Topic du Glauque
Le 03 février 2019 à 23:23:24 RSAAH a écrit :
Les disparus de Boutiers
Nous sommes au réveillon de Noël, en 1972, à Cognac, en Charente.Ce soir, les 4 membres de la famille Méchinaud passèrent le réveillon chez les Fontanilla, des amis habitant Cognac. La famille Méchinaud est composée du père, Jacques (31 ans), de la mère, Pierrette (29 ans), et de leurs deux fils (Eric, 7 ans, et Bruno, 4 ans).
Le réveillon se déroule parfaitement. Aux environs d'une heure du matin, les quatre Méchinaud quittent leurs amis, au volant de leur SIMCA 1100, afin de rentrer chez eux, à Boutiers-Saint-Trojan, tout près de Cognac.Les Méchinaud n'arriveront jamais chez eux, et leur SIMCA ne sera jamais retrouvée.
Quelques jours après la disparition, lorsque les gendarmes rentrent dans la maison des Méchinaud, ceux-ci trouvent un réfrigérateur plein, et plusieurs cadeaux emballés sous le sapin, laissant penser à un départ involontaire.
Le couple Méchinaud, qui semblait être sans histoire, était finalement sur le point de se briser. En effet, la mère, Pierrette, avait un amant, ce que son mari finit par apprendre.
C'est ainsi que Jacques Méchinaud avait déclaré, un jour, à son frère : "Si Pierrette ne veut pas revenir, je fais disparaître tout le monde et vous nous retrouverez jamais".A de très nombreuses reprises, à la suite de cette disparition, les gendarmes passèrent les abords et la Charente et des étangs du coin au peigne fin, à la recherche de la moindre trace, du moindre indice. Des recherches ont encore été faites pendant la présente décennie.
Aucun corps, aucun indice, aucun témoin. Plus de 46 ans après les faits, l'affaire des disparus de Boutiers demeure cas unique dans les annales judiciaires française.
En effet c'est fou cette histoire.
Le 06 février 2019 à 02:31:37 chucky_retour4 a écrit :
Le lien du discord marche plus
60 ans après, la Russie rouvre l’enquête sur le mystère du col Dyatlov.
En 1959, neuf randonneurs ont mystérieusement trouvé la mort dans l’Oural, en Sibérie. Les circonstances étranges de leur décès constituent l’une des plus grandes énigmes de la période soviétique. Soixante ans après, un procureur russe a décidé de rouvrir l’enquête.
L’un des plus grands mystères de l’histoire russe va-t-il être élucidé ? Un procureur a décidé de rouvrir l’enquête sur l’affaire classée sans suite, il y a soixante ans, de neuf randonneurs retrouvés morts dans l’Oural. Les circonstances de leur décès sont toujours restées étranges. La vérité va-t-elle enfin éclater ?
L’expédition
L’histoire remonte à janvier 1959. Dix randonneurs soviétiques s’organisent pour une expédition très risquée. Huit hommes et deux femmes, étudiants et diplômés de l’Institut polytechnique de l’Oural, entreprennent une randonnée pour rejoindre Otorten, une montagne située à 10 kilomètres du lieu du drame. Une expédition classée « catégorie III », soit la plus difficile qui puisse exister. Mais ce groupe de randonneurs est expérimenté, retrace la chaîne de télé américaine, CNN.
À cette époque de l’année, dans le nord de l’Oural et à cette altitude, la température flirte avec les -30°C. Après deux étapes dans des villages montagneux de la région (Ivdel et Vijaï), l’un des dix randonneurs, tombé malade, est contraint d’abandonner l’expédition et rebrousse chemin. Ils ne sont donc plus que neuf à entreprendre l’expédition, à ski de fond, vers l’Otorten.
Le 31 janvier, le groupe entame l’ascension, pensant à laisser en chemin quelques vivres et équipements dans une zone boisée, en prévision du retour. Le 1er février, les randonneurs commencent à traverser le col, qui a été renommé le « col Dyatlov », en référence au nom du chef du groupe, Igor Dyatlov.
Seulement voilà , les conditions météorologiques s’aggravent et le blizzard obstrue la visibilité du parcours. Le groupe dévie de sa trajectoire, jusqu’à s’égarer vers l’ouest, près du Kholat Syakhi, une montagne que les autochtones avaient surnommée « le mont de la mort ».
Le groupe s’arrête et décide de camper sur le flanc de la montagne pour s’abriter des intempéries. Igor Dyatlov avait prévu, avant de partir, d’envoyer un télégramme annonçant leur retour au village de Vijaï, aux alentours du 12 février. Mais, à partir de ce jour-là , ils ne donneront plus jamais signe de vie…
Les recherches
Le 20 février, des recherches sont entreprises pour tenter de retrouver trace des randonneurs. Des policiers et des militaires sont engagés. Des hélicoptères et avions sont également envoyés en soutien. Le 26 février, les secours trouvent enfin le campement des randonneurs sur le mont Kholat Syakhi. Il semble abandonné. Leur tente est très endommagée, coupée à l’intérieur, mais tient encore debout. Ce qu’il en reste laisse à penser que les randonneurs étaient en train de se préparer à manger.
En suivant des traces de pas, les secours trouvent les restes d’un feu de camp à la lisière d’un bois et deux premiers corps sans vie de randonneurs. Chose étrange : ils sont retrouvés déchaussés et en sous-vêtements… À quelques mètres de là , les secours retrouvent trois autres corps dont celui d’Igor Dyatlov, le meneur de l’expédition. Quatre autres randonneurs sont portés disparus.
Le 4 mai 1959, leurs corps sont finalement retrouvés dans un ravin, sous quatre mètres de neige. Leurs corps sont vêtus mais, étrangement, certains semblent porter des vêtements des autres disparus retrouvés plus tôt… Un fait qui démontre que ces randonneurs ne sont pas morts en même temps. Après cette découverte, les premiers éléments de l’enquête évoquant une hypothermie des cinq premières victimes sont, à partir de ce moment-là , remis en cause.
L’enquête
Parmi ces quatre dernières victimes, trois présentent des blessures mortelles : l’un a le crâne fracturé, deux autres ont les côtes brisées. Mais le plus intrigant, c’est que les corps ne présentent pas de blessures externes correspondantes à ces fractures. Pour le médecin chargé de les autopsier, ces blessures ne peuvent pas être causées par un homme, mais par une forte pression semblable à celle provoquée par un accident de voiture, indique-t-il dans son rapport relayé par la presse de l’époque.
Encore plus étrange, le corps d’une des femmes présente d’autres blessures : elle a perdu sa langue, ses yeux et une partie de ses lèvres. Elle est en partie défigurée et une partie de son crâne a également disparu.
Au final, l’hypothèse la plus plausible qui persiste est que ces randonneurs ont quitté urgemment leur tente pour aller s’abriter vers le bois. Certains y sont parvenus et ont alors tenté de se réchauffer, d’autres ont rampé et succombé au froid glacial de l’Oural. Mais leurs blessures laissent les enquêteurs assez perplexes. L’affaire est néanmoins classée et archivée « top secret », la conclusion est que les randonneurs sont morts dans « des circonstances inconnues »… La zone est interdite au public pendant trois ans.
Les théories
Si la thèse de l’hypothermie est celle qui sera « officiellement » retenue, certains documents rendus publics en 1990 vont alimenter les rumeurs sur le sort réel qu’ont subi ces randonneurs. Le classement de l’affaire a forcément agacé les familles des victimes qui ont soupçonné l’État soviétique et l’armée d’étouffer la vérité.
En 2013, le journal britannique du Daily Mail révèle que le survivant de l’expédition Iuri Yudin a mené sa propre enquête durant quatre ans. Il aurait eu accès à des documents militaires. Lesquels indiquent que l’armée était présente sur le site le 6 février, soit vingt jours avant l’arrivée des équipes de recherche… De quoi semer le trouble.
Tout comme les propos de l’enquêteur principal, Lev Ivanov, qui livre, à son tour, de nouvelles révélations. Il assure que « les habits que portaient les randonneurs étaient radioactifs », et que son compteur Geiger « s’est affolé tout au long de [sa] présence sur le campement ». Or, à l’époque, les autorités ont toujours nié avoir mené des essais nucléaires dans le secteur.
Depuis 2000, Iuri Yudin a créé la fondation Dyatlov à Ekaterinbourg. Il milite pour la réouverture de l’enquête. Car de nombreuses zones d’ombre demeurent. Et il sait que certains documents de l’enquête de l’époque sont toujours classés secrets. Il souhaiterait lever la confidentialité de ces documents et tenter, enfin, d’établir la vérité sur ce drame qui alimente inévitablement les thèses les plus complotistes et fantaisistes.
Le 06 février 2019 à 08:47:21 DeuxiemeSouffle a écrit :
60 ans après, la Russie rouvre l’enquête sur le mystère du col Dyatlov.En 1959, neuf randonneurs ont mystérieusement trouvé la mort dans l’Oural, en Sibérie. Les circonstances étranges de leur décès constituent l’une des plus grandes énigmes de la période soviétique. Soixante ans après, un procureur russe a décidé de rouvrir l’enquête.
L’un des plus grands mystères de l’histoire russe va-t-il être élucidé ? Un procureur a décidé de rouvrir l’enquête sur l’affaire classée sans suite, il y a soixante ans, de neuf randonneurs retrouvés morts dans l’Oural. Les circonstances de leur décès sont toujours restées étranges. La vérité va-t-elle enfin éclater ?
L’expédition
L’histoire remonte à janvier 1959. Dix randonneurs soviétiques s’organisent pour une expédition très risquée. Huit hommes et deux femmes, étudiants et diplômés de l’Institut polytechnique de l’Oural, entreprennent une randonnée pour rejoindre Otorten, une montagne située à 10 kilomètres du lieu du drame. Une expédition classée « catégorie III », soit la plus difficile qui puisse exister. Mais ce groupe de randonneurs est expérimenté, retrace la chaîne de télé américaine, CNN.
À cette époque de l’année, dans le nord de l’Oural et à cette altitude, la température flirte avec les -30°C. Après deux étapes dans des villages montagneux de la région (Ivdel et Vijaï), l’un des dix randonneurs, tombé malade, est contraint d’abandonner l’expédition et rebrousse chemin. Ils ne sont donc plus que neuf à entreprendre l’expédition, à ski de fond, vers l’Otorten.
Le 31 janvier, le groupe entame l’ascension, pensant à laisser en chemin quelques vivres et équipements dans une zone boisée, en prévision du retour. Le 1er février, les randonneurs commencent à traverser le col, qui a été renommé le « col Dyatlov », en référence au nom du chef du groupe, Igor Dyatlov.
Seulement voilà , les conditions météorologiques s’aggravent et le blizzard obstrue la visibilité du parcours. Le groupe dévie de sa trajectoire, jusqu’à s’égarer vers l’ouest, près du Kholat Syakhi, une montagne que les autochtones avaient surnommée « le mont de la mort ».
Le groupe s’arrête et décide de camper sur le flanc de la montagne pour s’abriter des intempéries. Igor Dyatlov avait prévu, avant de partir, d’envoyer un télégramme annonçant leur retour au village de Vijaï, aux alentours du 12 février. Mais, à partir de ce jour-là , ils ne donneront plus jamais signe de vie…
Les recherches
Le 20 février, des recherches sont entreprises pour tenter de retrouver trace des randonneurs. Des policiers et des militaires sont engagés. Des hélicoptères et avions sont également envoyés en soutien. Le 26 février, les secours trouvent enfin le campement des randonneurs sur le mont Kholat Syakhi. Il semble abandonné. Leur tente est très endommagée, coupée à l’intérieur, mais tient encore debout. Ce qu’il en reste laisse à penser que les randonneurs étaient en train de se préparer à manger.
En suivant des traces de pas, les secours trouvent les restes d’un feu de camp à la lisière d’un bois et deux premiers corps sans vie de randonneurs. Chose étrange : ils sont retrouvés déchaussés et en sous-vêtements… À quelques mètres de là , les secours retrouvent trois autres corps dont celui d’Igor Dyatlov, le meneur de l’expédition. Quatre autres randonneurs sont portés disparus.
Le 4 mai 1959, leurs corps sont finalement retrouvés dans un ravin, sous quatre mètres de neige. Leurs corps sont vêtus mais, étrangement, certains semblent porter des vêtements des autres disparus retrouvés plus tôt… Un fait qui démontre que ces randonneurs ne sont pas morts en même temps. Après cette découverte, les premiers éléments de l’enquête évoquant une hypothermie des cinq premières victimes sont, à partir de ce moment-là , remis en cause.
L’enquête
Parmi ces quatre dernières victimes, trois présentent des blessures mortelles : l’un a le crâne fracturé, deux autres ont les côtes brisées. Mais le plus intrigant, c’est que les corps ne présentent pas de blessures externes correspondantes à ces fractures. Pour le médecin chargé de les autopsier, ces blessures ne peuvent pas être causées par un homme, mais par une forte pression semblable à celle provoquée par un accident de voiture, indique-t-il dans son rapport relayé par la presse de l’époque.
Encore plus étrange, le corps d’une des femmes présente d’autres blessures : elle a perdu sa langue, ses yeux et une partie de ses lèvres. Elle est en partie défigurée et une partie de son crâne a également disparu.
Au final, l’hypothèse la plus plausible qui persiste est que ces randonneurs ont quitté urgemment leur tente pour aller s’abriter vers le bois. Certains y sont parvenus et ont alors tenté de se réchauffer, d’autres ont rampé et succombé au froid glacial de l’Oural. Mais leurs blessures laissent les enquêteurs assez perplexes. L’affaire est néanmoins classée et archivée « top secret », la conclusion est que les randonneurs sont morts dans « des circonstances inconnues »… La zone est interdite au public pendant trois ans.
Les théories
Si la thèse de l’hypothermie est celle qui sera « officiellement » retenue, certains documents rendus publics en 1990 vont alimenter les rumeurs sur le sort réel qu’ont subi ces randonneurs. Le classement de l’affaire a forcément agacé les familles des victimes qui ont soupçonné l’État soviétique et l’armée d’étouffer la vérité.
En 2013, le journal britannique du Daily Mail révèle que le survivant de l’expédition Iuri Yudin a mené sa propre enquête durant quatre ans. Il aurait eu accès à des documents militaires. Lesquels indiquent que l’armée était présente sur le site le 6 février, soit vingt jours avant l’arrivée des équipes de recherche… De quoi semer le trouble.
Tout comme les propos de l’enquêteur principal, Lev Ivanov, qui livre, à son tour, de nouvelles révélations. Il assure que « les habits que portaient les randonneurs étaient radioactifs », et que son compteur Geiger « s’est affolé tout au long de [sa] présence sur le campement ». Or, à l’époque, les autorités ont toujours nié avoir mené des essais nucléaires dans le secteur.
Depuis 2000, Iuri Yudin a créé la fondation Dyatlov à Ekaterinbourg. Il milite pour la réouverture de l’enquête. Car de nombreuses zones d’ombre demeurent. Et il sait que certains documents de l’enquête de l’époque sont toujours classés secrets. Il souhaiterait lever la confidentialité de ces documents et tenter, enfin, d’établir la vérité sur ce drame qui alimente inévitablement les thèses les plus complotistes et fantaisistes.
Le 15 janvier 2019 Ă 20:56:35 kongstrong a Ă©crit :
Audio d'un crash d'avion japonaisLe 12 août 1985, le Boeing 747SR-46 opérant le vol 123 de Japan Airlines, vol domestique entre l'aéroport de Tokyo Haneda et l'aéroport international d'Osaka, s'écrase dans les environs du mont Osutaka, dans la préfecture de Gunma, au Japon, à 100 km de Tokyo. En nombre de morts, cet accident reste dans l'histoire comme le pire impliquant un seul appareil et le deuxième après celui de Tenerife. Il y a 520 morts parmi les 524 personnes à bord.
Les quelque 30 minutes séparant la perte de la dérive du crash, furent assez longues pour que quelques passagers aient le temps d'écrire des adieux à leurs familles
Voici l'audio des pilotes avant leurs fatidique mort : https://www.youtube.com/watch?v=Xfh9-ogUgSQ&feature=youtu.be
TU BRAQUES LA ?!
10 degrés d’assiettes
Super Topic !
Pas mal d'histoires que je connaissais mais d'autres qui sont juste hallucinantes de voir Ă quel point l'ĂŞtre humain peut ĂŞtre tordu.
Dans ma jeunesse j'ai passé pas mal de vacances dans le petit village de Loué chez mes grands parents (vous savez, les poulets!), et il y a là -bas une vieille histoire vraie que tout le monde connait.
Perrine Duguet est la plus jolie fille de Loué et tombe amoureuse de Bastien Privard. « Leur mariage devait avoir lieu pour la Pentecôte mais Bastien fut engagé comme soldat par les services du roi. » Avant de partir, il promet à Perrine de l’aimer toujours et l’avertit :
« Si ton cœur battait pour un autre, je te dis que je me vengerai cruellement. »
Un duel amoureux
Pendant 18 mois, les lettres entre Perrine et Bastien se suivent mais Bastien finit par ne plus avoir de nouvelles… Et reçoit une dernière lettre.
« Son père l’avertit que Perrine va se marier avec Constant Bachelot, le meilleur ami de Bastien. »
Sous le choc, ce dernier regagne Loué. Et promet d’assister à la cérémonie ! « Le mardi suivant, Bastien va voir Perrine et s’adresse à elle avec douceur. Il lui dit que Constant l’attend à La Croix Monquin et qu’ensuite, ils iront ensemble dîner. Bastien lui demande de prendre sa robe blanche et son anneau de fiancée. »
Perrine ne se méfie pas et fait ce que Bastien lui demande, heureuse à l’idée de voir ses deux rivaux se réconcilier. Arrivée sur les lieux, elle est surprise de trouver Bastien, seul, qui lui affirme que Constant se trouve au fond du ravin des noyers. Perrine s’engage dans le chemin, mais très vite, la méfiance la gagne.
« Perrine voit que Constant n’est pas au ravin. Bastien, en rage, lui demande de choisir entre lui et Constant. Elle ne peut pas. Bastien lui demande alors si elle se souvient de ses dernières paroles lorsqu’il l’a quitté pour l’armée du roi. »
La jeune fille panique et comprend où Bastien veut en venir. « Il lui demande de faire une courte prière car elle va mourir et sort deux pistolets. Il la tue d’une balle dans la tête. »
La légende dépasse les frontières
Le reste de l’histoire prend une tournure encore plus horrible :
« Bastien aurait arraché le cœur de Perrine et aurait ensuite acheté deux autres cœurs à la boucherie avant de demander à un restaurateur de les cuisiner. À ce repas, il invite Constant pour se réconcilier et lui sert le cœur de sa belle en lui apprenant que Perrine ne l’aime plus. Pour preuve, il lui montre sa bague de fiancée et lui indique qu’elle l’attend à La Croix Monquin. »
Suivi de Bastien, Constant s’y rend et fait la macabre découverte. Bastien confesse le meurtre : « J’aimais Perrine plus que tout, je l’ai tuée (…), elle t’aime et son cœur t’appartient. Je le lui ai arraché et te l’ai fait manger. »
Bastien se suicide sur les lieux, demandant à être enterré sur place avec Perrine.
« Ce ne fut pas le cas, et ses parents déménagèrent de Loué. Constant est mort huit jours plus tard de chagrin. Depuis ce jour-là , le ravin des noyers est connu sous le nom de la fosse horrible. »
Cette histoire a été colportée au fil des siècles, « notamment par des marchands ambulants à Lyon où elle est relatée dans un article de presse. Elle est aussi décrite dans les archives départementales, et elle est datée. C’est ce qui me fait dire qu’il y a forcément une part de vérité. À Loué, tout le monde connaît la fosse horrible, sans forcément savoir où c’est… Mais La Croix Monquin, qui est en pierre, existe toujours. »
Le 07 février 2019 à 17:04:54 grolaikipu a écrit :
Super Topic !
Pas mal d'histoires que je connaissais mais d'autres qui sont juste hallucinantes de voir Ă quel point l'ĂŞtre humain peut ĂŞtre tordu.
Dans ma jeunesse j'ai passé pas mal de vacances dans le petit village de Loué chez mes grands parents (vous savez, les poulets!), et il y a là -bas une vieille histoire vraie que tout le monde connait.Perrine Duguet est la plus jolie fille de Loué et tombe amoureuse de Bastien Privard. « Leur mariage devait avoir lieu pour la Pentecôte mais Bastien fut engagé comme soldat par les services du roi. » Avant de partir, il promet à Perrine de l’aimer toujours et l’avertit :
« Si ton cœur battait pour un autre, je te dis que je me vengerai cruellement. »
Un duel amoureux
Pendant 18 mois, les lettres entre Perrine et Bastien se suivent mais Bastien finit par ne plus avoir de nouvelles… Et reçoit une dernière lettre.« Son père l’avertit que Perrine va se marier avec Constant Bachelot, le meilleur ami de Bastien. »
Sous le choc, ce dernier regagne Loué. Et promet d’assister à la cérémonie ! « Le mardi suivant, Bastien va voir Perrine et s’adresse à elle avec douceur. Il lui dit que Constant l’attend à La Croix Monquin et qu’ensuite, ils iront ensemble dîner. Bastien lui demande de prendre sa robe blanche et son anneau de fiancée. »
Perrine ne se méfie pas et fait ce que Bastien lui demande, heureuse à l’idée de voir ses deux rivaux se réconcilier. Arrivée sur les lieux, elle est surprise de trouver Bastien, seul, qui lui affirme que Constant se trouve au fond du ravin des noyers. Perrine s’engage dans le chemin, mais très vite, la méfiance la gagne.
« Perrine voit que Constant n’est pas au ravin. Bastien, en rage, lui demande de choisir entre lui et Constant. Elle ne peut pas. Bastien lui demande alors si elle se souvient de ses dernières paroles lorsqu’il l’a quitté pour l’armée du roi. »
La jeune fille panique et comprend où Bastien veut en venir. « Il lui demande de faire une courte prière car elle va mourir et sort deux pistolets. Il la tue d’une balle dans la tête. »
La légende dépasse les frontières
Le reste de l’histoire prend une tournure encore plus horrible :« Bastien aurait arraché le cœur de Perrine et aurait ensuite acheté deux autres cœurs à la boucherie avant de demander à un restaurateur de les cuisiner. À ce repas, il invite Constant pour se réconcilier et lui sert le cœur de sa belle en lui apprenant que Perrine ne l’aime plus. Pour preuve, il lui montre sa bague de fiancée et lui indique qu’elle l’attend à La Croix Monquin. »
Suivi de Bastien, Constant s’y rend et fait la macabre découverte. Bastien confesse le meurtre : « J’aimais Perrine plus que tout, je l’ai tuée (…), elle t’aime et son cœur t’appartient. Je le lui ai arraché et te l’ai fait manger. »
Bastien se suicide sur les lieux, demandant à être enterré sur place avec Perrine.
« Ce ne fut pas le cas, et ses parents déménagèrent de Loué. Constant est mort huit jours plus tard de chagrin. Depuis ce jour-là , le ravin des noyers est connu sous le nom de la fosse horrible. »
Cette histoire a été colportée au fil des siècles, « notamment par des marchands ambulants à Lyon où elle est relatée dans un article de presse. Elle est aussi décrite dans les archives départementales, et elle est datée. C’est ce qui me fait dire qu’il y a forcément une part de vérité. À Loué, tout le monde connaît la fosse horrible, sans forcément savoir où c’est… Mais La Croix Monquin, qui est en pierre, existe toujours. »
Lien vers le site de la mairie qui raconte cette histoire: http://www.ville-loue.fr/wordpress/?page_id=39
Le 07 février 2019 à 17:04:54 grolaikipu a écrit :
Super Topic !
Pas mal d'histoires que je connaissais mais d'autres qui sont juste hallucinantes de voir Ă quel point l'ĂŞtre humain peut ĂŞtre tordu.
Dans ma jeunesse j'ai passé pas mal de vacances dans le petit village de Loué chez mes grands parents (vous savez, les poulets!), et il y a là -bas une vieille histoire vraie que tout le monde connait.Perrine Duguet est la plus jolie fille de Loué et tombe amoureuse de Bastien Privard. « Leur mariage devait avoir lieu pour la Pentecôte mais Bastien fut engagé comme soldat par les services du roi. » Avant de partir, il promet à Perrine de l’aimer toujours et l’avertit :
« Si ton cœur battait pour un autre, je te dis que je me vengerai cruellement. »
Un duel amoureux
Pendant 18 mois, les lettres entre Perrine et Bastien se suivent mais Bastien finit par ne plus avoir de nouvelles… Et reçoit une dernière lettre.« Son père l’avertit que Perrine va se marier avec Constant Bachelot, le meilleur ami de Bastien. »
Sous le choc, ce dernier regagne Loué. Et promet d’assister à la cérémonie ! « Le mardi suivant, Bastien va voir Perrine et s’adresse à elle avec douceur. Il lui dit que Constant l’attend à La Croix Monquin et qu’ensuite, ils iront ensemble dîner. Bastien lui demande de prendre sa robe blanche et son anneau de fiancée. »
Perrine ne se méfie pas et fait ce que Bastien lui demande, heureuse à l’idée de voir ses deux rivaux se réconcilier. Arrivée sur les lieux, elle est surprise de trouver Bastien, seul, qui lui affirme que Constant se trouve au fond du ravin des noyers. Perrine s’engage dans le chemin, mais très vite, la méfiance la gagne.
« Perrine voit que Constant n’est pas au ravin. Bastien, en rage, lui demande de choisir entre lui et Constant. Elle ne peut pas. Bastien lui demande alors si elle se souvient de ses dernières paroles lorsqu’il l’a quitté pour l’armée du roi. »
La jeune fille panique et comprend où Bastien veut en venir. « Il lui demande de faire une courte prière car elle va mourir et sort deux pistolets. Il la tue d’une balle dans la tête. »
La légende dépasse les frontières
Le reste de l’histoire prend une tournure encore plus horrible :« Bastien aurait arraché le cœur de Perrine et aurait ensuite acheté deux autres cœurs à la boucherie avant de demander à un restaurateur de les cuisiner. À ce repas, il invite Constant pour se réconcilier et lui sert le cœur de sa belle en lui apprenant que Perrine ne l’aime plus. Pour preuve, il lui montre sa bague de fiancée et lui indique qu’elle l’attend à La Croix Monquin. »
Suivi de Bastien, Constant s’y rend et fait la macabre découverte. Bastien confesse le meurtre : « J’aimais Perrine plus que tout, je l’ai tuée (…), elle t’aime et son cœur t’appartient. Je le lui ai arraché et te l’ai fait manger. »
Bastien se suicide sur les lieux, demandant à être enterré sur place avec Perrine.
« Ce ne fut pas le cas, et ses parents déménagèrent de Loué. Constant est mort huit jours plus tard de chagrin. Depuis ce jour-là , le ravin des noyers est connu sous le nom de la fosse horrible. »
Cette histoire a été colportée au fil des siècles, « notamment par des marchands ambulants à Lyon où elle est relatée dans un article de presse. Elle est aussi décrite dans les archives départementales, et elle est datée. C’est ce qui me fait dire qu’il y a forcément une part de vérité. À Loué, tout le monde connaît la fosse horrible, sans forcément savoir où c’est… Mais La Croix Monquin, qui est en pierre, existe toujours. »
Superbe histoire!
C'est le genre de message qui permet vraiment de participer au topic
Le 01 février 2019 à 13:52:14 Troll_Sage_2 a écrit :
Parfois je me dis qu'il est "utile" de connaitres ces faits réels, on vit dans un monde où les gens peuvent paraitre normaux alors que derrière ce sont les pires ordures du monde, ça pourrait être n'importe qui, tu lis tout ça tu redoubles de prudence tu fais tout pour avoir le moins de problème possible que ce soit pour toi ou ta famille
J'ai remarqué un truc, c'est que souvent, les plus gros tarés, malades, pervers, psychopathes, sont très bien intégrés dans la sociétés, séducteurs, charismatiques, ont du succès en amour, jouissent d'une carrière brillante, etc...et à côté de ça, tu as des rejetés de la sociétés, des asociaux, des Célestins, qui ne feraient pas de mal à une mouche, et qui sont hyper sains d'esprit avec des valeurs et tout…
Je viens de finir le topic, pendant ma lecture quelqu'un Ă essayer d'entrer dans mon appartement
Autant dire que j'ai pas fait la fière pour le coup, j'ai attendu que la personne parte
Je peux avoir le lien du Discord?
https://www.dailymail.co.uk/news/article-6681825/Russian-bodysnatcher-stole-corpses-29-girls-turned-dolls-set-walk-free.html
Le 10 février 2019 à 09:41:55 Xanloch a écrit :
Anatoly Moskvin, le russe qui faisait des poupées avec des cadavres de petites filles, a été libéré de l'asile psy
https://www.dailymail.co.uk/news/article-6681825/Russian-bodysnatcher-stole-corpses-29-girls-turned-dolls-set-walk-free.html
Lui ca va il a tué personne
Le 09 février 2019 à 13:55:28 Saiverie a écrit :
Je viens de finir le topic, pendant ma lecture quelqu'un à essayer d'entrer dans mon appartementAutant dire que j'ai pas fait la fière pour le coup, j'ai attendu que la personne parte
Je peux avoir le lien du Discord?
"j'ai pas fait la fière pour le coup"
"fière"
"fièrE"
mp.
+ demande en mariage.
Données du topic
- Auteur
- kongstrong
- Date de création
- 11 janvier 2019 Ă 16:05:48
- Nb. messages archivés
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- Nb. messages JVC
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