[FEUILLETON] Faut que je vous raconte …
Le 18 juin 2018 à 17:05:07 Vincentdahu a écrit :
Bordel ce pavé que tu lui envoyé
Disons qu'un "coucou" aurait été un peu léger après 4 ans de silence radio.
Et puis généralement je ne fais pas les choses à moitié.
Sinon la dernièere fois je te reprochais un style plus basique qu'à l'accoutumé et tu m'a répondu que tu n'avais pas de style... Sauf que tu a écrit ça entre temps : "Marche après marche, je grimpe vers ma mission. Tel un guerrier grec à l’ascension de l’Olympe, je file rejoindre ma déesse de la nuit dans les hauteurs de cette demeure." ou encore "Mes potes auront fait l’effet d’un caillou au Parc Safari, faisant s’échapper ma proie" voilà le "style" dont je parlais, tout en image et ref populaires.
Le 18 juin 2018 à 21:51:56 PremierKebabent a écrit :
La suite reilleSinon la dernièere fois je te reprochais un style plus basique qu'à l'accoutumé et tu m'a répondu que tu n'avais pas de style... Sauf que tu a écrit ça entre temps : "Marche après marche, je grimpe vers ma mission. Tel un guerrier grec à l’ascension de l’Olympe, je file rejoindre ma déesse de la nuit dans les hauteurs de cette demeure." ou encore "Mes potes auront fait l’effet d’un caillou au Parc Safari, faisant s’échapper ma proie" voilà le "style" dont je parlais, tout en image et ref populaires.
Disons que je n'y porte pas particulièrement d'importance, quand je peux placer un petit quelque chose j'y vais mais c'est pas ce que je recherche en premier lieu.
Le 19 juin 2018 à 01:37:45 Vincentdahu a écrit :
D'ailleurs dans l'une des possibilités de la question importante qui sert de base au topoc je suis sur que l'op à l'opportunité de rebaiser marie ou alors il la déjà fait et ne sais pas sûr quelle pied dansé
Les paris sont ouverts.
Chapitre #50 : Les années FAC – Semaine décisive
« Quel con mais quel con mais quel con mais quel con mais quel con je suis ! »
…
Quelques petits verres et je perds totalement le contrôle sur mes sentiments, c’est incroyable. Je tends vraiment le bâton pour me faire battre. Ça fait 4 ans qu’on est séparé, c’était une amourette de lycéens, elle va bien se marrer. Soit j’aurai jamais de réponse, soit j’aurai le droit à un petit signe de politesse … Et c’est parti pour un dimanche à stresser tout en ne faisant mine de rien pour ne pas alarmer Léa qui doit me rejoindre.
…
Dimanche 15 mai … RIEN
Lundi 16 mai … RIEN
Mardi 17 mai … RIEN
…
Les choses sont claires comme ça. Mes sentiments, mes pensées ne sont qu’un espoir à sens unique.
…
Mercredi 18 mai … AH !
…
« Thomas, tu ne peux pas imaginer comme ton message m’a fait plaisir … »
…
OUAH quel pavé. Quel plaisir.
Marie semble comblée par mon timide message. Elle m’apprend son parcours depuis notre rupture, m’en dis plus sur sa formation dont je me fiche relativement, et sur sa situation amoureuse à laquelle je m’intéresse particulièrement. Elle est célibataire … « je n’ai jamais éprouvée la même chose pour quelqu’un d’autre » … elle ne m’a pas oublié.
Je lis et relis sans cesse ce message, ses phrases se gravent dans ma tête comme des versets bibliques. Marie est ma prophétesse, la nostalgie amoureuse ma religion et mon cœur un grand temple aux fondations chancelantes.
Je n’attends pas 3 jours à mon tour pour lui répondre, je tente de peser mes mots, de ne pas m’emballer, mais je ne veux pas non plus laisser filer cet instant. La fin de cette semaine est faite d’un échange de messages entre Marie et moi. Elle me propose qu’on se revoie, je lui explique qu’il m’est difficile d’accepter.
Cette situation m’est d’autant plus difficile à gérer que cette semaine-là est aussi celle de mes partiels. Je serai bien capable de ruiner 2 ans de relation et mes études en un seul message alcoolisé.
Chapitre #51 : Les années FAC – On met le feu à la boite
On est même pas à la fin du mois de mai et me voilà déjà en grandes vacances. C’est beau la FAC.
Les partiels sont terminés, malgré mon agitation du moment je pense que tout s’est bien passé. Il s’agit maintenant de fêter ça comme il se doit. Donc dès ce samedi on organise une soirée. Il y aura Mathieu, Damien, Mamadou, Grégoire, Léa, trois copines à elle, Manon et moi-même.
Nous nous retrouvons chez les parents de Léa pour débuter notre soirée. On ne change pas les bonnes habitudes et le but est de s’alcooliser le plus possible avant l’arrivée du taxi pour partir en discothèque. Les verres d’alcools forts s’enchainent, l’ébriété prend possession de nos corps et la fête est rapidement prête à battre son plein. A 1h30 la première navette vient nous chercher, les cinq filles s’engouffrent à l’intérieur tandis que moi et mes potes restons boire en attendant le second voyage. Celui-ci nous dépose devant la boite presque 30 minutes après les filles, et quand nous arrivons sur le parking elles sont donc déjà à l’intérieur.
Il s’agit là d’une erreur stratégique, nous nous présentons devant les videurs à 5 gars non accompagnés, en état d’ivresse avancée, à plus de 2h00 du matin alors que la boite est quasiment pleine.
« - Désolé messieurs, mais ça ne va pas être possible ! »
« - Eh …oh … putain … comment ça ? » « - Nos copines sont à l’intérieur … » …
« - Prenez l’air 15 minutes et revenez après ! »
Saleté de videurs.
On patiente donc quelques minutes en attendant de pouvoir avoir une nouvelle chance de se présenter devant MONSIEUR le physionomiste. On en profite pour prévenir les filles à l’intérieur de la boite. Moins de 5 minutes après avoir été recalés, Mamadou perd patience et retourne sonner le videur.
« - MAIS LAISSE NOUS ENTRER BORDEL ! »
Et pendant ce temps les filles partent faire la même chose de l’autre côté de la porte … cela énerve tout le monde et on finit par être recalé définitivement. Les filles ressortent donc elles aussi de la boite. Manon – qui est complètement saoule – décide de ne pas en rester là et de se venger en mettant le feu à une haie située juste devant la porte de la discothèque.
On profite de la confusion des videurs occupés à éteindre le feu avec des seaux à champagne remplis d’eau () pour prendre la tangente et rejoindre le taxi appelé entre temps. Problème, il n’y a que cinq places dans la voiture, je reste donc en plan sur le parking en compagnie de Mathieu, Manon, Grégoire et Mamadou en attendant une seconde navette. En ayant marre d’attendre, je choisis seul de rentrer à pied jusque chez les parents de Léa, à une heure de marche. Le chemin est interminable, la route - fréquentée - est très dangereuse mais je finis pas arriver à destination. Sur place je découvre tout le monde attendant dans le sas de la banque située au pied de l’immeuble. C’est moi qui avais les clés de l’appartement.
On finit par rentrer et aller se coucher. Il est 4h00, je suis dans le lit avec Léa quand mon téléphone se met à sonner …
« NUMERO INCONNU »
Le 19 juin 2018 à 08:59:38 Emo_rot_ID2 a écrit :
la suite putaaaaaiiiiiiiiiin + baise laLe 19 juin 2018 à 12:15:53 bobybob12345 a écrit :
SweeeeeeeetLe 19 juin 2018 à 13:48:13 Elunie a écrit :
Je viens de découvrir c'est vraiment cool tu gères !Le 19 juin 2018 à 12:26:25 Cunctatorus a écrit :
G tout lu + sweet + c'était un dut quoi mon key ?
Que de nouveaux lecteurs.
Mettez en fav pour ne rien rater les clés.
Pour le DUT c'est pas important, il y a déjà trop d'indices pouvant permettre de remonter jusqu'à moi pour quelqu'un qui me connait un peu irl, je préfère ne pas en donner d'autres qui ne sont pas utiles pour le récit.
Chapitre #51 : Les années FAC – Appel anonyme
« Ouais allô !? »
En temps normal je ne réponds pas aux appels anonymes, mais à cette heure un samedi soir, au troisième appel c’est trop louche pour m’empêcher de résister à ma curiosité. Je sors de la chambre en vitesse, direction la cuisine ou je serai seul.
« Allô !? Allô !? »
Il y a bien quelqu’un au bout du fil, j’entends un bruit de respiration, puis quelques mots chuchotés très doucement.
« Quoi ? C’est qui !? »
Encore quelques chuchotements …
BIP BIP BIP
Soit je suis parano, soit je suis monomaniaque, mais j’ai vraiment l’impression d’avoir reconnu la voix de Marie. Je ne l’ai pas entendu depuis 4 ans, mais je n’oublierai pas cette voix. Je me sers un dernier verre et je retourne finalement me coucher auprès de Léa.
« - C’était qui pour t’appeler à cette heure ? »
« - Une erreur … rendors toi chaton. »
Le lendemain matin je pense encore à cet appel, ça m’a chamboulé. En rentrant chez moi je ne résiste pas à la tentation de renvoyer un message à Marie pour lui dire que j’ai très bien reconnu sa voix. Mais elle nie en bloc m’avoir appelé bien qu’elle reconnaisse avoir été en soirée la veille également. Impossible de lui tirer les vers du nez, mais de fils en aiguille notre conversation nous amène à reparler d’un éventuel rendez-vous. Ce que je finis par accepter.
Nous nous retrouverons mardi 31 mai 2011 en début d’après-midi, dans un petit parc non loin de chez mes parents.
Mais dans quelle merde suis-je en train de m’enfoncer ?
Chapitre #52 : Les années FAC – Un après-midi dans le passé
Aujourd’hui est un grand jour dans la petite vie d’un homme minuscule. Je prends les choses très au sérieux, je suis ravie de retourner voir Marie, mais en même temps je me sens tellement minable vis-à-vis de Léa. Tellement minable que j’ai décidé de l’en informer. Et forcément elle l’a mal pris … Elle est déçue de moi, mais j’avais besoin de me sentir plus honnête que je ne l’étais depuis des semaines. Et puis je veux éviter de reproduire avec elle ce que j’ai vécu à sa place lorsque j’étais avec Marie.
Quand j’arrive sur le lieu du rendez-vous, Marie est déjà là, assise sur un banc dans sa petite robe d’été. Elle me fait un grand sourire, c’est tout son visage qui s’illumine en me voyant. J’imagine que le mien n’est pas loin d’autant rayonner que le sien. :cute :
Au cours de cet après-midi, je me sens entre parenthèse, vivant un moment privilégié un peu en dehors du temps, coincé entre ma vie présente et ma vie passée. Je suis le Marty McFly de l’Amour et Marie est ma DeLorean. Durant plusieurs heures nous parlons de notre histoire, nous échangeons nos souvenirs du lycée et des anecdotes sur les dernières années. Nous parlons aussi un peu du futur, Marie m’apprend qu’elle doit partir vivre à l’étranger pour un an à partir de la rentrée de septembre.
Un après-midi ensoleillé, un parc, une crème glacée, Marie … il ne m’en faut pas plus.
Pourtant sur le chemin du retour, quelques minutes à peine après avoir dit au revoir à Marie, je commence déjà à changer d’état d’esprit. Les choses se sont bien passées, trop bien surement. Mes pensées vont dans tous les sens …
« A quoi est-ce que cela va me mener ? » / « Je ne peux quand même pas lâcher Léa qui est adorable pour retourner avec Maire » / « De toutes façons elle va quitter la France » / « Léa ne mérite pas ça » / et cetera
Je suis tout retourné quand j’arrive chez moi. Je regarde alors mon téléphone : « 2 nouveaux messages ». Le premier est de Léa, elle me demande – un peu innocemment – si mon après-midi c’est bien déroulé. Elle attend forcément d'être rassurée. Le second est de Marie, elle m’informe de la joie qu’elle a eue de me retrouver.
C’est trop pour moi, trop d’émotions, trop de choses à gérer. J’ai de la passion, mais je n’ai pas de courage. J’ai toujours manqué de courage. Je réponds d’abord à Marie, un peu sèchement je lui explique que même si j’ai également passé un bon moment, j’ai besoin de mettre de la distance entre nous à présent, que je dois préserver mon couple avant tout. C’est le cœur plus léger que je peux ainsi répondre à Léa que les choses se sont bien passées, mais que je ne compte plus garder de contact avec mon ex. Il me fallait faire un choix avant de perdre totalement le contrôle de la situation, j’ai fait celui de la sécurité.
S’en suit un appel de Marie, puis un échange de messages. Elle ne comprend pas que je sois revenu vers elle pour la repousser aussitôt. Elle m’invite par la même occasion à aller me faire foutre. Je voulais me rassurer, savoir qu’elle gardait un bon souvenir de moi. J’ai fait en sorte d'en créer un très mauvais.
Le 19 juin 2018 à 16:05:26 Cunctatorus a écrit :
J'avoue que tu t es comporté comme une femme la
On ne peut pas être toujours au top
Bref
S WEET
Le 20 juin 2018 à 02:52:09 Elunie a écrit :
Non moi je trouve que t'as bien fait, t'as voulu préserver ton couple comme tu l'as dit et l'autre Marie là, elle arrive en mode lololol je m'en fiche de ton couple (du moins ça m'a fait penser à ça, avec sa réaction à la con)
Non en fait ce qu'elle m'a reproché Marie - et c'est difficile de lui donner tort - c'est d'avoir voulu reprendre contact avec elle en sachant pertinemment que ça allait amener à des turbulences dans mon couple, et de me servir de cette raison pour la repousser par la suite. Sur le coup j'ai vraiment fait de la merde, mais en même temps c'était plus fort pour moi. Fallait que j'avance, que je fasse quelque chose parce que ça faisait 4 ans que j'avais Marie encore en tête.
Le 19 juin 2018 à 18:00:33 PostBan2 a écrit :
Franchement pas ouf le comportement, un peu déçu quand même, à croire que tu joues avec les deux.
Bref
S WEET
Je ne jouais pas, j'étais vraiment paumé et j'ai pas pris de plaisir dans l'affaire.
Par contre en comportements pas ouf et décevants tu risques d'être servis dans les chapitres à venir.
Chapitre #53 : Les années FAC – Sauf maman
A la sortie de cette histoire, j’ai le cœur un peu plus léger bien que les choses ne se soient pas exactement passées comme je l’escomptais. Toutefois selon me conforte dans ma relation avec Léa qui se passe toujours sans le moindre trouble. Si ma relation avec Marie a toujours été un océan : profonde, infinie, mouvementée et intense ; celle avec Léa est un lac : paisible, calme, parfois ennuyante mais avant tout sécurisante.
Depuis quelques temps, je me suis énormément rapproché de Mathieu. Je veux dire, encore plus qu’auparavant. Nous sommes ensemble tous les matins pour nous rendre en cours, moi à la FAC et lui à son BTS. Nous sommes ensemble tous les vendredi soir, pour notre cuite hebdomadaire dans notre bar habituel, avec notre groupe de potes qui s’est encore élargi maintenant. Nous sommes ensemble tous les samedi soir pour nos virées en boite avec Manon. Bref, nous sommes toujours ensemble. Et quand ce n’est pas le cas nous sommes toujours en contact par sms. A tel point que mes parents disent que c’est lui et pas Léa ma vraie petite copine.
Un soir, alors que nous discutons par sms, il m’annonce qu’il a des doutes vis-à-vis de sa relation avec Aude. Celle-ci est froide avec lui depuis quelques temps, et elle vient de lui demander de venir la voir car elle a quelque chose à lui annoncer. Je sens – même au travers de mon écran – qu’il est au bord du précipice. C’est sa première copine, son premier amour, je me revois 4 ans en arrière…
Mathieu décide de partir voir Aude sur le champ, je lui demande de m’appeler dès son retour.
Les nouvelles ne tarderont pas à arriver. Elles sont mauvaises. Mon ami est dévasté.
Bordel, toutes des flûtes sauf maman.
Je passerai la moitié de la nuit à trainer avec Mathieu, à essayer d’être là pour lui, à essayer de mettre mon expérience à contribution. Il n’y a rien de plus important que l’amitié se dit-on. Nous prenons la décision d’organiser une virée exclusivement entre potes pour cet été.
Quelques semaines pour s’organiser suffiront, nous partirons en camping avec Mamadou et Damien à la fin du mois d’août pour une première semaine de vacances à fort taux de testostérone.
Up d'un gros ghostfag!
C'est très bien écrit et ça me fait un peu penser à certaines histoires similaires que j'ai vécu durant mes années lycées!
Et sinon => Suite ou ddb!
Données du topic
- Auteur
- CoriolisStorm
- Date de création
- 28 mai 2018 à 17:11:07
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