[FEUILLETON] Faut que je vous raconte …

Continu, tu m'intrige, même si je ne te cautionne pas .

Beau travail d'écriture et de détermination au passage !

Chapitre #63 : La fête à tout prix

C’est le troisième jour de camping, j’ai déjà mes habitudes. Encore un réveil matinal, encore un petit-déjeuner à base de liqueur et de bière avant d’aller me laver. J’utilise les sanitaires communs du camping, on en a des privatifs dans le mobil-home mais l’idée que je me fais de l’esprit camping m’empêche de les utiliser, sauf cas de force majeure. Après ma douche je fais un arrêt sur l’emplacement des filles pour les saluer. Visiblement elles dorment encore, sauf Anne et Amélie qui discutent sur la terrasse. Je me joins donc à elles, et j’apprends à les connaitre en plus petit comité. Je découvre alors une anecdote intéressante : Anne est en couple avec le jeune frère d’Amélie, cela semble d’ailleurs rapprocher les deux amies.

La journée se déroule au même rythme que les précédentes, à la différence que nos deux groupes sont entièrement mélangés et que nous partageons donc nos activités et non-activités avec les six demoiselles. Ma consommation d’alcool étant importante, je passe un temps fou à envoyer des sms à une multitude de contacts enfouis au fin fond de mon téléphone. Parmi tous ces messages, deux porteront leur fruit.

Le premier concerne mon binôme dans les études supérieures, Samuel. Ce jour-là je lui propose de nous rejoindre en camping, invitation qu’il accepte. Il est donc prévu qu’il nous rejoigne dès le lendemain sur place.

Le second message concerne Marie.
Après une absence d’échange depuis des années j’ai repris contact avec elle et emporté par l’alcool je lui ai souhaité son anniversaire tombant le jour-même. Elle ne me répond que plusieurs heures plus tard, dans la soirée, et nous commençons à échanger divers messages à partir de ce moment.

Cette soirée sera calme par rapport aux autres de la semaine, surtout concernant mes amis et les filles. Ils se sentent tous trop fatigués pour partir en boite un troisième soir de suite et m’abandonne donc seul avec ma motivation. Il est hors de question de gâcher une seule nuit, je m’accroche à un autre groupe de jeunes du camping pour continuer à faire la fête.

Le mardi matin, le rituel reprend de plus belle avec un réveil matinal et quelques verres en guise de petit déjeuner. Très vite je rejoins de nouveau les filles à leur emplacement pour partager ma fin de soirée avec elles et attendre le réveil des uns et des autres. En fin de matinée Samuel débarque, chauffé à blanc et frais comme un gardon. On fait les présentations, et la journée se poursuit sur le rythme maintenant habituel.

Pour la soirée, nous avons prévus un feu de camp sur la plage histoire de varier les plaisirs et de cocher toutes les cases du cliché des campeurs. Alors c’est certes caricatural, mais c’est également extrêmement agréable. Etre assis là, dans le sable, avec trois très bons amis et six filles rencontrées quelques jours plus tôt et avec lesquelles le feeling est excellent rend la soirée délicieuse. C’est ce genre d'instant qui devient instantanément un moment qui restera en tête, une sorte de polaroïd mémoriel.

Chapitre #64 : Cache-cache

Durant cette soirée sur la plage les gens bougent, les places s’échangent avec le temps qui passe et les discussions qui naissent puis s’éteignent. Toutefois un binôme reste immuable, c’est moi et Anne. Nous restons collés toute la soirée alors que jusqu’à présent nous n’avons pas été particulièrement proches. J’ai bien passé un peu de temps les jours précédents à la taquiner sur ses tenues et la mise en valeur plus que réussie de ses formes. Je repense notamment à la longue robe à la fois moulante et ouverte qu’elle portait la veille. Ce soir-là elle semble donc bien décidée à rester près de moi, et je ne fais rien pour la fuir. Nos discussions sont tantôt communes avec le reste du groupe, tantôt intimes de bouche à oreille. Son souffle si près de moi me réchauffe presque autant que l’alcool.

La soirée se prolonge jusqu’à 2h00, et certaines des filles commencent à fatiguées. Flora et Melissa décide de partir se coucher, tandis qu’avec le reste du groupe je prends la direction de la discothèque pour une quatrième nuit de fête.

Dès l’entrée et conformément à mon habitude, j’achète une bouteille de vodka. Ce soir une bouteille de champagne est offerte en plus, et les filles se cotissent pour prendre une autre bouteille de leur côté. L’alcool va continuer de couler à flots. On s’installe sur une banquette, et on se met très vite dans l’ambiance.

Au bout d’un moment nous nous dirigeons presque tous vers la piste, certains seulement restent surveiller les bouteilles. Comme sur la plage, Anne reste constamment proche de moi dans la discothèque, elle me prend même la main pour m’emmener danser seul à seul à l’écart du groupe. Elle se frotte contre moi, je sens ses formes tout contre mon corps, je sens son parfum et sa sueur, mes mains glissent le long de ses hanches. Que c’est bon.

Durant tout le temps que dure notre danse, Anne jette régulièrement des petits coups d’œil inquiets vers le reste de notre groupe et notamment vers ses copines. Au milieu de la musique trop forte je tente de la questionner :

« - Qu’est ce qui se passe ? »
« - … Rien rien. »
« - Non mais qu’est-ce qu’il y a ? T’as honte de danser avec moi ? »
« - Ah non non non c’est pas ça. »
« - C’est quoi alors ? »
« - C’est Amélie, il ne faut pas qu’elle nous voit »
« - Pourquoi ? … Ah oui tu sors avec son frère c’est ça ? »
« - … Ouais. »
« - … »
« - Vient on va prendre l’air sur la terrasse. »

Nous quittons la piste de danse, je devance Anne en lui tenant la main, nous nous assurons qu’aucun de nos amis ne nous suit. Nous allumons chacun une cigarette et nous recommençons à discuter, profitant du calme de la terrasse. Nos mains se rencontrent, elles trainent également le long du corps de l’autre, dans ses cheveux, dans son cou. Le jeu de regard est intense entre nous, je sens le temps s’arrêter comme avant chaque premier baiser. C’est langoureux, c’est doux, c’est agréable. L’odeur de ses cheveux est envoutante, le goût de ses lèvres l’est tout autant. Nous passons ainsi plusieurs minutes entre sourires, regards et baisers avant qu’Amélie n’apparaisse à l’entrée de la terrasse. Nous avons tout juste le temps de nous séparer et de reprendre une posture plus retenue avant qu’elle ne nous aperçoive. Les autres nous rejoignent finalement pour prendre l’air à leur tour, les regards accusateurs fusent entre Anne et certaines de ses amies.

Durant le reste de la nuit dans la discothèque, il me sera impossible de retrouver un instant seul à seul avec Anne. Ses copines sont au courant de la situation et elles veillent à ce qu’on n’ait pas de marge de manœuvres.

Pourtant la soirée est loin d’être terminée, dans les deux dernières heures avant la fermeture de l’établissement, Samuel et Camille vont également se rapprocher et s’embrasser après une danse langoureuse. Lui est arrivé le matin même, elle vient de se séparer de son copain, ils n’auront pas perdus de temps. De son côté, Audrey la mignonne petite asiatique, est complètement saoule. Il devient compliqué de la gérer, elle ne tient pas debout, trébuche à chaque pas et menace de vomir à chaque mouvement brusque. Au moment de sortir et de rentrer au camping elle devient un vrai poids mort. Je finis par la prendre dans mes bras, installée face à moi, les jambes serrées autour de mes hanches, j’entretien une étreinte rapprochée avec elle. Cela ne semble pas plaire à Anne qui me lance des regards noirs durant tout le trajet de retour.

Nous rentrons finalement tous nous coucher à l’heure ou se soleil se lève.

Le 19 juillet 2018 à 10:58:16 Aguerra a écrit :
bordel que c'est chiant

merde t'es obligés de lire ?

Chapitre #65 : L’instant le plus romantique de ma vie

La semaine se poursuit sur le même rythme, avec des journées à boire des coups et regarder le temps passer sans chercher à le rattraper, et avec des nuits à faire la fête. Entre le mercredi matin et le vendredi soir il m’est impossible de passer plus de quelques minutes seul avec Anne, ses copines sont sur le qui-vive. Mais à côté de cela nous échangeons sans arrêt des messages, plusieurs centaines par jours.

Le vendredi soir doit être le seul soir sans faire de grosse fête, sans aller en boite, sans boire jusqu’au matin. Nous devons partir le lendemain matin de bonne heure, c’est même moi qui doit conduire. C’est à ce moment que je commence, pour la première fois de la semaine, à vraiment dessaouler.

Pour fêter dignement notre dernière soirée malgré tout, nous prévoyions de dîner avec les filles à leur mobil-home, chacun devant apporter quelque chose à manger. On arrive vers 20h00, l’heure prévue, pour se rendre compte que la plupart d’entre elles ont déjà grignotées et qu’elles n’ont plus faim. On est déçu de leur comportement, un froid s’installe et finalement on ne s’attarde pas. Nous rentrons donc sur notre emplacement un peu dégouté de la fin de notre séjour.

Dans la soirée je continu d’échanger énormément de messages avec Anne. Elle comme moi ne voulons pas rester sur cette note négative avant de nous faire nos adieux, après quelques négociations je parviens à la convaincre de fausser compagnie à ses amies pour me rejoindre. Il est 23h00 passé quand nous nous retrouvons, je la prends dans mes bras pour la saluer puis nous nous dirigeons vers la plage pour quelques derniers instants entre parenthèses.

Assis dans le sable, nous passons plus d’une heure à discuter, elle me parle de son copain, de l’embrouille que j’ai créée dans sa tête et avec Amélie. Je lui raconte à mon tour mon parcours un peu chaotique avec Marie et Léa. Durant tout ce temps, nous sommes proches mais nous ne nous embrassons pas. Elle se contente de se lover dans mes bras. Le silence se poursuit parfois pendant de longues minutes entre nous, seuls le bruit des vagues et d’un concert non loin de là nous parvient.

Peu après minuit nous prenons le chemin du retour, l’heure de la séparation approche. Nous ne nous sommes alors embrassés qu’une seule fois, c’était quelques jours plus tôt, mais étrangement je me sens proche de cette fille. Nous arrivons finalement au pied d’un lampadaire, à l’embranchement entre deux allées, l’une menant vers son mobil-home, l’autre vers le mien. C’est ici que nos chemins doivent se séparer. Après quelques timides mots, l’instant du dernier baiser se fait sentir. Et tandis que mes yeux plongent dans les siens, tandis que nos bouches sont sur le point de se frôler. A cet instant précis, la musique du concert se met à ralentir, à diminuer puis à s’arrêter, en même temps le lampadaire nous surplombant d’éteint. Les astres se sont alignés. Même dans un film la scène aurait semblée trop belle pour être vraie. Du coup j’explose de rire, Anne également.

On finit tout de même par s’embrasser avant de se séparer et de terminer cette semaine de vacance.

Je suis tombé par hasard ici tout à l'heure et j'ai tout lu. Tellement ouf ton histoire, on dirait ma vie, c'est dingue.

Même âge, même parcours : S, IUT, redoublement, mention...
Le local pour les jeunes où tu squattais étant jeune.
Les deux meufs qui débarquent dans ton village pour les vacances d'été pendant la semaine de la fête au village.
Le Canada.

On a eu la même vie
Hâte de voir quel est le dilemme du coup. Je pense pouvoir t'aider.

Le 19 juillet 2018 à 17:25:19 deumsdeums a écrit :
Je suis tombé par hasard ici tout à l'heure et j'ai tout lu. Tellement ouf ton histoire, on dirait ma vie, c'est dingue.

Même âge, même parcours : S, IUT, redoublement, mention...
Le local pour les jeunes où tu squattais étant jeune.
Les deux meufs qui débarquent dans ton village pour les vacances d'été pendant la semaine de la fête au village.
Le Canada.

On a eu la même vie
Hâte de voir quel est le dilemme du coup. Je pense pouvoir t'aider.

C'est ouf en effet.
Mets le topic en fav parce que ça avance doucement.

Le 19 juillet 2018 à 20:28:20 LeDroitBORDEL a écrit :
À quel chapitre l'auteur nique ?

Ça doit commencer page 5

Le 19 juillet 2018 à 21:04:07 CoriolisStorm a écrit :

Le 19 juillet 2018 à 20:28:20 LeDroitBORDEL a écrit :
À quel chapitre l'auteur nique ?

Ça doit commencer page 5

Cimer chef je vais pouvoir niquer par procuration ce soir

Le 19 juillet 2018 à 21:10:50 P0EP0E a écrit :
C'est partit en couille après le moment oú tu embrasses une fille, on s'identifie plus au héros

C'est ma faute si t'es puceau ?
Je n'écris que la vérité kheyou.

Le 19 juillet 2018 à 21:22:13 LeDroitBORDEL a écrit :

Le 19 juillet 2018 à 21:04:07 CoriolisStorm a écrit :

Le 19 juillet 2018 à 20:28:20 LeDroitBORDEL a écrit :
À quel chapitre l'auteur nique ?

Ça doit commencer page 5

Cimer chef je vais pouvoir niquer par procuration ce soir

Fais toi plaisir.
Mais je ne m'étale pas trop sur les scènes de culs désolé. Il ne doit pas y avoir plus de quelques unes.

Le 19 juillet 2018 à 21:27:53 CoriolisStorm a écrit :

Le 19 juillet 2018 à 21:10:50 P0EP0E a écrit :
C'est partit en couille après le moment oú tu embrasses une fille, on s'identifie plus au héros

C'est ma faute si t'es puceau ?
Je n'écris que la vérité kheyou.

Le 19 juillet 2018 à 21:22:13 LeDroitBORDEL a écrit :

Le 19 juillet 2018 à 21:04:07 CoriolisStorm a écrit :

Le 19 juillet 2018 à 20:28:20 LeDroitBORDEL a écrit :
À quel chapitre l'auteur nique ?

Ça doit commencer page 5

Cimer chef je vais pouvoir niquer par procuration ce soir

Fais toi plaisir.
Mais je ne m'étale pas trop sur les scènes de culs désolé. Il ne doit pas y avoir plus de quelques unes.

Non mais je parle au nom des vrai khey quoi, ton histoire est un peu HS ici