[FEUILLETON] Faut que je vous raconte …
Chapitre #30 : Les années lycée – Une année mouvementée partie 2
Malgré un calme relatif, l’automne 2006 aura été ponctué de quelques évènements fâcheux et en entrant dans l’hiver cette ambiance semble tendre à perdurer et ces évènements à se multiplier.
Le week-end je passe de plus en plus de temps avec Marie, et je traine donc moins avec mes potes. Un samedi soir où je suis absent, le local jeune dans lequel nous passons beaucoup de temps depuis plusieurs années a pris feu. Le bâtiment a été complètement détruit par l’incendie. J’apprends ça de Mathieu le dimanche matin qui suit directement les faits. Lui comme moi avons très vite des doutes sur l’origine de cet incendie. En effet depuis quelques semaines maintenant, Ronan - qui a complétement abandonné son BEP en cours d’année et qui se retrouve donc sans aucun diplôme, pas même le brevet – traine avec une bande de mecs pas très malins ni fréquentables. Ils font beaucoup de conneries, et connaissant la passion de Ronan pour le feu cet évènement nous parait très suspect. Pourtant Ronan prétends avoir été en boite à plusieurs kilomètres du local jeune cette nuit-là et il nie complétement être responsable de son incendie.
Avec Marie, si les semaines se passent généralement très bien, les soirées que nous faisons le week-end deviennent prétextes à des disputes de manière de plus en plus régulière. Avec l’alcool nous devenons tout deux jaloux, et elle a en plus tendance à se rapprocher d’autres garçons, cela n’arrange évidemment rien.
A une soirée dans le garage de l’une de ses amies nous nous disputeront car une fille se sera assise sur mes genoux le temps d’une photo. A une autre soirée nous nous prendrons la tête car elle aura dansé avec un mec de sa classe. Etcétéra étcétéra …
L’année sera également marquée par le déménagement de Marie, ses parents quittant leur petite maison pour une demeure plus grande. C’est dommage, je l’aimais bien cette petite maison.
Un autre évènement marquant cette année-là sera l’abandon du lycée par Mathieu en cours d’année. Ne réussissant pas scolairement il a décidé de quitter l’établissement pour partir faire un BEP.
Malgré toutes ces péripéties, notre couple tiendra bon toute l’année durant.
Et en fin d’année scolaire j’aurai réussi mon année haut la main cette fois, tout comme Marie. Nous passons donc tous les deux en Terminale. Et pour effacer les quelques nuages qui ont obscurcis le ciel de notre relation cette année, nous avons cet été un voyage avec ses parents de prévu. Exit la semaine en Charente-Maritime, Welcome les 3 semaines en Guadeloupe pour rendre visite à sa tante vivant sur place.
De quoi relancer la machine.
SWEET
Chapitre #31 : Les années lycée – Gwadadada
Samedi 4 Aout 2007, 7h00, je m’apprête à partir pour la Guadeloupe avec Marie, ses parents et son petit frère Tommy. On est à l’aéroport, je dois dire au revoir à mes parents qui m’ont accompagnés jusque-là, et qui m’ont surtout payés le billet aller-retour. Pour le reste des frais, nous logerons et mangerons chez la tante de Marie. Trois semaines de vacances à prix malins.
Avant d’embarquer voilà que mon sac sonne aux détecteurs de métaux. Un ciseau visiblement oublié au fond du sac depuis la fin de l’année scolaire a failli m’empêcher de partir en vacances.
...
Quelques heures de vols plus tard, nous voilà sur place. Reste encore à récupérer la voiture de location et à parcourir les quelques dizaines kilomètres qui nous séparent de notre lieu de résidence. Quel pied ! C’est vraiment paradisiaque, l’eau bleue azure, la végétation luxuriante, le grand soleil. Ça change de la Charente-Maritime de l’an dernier.
Sur place nous logeons donc chez la tante de Marie, enfin tout le monde logent chez elle sauf moi et Marie qui avons une toile de tente dans le jardin. C’est rustique pour trois semaines, mais ça nous permet de conserver une certaine intimité sans cette fois réveiller toute l’assemblée comme l’an passé.
La tante de Marie a deux enfants métis, un petit gars de 8 ans et une petite fille de 13 ans. Cette dernière me colle tous le temps et partout, on dirait qu’elle est amoureuse de moi. C’est mignon, et c’est assez habituel. J’ai toujours fait ce genre d’effet sur les gamines. Aux fêtes de famille j’ai toujours une cousine pour me coller du début à la fin.
Les trois semaines sont ponctuées de visites, de promenades, de randonnées, de baignade, de grands repas et de belles découvertes. C’est vraiment d’enfer.
Pourtant, à quelques jours de la fin de notre séjour Marie commence à me sembler plus froide, plus distante, plus à fleur de peau. Le tout sans raisons apparentes. Je commence par essayer de briser ce mur qui semble s’installer entre nous mais ça ne fait qu’empirer la situation. Quand je la laisse un petit peu respirer ça va mieux, mais ça ne me convient pas. Je commence à me poser des questions, et je rentre en mode méfiant et suspicieux.
Quand nous ne sommes pas en vadrouille aux quatre coins de l’île, nous restons sagement dans la maison de sa tante à nous occuper comme nous pouvons. Pour ma part je joue à la console avec Tommy, le cousin et la cousine. J’aide d’ailleurs le plus petit à se faire une équipe de choc dans Pokémon. Marie quant à elle passe de plus en plus de temps sur l’ordinateur, à discuter sur MSN.
Un matin, elle quitte l’ordinateur pour aller prendre sa douche, sans se déconnecter. Je profite de cet instant pour aller fouiller dans ses discussions pour essayer de comprendre son comportement des derniers jours. Et là, que vois-je !?
Marie t'avais pas le droit
Chapitre #32 : Les années lycée – Explications … ou pas
« - T’as rien à me dire ? »
La journée a été longue pour moi. Depuis ma découverte du matin je n’ai pas eu trop l’occasion d’en discuter avec Marie. J’ai ruminé ça tout le long de notre excursion du jour. Elle était toujours froide comme depuis quelques temps, moi j’étais carrément glacial. Des heures à me demander pourquoi et comment elle osait me faire ça. Ecœuré. Déçu. Enervé.
Le soir venu, nous nous sommes enfin retrouvés seul à seul dans notre tente. Je ne pouvais quand même pas faire de scène devant toute sa famille.
« - Alors ? T’as vraiment rien à me dire ? »
« - Mais de quoi tu parles à la fin ? »
« - Si t’es comme ça depuis quelques jours c’es… »
« - Et comment je suis ? Je suis normale ! »
« - NON, t’es pas norm… »
« - SI »
« - MAIS LAISSE MOI PARLER PUTAIN !»
Elle ne me laisse jamais en placer une avec son sale caractère putain ! Elle doit toujours avoir raison. Elle doit toujours avoir le dernier mot. Elle a vraiment le don pour me mettre hors de moi avec sa putain de mauvaise foi et tous ses défauts à la con.
« - Bah vas-y j’te laisse parler alors parle ! »
« - Bon …T’es froide depuis des jours, t’es distante, t’es bizarre. C’est parce que tu parles avec ce con ? Pourquoi tu parles à ton connard d’ex ? »
« - Tu fouilles dans mes affaires ? TU M’ESPIONNES ? T’ES VRAIMENT UN SALE CON ! »
Et voilà, ça va être de ma faute maintenant. Elle discute avec son ex depuis des jours alors qu'elle est en vacances avec moi. Ce mec c'est juste un connard de cycliste plus âgé, ses seules fiertés ce sont sa putain de Opel Astra et son coup de pédale.
Et avec Marie, impossible de lui décrocher la moindre explication. Toujours dans le déni, dans l’énervement.
Des embrouilles ont en a eu ces derniers mois, mais là c’est sérieux.
On n’aura pas vraiment d’autres explications pour les quelques jours restant sur l’île. La tension sera palpable entre nous. Le dernier jour avant notre départ je prends une photo de l’ensemble de la famille dans une palmeraie. Sur le cliché tout le monde sourit sauf Marie qui fait un doigt d’honneur au photographe : moi.
C’est dans cette ambiance que nous rentrons en métropole. Avec un couple plus affaibli que jamais et une rentrée des classes pour la terminale et donc le BAC en ligne de mire.
D ailleurs elle était une cb/10 ta meuf?
Et toi?
J attends la SWWEEET
Oui on veut des notes sur/10 des perso important khey
Sweet
Le 12 juin 2018 à 12:19:02 PostBan2 a écrit :
Ayaaa, ça sent le futur cuck
D ailleurs elle était une cb/10 ta meuf?
Et toi?
J attends la SWWEEETLe 12 juin 2018 à 12:52:54 rayzeak a écrit :
Oui on veut des notes sur/10 des perso important kheySweet
J'aime pas trop ce principe de notes, surtout que les gens changent donc ça va fluctuer dans toute l'histoire. Je n'étais pas le même à 12 ans qu'à 18 ans et que maintenant. Et puis noter une ou des filles dont j'ai été amoureux c'est compliqué également, je ne serai pas du tout objectif. Mais disons que j'ai plutôt eu de la chance en ce qui me concerne, et la ou les filles avec qui j'ai été sont toutes plutôt jolies également.
Chapitre #33 : Les années lycée – Période trouble
La rentrée scolaire et le retour à un rythme plus familier avec Marie nous réussit plutôt bien. Sans retrouver une relation tout à fait aussi idyllique qu’il y a quelques mois, les troubles s’apaisent et aucune autre alarme ne vient brouiller mon radar.
En classe je conserve les mêmes camardes de l’an passé. Mathieu n’est plus là depuis le milieu d’année dernière et j’ai donc changé mes habitudes concernant mes trajets en car. Généralement je suis avec une bande de gens que je connais assez bien, certains anciens coéquipiers au foot, des connaissances du collège etc. Et depuis le départ de Mathieu je me rapproche – amicalement - de Camille, une fille de ma classe depuis l’année passée. Elle habite dans la même ville que moi, on se connaissait de vue depuis le collège mais depuis un an une amitié est apparue entre nous. Camille est assez petite, les cheveux châtains, mi-long et ondulés. C’est une jeune fille avec de généreuses formes. En cours nous sommes souvent assis côte à côte, dans le car scolaire également.
Cette relation ne plait pas beaucoup à Marie qui me fait plusieurs réflexions à ce sujet en début d’année scolaire. Mais ayant elle-même plusieurs amis garçons que je n’apprécie pas énormément, elle peine à me mettre dans l’embarras sur ce sujet.
Vers la fin du mois d’octobre 2007, à quelques semaines de mes 18 ans, Marie redevient un peu plus froide et distante avec moi. Je sens que quelque chose ne va pas comme il le faudrait. Au lycée nous passons un peu moins de temps ensemble, le week-end nous semblons moins profiter de nos instants seul à seul. Je commence à me sentir très mal à l’aise dans cette ambiance qui m’attriste énormément. Je suis follement amoureux de Marie. J’ai tout découvert avec elle, j’ai tout appris. J’ai appris à faire l’amour mais surtout à aimer. J’ai appris que l’Amour pouvait tout balayer, tout remplacer. Nous nous sommes échangés des milliards de « je t’aime » et même des « tu es l’homme/la femme de ma vie ». La présente situation me fait trop de mal.
Le jour de mon dix-huitième anniversaire, les choses semblent s’arranger comme par magie. Marie est venue chez moi, elle m’a offert un cadre avec plusieurs photos de nous depuis les débuts de notre relation ainsi qu’une boite renfermant de multiples mots d’amour.
Pourtant, trois jours plus tard seulement, les choses semblent repartir dans la mauvaise directement.
Ce mercredi matin-là, Marie est d’humeur massacrante. Elle m’attend comme d’habitude à la sortie de mon car, mais le baiser que nous échangeons est froid, sa bouche semble être dénuée de chaleur. Nos échanges ce matin-là se résumeront au plus strict minimum et elle partira rejoindre sa classe avant même la sonnerie.
La matinée sera faite d’interrogations et d’incompréhension. A la pause de 10h00 comme à midi je ne pourrai rejoindre Marie que pour quelques secondes à chaque fois. J’ai comme le désagréable sentiment qu’elle m’évite. Une boule me noue déjà le ventre.
A 16h00, pour la dernière pause de la journée, j’arrive à la rejoindre dans la salle de détente du lycée. Elle joue aux cartes avec ses amies. Je semble la déranger avant même d’avoir ouvert la bouche. Je fais le forcing, je tente de la câliner. Sans me repousser ouvertement elle me fait comprendre que je suis de trop. Je décide donc de retourner voir mes potes. La seule explication que me donnera Marie avant que je ne quitte la pièce sera :
« - J’ai un truc à te dire. Je t’appel ce soir. »
BORDEL.
Chapitre #34 : Les années lycée – Le couperet
Une fille qui te dit « faut que je te dise un truc » ou « j’ai quelque chose à te dire » ou toute autre tournure de phrase similaire, c’est le pire des signes de la Terre. Elles doivent penser que ça permet à l’autre de se préparer psychologiquement ou je ne sais quelle connerie. BULLSHIT. Ca fait flipper ! C’est tout !
Et c’est ce que je fais depuis 16h00, je flippe.
J’ai la pire des angoisses qui joue à la corde à sauter avec mon intestin grêle. Depuis 16h00.
Marie terminait sa journée à 17h00 et moi à 18h00, ce qui fait que je suis dans l’incapacité de la voir avant demain matin. Mais je dois me rassurer, elle « m’appelle ». Mais putain évidemment qu’elle va m’appeler, on s’appelle TOUS LES JOURS DE LA SEMAINE. Donc si elle précise qu’elle va m’appeler c’est que c’est sérieux.
« Marie, merci de ton COURAGE ! »
De 16h00 à 18h00, impossible de décocher un sourire ni même un mot à qui que ce soit. Si j’ouvre la bouche, mon cœur sort, c’est sûr.
Une heure de car pour rentrer chez moi, toujours autant de questions, toujours autant de silence.
Dîner … même pas en rêve.
20h00, appels illimités top départ.
DRIIIIIIIING DRIIIIIIING
« Allô !? »
…
Cette conversation est la pire de toute ma vie. Se faire larguer c’est compliqué. Se faire larguer par la femme qu’on aime c’est horrible. Se faire larguer par la femme qu’on aime par téléphone c’est la pire des tortures.
Il aura fallu de longues minutes pour lui tirer les vers du nez, il aura fallu des heures pour que nous réussissions à raccrocher, il faudra des siècles pour que je reprenne goût à la vie.
Elle ne m’aura rien épargné
« Ce n’est pas toi c’est moi … T’es parfait t’as rien à te reprocher … Je t’aime encore … Je ne sais plus où j’en suis … »
Des mots, beaucoup de mots. Des pleurs, beaucoup de pleurs. Un vide, un grand vide.
Ce n’est pas cette nuit que je vais dormir. J’ai envie de mourir.
L'op je compatis
Le 12 juin 2018 à 15:01:40 Da-hu a écrit :
L'op je compatis
dans mes bras
Chapitre #35 : Les années lycée – Pire qu’un lendemain de cuite
1 an 11 mois et 1 jour plus tard. Tout est fini. J’ai perdu la femme de ma vie, la seule que j’aime. La seule que j’aimerai.
Premier réveil de célibataire, enfin ça aurait été le cas si j’avais été capable de dormir. Je n’ai fait que pleurer. Les yeux rougis, le ventre noué, voilà comment je me rends au lycée, ce noir 16 novembre 2007.
Quand le car va s’arrêter, Marie ne sera pas là à m’attendre. La réalité va me rattraper dans quelques secondes sous la forme d’une porte ne s’ouvrant sur rien. Je n’ai pas la force d’affronter ça, pas maintenant, pas tout seul.
A quelques minutes du lycée j’en parle avec un camarade de classe, Benoit, un gars sympa.
« - Benoit !? »
« - Ouais Thomas ? Pourquoi tu ne parles pas ce matin ? »
« - Avec Marie … … On s’est séparé. »
« - Qu… Quoi ? »
Je suis au bord des larmes. Mais je ne peux pas craquer comme ça, pas dans ce car, pas au lycée, pas devant tout le monde.
Vincent lui n’en croit pas ses oreilles. A vrai dire quand le bruit va se propager dans le lycée personne ne va y croire. Avec Marie on était un des plus vieux couples du bahut. Nous sommes deux terminales parmi les groupes les plus populaires, en couple depuis presque 2 ans. Une rupture semble invraisemblable.
Tout au long de la journée j’aurai le droit au soutien de mes potes, ils sont super avec moi pour le coup. Je me sens toujours aussi vide à l’intérieur, mais extérieurement ça fait du bien d’être entouré.
Chapitre #36 : Les années lycée – Une lueur d’espoir
Les journées sont longues, les semaines semblent sans fin.
Je croise Marie quotidiennement au lycée, mais on s’évite. Par contre régulièrement on se téléphone encore. On parle toujours pendant des heures, et on pleurs beaucoup. Au fil de nos échanges, la rupture s’est peu à peu transformée en pause. Marie semble autant souffrir que moi de cette situation mais elle refuse que nous ne nous remettions ensemble. Elle dit avoir besoin de temps, je suis prêt à lui en accorder pour peu que la flamme d’espoir qui me reste ne vacille pas.
Quelques semaines après notre rupture, enfin après le début de notre pause (), c’est les vacances de Noël. Je n’attends qu’une chose du Père-Noël mais ce gros sac n’a pas l’air de m’avoir entendu. Pendant que je reste me morfondre chez moi, Marie est partie en stage pour passer son BAFA. Une semaine enfermée avec d’autres jeunes de son âge. La seule idée de l’imaginer au milieu d’autres mecs me rend malade.
Au cours de cette semaine je parviens à l’avoir au téléphone pour un bout de soirée. Mais cette fois elle semble différente, moins attristée par notre « pause » que durant les semaines précédentes, moins dans la conversation tout simplement. J’entends des bruits et des voix derrière elle. Visiblement je tombe mal. Ça me fout les boules, ça fout en rage.
Les mots dépassent ma pensée. Je frappe partout dans ma chambre, ma table de nuit ne s’en remettra pas.
Mais finalement la semaine passe … Noël et le nouvel an également. Je n’ai pas la tête à la fête.
A la rentrée de janvier 2008 l’espoir renait dans mon petit cœur. La plus grosse soirée de l’année est programmée pour la fin du mois. L’anniversaire de mon vieux camarade Kylian. C’est devenu un grand fêtard, plus que moi, plus que presque tout le monde que je connais. Il est l’une des coqueluches du lycée, une vraie petite star.
Il a réservé une salle entière, tout le gratin du lycée est invité. Au moins 50 personnes sont attendues. Tout le monde ne parle plus que de cette soirée. Tout le monde n'attend que ça car c’est la soirée ou il faut être. Moi je l'attends car c’est Marie y sera. Et elle m’a promis une explication seul à seul.
Voilà ma chance.
Données du topic
- Auteur
- CoriolisStorm
- Date de création
- 28 mai 2018 à 17:11:07
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