Topic du Glauque
Le tombeau hanté de Taira no Masakado au japon
Le tombeau de Taira no Masakado, un samouraï de la période Heian est réputé être hanté par l'esprit de Masakado. Taira no Masakado (903? - 940) est un membre du clan Taira au Japon. Il était le fils de Taira no Yoshimasa. Taira no Masakado possédait beaucoup de terres dans la région du Kanto.
En 939, Taira no Masakado organise une rébellion et attaque le poste de gouvernement de la province d'Hitachi, et capture le gouverneur de la province. En décembre de la même année, son armée de rebelles conquiert la province de Shimotsuke et la province de Kozuke et réclame le titre de Shinnō (nouvel empereur). Taira no Masakado tue ensuite son oncle Taira no Kunika. Le 25 mars 940, il est tué par les forces de Fujiwara no Hidesato à la bataille de Kojima.Taira no Masakado aurait été décapité.
Selon la légende, le spectacle macabre n'a pas duré longtemps. Furieuse de l'affront d'être retiré de son corps, la tête de Masakado a pris son envol dans une quête effrénée de son corps manquant. Enfin, ne réussissant pas a trouver son corps, la tête coupée s'est écrasé et s'est immobilisé sur une parcelle de terrain cosnnue sous le nom de "La colline de la Tête de Masakado". Les villageois de la région ont alors enterrés celle-ci et érigé une stèle commémorative pour apaiser sa fureur.
Quand le grand tremblement de terre de Kanto en 1923 détruisit une grande partie de la ville, le ministère des finances établie des bureaux temporaires sur le tombeau de Masakado. En deux ans, le ministre des Finances et quelque 14 autres employés périssent, abattus par des accidents, des maladies et autres malheurs.
Dans l'intervalle, une avalanche de blessures inexplicables éclatèrent parmi les autres employés, dont beaucoup aux pieds et aux jambes. La peur de marcher sur le sol maudit conduisit les responsables du gouvernement à raser le bâtiment et à reconstruire le tombeau après la tenue d'un rituel shintoïste afin d'apaiser l'esprit en colère et cela jusqu'en 1940.
En 1940, un coup de foudre frappe le ministère des Finances, déclenchant un incendie qui détruit une grande partie de la structure adjacente à la colline de Masakado. Les rituels reprirent alors.
Lorsque les forces américaines d'occupation ont pris le contrôle du Japon après la guerre, elles ont tentées de raser le sanctuaire afin de construire un parc de véhicules pour les véhicules militaires américains. Au cours de la tentative, le bulldozer bascula, tuant le chauffeur. Une chaîne d'autres accidents combinés avec les plaidoyers des autorités locales convainquit les Américains d'annuler le projet.
Tous s'accordent au Japon pour dire que l'esprit du samouraï hante le tombeau. Masakado a été classé comme un demi-dieu, un sanctuaire lui a été consacré et des cérémonies sont faîtes en son hommage chaque année jusqu'à ce jour. Si les japonais venaient de nouveau à oublier d'honorer la mémoire de l'esprit du samouraï, nul doute que le malheur frapperait encore les environs du tombeau.
Lien: https://dark-asie.blogspot.com/2012/01/le-tombeau-hante-de-taira-no-masakado.html
Le 24 juillet 2019 à 13:57:33 QueenMomo a écrit :
Whoa flippant ça
Oui, et Takiyasha hime, la fille de Taira no Masakado, a aussi son lot d'histoires marrantes, mais là on est dans du purement légendaire, je pense.
Hello,
Je viens de parcourir quelques pages de ce post, mais pas toutes (il y en a 72!), je ne sais pas si vous avez évoqué la vente de viande humaine dans un charcuterie parisienne, vers l'an 1400.
Vous trouverez d'autres lieux du Paris macabre et criminel dans cet article:
https://wookal.com/visite-historique-15-adresses-du-paris-lugubre-et-criminel/
Voici également quelques unes bien macabres des "Faits Divers Illustrés" qui datent de 1905-1910
Ooh, je sens que je vais faire du tourisme cet été ! Merci pour le lien.
Sinon, l'actu peut aider à relancer le topic:
Têtes cousues sur d'autres corps, seaux remplis de membres: les macabres découvertes du FBI dans un laboratoire de recherche
26/07/2019 à 11h49
Etats-Unis: les macabres expériences d'employés d'un centre de ressources sur des corps humains
Un cordon policier aux Etats-Unis - Image d'illustration - Scott Olson - Getty Images North America - AFP
Lors d'une perquisition, des agents du FBI ont été confrontés à une nouvelle "maison de l'horreur."
L’affaire, qui remonte à 2014, n’a été rendue publique que dernièrement par les médias américains. Comme le détaille Newsweek, les enquêteurs du FBI ont fait une macabre découverte durant la perquisition du Centre de ressources biologiques (BRC) de Phoenix en Arizona. Censé accueillir les corps de défunts réservés à la science, les employés étaient déjà soupçonnés de revendre des parties de corps humains.
Pourtant, ces nouvelles découvertes vont plus loin dans l’horreur. Après quelques fouilles, les agents vont se rendre compte que plusieurs expériences avaient été effectuées sur les corps, souvent démembrés. En vrac, la tête d’une femme avait été cousue sur le corps d’un homme et des seaux remplis de têtes, bras et jambes ont également été retrouvés. De plus, une glacière remplie d’organes masculins a été saisie.
"Histoire d'horreur"
A l’intérieur du centre, l’hygiène était également déplorable. Lors du procès, les agents du FBI ont également affirmé avoir retrouvé des flaques de sang humain et de liquides organiques sur le sol d’une chambre froide ainsi que plusieurs corps qui n’avaient pas été identifiés.
Interrogé par le média américain, Troy Harp, qui avait fait don du corps de sa mère et de sa grand-mère au centre, reste en état de choc.
"C’est une histoire d’horreur. C’est tout simplement incroyable. Cette histoire est incroyable", a-t-il expliqué, ajoutant que les cendres de ses proches avaient été déposées sur le pas de sa porte alors qu’il était absent.
Nouveau procès à venir
Le dirigeant du centre, un certain Stephen Gore, a été condamné à une année de prison et quatre autre de probation pour contrôle illégal d’une entreprise. Cependant, un nouveau procès, pour lequel les familles des défunts se sont portées parties civiles, devrait avoir lieu dans les semaines à venir.
Là, ce même Stephen Gore devra répondre de onze chefs d’accusation, dont négligence et manipulation de restes corporels.
Hugo Septier
Et Sada Abe, on en parle ?
Amoureuse libre ou dangereuse criminelle ? En 1936, le Japon est fasciné par Sada Abe, une geisha accusée d’avoir étranglé puis émasculé son amant. Un fait divers aussi érotique… que politique.
La photo est à la une de tous les journaux. On y voit une femme radieuse, encadrée par des policiers. Ils viennent de l’arrêter dans sa chambre d’hôtel, à Tokyo, le 20 mai 1936. Trois jours plus tôt, dans un autre établissement de la capitale, Sada Abe étranglait son amant, Kichizo Ishida, avant de l’émasculer. Elle avait quitté les lieux au petit matin, recommandant au personnel de laisser son compagnon se reposer. La découverte du corps mutilé, orné du message «Sada, Kichi, Futura-kiri» («Sada, Kichi, ensemble») tracé en idéogrammes de sang, met la police en branle et la population en émoi. Il se murmure même que cette meurtrière hors normes aurait transporté les attributs de l’être aimé dans sa obi, la ceinture de son kimono… Le fait divers le plus scandaleux du Japon vient de secouer tout l’archipel, et quatre-vingt-un ans plus tard, l’histoire de Sada Abe continue de hanter les mémoires.
D’elle, on sait peu de choses. Elle est née en 1905 à Tokyo et aurait été violée à 14 ans. Soutenue par sa famille, la jeune fille a été placée dans une maison de geishas à Yokohama où elle aurait appris les arts traditionnels de la danse, du chant, de la musique et de la conversation. Des compétences prisées par de riches clients, prêts à payer pour s’offrir, durant quelques heures et en tout bien tout honneur, la compagnie d’une jeune femme accomplie. C’est plus tard, à Osaka, qu’elle aurait commencé à se prostituer. Par la suite, elle devient servante dans un restaurant de Tokyo, le Yoshidaya. Là, elle entame une liaison aussi brève que passionnée avec sa future victime, le mari de sa patronne. Rien ne semble pouvoir réfréner les deux amants qui se livrent à des marathons érotiques, repoussant toujours plus loin leur quête de jouissance absolue. Un jour, Sada fait mine d’étrangler Kichizo avec la ceinture de son kimono. Intrigué par cette expérience d’asphyxie érotique, il aurait demandé à sa maîtresse : «Etrangle-moi un jour, alors que je dors.» Sada Abe s’exécute le 18 mai. Face au corps sans vie, Sada Abe s’empare alors d’un couteau. «Parce que je ne pouvais emporter ni sa tête ni son corps, et que je désirais garder une partie de lui qui me rappellerait les souvenirs les plus beaux», explique-t-elle aux agents qui l’interrogent.
Son procès, qui débute le 25 novembre 1936, attire les foules. «Tout le monde voulait voir, ne serait-ce qu’une seconde, le visage de cette femme qui avait, de façon si éclatante, affirmé ses désirs», ajoute Agnès Giard, anthropologue spécialiste du Japon et auteur des Histoires d’amour au Japon. Des mythes fondateurs aux fables contemporaines (éd. Glénat, 2012). Dans la presse, elle apparaît moins en criminelle qu’en amoureuse radicale. A tel point que, le 21 décembre, elle n’écope que de six ans de prison pour meurtre et dégradation de cadavre, peine levée par l’empereur au bout de cinq ans. «Elle était une tueuse, mais en même temps, elle était une héroïne, confirme le sociologue japonais Takeo Funabiki. Elle avait brisé ce moule d’oppression dans lequel tout le monde étouffait.»
Lien vers l'article complet (et passionnant), avec photo de Sada Abe au moment de son arrestation (safe): https://www.geo.fr/voyage/japon-qui-est-sada-abe-la-geisha-qui-a-inspire-l-empire-des-sens-184981
Seito Sakakibara, le tueur de Kobe (traduction maison de la page wikipedia)
Les meurtres d’enfants de Kobe se sont produit au Japon le 16 Mars et le 27 Mai 1997 dans la ville de Kobe. Les deux victimes, Ayaka Yamashita, 10 ans, et Jun Hase, 11 ans, ont été assassinées par un adolescent de 14 ans nommé Shinichiro Azuma, sous le pseudonyme de Seito Sakakibara.
Le meurtrier a été arrêté le 28 Juin 1997, pour le meurtre de Hase, et a avoué plus tard le second crime. En tant que délinquant juvénile, il a été jugé et condamné sous le nom de “Garçon A.” Sa véritable identité n’a pas été communiquée à la presse car la loi japonaise interdit de publier son état civil, mais quelques hebdomadaires ont divulgué son vrai nom.
“Garçon A.” a été mis en liberté conditionnelle début 2004, la relaxe complète ayant été annoncée pour le 1er Janvier 2005. Les meurtres, puis l’identification du criminel ont attiré l’attention des médias et de la classe politique japonaises.
Les meurtres
Le 27 Mai 1997, la tête de Jun Hase, élève en classe adaptée à l’école primaire Tainohata, est retrouvée devant la porte d’entrée de l’école quelques heures avant l’arrivée des élèves. Hase a été décapité à la scie, et sa tête a subi d’autres mutilations avant d’être déposée devant l’école, afin que les élèves la découvrent à leur arrivée le matin.
Un billet, écrit à l’encre rouge, a été découvert dans la bouche de la victime, identifiant le tueur sous le nom de “Sakakibara”. Le texte était le suivant:
“Une nouvelle partie commence(…) Arrêtez-moi si vous le pouvez, policiers débiles(…) Je meurs d’envie de voir des gens mourir, tuer me procure des frissons. Toutes mes années d’amertume doivent être expiées dans le sang.”
Quelques mots en anglais suivaient: “Shooll killer”. (sic)
La police déclara que la méthode employée pour le meurtre de Hase et le billet rappelait les meurtres du “tueur du Zodiaque” survenus à San Francisco à la fin des années 60.
Le 6 Juin, le journal Kobe Shinbun reçut une lettre dans laquelle Sakakibara revendiquait le meurtre et la décollation de Jun Hase, et annonçait que d’autres assassinats suivraient celui-ci. Cette seconde lettre, postée dans une enveloppe brune affranchie le 3 Juin, n’avait ni nom, ni adresse d’expéditeur. On y trouvait également un texte de 3 pages, d’environ 1400, toujours écrit à l’encre rouge, signé d’un nom en six idéogrammes pouvant être prononcé “Sakakibara Seitô”. Ces idéogrammes, déjà utilisés pour le premier message trouvé dans la bouche de la victime, signifiaient “alcool”, “démon”, “rose”, “saint” et “combat”.
Commençant par la phrase “A présent, une nouvelle partie commence”, la lettre enchaînait par “Je mets ma vie en jeu comme enjeu de cette partie(…) Si je suis pris, je serai probablement pendu(....) La police devrait mettre plus de rage et d’énergie à m’arrêter(...) Il n’y a que quand je tue que je me sens libéré de toute la rancune qui est en moi et que je peux être en paix. Il n’y a que quand je fais souffrir les autres que je peux apaiser ma propre souffrance.” La lettre vilipende aussi le système éducatif japonais, le qualifiant de “carcan qui a fait de moi un invisible.”
Dans la panique qui a suivi la découverte du meurtre, les médias japonais ont accidentellement nommé le tueur “Onibara”, la Rose du Diable, bien que le tueur ait insisté que son nom ne devait pas se prononcer de la sorte. Furieux de cette confusion, Sakakibara écrivit plus tard aux chaînes de tv: “A partir de maintenant, si vous prononcez mal mon nom ou que vous me mettez de mauvaise humeur, je tuerai trois légumes par semaine(...) Si vous pensez que je ne peux tuer que des enfants, vous commettez une grave erreur.” (Dans ce contexte, le mot “légumes” désigne des êtres humains pour Sakakibara.)
Le collégien de 14 ans a été arrêté comme suspect du meurtre de Hase le 28 Juin. Peu de temps après son arrestation, “Garçon A.” a avoué le meurtre de Ayaka Yamashita, 10 ans, datant du 16 Mars, ainsi que l’agression de trois autres fillettes sur la même période. Après l’attaque du 16 Mars, il écrivit dans son journal: “Je me suis livré à des expériences sacrées aujourd’hui, pour prouver la fragilité de l’être humain(...) J’ai abattu le marteau, quand la fille s’est retournée vers moi. Je crois l’avoir frappée à plusieurs reprises mais j’étais trop excité pour m’en souvenir.” La semaine suivante, le 23 Mars, il ajouta: “Ce matin, maman m’a dit, “Pauvre petite. L’enfant qui a été agressée serait morte.” Rien ne semble indiquer que je vais être arrêté(...) Loué sois-tu, “Bamoidôkishin”*.... Je t’en prie, accorde-moi encore ta protection.”
*Ndt: Il semble que ce nom désignait une divinité imaginaire pour le tueur.
Suites et polémiques autour de l’affaire
Après les meurtres, l’homme politique Shizuka Kamei demanda l’interdiction des oeuvres au contenu violent, déclarant que “c’est de la faute des adultes”(...)” si il existe des films manquant de mérites éducatifs ou littéraires, et ne montrant que des scènes de cruauté”, et que cet incident “donne aux adultes l’opportunité de repenser leurs règles d’auto-censure sur ces films et sur le fait de les autoriser pour leur seul profit.”
En 2000, la Diète abaissa l’âge de la responsabilité pénale de 16 à 14 ans. Cependant, suite au meurtre de Satomi Mitarai le 1er Juin 2004 par “Fille A.”, âgée de 11 ans (le meurtre de Sasebo), le parlement débattit de la nécessité d’une nouvelle révision de la loi.
Le 11 Mars 2004, fait sans précédent, le ministre de la justice annonça que Sakakibara, âgé à présent de 21 ans, allait être mis en liberté conditionnelle, sa relaxe complète étant prévue pour le 1er Janvier 2005. Cette décision fut vivement critiquée dans la mesure où, dès lors que le gouvernement avait pris la mesure inhabituelle d’en informer le public, on pouvait estimer que Sakakibara n’était pas sûrement pas prêt à être relâché et devait être transféré en prison. Ces critiques furent exacerbées suite au meurtre de Sasebo, survenu trois mois plus tard.
En raison de la gravité de ses crimes et du fait qu’ils aient été commis par un mineur, le nom et le nouveau lieu de résidence de Sakakibara sont encore aujourd’hui un secret bien gardé. Cependant, son vrai nom circule sur internet depuis le 29 juin 1997, d’après le journaliste Fumihiko Takayama.
Certaines personnes, dont Shôjirô Gotô (avocat ayant traité de nombreux cas d’erreurs judiciaires), Hidehiko Kumagai et Nobuyoshi Iwata (ancien proviseur du collège de Garçon A.), soutiennent que Garçon A. a été accusé à tort et pointent des contradictions dans l’enquête menée par les autorités, par exemple:
Les enquêteurs de la police ont déclaré que les meurtres ont été commis par un gaucher: Garçon A est droitier.
Les lettres de Garçon A contiennent beaucoup d’éléments sans queue ni tête. Il revendique également des actes qu’il aurait été impossibles à commettre pour un jeune garçon de 14 ans
Garçon A. avait de mauvaises notes, et pourtant ses lettres étaient écrites dans un style complexe (voire cryptique), riches en figures de style et comparaisons.
En 2002, la mère du garçon lui a rendu visite en prison et lui a demandé si il avait réellement commis ces meurtres. Il lui affirma que oui.
En juin 2015, Sakakibara, maintenant âgé de 32 ans, publia une autobiographie chez Ôta publishing intitulée “Zekka”, dans laquelle il exprime ses remords pour les crimes, qu’il raconte en détail. Malgré les tentatives de la famille de Jun Hase pour interdire la sortie de Zekka, et le refus d’une chaîne de librairies de le proposer à la vente, le livre devint rapidement un best-seller au Japon. Quelques mois plus tard, Sakakibara lança un site à sa gloire dans lequel il posta des photos bizarres d’un corp masculin nu photoshoppé, qui pourrait être le sien.
En réponse à ces controverses, le tabloïd Shûkan Post publia le vrai nom de Sakakibara, à savoir Shinichiro Azuma, son travail à cette époque, et son adresse.
(En bonus: une anecdote qui m’a été racontée par un prof de fac: la lettre de Sakakibara suscita une grande vague d’empathie chez de nombreux écoliers et collégiens à l’époque. Beaucoup en effet, si ils n’approuvaient pas les meurtres, se sont reconnus dans la dénonciation que Sakakibara faisait du système scolaire japonais et de son caractère “déshumanisant”... Jeunes, donc, qui n'ont eu comme réponse à leurs angoisses que la censure et la répression judiciaire ! )
Le 27 juillet 2019 à 00:17:46 SuceCheval a écrit :
https://youtu.be/TpcpjXCVnzI tenez, une vidéo sur l'Homme qui a peut être le plus souffert de tous les temps...
Déjà été posté celui la je crois
Le 28 juillet 2019 à 02:38:18 SuceCheval a écrit :
Sinon, les gars...go vous renseignez sur l'horrible mort de Phillipe Reniche, un ancien choriste du groupe punk Les beruriers noirs...
Post l'histoire au lieu du dire "allez vous renseigner" évidemment c'est facile mais faut contribuer au topic
Le 21 juillet 2019 à 15:59:49 kongstrong a écrit :
Le 20 juillet 2019 à 19:18:42 Asticollabo a écrit :
Sinon l'auteur, tu pourrais parler de Robert Ben Rhoades et des photos de sa victime la plus connue prises juste avant sa mise à morthttps://thoughtcatalog.files.wordpress.com/2017/05/td7btcy.jpg?w=800&h=450&crop=1&resize=800,450&quality=95&strip=all
c'est un classique j'ai déja posté cette histoire au début j'ai meme des photos inédites
Tu dis ça dans le plus grand des calmes sans balancer les photos ?
Photos ou DDB https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png
Bon, je me dévoue pour Philippe Reniche, avec cet article du Parisien:
L'insoutenable récit d'un crime barbare
TOURS (INDRE-ET-LOIRE) DE NOTRE ENVOYÃ? SPÃ?CIAL
Le 17 mars 2010 à 07h00
Il y a le petit aux cheveux ras, sous tension, qui serre le poing à s'en faire exploser les phalanges et qui tressaute en permanence. Et puis il y a le grand baraqué au front dégarni, fines lunettes et complet gris et à l'apparence sereine. Le premier s'appelle Jason Caillaud, 22 ans, une boule de nerfs ; le second, Jimmy Lemaître, 31 ans, « employé socioculturel » après avoir manqué d'entrer dans la légion. Deux potes qui, depuis hier, sont réunis dans le box de la cour d'assises d'Indre-et-Loire dont les jurés devront, huit jours durant, se plonger au coeur d'un crime barbare d'une violence aussi inouïe qu'incompréhensible.
Le 15 août 2007, les deux accusés se sont acharnés sur Philippe Reniche, 45 ans, qu'ils venaient de prendre en stop après une virée alcoolisée en boîte. En droit, cela est qualifié de « meurtre avec préméditation, actes de torture et de barbarie, enlèvement et séquestration suivis de mort », et cela leur vaut d'encourir la perpétuité.
La lecture de l'ordonnance de mise en accusation donne la nausée. Pour la mère de Philippe Reniche, c'en est trop. A l'énoncé du calvaire de son fils, elle quitte momentanément la salle. Les trois frères de Philippe, eux, ne cillent pas, mais cherchent en vain le regard de deux accusés qui préfèrent garder les yeux rivés au sol. Cette nuit-là, quand ils aperçoivent le pouce tendu de Philippe Reniche, les deux complices basculent dans la violence, sans même avoir besoin de se parler. Les premiers coups pleuvent, et la victime atterrit dans le coffre. On lui soutire sa carte bleue, mais cela ne suffit pas. Les voilà donc qui passent au domicile de Jimmy Lemaître pour y chercher une pelle. Estimant qu'ils ont atteint « le point de non-retour », ils sont décidés à « crever » ce passager trop encombrant. Leurs cinq compagnons de soirée ne bronchent pas, ceux-là comparaissent donc pour « non-dénonciation et non-empêchement de crime ».
L'agonie de Philippe Reniche prendra fin au petit jour dans un chemin de terre. Doigts écrasés, émasculation partielle et coups de pelle au niveau du cou, l'atrocité atteint son comble. Pendant que Jason Caillaud s'acharne, Lemaître fume une cigarette. Et quand celui-ci rentre chez lui, c'est pour découvrir que sa compagne vient de perdre les eaux. Le corps de Philippe Reniche se consume quand le troisième enfant de Jimmy Lemaître, d'une troisième compagne, voit le jour.
Hier, la cour s'est penchée sur le passé chaotique des deux accusés. Haineux envers une mère qui a « abandonné ses enfants », Jason Caillaud a grandi dans un milieu familial déstructuré et violent. Perturbé, il manifeste des tendances suicidaires dès la prime enfance et enchaîne échecs scolaires et condamnations. Jimmy Lemaître, casier vierge, est, lui, un « enfant gâté » par une mère trop possessive, mais il ne s'épanouit guère à l'école et multiplie les petits boulots. Les experts psychiatres n'ont décelé, pour l'un comme pour l'autre, aucun trouble psychique.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-insoutenable-recit-d-un-crime-barbare-17-03-2010-851680.php
Données du topic
- Auteur
- kongstrong
- Date de création
- 11 janvier 2019 à 16:05:48
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