Les crises d’angoisses ce fléau
C'etait y'a 2 ans pour ma part. On avait fume un pet avec un pote 3 heures avant et on jouait tranquille a la console dans sa chambre (cod il me semble)
J'avais eu une bonne defonce, petite phase de descente, on geek tranquille sans trop parler...
Puis d'un coup j' ai une pensée qui me viens en tete, un mec qui est parti en hp parce qu'il avait fait un gros bad sous weed au lycée. Le genre de pensee que t'a par moment quand t'es foncede mais genre, au bout de 2 seconde t'es passé a autre chose.
Et la je fais un bloquage dessus, en mode, mon cerveau voulait pas penser a autre chose.
Je commence a paniquer, mon coeur s'accelere a mort, j'ai vraiment l'impression de mourir sur place, je me leve, commence a parler, puis en etat de choc, mon pote me regarde et me dit "destresse mec, je vais te chercher un verre d'eau"
Evidemment après ca j'avais l'impression d'avoir profondement changé. J'avais peur d'avoir sombré dans la folie, j'ai fait une nuit blanche, j'etais tout le temps en stress, j'etais persuade d'etre devenu fou, je parlais super vite (similaire a un stress post-traumatique en fait)
Apres j'ai commencé a me renseigner sur ce que c'etait, et en fait j'ai appris que c'etait un truc que 30% des gens faisaient dans leur vie. Et c'est une reaction de survie du cerveau en fait. Ton corps fonctionne a 100% pendant plusieurs secondes pour echapper a un danger.
Un peu comme si vous tombiez nez a nez avec un tigre en sortant de chez vous.
Bref j'ai commencé a relativiser un peu, meme si j'aurais eu besoin d'un accompagnement psy a ce moment la, parce qu'apres ca on a grave peur d'en refaire, et ca peut se declencher tout seul par la suite.
Bref pendant 1-2 mois on est encore vachement sous le choc, on commence a developper de l'anxiété a certains moments, on se perd dans nos explications a cause du stress bref vraiment pas cool a vivre.
Finalement peu a peu on en refait pas, on oublie, on y pense moins voire plus du tout, les symptomes d'anxiété disparaissent du coup, et finalement on reprend une vie normale.
Ca m'arrive d'en refaire par moment. Le conseil que je donnerais c'est de l'accepter. Ok pendant 5 secondes tu va pas parler, rester stoique, puis ca va s'attenuer et tu va pouvoir reprendre le fil. Etre focus sur l'instant present aide beaucoup en fait. C'est presque une philosophie de vie a adopter par la suite.
Le 09 octobre 2020 à 01:44:33 Bourgeois[PGM] a écrit :
En vrai ca peut pop n'importe quand cette merde si on a des tendances anxieuse
C'etait y'a 2 ans pour ma part. On avait fume un pet avec un pote 3 heures avant et on jouait tranquille a la console dans sa chambre (cod il me semble)
J'avais eu une bonne defonce, petite phase de descente, on geek tranquille sans trop parler...
Puis d'un coup j' ai une pensée qui me viens en tete, un mec qui est parti en hp parce qu'il avait fait un gros bad sous weed au lycée. Le genre de pensee que t'a par moment quand t'es foncede mais genre, au bout de 2 seconde t'es passé a autre chose.
Et la je fais un bloquage dessus, en mode, mon cerveau voulait pas penser a autre chose.
Je commence a paniquer, mon coeur s'accelere a mort, j'ai vraiment l'impression de mourir sur place, je me leve, commence a parler, puis en etat de choc, mon pote me regarde et me dit "destresse mec, je vais te chercher un verre d'eau"
Evidemment après ca j'avais l'impression d'avoir profondement changé. J'avais peur d'avoir sombré dans la folie, j'ai fait une nuit blanche, j'etais tout le temps en stress, j'etais persuade d'etre devenu fou, je parlais super vite (similaire a un stress post-traumatique en fait)
Apres j'ai commencé a me renseigner sur ce que c'etait, et en fait j'ai appris que c'etait un truc que 30% des gens faisaient dans leur vie. Et c'est une reaction de survie du cerveau en fait. Ton corps fonctionne a 100% pendant plusieurs secondes pour echapper a un danger.
Un peu comme si vous tombiez nez a nez avec un tigre en sortant de chez vous.
Bref j'ai commencé a relativiser un peu, meme si j'aurais eu besoin d'un accompagnement psy a ce moment la, parce qu'apres ca on a grave peur d'en refaire, et ca peut se declencher tout seul par la suite.
Bref pendant 1-2 mois on est encore vachement sous le choc, on commence a developper de l'anxiété a certains moments, on se perd dans nos explications a cause du stress bref vraiment pas cool a vivre.
Finalement peu a peu on en refait pas, on oublie, on y pense moins voire plus du tout, les symptomes d'anxiété disparaissent du coup, et finalement on reprend une vie normale.
Ca m'arrive d'en refaire par moment. Le conseil que je donnerais c'est de l'accepter. Ok pendant 5 secondes tu va pas parler, rester stoique, puis ca va s'attenuer et tu va pouvoir reprendre le fil. Etre focus sur l'instant present aide beaucoup en fait. C'est presque une philosophie de vie a adopter par la suite.
Y'a des crises qui durent de très longues minutes voir des heures pour certains, et elles ne sont pas "uniques"
Cependant tu as raison, le corps et le cerveau se mettent en etat d'alerte maximale. Pour moi, c'est parce que je n'arrive pas a accepter la mort. J'ai peur de mourir. Du coup quand y'a un truc qui va pas, inconsciemment je m'imagine le pire du pire, je me monte le crâne encore et encore. Puis ça pète. C'est arrivé hier soir. Le coeur qui accélère, tout le reste se ralentit. Les bras deviennent lourd, la respiration pesante ... On sait plus trop où on est, ou l'on va, et on se sent partir...
Puis tout a coup on revient. Puis ça peut repartir..' ou pas.
Personnellement ça faisait bien ... 8 ans que j'en avais pas fait.
Les kheys je vais vous donner des conseils comme j'ai pu donné à un khey en detresse :
- Le matin quand tu te leves, felicites toi (ca va aider a booster ta confiance)
- Lors d'une crise, note la et qualifie la ( heure/date - degrés de ta crise - solution - combien de temps)
- Tu ne peux pas mourrir ! répètes le toi lors d'une crise
- Pratique de la cohérence cardiaque + méditation : https://www.youtube.com/c/CedricMichel/videos
- Mood day : noter comment tu te sens chaque jours
- Parler à un expert car je ne suis pas un expert
ça fait plaisir de voir que ce topic est toujours en vie
Je reviens car j'avais laissé ça de coté, et laisser de coté cette merde fait que de mon coté ça a un peu empiré
j'ai un peu développé des tocs
du coup je compte retourner au psy... sauf que je peux pas revoir le psy que j'avais car trop loin
Je vais chercher un autre psy dans mon coin et faire les choses sérieusement, si vraiment j'en trouve pas au pire je me taperais le chemin jusqu'à mon ancien psy si il m'accepte encore
En tout cas j'ai vraiment besoin d'aide et de soutien
Le 10 octobre 2020 à 16:09:27 IslandDream a écrit :
ça fait plaisir de voir que ce topic est toujours en vie
Je reviens car j'avais laissé ça de coté, et laisser de coté cette merde fait que de mon coté ça a un peu empiré
j'ai un peu développé des tocsdu coup je compte retourner au psy... sauf que je peux pas revoir le psy que j'avais car trop loin
Je vais chercher un autre psy dans mon coin et faire les choses sérieusement, si vraiment j'en trouve pas au pire je me taperais le chemin jusqu'à mon ancien psy si il m'accepte encoreEn tout cas j'ai vraiment besoin d'aide et de soutien
n'hesites pas à prendre de mes conseils ça pourrait t'aider sur le moment peut etre
Salut les kheys ! Ca fait plaisir de voir que le sujet reprend vie ! Zopo, content de voir que ça s'est bien amélioré de ton côté, ça fait du bien d'entendre une "success story"
Island, je te souhaite un bon retour sur ton topic ! Si tu veux parler de ce qui t'arrive, on est là !
Bourgeois[PGM] C'est cool que tu aies tout ça sous contrôle maintenant ! Ca t'a fait arrêter la weed une bonne fois pour toutes je suppose ? C'est clair que la clé de la réussite est dans l'acceptation, mais certaines personnes en font plusieurs par jour, dans toutes les situations, y compris chez elles, de jour comme de nuit, et ça peut être difficile de ne pas se laisser déborder par tout ça quand ça s'enchaîne en permanence et sans raison.
De mon côté, les choses se passent correctement, pas d'aggravation mais pas d'amélioration majeure. Toujours à éviter pas mal de choses mais aussi capable de gérer les montées d'angoisse quand elles se présentent. Je suis plutôt dans le travail sur moi-même, sur ma mentalité, sur la confiance en soi car je suis capable de sentir que tout est lié. Certaines lectures récentes m'ont fait prendre conscience de mes biais cognitifs et je tente de les corriger. Je vais détailler sur quoi je travaille en ce moment si ça peut inspirer quelqu'un, faire réfléchir ou provoquer un échange, tout me va !
DISCLAIMER : Je parle de ma situation personnelle. Je fais des crises (enfin j'ai fait car maintenant c'est rare et pas assez intense pour vraiment qualifier ça de crises) depuis 8 ans et je suis suivi depuis 4 ans par psychiatre et psychologue. J'ai les outils pour me calmer en cas de crise mais aussi pour y réfléchir à tête réposée une fois la situation anxiogène passée. Si vous venez de faire une crise d'angoisse (ou plusieurs) et que vous ne savez pas comment y faire face ni même précisément ce qui vous arrive, on ne le répètera jamais assez : allez voir un psychiatre (a minima votre médecin traitant). Le CMP près de chez vous peut vous fournir tout ça gratuitement si vous n'avez pas les moyens. Ca ne partira pas comme c'est venu. Au contraire, ça s'installera de manière insidieuse et l'emprise de l'angoisse sur votre vite deviendra de plus en plus prégnante, et ce n'est pas souhaitable. Allez voir un professionnel pour résumer.
Préparez-vous peut-être à un pavé, je vais commencer à écrire, je sais pas trop où ça va m'emmener :D
Donc lors de mes récentes lectures, je suis tombé sur une citation de Confucius : "Un homme qui n'a plus de forces tombe épuisé à mi-chemin. Ce n'est pas le cas ici. Vous vous prescrivez des limites que vous ne voulez pas dépasser, ce n'est donc pas la force qui vous manque, mais la volonté.", puis Epictète "Toute habitude et toute faculté se conserve et se fortifie par les actions correspondantes." et enfin Jacquotot "L'Homme est une volonté servie par une intelligence."
Tout ça m'a fait prendre la mesure de la quantité réelle des efforts fournis pour me sortir définitivement de tout ça.
C'est tout récent donc ce n'est pas encore bien en place. Mais je pense avoir compris comment m'en sortir. Tout est lié et tout dépend de ma volonté. Si j'ai un désir, je ne dois pas y céder, voire faire l'inverse jusqu'à ce que le désir disparaisse, car la pauvreté, ce n'est pas le manque de ressources, mais la surenchère des désirs (Sénèque). Celui qui désire le plus sera toujours le plus craintif. Pareil pour les peurs et les aversions, si quelque chose me déplaît ou m'angoisse, je dois le faire jusqu'à ce qu'il m'indiffère. Le but étant de ne désirer que ce qui m'arrive et de n'avoir peur de rien de ce qui pourrait arriver.
Donc c'est mon combat actuel, ça se joue sur tous les plans mais tourne autour de la volonté. Quand je fais du sport, que je programme, que j'avance, j'ai confiance en moi et tout va mieux. Quand je procrastine, que je cède à des désirs qui in fine ne m'apportent rien, c'est le début du cercle vicieux, je perds confiance en moi, en mes capacités, je me rabaisse et j'angoisse. "Un Homme qui ajourne son travail se débat sans cesse contre le malheur" (Hésode).
Donc voilà mon axe de progrés actuel : arrêter de ma laisser gouverner par mes désirs et mes aversions. Réaliser que la différence entre faire et ne rien faire, c'est ma volonté. Entre sortir m'exposer et éviter une situation anxiogène, c'est ma volonté. Rester sur place et accepter la crise si elle vient c'est ma volonté aussi. "Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour" (Confucius).
Encore une fois, je dis ça pour partager car c'est ma réflexion actuelle. Je stagne depuis 2 ans maintenant (gestion des crises OK mais évitement fréquent) car je stagne à tous les niveaux. J'ai plein de projets dans lesquels je n'avance pas car je ne travaille pas dessus. J'ai réalisé que je ne peux pas règler mon problème d'angoisse sans adresser mes autres problèmes (une ambition déçue, pour laquelle je blâme les crises d'angoisse alors que non seulement le manque de travail vient de moi et surtout que l'ambition est un vice. L'amour du travail est une vertu, ambitionner d'être riche ou plus important que le voisin est tout l'inverse). J'ai compris que la différence entre les individus se résumait à leur volonté et à l'orientation de celle-ci. Mes problèmes depuis 10 ans maintenant, avec le recul, viennent soit d'un manque de volonté, soit de l'objet de celle-ci car c'était quelque chose qui ne dépendait pas de moi et donc sujet à possibles frustrations et contrariétés.
Mais pour mon cas j'ai réalisé que :
- Je blâme mon anxiété pour ma situation actuelle (RSA) alors que je programme depuis que j'ai 10 ans et que j'ai plein d'idées et les compétences pour les mener à terme et en vivre. De surcroît le RSA me suffit pour vivre, j'ai déjà été salarié avec un salaire correct et je ne me vois pas y retourner. J'ai décidé d'arrêter d'y penser, de rêver de la richesse sans travail (et même de la richesse tout court) et de bosser tout simplement. Pas bosser pour survivre, mais bosser pour vivre. Bosser pour avancer. Bosser pour s'occuper l'esprit et se mettre en valeur. Quand un projet avance, je gagner en confiance et j'ai moins d'anxiété.
- J'évite les situations qui me font peur, alors que je devrais faire tout l'inverse. Je me dis "je n'en suis pas capable, c'est trop dur", quand je devrais me confronter à toutes les situations qui me font peur jusqu'à épuisement. Tous les jours je dois me confronter à une situation qui m'angoisse, et pas sous la contrainte quand ça m'est imposé par les circonstances. Je dois arrêter d'attendre que l'angoisse me tombe dessus, je dois aller la chercher là où elle se trouve, pour banaliser sa présence au point de ne plus la remarquer.
Ca paraît beau sur papier, concrètement mon but c'est de travailler sur ma volonté pour à terme mettre ça en pratique. On peut passer de tout à rien, donc mon but c'est de petit à petit "switcher" d'un mode de vie basé sur les revers de la Fortune à un mode de vie basé uniquement sur ma volonté, et donc en réalité de retrouver la liberté.
En gros je réalise que je me trouve des excuses, mais que le seul responsable de la situation actuelle c'est moi. Quand j'orienterais ma volonté dans la bonne direction et que je prendrai l'angoisse pour ce qu'elle est, c'est à dire une interprétation personnelle d'un évènement extérieur (donc à moi le choix de voir cet évènement comme bien ou mal), alors je pense que j'en serai sorti.
Voilà pour ma longue digression :D
PS : pour ceux qui sont plus intéressés par comment calmer l'angoisse au quotidien, je vous renvoie vers le post de Zopo
Le 09 octobre 2020 à 16:21:28 Zopoledonjon a écrit :
Les kheys je vais vous donner des conseils comme j'ai pu donné à un khey en detresse :- Le matin quand tu te leves, felicites toi (ca va aider a booster ta confiance)
- Lors d'une crise, note la et qualifie la ( heure/date - degrés de ta crise - solution - combien de temps)
- Tu ne peux pas mourrir ! répètes le toi lors d'une crise
- Pratique de la cohérence cardiaque + méditation : https://www.youtube.com/c/CedricMichel/videos
- Mood day : noter comment tu te sens chaque jours
- Parler à un expert car je ne suis pas un expert
Et je rajouterai que la respiration (profonde et abdominale) c'est vraiment la base pour calmer une crise en cours. Les manoeuvres vagales aussi (en gros tout ce qui active le système parasympathique).
Bordel ce topic qui me rappelle des souvenirs très très désagréable
Tout le temps au urgence, vertige dans la rue, anxiété généralisé, spasmophilie, shooté au anxiolitique, embrouille avec mes parents, j'ai perdu beaucoup de temps dans ma vie
Avec le temps normalement tu arrive à prendre le dessus au moindre début de crise
Le 10 octobre 2020 à 22:18:13 CryptoABCD a écrit :
Kimjonglol Et ça va maintenant ? Encore des réminiscences de cette période par moments ? Est-ce que tu as encore des débuts de montée d'angoisse que tu arrives à calmer très rapidement ? Si oui, quelles sont tes pensées quand ça arrive ? Qu'est-ce qui démarre l'angoisse, mais surtout, qu'est-ce qui la stoppe ? Ca me serait bien utile :D
Oui de temps en temps quand je suis stressé mais avec les années (j'ai 26 début des crises à 20 ans) j'arrive à me rendre compte que mon corps commence à déclencher une crise et mentalement j'arrive à tout désamorcer par habitude après c'est difficile à expliquer c'est uniquement une question de sensation
Par contre de temps en temps je me reveil en suffoquant et là c'est beaucoup plus compliqué car la crise à eu le temps de s'installer pendant mon sommeil et j'ai peur à chaque fois
Faut apprendre à respirer, et empêche ton corps de t'embarquer dans la spirale negative, c'est comme un pote qui a une mauvaise influence sur toi
Le 10 octobre 2020 à 22:33:59 Tomatedejus4 a écrit :
Yo les kheys ! Il y a 2 ans j'ai subis de grosses angoisses pendant environs 5 mois, ça a commencé au restaurant et chez le coiffeur et par la suite partout à l'extérieur (sauf avec la famille). À mon avis c'était dû à mes nombreuses soirées alcoolisées (3/4 par semaine) car je me sentais "normal" en prenant ma cuite, ou du fait d'être perdu (fin de mes études) bref depuis je vais beaucoup mieux, sachez que d'ici quelques jours, semaines ou mois tout ira mieux ne vous enfermez surtout pas, perso j'y suis allé molo sur l'alcool pendant 2 mois et j'ai trouvé un taff.
Yes c'est bien ! il faut combattre ton angoisse
Le 10 octobre 2020 à 22:09:56 CryptoABCD a écrit :
Salut les kheys ! Ca fait plaisir de voir que le sujet reprend vie ! Zopo, content de voir que ça s'est bien amélioré de ton côté, ça fait du bien d'entendre une "success story"
Island, je te souhaite un bon retour sur ton topic ! Si tu veux parler de ce qui t'arrive, on est là !Bourgeois[PGM] C'est cool que tu aies tout ça sous contrôle maintenant ! Ca t'a fait arrêter la weed une bonne fois pour toutes je suppose ? C'est clair que la clé de la réussite est dans l'acceptation, mais certaines personnes en font plusieurs par jour, dans toutes les situations, y compris chez elles, de jour comme de nuit, et ça peut être difficile de ne pas se laisser déborder par tout ça quand ça s'enchaîne en permanence et sans raison.
De mon côté, les choses se passent correctement, pas d'aggravation mais pas d'amélioration majeure. Toujours à éviter pas mal de choses mais aussi capable de gérer les montées d'angoisse quand elles se présentent. Je suis plutôt dans le travail sur moi-même, sur ma mentalité, sur la confiance en soi car je suis capable de sentir que tout est lié. Certaines lectures récentes m'ont fait prendre conscience de mes biais cognitifs et je tente de les corriger. Je vais détailler sur quoi je travaille en ce moment si ça peut inspirer quelqu'un, faire réfléchir ou provoquer un échange, tout me va !
DISCLAIMER : Je parle de ma situation personnelle. Je fais des crises (enfin j'ai fait car maintenant c'est rare et pas assez intense pour vraiment qualifier ça de crises) depuis 8 ans et je suis suivi depuis 4 ans par psychiatre et psychologue. J'ai les outils pour me calmer en cas de crise mais aussi pour y réfléchir à tête réposée une fois la situation anxiogène passée. Si vous venez de faire une crise d'angoisse (ou plusieurs) et que vous ne savez pas comment y faire face ni même précisément ce qui vous arrive, on ne le répètera jamais assez : allez voir un psychiatre (a minima votre médecin traitant). Le CMP près de chez vous peut vous fournir tout ça gratuitement si vous n'avez pas les moyens. Ca ne partira pas comme c'est venu. Au contraire, ça s'installera de manière insidieuse et l'emprise de l'angoisse sur votre vite deviendra de plus en plus prégnante, et ce n'est pas souhaitable. Allez voir un professionnel pour résumer.
Préparez-vous peut-être à un pavé, je vais commencer à écrire, je sais pas trop où ça va m'emmener :D
Donc lors de mes récentes lectures, je suis tombé sur une citation de Confucius : "Un homme qui n'a plus de forces tombe épuisé à mi-chemin. Ce n'est pas le cas ici. Vous vous prescrivez des limites que vous ne voulez pas dépasser, ce n'est donc pas la force qui vous manque, mais la volonté.", puis Epictète "Toute habitude et toute faculté se conserve et se fortifie par les actions correspondantes." et enfin Jacquotot "L'Homme est une volonté servie par une intelligence."
Tout ça m'a fait prendre la mesure de la quantité réelle des efforts fournis pour me sortir définitivement de tout ça.
C'est tout récent donc ce n'est pas encore bien en place. Mais je pense avoir compris comment m'en sortir. Tout est lié et tout dépend de ma volonté. Si j'ai un désir, je ne dois pas y céder, voire faire l'inverse jusqu'à ce que le désir disparaisse, car la pauvreté, ce n'est pas le manque de ressources, mais la surenchère des désirs (Sénèque). Celui qui désire le plus sera toujours le plus craintif. Pareil pour les peurs et les aversions, si quelque chose me déplaît ou m'angoisse, je dois le faire jusqu'à ce qu'il m'indiffère. Le but étant de ne désirer que ce qui m'arrive et de n'avoir peur de rien de ce qui pourrait arriver.Donc c'est mon combat actuel, ça se joue sur tous les plans mais tourne autour de la volonté. Quand je fais du sport, que je programme, que j'avance, j'ai confiance en moi et tout va mieux. Quand je procrastine, que je cède à des désirs qui in fine ne m'apportent rien, c'est le début du cercle vicieux, je perds confiance en moi, en mes capacités, je me rabaisse et j'angoisse. "Un Homme qui ajourne son travail se débat sans cesse contre le malheur" (Hésode).
Donc voilà mon axe de progrés actuel : arrêter de ma laisser gouverner par mes désirs et mes aversions. Réaliser que la différence entre faire et ne rien faire, c'est ma volonté. Entre sortir m'exposer et éviter une situation anxiogène, c'est ma volonté. Rester sur place et accepter la crise si elle vient c'est ma volonté aussi. "Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour" (Confucius).Encore une fois, je dis ça pour partager car c'est ma réflexion actuelle. Je stagne depuis 2 ans maintenant (gestion des crises OK mais évitement fréquent) car je stagne à tous les niveaux. J'ai plein de projets dans lesquels je n'avance pas car je ne travaille pas dessus. J'ai réalisé que je ne peux pas règler mon problème d'angoisse sans adresser mes autres problèmes (une ambition déçue, pour laquelle je blâme les crises d'angoisse alors que non seulement le manque de travail vient de moi et surtout que l'ambition est un vice. L'amour du travail est une vertu, ambitionner d'être riche ou plus important que le voisin est tout l'inverse). J'ai compris que la différence entre les individus se résumait à leur volonté et à l'orientation de celle-ci. Mes problèmes depuis 10 ans maintenant, avec le recul, viennent soit d'un manque de volonté, soit de l'objet de celle-ci car c'était quelque chose qui ne dépendait pas de moi et donc sujet à possibles frustrations et contrariétés.
Mais pour mon cas j'ai réalisé que :
- Je blâme mon anxiété pour ma situation actuelle (RSA) alors que je programme depuis que j'ai 10 ans et que j'ai plein d'idées et les compétences pour les mener à terme et en vivre. De surcroît le RSA me suffit pour vivre, j'ai déjà été salarié avec un salaire correct et je ne me vois pas y retourner. J'ai décidé d'arrêter d'y penser, de rêver de la richesse sans travail (et même de la richesse tout court) et de bosser tout simplement. Pas bosser pour survivre, mais bosser pour vivre. Bosser pour avancer. Bosser pour s'occuper l'esprit et se mettre en valeur. Quand un projet avance, je gagner en confiance et j'ai moins d'anxiété.
- J'évite les situations qui me font peur, alors que je devrais faire tout l'inverse. Je me dis "je n'en suis pas capable, c'est trop dur", quand je devrais me confronter à toutes les situations qui me font peur jusqu'à épuisement. Tous les jours je dois me confronter à une situation qui m'angoisse, et pas sous la contrainte quand ça m'est imposé par les circonstances. Je dois arrêter d'attendre que l'angoisse me tombe dessus, je dois aller la chercher là où elle se trouve, pour banaliser sa présence au point de ne plus la remarquer.Ca paraît beau sur papier, concrètement mon but c'est de travailler sur ma volonté pour à terme mettre ça en pratique. On peut passer de tout à rien, donc mon but c'est de petit à petit "switcher" d'un mode de vie basé sur les revers de la Fortune à un mode de vie basé uniquement sur ma volonté, et donc en réalité de retrouver la liberté.
En gros je réalise que je me trouve des excuses, mais que le seul responsable de la situation actuelle c'est moi. Quand j'orienterais ma volonté dans la bonne direction et que je prendrai l'angoisse pour ce qu'elle est, c'est à dire une interprétation personnelle d'un évènement extérieur (donc à moi le choix de voir cet évènement comme bien ou mal), alors je pense que j'en serai sorti.
Voilà pour ma longue digression :D
PS : pour ceux qui sont plus intéressés par comment calmer l'angoisse au quotidien, je vous renvoie vers le post de Zopo
Le 09 octobre 2020 à 16:21:28 Zopoledonjon a écrit :
Les kheys je vais vous donner des conseils comme j'ai pu donné à un khey en detresse :- Le matin quand tu te leves, felicites toi (ca va aider a booster ta confiance)
- Lors d'une crise, note la et qualifie la ( heure/date - degrés de ta crise - solution - combien de temps)
- Tu ne peux pas mourrir ! répètes le toi lors d'une crise
- Pratique de la cohérence cardiaque + méditation : https://www.youtube.com/c/CedricMichel/videos
- Mood day : noter comment tu te sens chaque jours
- Parler à un expert car je ne suis pas un expertEt je rajouterai que la respiration (profonde et abdominale) c'est vraiment la base pour calmer une crise en cours. Les manoeuvres vagales aussi (en gros tout ce qui active le système parasympathique).
Du coup si je comprend bien tu es au rsa ? il faut que tu change ta situation khey car c''est pas une situation facile et ca desocialise
Yep Zopo je suis au RSA. Après je ne veux pas repartir dans le salariat, travailler pour quelqu'un d'autre que moi-même et surtout faire des trucs que je ne considérais pas utiles (je bossais dans la gestion des risques / contrôle de gestion). Et puis maintenant que j'ai goûté au fait de trouver une idée -> développer le projet -> en retirer les fruits, c'est compliqué de retourner en arrière.
Le seul avantage au travail, c'est comme tu dis, le côté social mais on peut faire ça autrement (associations, activités sportives, culturelles, etc...). Je veux surtout avancer dans mes projets personnels, c'est pas le fait d'être au RSA qui me tire vers le bas ou qui sappe ma confiance, c'est le fait de procrastiner et de ne pas avancer vers mes objectifs. Et pour moi c'est là que le bât blesse. C'est que je ne fais pas assez (que ce soit pour le côté professionnel ou le côté social).
Après pourquoi pas travailler pour justement vaincre les angoisses sociales, mais pour ce faire, j'estime que je dois d'abord être financièrement indépendant (et donc me donner à fond dans mes projets, c'est à dire programmer du matin au soir et du soir au matin - à part pour le sport et l'exposition TCC bien sûr -, et pas perdre la moitié de mes journées sur YouTube, Twitch, JVC, Reddit et toutes ces autres merdes). Le seul moyen de tenir et d'être heureux dans le salariat (pour moi, basé sur ma propre expérience, on est tous différents et on fonctionne tous de manière unique), c'est quand je n'ai pas "besoin" du salaire, à ce moment-là, je peux dire "non" et commencer à faire des choses intéressantes (car libre de dire "non je fais pas ça" sans être sous la menace de la perte d'emploi).
Merci les kheys d’avoir fait vivre ce sujet.
J’ai tout lu.
Je suis fonctionnaire et victime d’un gros manque de confiance qui s’est traduit en hypochondrie qui s’est lui même traduit en trouble anxieux
En ce moment j’ai toujours toujours peur.
Je consulte une psychiatre qui m’a mis sous déxorat depuis un peu moins de deux semaines.
J’ai l’impression d’être encore plus anxieux.
J’ai aussi du xanax et du SERESTA car j’ai bcp de mal à dormir
Ça fait du bien de savoir qu’on est pas seul
Salut weykaizer !
Patiente un peu pour le Deroxat, les anti-dépresseurs, les premières semaines ça peut faire pire que mieux. Ta psychiatre a dû te le dire. Une fois que t'as la bonne dose du bon traitement, ça fonctionne bien.
Pour le Xanax, ça marche bien quand t'as vraiment une montée d'angoisse, juste n'en prends pas trop régulièrement, on peut vite plonger dans l'addiction, j'en prends mais pas régulièrement donc je ne suis pas sujet à cette potentielle addiction, mais suffisamment de témoignages existent pour prendre ça au sérieux
Ensuite, si c'est pas déjà fait, parles-en aussi à ton médecin traitant, comme ça si t'as besoin d'un arrêt maladie pour prendre un peu de repos ou si au travail ça va pas, il sera au courant de tes difficultés et sera sans doute plus enclin à te prescrire un arrêt d'une durée correcte.
Si c'est pas trop indiscret, c'est venu d'où ton manque de confiance ? Un évènement en particulier ? Tu parles d'hypocondrie, c'est lié à la situation actuelle ? Si t'as envie d'en parler en peu pour échanger hésite pas. Si t'as lu tout le topic t'as vu qu'on parlait de tout et de rien, y'a du bon conseil et du moins bon, mais quoiqu'il arrive c'est toujours avec bienveillance !
Bon courage, et t'en fais pas, ça va passer et tout va rentrer dans l'ordre, ça demandera quelques efforts néanmoins.
Bienvenue sur le topic, et au plaisir de te relire.
Le problème c’est que j’arrive pas à dormir
Même les médocs suffisent plus
J’ai l’angoisse de tout et plein d’évènements stressants vont arriver
Je me sens dépassé
Mon manque de confiance date de l’enfance. J’étais faible et là j’ai l’impression de le redevenir. J’ai peur dd retourner au boulot c’est horrible j’y pense tout le temps.
C’est même pas des crises c’est une angoisse forte en continue. Le seul moment correct de la journée c’est le soir au moment du coucher. Jusqu’à mon réveil terrorisé a 1h du mat
Données du topic
- Auteur
- IslandDream
- Date de création
- 17 janvier 2020 à 07:36:21
- Nb. messages archivés
- 754
- Nb. messages JVC
- 750