs des femmes divergent de ceux des hommes dans les pays où l'égalité des sexes est plus grande, car une plus grande égalité des sexes pourrait faire diverger leurs préférences des hommes."
Le 27 juillet 2020 à 11:09:09 Jukhai a écrit :
L'essentialisme suppose l'idée qu'il existe une typologie humaine ou les différents types sont regroupés par attributs déterminants et essentiels (majoritairement biologiques). Ces attributs déterminent l'essence des individus et conditionnent leur existence et leur parcours social.Il induit une sorte de déterminisme naturel ou les comportements, les psychologies et les caractéristiques sociales ont pour cause des déterminants biologiques avérés. Les hommes et les femmes par exemple sont différents par leurs attributs ce qui explique une différence de traitement et un conditionnement genré
Le constructivisme à l'inverse stipule que toutes les différences de traitements sont explicables culturellement, qu'il n'existe pas "d'essence humaine" biologiquement avérée. Les phénomènes sociaux que traversent un individu ne dépendent donc pas de sa nature biologique mais bien de constructions sociales faites par d'autres acteurs sociaux, qui sont par la suite institutionnalisés puis transformés en traditions immuables. Ces traditions jugulent la vie des individus mais ne reposent sur aucune véracité scientifique empirique. Il n'y a donc pas d'essence déterminante
Vous optez pour quelle vision des choses ? et pourquoi ?
fallait mettre un sondage igoent
Le 27 juillet 2020 à 12:44:38 biscuitage30 a écrit :
Patriote La différenciation sexuelle du foetus dans l'utérus est résultante d'hormones, ces mêmes hormones font qu'il y a différence comportementale entre les garçons et les filles et ce dès l'enfance, les deux sexes ont des intérêts et des comportements fondamentalement différents qui sont programmés biologiquement.
C'est ce que je dis.
Le 27 juillet 2020 à 12:27:33 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:25:45 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:20:36 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:55:33 Jukhai a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:45:14 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:31:18 FLEURISlTAS a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:10:02 ___--___-__ a écrit :
Un savant mélange des deux.Ceci
En grosi tu prends l'exemple le plus débattu, les différences h/f, je pense que les différences biologiques existent bel et bien mais sont également exacerbées par la société qui a tendance à mettre dans des cases pour simplifier (ce qui est pas forcément toujours mauvais je pense mais c'est pas la question).
Du coup pour moi l'idée d'une société où il y a une parité parfaite entre hommes et femmes dans tous les domaines est une utopieSurtout que l'on remarque que ce sont dans les sociétés les plus libérales et progressistes, où l'éducation est la moins genrée / la plus égalitariste, que les disparités professionnelles entre hommes et femmes sont les plus fortes.
En Norvège par exemple 90% des ingénieurs sont des hommes et 90% des infirmiers sont des femmes. Ce constat été aussi établie par le journaliste Harald Eis dans son documentaire « Hjernevask » qui visait à déconstruire des aprioris scientifiquement infondées.
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Harald_Eia
Especially the question of gender, and what is referred to as the gender paradox (the fact that although Norwegian women have a high level of participation within the workforce, more so than most countries, the Norwegian job market remains highly segregated in terms of gender) has provoked controversy.
For Hjernevask, he was awarded the Fritt Ord Honorary Award in 2010.Une étude menée par Richard Lippa (California State University) sur 200 000 participants sur 53 pays insiste sur la prévalence du sexe sur les choix de carrière par rapport à la culture:
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/18712468/
On observe bien ici que ce sont dans les pays les plus inégalitaires qu’il y a le plus de filles qui s’investissent dans les secteurs liés à l’ingénieure ou les technologies. L'une des raisons souvent avancées pour expliquer cet apparent paradoxe est que les sociétés libérales dotées d'un certain niveau de sécurité permettent aux individus de tendre vers leurs tendances biologiques naturelles, tandis que dans les pays plus sexistes les domaines à haute rémunération (comme l'ingénierie) constituent souvent l'unique moyen pour les femmes de s’émanciper socialement ce qui n'est plus une nécessité pour les femmes des pays progressistes.
Par contre en quoi les tendances biologiques naturelles d'une femme la guident nécessairement vers des CSP moins valorisées ? C'est quoi la causalité ?
C'est dû aux différences dans le système hormonal/endocrinien qui impliquent invariablement des différences dans la formation de l'encéphale qui façonnent des tendances comportementales. De fait on observe dès la naissance ( https://psycnet.apa.org/record/2001-17655-007 menée chez 102 nouveaux-nés ) que les filles ont plus d'attrait pour les visages humains tandis que les garçons ont plus d'intérêt pour les mécanismes. Les femmes sont donc plus naturellement tournées vers le social, les personnes, raison pour laquelle elles sont surreprésentées dans le tertiaire ou dans les métiers de service à la personne.
« The results of this research demonstrate that sex differences are in part biological in origin. »
D’autant plus que l’on observe déjà une structure neuronale différente entre garçons et filles et ce avant même la naissance: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878929318301245
Le profil hormonal a un rôle indéniable sur la prise de décision et les choix de carrière, ce qui renforce l’influence du biologique sur les disparités sociales entre hommes et femmes. De fait lorsqu'une femme possède un profil hormonal anormal similaire à celui d'un homme, elle va adopter des comportements masculins et avoir les mêmes centres d'intérêts professionnels.
https://www.ncbi.nlm.nih.h.gov/pmc/articles/PMC3166361/
« This work is relevant to the broad question of women’s underrepresentation in STEM careers because it points to a hormonally-influenced psychological characteristic – interest in working with objects versus people – that underlies vocational interests. Those interests are important because they predict career choices (Hansen, 2005; Rottinghaus et al., 2007). »
Ces étude sur le visage ont été critiqués dans leur méthode et leur résultat.
Euh non, la première portant sur les nouveaux-nés a été citée plus de 500 fois dans la littérature scientifique par exemple. Et cela corrobore d'ailleurs l'observation de différences de structures neuronales entre garçons et filles avant même la naissance.
Bien sûr que si au niveau de la méthodo , de la reproductibilité , de nombreux biais.
Être cité ne veut pas dire de qualité forcément.
Le 27 juillet 2020 à 12:46:43 biscuitage30 a écrit :
Non tu dis que le profil hormonale est tout ce qui compte, hors une fille avec le même taux de testo qu'un homme n'agira pas comme un homme
Bah non car spoil chaque individu est différent.
Le 27 juillet 2020 à 12:44:38 biscuitage30 a écrit :
Patriote La différenciation sexuelle du foetus dans l'utérus est résultante d'hormones, ces mêmes hormones font qu'il y a différence comportementale entre les garçons et les filles et ce dès l'enfance, les deux sexes ont des intérêts et des comportements fondamentalement différents qui sont programmés biologiquement.
Par contre source que les hormones influent sur les différences comportementale de manière significative.
Le 27 juillet 2020 à 12:41:44 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:58:46 Vaush_Bomb a écrit :
Dans un premier temps, l'étude a été remise en cause, les chiffres affichés par Stoet et Geary sur le taux de diplômées ne correspondant pas aux chiffres publiés par l'Unesco qu'ils mentionnaient comme source[10]. Stot et Geary firent paraître en 2019 un correctif expliquant qu'ils ne prenaient pas en compte le pourcentage de femmes diplômées en sciences comme ils l'avaient initialement annoncé, mais un ratio de leur cru visant à mesurer le degré de « propension » des femmes par rapport aux hommes d'un pays donné à obtenir ce diplôme[10].L'autre critique méthodologique formulée portait sur la pertinence de comparer ce ratio à l'Indice d'inégalité de genre (GGGI), un indice composite contesté, pour conclure à un lien de cause à effet et donc à un « paradoxe »[10].
Études discordantes Modifier
Des études longitudinales du même ensemble de données que celles analysées par Stoet et Geary ont porté sur les résultats de tests d'association implicite[11],[12] (IAT), qui mesuraient les différences perçues entre les hommes et les femmes. Aucune relation n’a été trouvée entre l’intérêt pour les STEM, comme indiqué dans PISA, et les différences perçues entre les sexes selon l’IAT. Cela suggère que la perception des stéréotypes liés au genre pourrait n'avoir aucun effet sur le choix de carrière. Contrairement à cette étude, une autre étude a mesuré à la fois des stéréotypes de genre implicites plus forts tels que mesurés par l'IAT et des stéréotypes explicites mesurés par un simple questionnaire dans différents pays et a montré une relation inverse avec la représentation des femmes dans la science dans ces pays[13].D'autres études ont remis en question l'idée selon laquelle l'intérêt déclaré est une bonne mesure de l'intérêt intrinsèque[14] ,[15] ,[16]. Par exemple, une étude a révélé que le nombre de femmes dans un domaine prédit les stéréotypes que les gens ont sur ce domaine[13]. À ce sujet, il existe une autre étude qui a mis en évidence une relation entre le sexisme perçu dans un programme menant à un diplôme et l’intérêt exprimé par les filles qui l’intéressent. D’autres études ont montré qu’il existait un chevauchement important entre les attentes des parents et des enseignants concernant le genre et les STEM et ce que ces enfants expriment. Par exemple, une étude a révélé que les parents étaient moins susceptibles de penser que leurs filles seraient intéressées par les domaines des STEM et que cette conviction était un puissant prédicteur des futures attitudes et capacités en sciences. D'autres études longitudinales ont révélé un effet similaire entre la prédiction de la réussite de sa fille dans les STEM par une mère et les choix de carrière ultérieurs de la fille. Il a été démontré que des analyses similaires des effets de biais chez les enseignants en associant les STEM à des garçons plutôt qu'à des filles prédisaient également un intérêt futur pour les STEM[17]. Beaucoup de ces études longitudinales ont été effectuées sur des collégiens et des lycéens, montrant que cet effet est présent avant l'âge où le PISA serait pris.
Dans une analyse publiée en 2019, Guo et al. vérifient l'existence du « paradoxe » et tentent de l'expliquer par le biais de l'effet du rôle de modèle parental, qui serait plus fort dans des pays plus socio-économiquement développés où il y a plus d'égalité des sexes. Une explication possible, selon les auteurs, serait que les économies des pays en développement, recherchant la croissance, sont plus tournés vers le développement de l'industrie, tandis qu'une plus grande prospérité tend à favoriser le secteur des services. Dans ce dernier, la main-d’œuvre serait avant tout féminine parce que cela est plus en adéquation avec les stéréotypes traditionnels des rôles de genre, et ce phénomène serait favorisé dans les pays plus développés en raison d'un plus grand rôle du modèle parental[18].
Et la suite:
"En 2018, Armin Falk et Johannes Hermle ont examiné des données sur 80 000 personnes dans 76 pays pour découvrir ce qui pourrait influencer les différences de préférences liées au sexe, telles que la volonté de prendre des risques, la patience, l'altruisme, la réciprocité positive et négative.
Leur principale observation est que plus il y a d'égalité des chances pour les femmes, plus les femmes diffèrent des hommes dans leurs préférences. Ces résultats statistiques pourraient aider à expliquer la conclusion de Stoet et Geary selon laquelle les choix éducatifs des femmes divergent de ceux des hommes dans les pays où l'égalité des sexes est plus grande, car une plus grande égalité des sexes pourrait faire diverger leurs préférences des hommes."
C'est bien mais tu choisis ce qui t'arrange, vu qu'à ya d'autres étude qui diffèrent ,la question n'est pas vite répondu.
Le 27 juillet 2020 à 12:38:02 Patriote2046 a écrit :
Bon je dois y aller, mais n'oubliez pas: il n'y a aucune disparité comportementale entre hommes et femmes, même si on observe des différences d'organisation neuronale avant la naissance et que le comportement est totalement corrélé au profil hormonal (de fait les femmes avec beaucoup de testo ont des comportements et des intérêts professionnels proches de ceux des hommes)Ah et si les femelles chimpanzés préfèrent clairement les jouets « pour filles » c’est à cause de la société patriarcale là aussi
https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(10)01449-1
On n'est pas des chimpanzés et pareil ces étude sur les jouet ont été critiqué
Le 27 juillet 2020 à 12:31:25 biscuitage30 a écrit :
Essentialisme puisque même les influences socio-culturelles du constructivisme sont elles mêmes résultantes de la biologie humaine et donc de l'essentialisme, il ne devrait donc pas y avoir de débat puisque le constructivisme résulte de l'essentialisme et pas inversément.
Ah bon ton portable il est issu de la biologie ?
Le 27 juillet 2020 à 12:49:33 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:27:33 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:25:45 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:20:36 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:55:33 Jukhai a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:45:14 Patriote2046 a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:31:18 FLEURISlTAS a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 11:10:02 ___--___-__ a écrit :
Un savant mélange des deux.Ceci
En grosi tu prends l'exemple le plus débattu, les différences h/f, je pense que les différences biologiques existent bel et bien mais sont également exacerbées par la société qui a tendance à mettre dans des cases pour simplifier (ce qui est pas forcément toujours mauvais je pense mais c'est pas la question).
Du coup pour moi l'idée d'une société où il y a une parité parfaite entre hommes et femmes dans tous les domaines est une utopieSurtout que l'on remarque que ce sont dans les sociétés les plus libérales et progressistes, où l'éducation est la moins genrée / la plus égalitariste, que les disparités professionnelles entre hommes et femmes sont les plus fortes.
En Norvège par exemple 90% des ingénieurs sont des hommes et 90% des infirmiers sont des femmes. Ce constat été aussi établie par le journaliste Harald Eis dans son documentaire « Hjernevask » qui visait à déconstruire des aprioris scientifiquement infondées.
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Harald_Eia
Especially the question of gender, and what is referred to as the gender paradox (the fact that although Norwegian women have a high level of participation within the workforce, more so than most countries, the Norwegian job market remains highly segregated in terms of gender) has provoked controversy.
For Hjernevask, he was awarded the Fritt Ord Honorary Award in 2010.Une étude menée par Richard Lippa (California State University) sur 200 000 participants sur 53 pays insiste sur la prévalence du sexe sur les choix de carrière par rapport à la culture:
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/18712468/
On observe bien ici que ce sont dans les pays les plus inégalitaires qu’il y a le plus de filles qui s’investissent dans les secteurs liés à l’ingénieure ou les technologies. L'une des raisons souvent avancées pour expliquer cet apparent paradoxe est que les sociétés libérales dotées d'un certain niveau de sécurité permettent aux individus de tendre vers leurs tendances biologiques naturelles, tandis que dans les pays plus sexistes les domaines à haute rémunération (comme l'ingénierie) constituent souvent l'unique moyen pour les femmes de s’émanciper socialement ce qui n'est plus une nécessité pour les femmes des pays progressistes.
Par contre en quoi les tendances biologiques naturelles d'une femme la guident nécessairement vers des CSP moins valorisées ? C'est quoi la causalité ?
C'est dû aux différences dans le système hormonal/endocrinien qui impliquent invariablement des différences dans la formation de l'encéphale qui façonnent des tendances comportementales. De fait on observe dès la naissance ( https://psycnet.apa.org/record/2001-17655-007 menée chez 102 nouveaux-nés ) que les filles ont plus d'attrait pour les visages humains tandis que les garçons ont plus d'intérêt pour les mécanismes. Les femmes sont donc plus naturellement tournées vers le social, les personnes, raison pour laquelle elles sont surreprésentées dans le tertiaire ou dans les métiers de service à la personne.
« The results of this research demonstrate that sex differences are in part biological in origin. »
D’autant plus que l’on observe déjà une structure neuronale différente entre garçons et filles et ce avant même la naissance: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878929318301245
Le profil hormonal a un rôle indéniable sur la prise de décision et les choix de carrière, ce qui renforce l’influence du biologique sur les disparités sociales entre hommes et femmes. De fait lorsqu'une femme possède un profil hormonal anormal similaire à celui d'un homme, elle va adopter des comportements masculins et avoir les mêmes centres d'intérêts professionnels.
https://www.ncbi.nlm.nih.h.gov/pmc/articles/PMC3166361/
« This work is relevant to the broad question of women’s underrepresentation in STEM careers because it points to a hormonally-influenced psychological characteristic – interest in working with objects versus people – that underlies vocational interests. Those interests are important because they predict career choices (Hansen, 2005; Rottinghaus et al., 2007). »
Ces étude sur le visage ont été critiqués dans leur méthode et leur résultat.
Euh non, la première portant sur les nouveaux-nés a été citée plus de 500 fois dans la littérature scientifique par exemple. Et cela corrobore d'ailleurs l'observation de différences de structures neuronales entre garçons et filles avant même la naissance.
Bien sûr que si au niveau de la méthodo , de la reproductibilité , de nombreux biais.
Être cité ne veut pas dire de qualité forcément.
Je peux avoir cette critique que tu évoques sans nommer?
Le 27 juillet 2020 à 12:54:05 Vaush_Bomb a écrit :
Le 27 juillet 2020 à 12:38:02 Patriote2046 a écrit :
Bon je dois y aller, mais n'oubliez pas: il n'y a aucune disparité comportementale entre hommes et femmes, même si on observe des différences d'organisation neuronale avant la naissance et que le comportement est totalement corrélé au profil hormonal (de fait les femmes avec beaucoup de testo ont des comportements et des intérêts professionnels proches de ceux des hommes)Ah et si les femelles chimpanzés préfèrent clairement les jouets « pour filles » c’est à cause de la société patriarcale là aussi
https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(10)01449-1
On n'est pas des chimpanzés et pareil ces étude sur les jouet ont été critiqué
"Nous ne sommes pas des chimpanzés" non, en revanche le fait d'observer ce genre de comportements chez nos cousins primates les plus proches laisse à penser que leur origine n'est pas purement sociale comme certains s'entêtent à l'affirmer malgré le nombre d'évidences contradictoires.
Et là encore j'attends un article scientifique critiquant cette étude.
Le 27 juillet 2020 à 12:46:43 biscuitage30 a écrit :
Non tu dis que le profil hormonale est tout ce qui compte, hors une fille avec le même taux de testo qu'un homme n'agira pas comme un homme
Oui j'aurais du formuler ça autrement et parler des hormones en général (dont celles qui sont à l'origine de la différentiation sexuelle). L'influence du système endocrinien sur le système nerveux est plus tardive en réalité.
Par contre je n'ai pas affirmé qu'une femme avec un haut taux de testo se comporte exactement comme un homme, j'ai dit qu'elle adopte des comportements plus masculins et des intérêts professionnelles similaires.
Données du topic
- Auteur
- Jukhai
- Date de création
- 27 juillet 2020 à 11:09:09
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