Topic du Glauque
Quand le paradis devient un enfer
Le 2 septembre 1987, l'atoll de Faaite (archipel des Tuamotu) entre dans l'histoire : des hommes brûlent six de leurs concitoyens pour des raisons religieuses.
Le 4 septembre 1987, le monde entier découvre l’existence du minuscule atoll de Faaite, dans l’archipel des Tuamotu, en Polynésie française.
Cette découverte arrive suite à la révélation d’un drame qui fait la une de tous les grands médias internationaux et qui est baptisé: « Les bûchers de Faaite ».
Que s’est-il donc passé dans ce petit atoll ignoré du Pacifique Sud ?
Ce qui s’est passé à Faaite le 4 septembre 1987
Les faits bruts tels que rapportés par la presse de l’époque sont les suivants : le jeudi 3 septembre en fin d’après-midi, la goélette (cargo mixte local) censée ravitailler l’atoll ne peut joindre le seul poste de radio de l’île, ce qui rend impossible son entrée dans le lagon et qui est totalement anormal. Le capitaine du bateau prévient alors immédiatement la gendarmerie de Anaa.
Très inquiets de cette situation, les gendarmes de Papeete, prévenus par leurs collègues de Anaa, envoient un hélicoptère qui se pose sur le motu du village de Hitianau, à quelques centaines de mètres de l’église, centre du village, le vendredi en début de matinée.
Arrivant sur la place de l’église, ils découvrent trois femmes ligotées, arrosées d’essence et prisonnière de piles de pneus d’engins de chantier.
Se fiant aux premières dépositions, les gendarmes creusent un grand trou récemment bouché et y découvrent six corps calcinés.
Ce sont ceux de quatre hommes et de deux femmes. Parmi eux, un couple et le premier adjoint au maire délégué de l'atoll. Celui-ci ayant été le premier à être sacrifié et le couple les deux derniers.
Commence alors l’enquête sur place diligentée par la gendarmerie nationale. Puis c’est au parquet de Papeete de faire son travail. Au bout d’un procès long et très douloureux, ce sont vingt et une condamnations qui seront prononcées s’étalant de 4 ans de prison avec sursis à celle de 14 années de réclusion criminelle pour celui qui a été considéré comme le chef d'orchestre de cette macabre affaire.
Pourquoi a-t-on brûlé des sorcières à Faaite ?
Au moment du drame, Le maire délégué de l’île est en déplacement à Papeete ; le prêtre, qui réside à Anaa n’est pas sur l’île non plus ; la sécurité de l’atoll est assurée par le mutoi (policier municipal), lui-même natif du village ; il n’y a pas de téléphone et il n’existe qu’un seul poste de BLU (radio de marine) pour communiquer avec l’extérieur.
Dans la presse tahitienne à l'époque du procès…
Moins de trois semaines auparavant sont arrivées à Faaite trois femmes, membres actifs du « renouveau charismatique » de Tahiti, missionnées par l’évêque de l’époque. Elles sont censées passer une semaine sur l’atoll. Elles y restent 15 jours pleins.
Tous les témoignages sont concordants sur ce point : ce sont elles qui instillent dans l’esprit de certains membres de la communauté des idées de repentir et de châtiments extrêmes. Elles aussi qui parlent de chasse aux sorcières. Elles enfin qui forment un groupe d’hommes particulièrement exaltés par leur discours et qu’elles chargent de poursuivre leur mission au moment de leur départ. Ce qu’ils font au-delà de toute raison.
Protégées par toute l’Eglise catholique de Polynésie et particulièrement par l’évêque, au point que ce dernier se portera personnellement garant de leur innocence devant la police, elles n’apparaissent nulle part. Elles ne sont même pas entendues comme témoins au motif qu’elles n’étaient pas sur l’atoll au moment des faits…
La justice statue en dénonçant une folie collective passagère appuyée sur un délire mystique.
Les non-dits de l’affaire des « bûchers de Faaite »
Bien des mystères entourent cependant cette sinistre affaire. Une chose est avérée : aucun de ceux ayant vécu ces journées d’horreur n’a accepté de témoigner publiquement à ce jour. Par contre, la quasi-totalité d’entre eux, victimes comme coupables, vivent aujourd’hui à Faaite, comme si rien ne s’était passé.
Pourtant, d’autres thèses que celle retenue par la justice sont soulevées.
Au premier rang d’entre elles, la responsabilité des trois femmes du « renouveau charismatique », étrangement protégées par l’Eglise catholique et ignorées totalement lors de l’enquête et du procès.
Une autre piste, moins crédible et plus difficilement vérifiable, met en avant un mobile lié à de sombres affaires de propriété terrienne.
Une autre encore évoque un profond malaise de certains jeunes hommes de l’atoll qui auraient trouvé là un exutoire à l’ennui…
Source avec photos: http://tahiti-ses-iles-et-autres-bouts-du-mo.blogspot.com/2011/11/les-buchers-de-faaite.html
Il y a aussi un très bon reportage sur le sujet dans la série "50 ans de faits divers" diffusé récemment sur RMC, il doit encore être en replay.
On continue dans l'hystérie collective avec l'Affaire de Hautefaye. (source wikipedia)
L'affaire se déroule en août 1870, un mois après la déclaration de guerre à la Prusse par la France, le 15 juillet 1870. Les premières informations de défaites sur le front de Lorraine, à Wissembourg, Forbach et Frœschwiller ont été annoncées les 5 et 6 août. Pour Alain Corbin, la décision du gouvernement de restreindre l'information à la suite de ces défaites a pour conséquence la propagation de rumeurs sur la présence d'espions prussiens dans les alentours, et sur une collusion entre les nobles et les prêtres pour conspirer contre l'Empire, et rétablir la monarchie. Ceci provoque l'inquiétude de l'opinion et même des mouvements de peur collective.
Plusieurs incidents ont lieu. À quelques jours près, à Châtellerault, un employé des chemins de fer est molesté pour avoir été soupçonné d'être un espion à la solde de l’ennemi. Ces inquiétudes et ces rumeurs font partie des bruits qui se propagent dans le village et sur le foirail, lors de la foire annuelle aux bestiaux de Hautefaye. Cette manifestation, occasion de réunion et de négoce pour les habitants du village et des communes voisines, est en outre affectée par les conséquences de la sécheresse qui frappe la région en 1870.
Le contexte politique général vient en effet s'ajouter, en Dordogne, à une situation économique désastreuse pour les agriculteurs. À l'été 1870, cela fait plusieurs mois que la région souffre d'un manque de pluie, ainsi que de températures élevées, qui nuisent au bétail et aux récoltes. Le 16 août, jour de la foire de Hautefaye où les ventes sont généralement bonnes, les affaires s'avèrent très mauvaises : conjugué avec les nouvelles de la guerre, cela contribue à entretenir un climat de tension. Il fait particulièrement chaud, et une partie des paysans et artisans présents à la foire consomme de l'alcool (piquette au genièvre, vin de noah, pineau ou absinthe) à mesure que la journée avance.
Alain de Monéys arrive sur les lieux de la foire de Hautefaye, vers deux heures de l'après-midi, après la fuite de Camille de Maillard. Peu après son arrivée à la foire, Monéys voit s'approcher des paysans armés de bâtons. S'enquérant de la situation, il apprend d'un colporteur nommé Brethenoux et surnommé « le Mexicain » (car il a participé à la campagne du Mexique), que son cousin, Camille de Maillard, a crié « À bas Napoléon ! Vive la République ! » Refusant de croire les propos de Brethenoux, Monéys accompagne le paysan sur le lieu de l'incident afin de vérifier si d'autres témoins confirment les faits. Parmi ceux-ci se trouvent : Le Cussou, Pinard, Mazière, les frères Campot et Buisson, qui, tous, confirment les dires de Brethenoux. Le groupe se rassemble alors autour d'Alain de Monéys qui continue de défendre son cousin.
Refusant toujours d'admettre que Maillard ait pu prononcer ces paroles, Monéys est alors pris à partie par le groupe, de plus en plus nombreux et hostile. Confondu par certains avec Maillard, il devient alors le centre de l'incident et est accusé à son tour d'avoir crié « Vive la République ! », d'être un traître et un Prussien. Malgré ses dénégations (il assure être du côté des paysans et qu'il va s'engager pour combattre les Prussiens), le groupe profère les premières menaces de mort et porte les premiers coups.
'''Le supplice
Tentative de pendaison'''
Malgré les tentatives pour dissiper le malentendu et démontrer sa bonne foi, Alain de Monéys se retrouve entouré par les paysans de plus en plus hargneux. L'un d'eux, Buisson, crie : « C'est un Prussien, il faut le pendre, il faut le brûler ! ». Les frères Campot portent les premiers coups ; c'est l'acte qui précipite le déclenchement de l'agression collective. Se protégeant des coups, criant « Vive l'empereur ! » afin de calmer l'assemblée, Alain de Monéys se trouve vite débordé et malmené. L'abbé Saint-Pasteur, curé de Hautefaye, intervient, un pistolet à la main, pour le secourir. Mais, face à la détermination des agresseurs et sentant que lui-même va être exposé à la fureur grandissante du groupe, il se réfugie dans le presbytère. Il tente une diversion en proposant aux paysans de l'accompagner pour boire à la santé de l'empereur, ce qu'une partie d'entre eux acceptent de faire.
Interviennent alors Philippe Dubois et Georges Mathieu, le neveu du maire du village, qui tentent de soustraire Monéys aux assauts répétés des paysans ; eux aussi submergés par la multitude, ils ne réussissent pas à mettre à l'abri le noble déjà atteint par des coups de sabots, de bâtons et d'aiguillons. Ils veulent le faire entrer dans la maison du maire, Bernard Mathieu, mais ce dernier en interdit l'entrée de peur que les forcenés y fassent irruption et brisent sa vaisselle. Les protecteurs, à leur tour, ne peuvent s'interposer plus longtemps face au groupe. Mazière et Buisson s'emparent ensuite de la victime et le livrent à nouveau à la furie des paysans rassasiés du vin offert par le curé.
Le groupe, sous la direction de Chambord, projette un premier temps d'amener Monéys aux autorités, mais, face à la passivité du maire du village, les paysans décident de le pendre à un cerisier. Alain Corbin souligne que l'absence d'autorité du maire à cet instant permet à Chambord de devenir le chef de l'entreprise punitive : celui-ci va jusqu'à se prétendre membre du conseil municipal de Hautefaye, ce qui l'autorise à prendre des initiatives. La tentative de pendaison échoue, du fait de la fragilité des branches de l'arbre ; il est décidé de le battre à mort.
Tortures
Dès lors, l'intention de faire durer le supplice avant la mise à mort d'Alain de Monéys est effective. Chambord harangue le groupe : « Avant de faire périr le Prussien, il faut le faire souffrir ». Les tortionnaires ménagent des moments de répit à la victime avant de revenir à la charge. Il est traîné dans le local qui sert d'atelier au maire, qui est aussi maréchal-ferrant. Les assaillants l'attachent fortement avec des sangles sur le travail à ferrer, tandis qu'il est violemment frappé au visage et aux jambes à coups de sabot et de bâton par Bouillet dit « Déjeunat ». Corbin indique que peu d'éléments sur cet épisode ont pu ressortir des interrogatoires et des témoignages. Se rendant à la foire pour rejoindre son maître, Pascal, le serviteur des Monéys, alerté par les cris et prévenu par Georges Mathieu et Dubois, accourt pour délivrer Alain de Monéys de l'atelier, profitant de l'absence temporaire des assaillants. Le retour du groupe fait cependant échouer la nouvelle tentative de secours. À nouveau battu, Monéys est alors atteint à la tête par un coup très violent que Piarrouty lui assène avec sa balance à crochet, et que certains témoins croient mortel.
Sur l'insistance des protecteurs de la victime, le maire propose de le faire entrer dans son étable à moutons. Alain de Monéys est mis à l'abri et soigné par Dubois. L'acte d'accusation mentionne qu'à cet instant : « il se crut cependant sauvé. Il voulait qu'on achetât une barrique de vin pour faire donner à boire à ceux qui le poursuivaient ». Mais la pression extérieure du groupe mené par Chambord finit par avoir raison de la porte, qui cède au moment où Monéys, sur les conseils de Dubois, essaie d'échanger ses vêtements pour une blouse pour tenter de fuir en passant inaperçu.
Les frères Campot se saisissent de la victime et la livrent aux paysans, dont la violence atteint son paroxysme. Selon des témoins, la tête d'Alain de Monéys est « comme un globe de sang ». Il est porté vers le foirail, mais Dubois tente de le faire entrer dans l'auberge. L'aubergiste ferme la porte sur la cheville de la victime qui commence à entrer et qui s'effondre sous la douleur. Il est considéré comme mort, mais dans un sursaut inattendu, les témoins le voient se relever de lui-même, se diriger vers une grange pour prendre un pieu et le pointer vers le groupe des forcenés. Jean Campot réussit sans difficulté à désarmer Monéys et retourner le pieu contre la victime qui se traîne sous une charrette. Aussitôt Monéys extirpé, Pierre Buisson lui porte, avec le pieu, un coup à la nuque qui, pour les témoins, est le coup mortel. Dès cet instant, selon toute vraisemblance, c'est sur un moribond, voire un cadavre, que la foule s'acharne, chacun voulant participer à la curée qui dure environ dix minutes. Corbin indique qu'à part le crochet de Piarrouty et une fourche, aucune arme tranchante, ni couteau ni hache, n'a été utilisée. Après les coups portés sur la dépouille, Mazière et Jean Campot prennent chacun une jambe de la victime dans l'intention de l'écarteler, mais ils ne réussissent qu'à le déchausser.
La crémation
Ayant chacun empoigné une jambe d'Alain de Monéys, Mazière et Campot le traînent en direction d'une ancienne mare, que les habitants nomment « le lac desséché » et où il est de coutume de fêter la Saint-Jean. Ils sont suivis par le cortège formé par les paysans et le maire ceint de son écharpe. Alcide Dusolier, ami d'enfance d'Alain de Monéys et qui s'est rendu sur les lieux le lendemain, a évoqué ce moment dans un texte de 1874 : « On le traînait par les jambes à travers les ruelles du bourg, sa tête sanglante sonnait sur les cailloux, son corps déchiré sautait de droite et de gauche : Vive l'empereur, vive l'empereur ! ».
Arrivés sur les lieux, ils jettent le corps dans la mare asséchée. Sous la direction de Chambord, on va chercher des fagots, des branchages, et des débris. Chambord prend une botte de paille à un agriculteur, tout en lui promettant le remboursement par l'empereur. Entassés sur le corps, qui, aux dires de certains témoins, bouge encore, les fagots et le foin sont tassés par Chambord et Campot. Dans une ultime tentative, Dubois essaie d'empêcher l'irréparable de se produire, mais il est pris en chasse par une dizaine de paysans et est forcé de s'éloigner.
Personne n'ayant d'allumettes, Chambord va chercher, ou fait chercher par le jeune Thibassou, un paquet d'allumettes, et demande à trois enfants de mettre le feu au tas de fagots et de foin. Le bûcher s'embrase sous les vivats de l'assistance criant « Vive l'empereur ! ». Un nommé Duroulet commente l'immolation par ces mots : « Voyez comment cela grille bien ! ». Un nommé Besse ajoute, voyant la graisse s'écouler du corps en train de se consumer : « Dommage que toute cette graisse soit perdue », un autre allume sa cigarette sur les braises du bûcher.
Corbin constate qu'entre le début du supplice et son dénouement tragique, il s'est déroulé exactement deux heures, et explique cette gestion du temps « implicitement calculée » par un désir de diluer la responsabilité collective, afin que chacun puisse participer au lynchage.
Suite:
Les réactions et conséquences
Le soir du drame, les habitants des alentours sont déjà au courant des évènements de Hautefaye. Certains protagonistes se vantent de leurs actes, Piarrouty parle des trois coups de balance qu'il a assénés à la victime, madame Antony raconte que son métayer, Mazière, est revenu exalté de Hautefaye en lui disant « Oui, nous avons tué et cramé le Prussien, je l'ai frappé et je ne m'en repens pas. Il ne voulait pas crier « Vive l'empereur ! ». D'autres espèrent une récompense : Pierre Sarlat et le tailleur de pierre François Cholet croient qu'ils seront payés par l'empereur pour avoir brûlé Monéys.
Rumeur de cannibalisme
Le supplice se déroule en pleine foire au bétail, et plusieurs participants utiliseront des métaphores relatives à l'abattage des bêtes, et à la tuerie du porc ; l'un d'eux raconte « Nous avons fait griller à Hautefaye un fameux cochon ». Le fantasme de paysans cannibales prend forme dans la presse, en particulier Le Nontronnais du 20 août qui désigne sous ce qualificatif les émeutiers du foirail, relayé par les villageois des environs et les nobles dont l'oncle d'Alain de Monéys qui évoque la menace des « cannibales » dans une lettre du 22 août 1870.
La rumeur de cannibalisme prendra une forme précise lors du procès, à partir de phrases attribuées à deux des protagonistes lors des évènements. L'un des témoins, le couvreur Jean Maurel, âgé de 78 ans, affirmera avoir entendu le maire Bernard Mathieu répondre à la foule qui manifestait l'intention de faire brûler et manger la victime : « Faites ce que vous voudrez, mangez-le si vous voulez ! ». Lors de la confrontation avec le témoin, le maire niera farouchement avoir tenu de tels propos et le témoin rétractera ses accusations. Sur la base d'un autre témoignage, seront aussi évoqués les propos de Besse qui a regretté de voir s'écouler la graisse du corps de la victime sans pouvoir la recueillir. Lors de cette audience, deux pierres plates ayant conservé des traces de graisse seront présentées comme pièces à conviction
Voilà , j'ai du faire quelques coupes dans l'article très détaillé de wikipédia, mais l'essentiel (pour ce topic) est là .
Je n'ai pas trouvé d'article papier aussi bien fichu que cette vidéo, aussi je vous la poste ici:
DENNIS RADER, alias BTK:
https://www.youtube.com/watch?v=Oy3EZ3KPCNA
Pas d'images choquantes, à part les photos que le tueur prenait de lui-même, et qui sont plus "bizarres" que pornographiques. La youtubeuse prévient avant l'affichage des photos.
Le 29 août 2019 à 02:24:30 Koalataciturne a écrit :
mindhunter saison 2 ma gueule
Oui, la youtubeuse en parle, justement ! D'ailleurs son compte contient quelques belles anecdotes pour le topic.
Sinon, on en avait déjà parlé sur le forum, mais je pense que ça aurait parfaitement sa place ici.
La drogue-crocodile serait apparue en Russie en 2002 et serait arrivée en Allemagne en 2011. C’est en Sibérie que la substance serait née. Elle s’est malheureusement énormément répandue auprès de la jeune génération. Les difficultés rencontrées par la population locale ont entraîné un engouement pour la drogue-crocodile. Celle-ci est bon marché et ses effets sont dix fois supérieurs à ceux de l’héroïne. Les populations défavorisées en sont les premières victimes.
Les effets de la drogue
Les effets de la drogue-crocodile sont les mêmes que ceux produits par l’héroïne. Après l’injection, les consommateurs ressentent un bien-être, une sensation de détente et un apaisement. L’organisme est réchauffé et toutes les douleurs physiques et psychiques disparaissent.
Les effets de la drogue-crocodile apparaissent au bout de 2 à 3 minutes après l’injection et durent environ 2 heures.
Les conséquences de la consommation de la drogue-crocodile
Les effets de la drogue-crocodile sont avérés. La drogue est quasiment toujours injectée et ses conséquences sur l’organisme sont gravissimes. La peau se nécrose à partir du point d’injection. Des plaques apparaissent ensuite sur le corps, elles deviennent grises puis vertes. Ce phénomène est expliqué par la nécrose des tissus.
Les chairs se décomposent, suivies des muscles, des os et des organes. Les conséquences de la drogue-crocodile sont irréversibles. La substance peut donc entraîner la mort des personnes qui en consomment.
Pour sauver les victimes, l’amputation est la solution la plus souvent envisagée. Elle permet de stopper la nécrose. C’est une opération lourde qui impacte l’avenir des personnes concernées.
La drogue-crocodile, une substance qui entraîne la mort
Très peu d’études existent sur la drogue-crocodile. Néanmoins, nous savons que les utilisateurs peuvent décéder dès la première injection de désomorphine. Si ce n’est pas le cas, leur durée de vie moyenne est de deux ans après la première consommation.
Si la drogue-crocodile tue autant, c’est à cause de sa composition. La désomorphine est un mélange d’héroïne, de codéine, d’iode, d’essence, de dissolvant à peinture et de phosphore rouge.
Ce mélange détonnant entraîne la gangrène, le plus souvent du membre dans lequel la drogue a été administrée. L’empoisonnement du sang est également un risque majeur, tout comme la méningite et la pneumonie.
La drogue-crocodile : une drogue bon marché
Appelée l’héroïne du pauvre, la drogue-crocodile se distingue par son prix très bas. Celui-ci est trois à vingt fois moins important que le prix de l’héroïne. Cet "atout" représente un véritable danger car la drogue est consommée par les populations pauvres de Sibérie. Même si les sources sont peu nombreuses, il y aurait plus d’un million de consommateurs russes. Les ravages de cette drogue sont considérables.
Le trafic de drogue-crocodile
Véritablement dangereuse, la drogue crocodile est très recherchée par les autorités. Malheureusement, il est très difficile de trouver les trafiquants. En effet, cette drogue ne peut pas être conservée, elle est donc consommée immédiatement après sa fabrication.
La drogue-crocodile en Europe
En 2011, l’arrivée de la drogue-crocodile a été annoncée en France. La nouvelle a immédiatement été démentie par les autorités françaises. En Allemagne, la même année, plusieurs sans-abris auraient montré des signes similaires à ceux produits par la drogue-crocodile mais aucun lien n’a pu être prouvé.
Si les autorités européennes sont aussi attentives à la diffusion d’informations relatives à la drogue-crocodile, c’est parce que la substance pourrait avoir de très graves conséquences sur la population. La drogue peut entraîner une grande dépendance mais surtout le décès inévitable des utilisateurs.
La drogue-crocodile est considérée comme la plus dangereuse au monde. Bien qu’elle ne soit pas en circulation en France, elle inquiète les autorités de notre pays. La consommation de la drogue-crocodile est extrêmement dangereuse et pourrait devenir un problème de santé publique.
Source: passeport santé.
J'ai vu des photos. La drogue porte parfaitement bien nom.
Le 06 juillet 2019 Ă 02:22:24 guerriermasai a Ă©crit :
Le 05 juillet 2019 Ă 00:11:24 Emothugdark666 a Ă©crit :
Le cas de Kris Kremers et Lisanne Froon est sûrement le plus intéressant, perturbant et mystérieux.J'ai passé toute la nuit d'hier jusqu'au petit matin à faire des recherches.
Le plus intrigant c'est cette histoire de photo 509 qui à été supprimée de la carte sd et non uniquement de l'appareil photo, d’après les experts il faut nécessairement un ordinateur pour faire ça, ce qui permet difficilement de confirmer la thèse de l'accident.
Perso je ne crois pas à la thèse de l'accident les concernant, trop de détails étranges...
C'est vrai que cette histoire est troublante, il y a aussi l'histoire de LARS MITTANK un peu dans le mĂŞme genre, un jeune touriste allemand disparu en Bulgarie depuis 2014. Si tu veux il y a la chaine NUREA TV qui parle de pleins d'affaires dans le mĂŞme genre.
ce sont les 2 histoires les plus glauques je trouve, le reste quasiment c'est des trucs gores / gens qui tombent sur des tarés
là les 2 ce sont des lambdas à qui il arrive des trucs qui les dépassent complètement
comme la chinoise dans l'hôtel à LA et le meurtre ultra chelou sans cohérence
Après pour ce genre d'histoires je pense si on savait la "vérité" on serait déçus enfin que ce soit de leur fait ou du fait d'une personne extérieure il y a forcément un truc qui explique leur comportement
Le 29 août 2019 à 17:51:47 GazelleTwin a écrit :
Le 06 juillet 2019 Ă 02:22:24 guerriermasai a Ă©crit :
Le 05 juillet 2019 Ă 00:11:24 Emothugdark666 a Ă©crit :
Le cas de Kris Kremers et Lisanne Froon est sûrement le plus intéressant, perturbant et mystérieux.J'ai passé toute la nuit d'hier jusqu'au petit matin à faire des recherches.
Le plus intrigant c'est cette histoire de photo 509 qui à été supprimée de la carte sd et non uniquement de l'appareil photo, d’après les experts il faut nécessairement un ordinateur pour faire ça, ce qui permet difficilement de confirmer la thèse de l'accident.
Perso je ne crois pas à la thèse de l'accident les concernant, trop de détails étranges...
C'est vrai que cette histoire est troublante, il y a aussi l'histoire de LARS MITTANK un peu dans le mĂŞme genre, un jeune touriste allemand disparu en Bulgarie depuis 2014. Si tu veux il y a la chaine NUREA TV qui parle de pleins d'affaires dans le mĂŞme genre.
ce sont les 2 histoires les plus glauques je trouve, le reste quasiment c'est des trucs gores / gens qui tombent sur des tarés
là les 2 ce sont des lambdas à qui il arrive des trucs qui les dépassent complètement
comme la chinoise dans l'hôtel à LA et le meurtre ultra chelou sans cohérence
Après pour ce genre d'histoires je pense si on savait la "vérité" on serait déçus enfin que ce soit de leur fait ou du fait d'une personne extérieure il y a forcément un truc qui explique leur comportement
Dans le même genre, il y aussi l'histoire de la Mary-Céleste qui soulève toujours beaucoup d'interrogations. Elle a été postée plus haut je crois.
On continue dans le gore et la drogue avec le Zombie cannibale de Miami (source 20 minutes, 2012):
Qui est le «zombie cannibale» de Miami?
L'homme, 31 ans, a été identifié comme Rudy Eugene. Selon son casier judiciaire, il a été arrêté à huit reprises depuis l'âge de 16 ans, notamment pour coups et blessures –des charges par la suite abandonnées. «Je ne dirais pas qu'il avait un problème psychologique mais il avait toujours l'impression que le monde était contre lui», a confié son ex-femme au Miami Herald. Le couple est resté marié 18 mois, avant que sa femme ne le quitte en 2007 car il était devenu «violent». Selon son oncle, Eugene était «un jeune homme qui travaillait dur». Samedi, il est «parti à vélo et n'est jamais revenu».
Que s'est-il passé samedi?
La bande de vidéosurveillance ci-dessous montre deux hommes nus, couchés sur la chaussée, alors qu'une voiture de police arrive sur les lieux (note: les images peuvent choquer mais ne contiennent pas de gros plans de l'attaque ou du tir du policier).
«Je lui ai dit d'arrêter mais il continuait de manger l'autre type. Il m'a regardé, avec des morceaux de chair dans la bouche. Il grognait comme un animal. On aurait dit un zombie, du sang dégoulinait. Le truc le plus proche que j'ai jamais vu? The Walking Dead», a expliqué un témoin de la scène, Larry Vega, faisant référence à la série télévisée de AMC. Alors qu'Eugene continuait son carnage, un officier de police l'a abattu.
Une nouvelle vidéo filmée par une caméra de surveillance du Miami Herald montre que l'attaque a duré 18 minutes avant que la police n'arrive.
La victime identifiée, entre la vie et la mort
La victime a finalement pu être identifiée. Ronald Poppo, un sans-abri de 65 ans, se trouve actuellement à l'hôpital, entre la vie et la mort. Selon les forces de l'ordre, il aurait perdu entre «75 et 80% de son visage», notamment le nez et les yeux.
MAJ: il a survécu: http://www.leparisien.fr/faits-divers/miami-l-homme-qui-s-est-fait-manger-le-visage-raconte-l-agression-09-08-2012-2119507.php
La drogue à l'origine de la rage meurtrière?
Armando Aguilar, un porte-parole des forces de l'ordre de Floride, a expliqué que Rudy Eugene était sans doute sous l'influence d'une drogue baptisée «bath salts» (sels de bain), qui désigne plusieurs narcotiques de synthèses proches du LSD et de l'ecstasy, très en vogue depuis 2010. «Cela peut vous faire péter les plombs et vous rendre extrêmement violent», a-t-il précisé à CBS.
Une condition médicale controversée
Selon les médecins, plusieurs cas similaires ont déjà été relevés, causés par la drogue, notamment lors de raves, ou par un problème mental. La température corporelle s'élève, poussant une personne à se débarrasser de ses vêtements. La rage augmente souvent sous la pression d'une immobilisation et plusieurs décès ont été enregistrés. Mais si les forces de l'ordre parlent depuis une dizaine d'années de «délire agité» («excited delirium»), cette condition n'est pas reconnue par le monde médical.
Des consignes pour appréhender une personne dans cet état existent, mais elles nécessitent une collaboration entre les forces de l'ordre et les secours, via des tranquillisants. Dans le cas de Rudy Eugene, l'autopsie devrait permettre d'en apprendre davantage.
Des photos (pas formellement authentifiées) et des vidéos existent dans l'article de 20 minutes. Le lien avec les déclarations de la victime est safe.
Le 30 août 2019 à 10:06:23 Foi_Jaune a écrit :
Le 29 août 2019 à 17:51:47 GazelleTwin a écrit :
Le 06 juillet 2019 Ă 02:22:24 guerriermasai a Ă©crit :
Le 05 juillet 2019 Ă 00:11:24 Emothugdark666 a Ă©crit :
Le cas de Kris Kremers et Lisanne Froon est sûrement le plus intéressant, perturbant et mystérieux.J'ai passé toute la nuit d'hier jusqu'au petit matin à faire des recherches.
Le plus intrigant c'est cette histoire de photo 509 qui à été supprimée de la carte sd et non uniquement de l'appareil photo, d’après les experts il faut nécessairement un ordinateur pour faire ça, ce qui permet difficilement de confirmer la thèse de l'accident.
Perso je ne crois pas à la thèse de l'accident les concernant, trop de détails étranges...
C'est vrai que cette histoire est troublante, il y a aussi l'histoire de LARS MITTANK un peu dans le mĂŞme genre, un jeune touriste allemand disparu en Bulgarie depuis 2014. Si tu veux il y a la chaine NUREA TV qui parle de pleins d'affaires dans le mĂŞme genre.
ce sont les 2 histoires les plus glauques je trouve, le reste quasiment c'est des trucs gores / gens qui tombent sur des tarés
là les 2 ce sont des lambdas à qui il arrive des trucs qui les dépassent complètement
comme la chinoise dans l'hôtel à LA et le meurtre ultra chelou sans cohérence
Après pour ce genre d'histoires je pense si on savait la "vérité" on serait déçus enfin que ce soit de leur fait ou du fait d'une personne extérieure il y a forcément un truc qui explique leur comportement
Dans le même genre, il y aussi l'histoire de la Mary-Céleste qui soulève toujours beaucoup d'interrogations. Elle a été postée plus haut je crois.
tu sais quelle page ?
Le 30 août 2019 à 16:31:27 GazelleTwin a écrit :
Le 30 août 2019 à 10:06:23 Foi_Jaune a écrit :
Le 29 août 2019 à 17:51:47 GazelleTwin a écrit :
Le 06 juillet 2019 Ă 02:22:24 guerriermasai a Ă©crit :
Le 05 juillet 2019 Ă 00:11:24 Emothugdark666 a Ă©crit :
Le cas de Kris Kremers et Lisanne Froon est sûrement le plus intéressant, perturbant et mystérieux.J'ai passé toute la nuit d'hier jusqu'au petit matin à faire des recherches.
Le plus intrigant c'est cette histoire de photo 509 qui à été supprimée de la carte sd et non uniquement de l'appareil photo, d’après les experts il faut nécessairement un ordinateur pour faire ça, ce qui permet difficilement de confirmer la thèse de l'accident.
Perso je ne crois pas à la thèse de l'accident les concernant, trop de détails étranges...
C'est vrai que cette histoire est troublante, il y a aussi l'histoire de LARS MITTANK un peu dans le mĂŞme genre, un jeune touriste allemand disparu en Bulgarie depuis 2014. Si tu veux il y a la chaine NUREA TV qui parle de pleins d'affaires dans le mĂŞme genre.
ce sont les 2 histoires les plus glauques je trouve, le reste quasiment c'est des trucs gores / gens qui tombent sur des tarés
là les 2 ce sont des lambdas à qui il arrive des trucs qui les dépassent complètement
comme la chinoise dans l'hôtel à LA et le meurtre ultra chelou sans cohérence
Après pour ce genre d'histoires je pense si on savait la "vérité" on serait déçus enfin que ce soit de leur fait ou du fait d'une personne extérieure il y a forcément un truc qui explique leur comportement
Dans le même genre, il y aussi l'histoire de la Mary-Céleste qui soulève toujours beaucoup d'interrogations. Elle a été postée plus haut je crois.
tu sais quelle page ?
Non malheureusement.... Mais si tu veux, j'essaie de chercher des histoires plus axées "mystère".
[10:53:28] <Foi_Jaune>
Pour pimenter votre prochaine visite de Paris:Un sergent trop morbide.
Des profanations en série.
En 1847, c’est à Bléré (Indre-et-Loire) que l’on constata la première d’une étrange série de profanations de sépultures. L’épouse du fossoyeur dit qu’elle avait cru voir, sur le lieu du crime, un jeune soldat qui se tenait dans les ténèbres. Plus tard, d’autres profanations du même genre furent commises au cimetière du Père-Lachaise. Mais une nuit, un gardien du cimetière découvrit blotti dans une nouvelle fosse, un militaire de 25 ans. L’épouse du fossoyeur de Bléré avait donc vu juste. Le militaire se nommait Francis Bertrand et était engagé volontaire au 74e de Ligne, avec le grade de sergent. Au moment des faits, il était revêtu de son habit militaire. Le sergent prétendit être venu là , à un rendez-vous d’amour et avoir été surpris par le sommeil. On crut à son histoire et il fut reconduit à la caserne de Reuilly. Mais les profanations reprirent bientôt, mais à Ivry cette fois. Une petite fille de sept ans, emportée par une maladie foudroyante, y avait été enterrée. Dans la nuit qui suivit ses funérailles, on découvrit son cercueil ouvert et son corps mutilé : on lui avait arraché le cœur.
Au cimetière Montparnasse.
Les profanations s’étendirent par la suite au cimetière Montparnasse. Le 30 juillet 1848 et durant les semaines qui suivirent, les gardiens trouvèrent des cadavres de femmes arrachés à leurs tombeaux et abandonnés ensuite, mutilés, dans les allées peu fréquentées. On décida alors de tendre un piège au nécrophile : un canon de fusil, chargé de mitraille et pourvu d’un mécanisme automatique rudimentaire, fut pointé vers un haut mur où l’on avait remarqué des traces d’escalade. Les mois passèrent et l’on finit par désespérer, lorsque le 15 mars 1849, vers minuit, une détonation se fit entendre. Après exploration du terrain, on découvrit des traces de sang. On remonta la piste et on finit par découvrir qu’un sergent du 74ème de ligne avait été grièvement blessé et admis au Val-de-Grâce où l’on retrouva le sergent Francis Bertrand. Sous-officier de bonne conduite et au service irréprochable, comment aurait-on pu le soupçonner ? Il fit pourtant des aveux complets, déclarant notamment que, certaines nuits, il avait été jusqu’à ouvrir dix à quinze cercueils et qu’il éprouvait un abominable plaisir à mutiler les cadavres, à leur arracher les entrailles et à en disperser les lambeaux. Le sergent nécrophile fut condamné à une peine de prison de quelques mois et à une amende. Il accomplit sa peine au bagne de Belle-Ile, puis disparut à jamais.
https://www.parisvox.info/2017/09/16/histoire-de-paris-necrophile-cimetiere-de-montparnasse/
Autres infos ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Bertrand_(sergent)
Bordel Bléré c'est chez moi
La prochaine fois que je passerai a côté du cimetière
Le 30 août 2019 à 21:15:49 Eloy_1er a écrit :
[10:53:28] <Foi_Jaune>
Pour pimenter votre prochaine visite de Paris:Un sergent trop morbide.
Des profanations en série.
En 1847, c’est à Bléré (Indre-et-Loire) que l’on constata la première d’une étrange série de profanations de sépultures. L’épouse du fossoyeur dit qu’elle avait cru voir, sur le lieu du crime, un jeune soldat qui se tenait dans les ténèbres. Plus tard, d’autres profanations du même genre furent commises au cimetière du Père-Lachaise. Mais une nuit, un gardien du cimetière découvrit blotti dans une nouvelle fosse, un militaire de 25 ans. L’épouse du fossoyeur de Bléré avait donc vu juste. Le militaire se nommait Francis Bertrand et était engagé volontaire au 74e de Ligne, avec le grade de sergent. Au moment des faits, il était revêtu de son habit militaire. Le sergent prétendit être venu là , à un rendez-vous d’amour et avoir été surpris par le sommeil. On crut à son histoire et il fut reconduit à la caserne de Reuilly. Mais les profanations reprirent bientôt, mais à Ivry cette fois. Une petite fille de sept ans, emportée par une maladie foudroyante, y avait été enterrée. Dans la nuit qui suivit ses funérailles, on découvrit son cercueil ouvert et son corps mutilé : on lui avait arraché le cœur.
Au cimetière Montparnasse.
Les profanations s’étendirent par la suite au cimetière Montparnasse. Le 30 juillet 1848 et durant les semaines qui suivirent, les gardiens trouvèrent des cadavres de femmes arrachés à leurs tombeaux et abandonnés ensuite, mutilés, dans les allées peu fréquentées. On décida alors de tendre un piège au nécrophile : un canon de fusil, chargé de mitraille et pourvu d’un mécanisme automatique rudimentaire, fut pointé vers un haut mur où l’on avait remarqué des traces d’escalade. Les mois passèrent et l’on finit par désespérer, lorsque le 15 mars 1849, vers minuit, une détonation se fit entendre. Après exploration du terrain, on découvrit des traces de sang. On remonta la piste et on finit par découvrir qu’un sergent du 74ème de ligne avait été grièvement blessé et admis au Val-de-Grâce où l’on retrouva le sergent Francis Bertrand. Sous-officier de bonne conduite et au service irréprochable, comment aurait-on pu le soupçonner ? Il fit pourtant des aveux complets, déclarant notamment que, certaines nuits, il avait été jusqu’à ouvrir dix à quinze cercueils et qu’il éprouvait un abominable plaisir à mutiler les cadavres, à leur arracher les entrailles et à en disperser les lambeaux. Le sergent nécrophile fut condamné à une peine de prison de quelques mois et à une amende. Il accomplit sa peine au bagne de Belle-Ile, puis disparut à jamais.
https://www.parisvox.info/2017/09/16/histoire-de-paris-necrophile-cimetiere-de-montparnasse/
Autres infos ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Bertrand_(sergent)
Bordel Bléré c'est chez moi
La prochaine fois que je passerai a côté du cimetière
Toujours un plaisir de stimuler l'activité touristique régionale !
Regina Kay Walters
Robert Ben Rhoades, né le 22 novembre 1945 à Council Bluffs, est un tueur en série américain.
De 1975 à 1990, il est soupçonné d'avoir torturé, violé et tué plus de cinquante femmes, bien qu'il ait seulement été condamné pour trois de ses victimes.
Il est surtout connu pour avoir transformé son camion en chambre de torture et avoir pris une photo de sa dernière victime connue, Regina Kay Walters, quelques instants avant de la tuer dans une grange abandonnée de l'Illinois.
Données du topic
- Auteur
- kongstrong
- Date de création
- 11 janvier 2019 Ă 16:05:48
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