[FEUILLETON] Faut que je vous raconte …

Le 13 juin 2018 à 18:02:27 PremierKebabent a écrit :
Un moins bon style qu'à l'accoutumé
Tu à écrit ca d'un coup sans relire?

La fatigue kheyou
Non serieux je ne fais pas vraiment attention au style, j'écris comme ça vient. D'ailleurs il n'y a presque aucune cohérence de style ni même de temps d'un bout à l'autre du récit.

Le 13 juin 2018 à 18:08:19 matsup527 a écrit :
Super feuilleton ! Par contre tu me fais un peu peur au niveau du rythme, on est au chapitre 42 et on a pas passé le lycée, alors a moins que les choses s’accélèrent vraiment par la suite on part pour des centaines de chapitres Mais dans tous les cas t'arrêtes pas, c'est un plaisir de te lire

Je ne me suis pas donné d'objectifs en longueur ou en durée. J'ai vu que mon estimation initiale ne tenait pas donc maintenant je verrai bien ou ça me mène.

Mais par la force des choses les années suivantes seront surement plus courtes c'est clair. Après il va aussi y avoir des événements et des périodes plus riches en rebondissements et forcément je risque de m'y arreter un moment.

Mais si je veux que ce topic me serve - dans le sens que vous puissiez me donner votre avis sur ma situation actuelle - il va falloir que j'en termine quand même sans trop tarder parce que j'ai des impératifs.^^

Ça fait bientôt 3 semaines que je vous raconte tout ça.

Le 13 juin 2018 à 18:16:36 CoriolisStorm a écrit :

Le 13 juin 2018 à 18:08:19 matsup527 a écrit :
Super feuilleton ! Par contre tu me fais un peu peur au niveau du rythme, on est au chapitre 42 et on a pas passé le lycée, alors a moins que les choses s’accélèrent vraiment par la suite on part pour des centaines de chapitres Mais dans tous les cas t'arrêtes pas, c'est un plaisir de te lire

Je ne me suis pas donné d'objectifs en longueur ou en durée. J'ai vu que mon estimation initiale ne tenait pas donc maintenant je verrai bien ou ça me mène.

Mais par la force des choses les années suivantes seront surement plus courtes c'est clair. Après il va aussi y avoir des événements et des périodes plus riches en rebondissements et forcément je risque de m'y arreter un moment.

Mais si je veux que ce topic me serve - dans le sens que vous puissiez me donner votre avis sur ma situation actuelle - il va falloir que j'en termine quand même sans trop tarder parce que j'ai des impératifs.^^

Ça fait bientôt 3 semaines que je vous raconte tout ça.

C'est aussi pour ça que je m'inquiète du rythme keyh

Je t'avoue que tu n'as donner aucune précision sur le dilemme qui t'anime et de ce fait je suis assez hype

Si tu ne veux pas sacrifier certaines parties de ton récit pour aller plus vite, tu peux toujours nous présenter ton problème avec les éléments les plus importants a prendre en compte. Comme ça on peut te donner notre avis et rien ne t'empêche de continuer ton récit derrière

Le 13 juin 2018 à 18:16:36 CoriolisStorm a écrit :

Le 13 juin 2018 à 18:08:19 matsup527 a écrit :
Super feuilleton ! Par contre tu me fais un peu peur au niveau du rythme, on est au chapitre 42 et on a pas passé le lycée, alors a moins que les choses s’accélèrent vraiment par la suite on part pour des centaines de chapitres Mais dans tous les cas t'arrêtes pas, c'est un plaisir de te lire

Je ne me suis pas donné d'objectifs en longueur ou en durée. J'ai vu que mon estimation initiale ne tenait pas donc maintenant je verrai bien ou ça me mène.

Mais par la force des choses les années suivantes seront surement plus courtes c'est clair. Après il va aussi y avoir des événements et des périodes plus riches en rebondissements et forcément je risque de m'y arreter un moment.

Mais si je veux que ce topic me serve - dans le sens que vous puissiez me donner votre avis sur ma situation actuelle - il va falloir que j'en termine quand même sans trop tarder parce que j'ai des impératifs.^^

Ça fait bientôt 3 semaines que je vous raconte tout ça.

J'avais totalement oublié que c'était pour expliquer ta situation actuelle
Et comme la dit un vdd tu devrais expliquer la situation et continuer ton récit en parallèle

Le 13 juin 2018 à 18:22:03 matsup527 a écrit :

Le 13 juin 2018 à 18:16:36 CoriolisStorm a écrit :

Le 13 juin 2018 à 18:08:19 matsup527 a écrit :
Super feuilleton ! Par contre tu me fais un peu peur au niveau du rythme, on est au chapitre 42 et on a pas passé le lycée, alors a moins que les choses s’accélèrent vraiment par la suite on part pour des centaines de chapitres Mais dans tous les cas t'arrêtes pas, c'est un plaisir de te lire

Je ne me suis pas donné d'objectifs en longueur ou en durée. J'ai vu que mon estimation initiale ne tenait pas donc maintenant je verrai bien ou ça me mène.

Mais par la force des choses les années suivantes seront surement plus courtes c'est clair. Après il va aussi y avoir des événements et des périodes plus riches en rebondissements et forcément je risque de m'y arreter un moment.

Mais si je veux que ce topic me serve - dans le sens que vous puissiez me donner votre avis sur ma situation actuelle - il va falloir que j'en termine quand même sans trop tarder parce que j'ai des impératifs.^^

Ça fait bientôt 3 semaines que je vous raconte tout ça.

C'est aussi pour ça que je m'inquiète du rythme keyh

Je t'avoue que tu n'as donner aucune précision sur le dilemme qui t'anime et de ce fait je suis assez hype

Si tu ne veux pas sacrifier certaines parties de ton récit pour aller plus vite, tu peux toujours nous présenter ton problème avec les éléments les plus importants a prendre en compte. Comme ça on peut te donner notre avis et rien ne t'empêche de continuer ton récit derrière

Non, je pourrai faire un résumé de tous les éléments importants de 2008 à aujourd'hui forcément ... mais ça ne serait plus très interessant à suivre pour vous derrière. Et puis j'aime bien écrire tout ça. Peut être que c'est ce que je ferai à un moment donné si je vois que je ne peux pas aller au bout du mon récit mais pour le moment je préfère éviter de spoil les gros événements.

Par contre je commence deja a mettre de cotés d'autres éléments pour eviter de paralyser l'histoire et de trop parasiter son rythme. Je garde ça pour des chapitres bonus si ça en interessent certains.

Le 13 juin 2018 à 18:26:35 Vincentdahu a écrit :

Le 13 juin 2018 à 18:16:36 CoriolisStorm a écrit :

Le 13 juin 2018 à 18:08:19 matsup527 a écrit :
Super feuilleton ! Par contre tu me fais un peu peur au niveau du rythme, on est au chapitre 42 et on a pas passé le lycée, alors a moins que les choses s’accélèrent vraiment par la suite on part pour des centaines de chapitres Mais dans tous les cas t'arrêtes pas, c'est un plaisir de te lire

Je ne me suis pas donné d'objectifs en longueur ou en durée. J'ai vu que mon estimation initiale ne tenait pas donc maintenant je verrai bien ou ça me mène.

Mais par la force des choses les années suivantes seront surement plus courtes c'est clair. Après il va aussi y avoir des événements et des périodes plus riches en rebondissements et forcément je risque de m'y arreter un moment.

Mais si je veux que ce topic me serve - dans le sens que vous puissiez me donner votre avis sur ma situation actuelle - il va falloir que j'en termine quand même sans trop tarder parce que j'ai des impératifs.^^

Ça fait bientôt 3 semaines que je vous raconte tout ça.

J'avais totalement oublié que c'était pour expliquer ta situation actuelle
Et comme la dit un vdd tu devrais expliquer la situation et continuer ton récit en parallèle

C'est pour ma situation actuelle mais pas que. J'avais ce type de topic en tete depuis un bon moment, la j'ai juste eu un bonne raison de m'y mettre.

Chapitre #43 : Les années lycée – Vous ne voulez pas un whisky d’abord ?

Marche après marche, je grimpe vers ma mission. Tel un guerrier grec à l’ascension de l’Olympe, je file rejoindre ma déesse de la nuit dans les hauteurs de cette demeure. Elle est bouillante, c’est impossible que je ne parvienne pas à mes fins. Malheureusement une fois sur le palier, aucune chambre n’est libre. Il est déjà tard et plusieurs personnes sont parties se coucher. Tant pis, on se repli vers une solution de secours : la salle de bains.

Assis sur le bord de la baignoire, je mêle inlassablement ma bouche à celle de Marine jusqu’à en attraper une crampe à la langue.

« Elle ne va jamais s’arrêter ou quoi ? »

Je ne parviens pas à aller plus loin malgré de longs efforts. Il est impossible de s’allonger dans cette pièce et ma compagne ne fait pas beaucoup d’effort pour passer à la vitesse supérieure non plus. Quand ma main descend vers son entrejambe elle se laisse faire, mais dès que je veux ouvrir un peu son pantalon elle me repousse doucement. Et elle-même garde ses mains bien sagement autour de mon cou ou dans mon dos. C’est pas que je n’aime pas embrasser, j’adore rouler des pelles baveuses, ça m’excite terriblement. Mais au bout d’un quart d’heure ça commence à me suffire.

TOC TOC TOC

« Eh sortez de là ! » « Qui est là-dedans ? »

Et merde, voilà que notre cachette est repérée. On essaye de ne faire aucun bruit en espérant qu’ils se lassent mais rien n’y fait, ils persistent à vouloir nous déloger.

« - Bon on va chercher un couteau pour ouvrir. »
« - C’est bon, on sort. »

Et les voilà à se marrer comme des baleines.
Je quitte donc la salle de bains, la minuscule main de Marine dans la mienne. On se dégage des railleries et tout le monde redescend.
Même pas 5 minutes plus tard Marine me propose de remonter, elle a peut-être plus faim que ce que je croyais dans la salle de bains. En tout cas je ne vais pas laisser passer ma chance, je termine mon verre et je remonte discrètement pour le second round.

Cette fois la pioche est meilleure, une chambre s’est libérée à l’étage. On s’engouffre à l’intérieur, on verrouille la porte et on se pose sur le matelas au sol. C’est reparti pour la lessiveuse. La position est ce coup-ci plus propice au rapprochement et aux attouchements.
En quelques minutes je parviens à glisser ma main dans son pantalon, et je sens son petit buisson me chatouiller la paume au travers même de sa petite culotte. La coquine me réservait donc une surprise. Je n’ai pas l’habitude des poils à cet endroit, ma seule et unique référence à ce sujet n’en avait pas un seul. Je ne vais pas m’arrêter à ça, je continue ma petite expédition vers l’origine du monde. Arrivé à destination j’accentue mes caresses, je m’aventure au plus profond de l’intimité de ma cavalière préférée.
Marine gémit, remue, geint, mais elle ne fait pas un geste pour me rendre la pareil. La situation dure ainsi plusieurs minutes, je tente de l’orienter dans la bonne direction mais rien n’y fait. C’est impossible de passer à l’étape suivante.

TOC TOC TOC

« Putain pas encore … »

Cette foi s’en est trop, Marine se rhabille en quelques secondes avant de prendre la fuite. Mes potes auront fait l’effet d’un caillou au Parc Safari, faisant s’échapper ma proie. Je prends moi-même la tangente, me faufilant entre les gâcheurs de plaisir accumulés devant la porte, la queue entre les jambes mais en même temps contre le nombril.

Je récupère le fond de ma bouteille pour la route, et file à pied jusque chez moi. Kylian avait raison, impossible d’aller très loin avec cette fille.

Chapitre #44 : Les années lycée – On fait le bilan, calmement.

Voici venu les dernières semaines de mes années lycées. J’en aurais vécu des choses dans et autour de cet établissement. J’aurais connu l’amour, puis je l’aurais perdu. Je me serais fait des amis, mais l’heure des séparations est bientôt proche. Il ne me reste plus qu’à régler quelques détails, comme passer mon BAC par exemple.

Les dernières semaines se déroulent sans trop de péripéties majeures me concernant. Avec Marine, on aura repris contact quelques temps, discutés sur MSN, manqués de se revoir à une soirée et finalement on aura complètement coupés les ponts. Elle ne restera qu’un souvenir de soirée, un souvenir agréable mais avec un léger goût d’inachevé.

Mathieu aura – après quelques déboires – finit par trouver sa première copine. Il s’agit d’Aude, l’amie de Camille que j’avais moi-même embrassé à la soirée de Kylian. Mathieu était à fond dessus depuis quelques mois maintenant. Et sa détermination à finit par payer.

J’ai finis pas me fâcher moi aussi avec Ronan et finalement j’ai donc coupé les ponts avec lui. Je viens donc de perdre un ami proche, on se connaissait depuis la maternelle et étions très amis depuis le collège.

Lors de la semaine de révisions avant le début des examens, j’ai du mal à me concentrer sur mon travail. J’essaye de m’y mettre, je concentre mes efforts sur les trois matières reines de ma filière, mais ma mère ne semble pas de cet avis. Elle me force quasiment à sortir chaque jour et je me retrouve plus souvent avec mes potes qu’avec mes cahiers. Malgré tout je suis confiant, depuis mon redoublement en première il y a deux ans j’ai complètement refait mon retard. Mon niveau est plutôt bon, certains professeurs m’encouragent même à me diriger en classe préparatoire.

Les épreuves se passent bien, je réussis très bien les matières scientifiques comme les autres avec lesquelles j’ai paradoxalement souvent plus d’affinités. Seules les langues me posent problèmes habituellement mais au BAC je pense m’en être bien sortit. Les résultats ne tarderont pas, j’obtiens mon BAC haut la main, je décroche même une mention Bien au passage. Il ne reste plus fêter ça, se décider définitivement pour une orientation post-BAC et pour attaquer ce nouvel été.

En bref, une page se tourne réellement avec la fin de ces années lycée.

Chapitre #45 : Les années IUT – Seul mais pas trop

Pour la première fois de ma vie, je ressens de la solitude.

Ce dimanche soir, le 31 août 2008, je suis pour la première fois loin de chez mes parents. J’ai un petit studio non loin de l’IUT dans lequel je dois faire ma rentrée demain. Mes parents viennent de partir après m’avoir aidé à emménager, 200km nous sépare désormais. Emménager c’est un bien grand mot, le studio est loué meublé, j’ai juste rapporté un four micro-onde, mon ordinateur et quelques affaires personnelles. Je n’ai pas accès à internet, alors oui je me sens vraiment seul perdu dans une ville trop grande pour moi.

Sur le chemin de l’IUT, après avoir peu dormi et peu mangé, je regrette déjà mon choix d’orientation. J’ai pris une décision au hasard parce que rien ne me faisait réellement envie. Je voulais éviter la FAC car je savais que je n’aurais pas bossé correctement, je voulais éviter la prépa car je savais que je n’aurai pas vécu correctement, je suis donc allé vers un IUT qui me semblait être un vrai compromis. Au lycée je n’avais pas réellement conscience qu’il y avait quelque chose après le BAC, pour moi c’était ça l’étape cruciale.

Je sors d’un été durant lequel j’ai travaillé 2 mois durant, ma rentrée est le 1er septembre, j’ai vraiment l’impression d’avoir fait de mauvais choix dernièrement.

Je me rends à l’IUT à pied en une vingtaine de minutes, j’ai un petit parc à traverser, c’est relativement agréable. Ce lundi matin il fait un temps estival, c’est déjà ça. Quand j’arrive à l’établissement je vois d’autres étudiants, je suis loin de là ou j’ai grandis, pour la première fois je ne connais absolument personne. C’est déprimant. Tout le monde se regroupe devant le bâtiment de sa section, pour cette première journée il n’y a que les premières années, donc tous les gens autour de moi feront partis de ma classe. On est pas loin de 150 … ça en fait du monde pour une seule classe. Au total il ne doit pas y avoir plus de 15 ou 20 visages féminins dans le lot, ce n’est pas ici que je vais me remettre en selle.

Juste avant qu’on ne nous fasse rentrer dans l’amphi j’aperçois finalement un visage familier, Samuel. C’est un gars qui était au même lycée que moi, mais il n’a jamais été dans ma classe. Je ne le connais que de vue ayant quelques connaissances en communs avec lui. C’est un mec sympa, mais pas tout à fait comme moi. Il ne sort pas beaucoup, ne fait pas de soirée. Il a une copine depuis quelques temps je crois. Surement un peu Célestin sur les bords. C’est malgré tout la seule tête connue à l’horizon, je m’approche de lui et on décide de se mettre côté à côté dans l’amphi.

Une nouvelle période de ma vie commence.

Chapitre #46 : Les années IUT – Nouvelles rencontres

L’année ne démarre pas aussi mal que ce que j’avais attendu. Je m’entends super bien avec Samuel, après quelques semaines de cours on a même bien sympathisé avec deux autres mecs qui ne connaissaient personne au début de l’année : Hughes et Grégoire. Tous deux sont très cools, très vite nous devenons inséparables tous les quatre.

Les soirées étudiantes que nous faisons démarrent toujours dans mon studio. La soirée d’intégration se sera mal passée pour moi puisque je n’aurai même pas réussi à aller jusqu’à la salle réservée à cette occasion à cause de mon état, mais sinon tout se déroule très bien.

En cours certaines matières me sont obscures, mais je parviens à m’en sortir correctement. La semaine je suis à l’IUT et dans mon studio, tandis que le week-end je rentre chez mes parents passer quelques soirées avec mes potes.

…

D’ailleurs ce soir, je suis rentré pour mon fêter dix-neuvième anniversaire. La soirée est prévue de longue date ; Mathieu, Damien, Camille, Aude, Amélie et Mamadou seront présents. Mamadou c’est un pote qui était dans ma classe en cinquième et qui était repartis en Afrique ensuite. Il revenait en France tous les étés mais cette fois il est venu s’installer définitivement pour faire ses études. Il est 19h00 quand mes invités commencent à arriver, on s’installe très vite dans le garage de mes parents. On sort la table de jardin, les chaises en plastique, les gobelets jetables et les assiettes en carton.
Tout est en place pour s’alcooliser comme il se doit, et nous n’y allons pas de main morte. A 1h30 il est temps de partir pour la discothèque, l’une des voitures est conduite par Mathieu et l’autre par ma mère. Je fais attention de paraitre moins saoul que je ne le suis devant elle, ça m’entrainera pour le passage devant les videurs.

J’entre dans la boite, paye mon entrée et dépose mon manteau aux vestiaires avant de m’avancer vers la salle principale. Ça ne fait pas deux minutes que je suis à l’intérieur que deux filles me sautent dessus :

« JOYEUX ANNIVERSAIRE !!! »

Je les reconnais, elles viennent de mon ancien lycée mais je ne les connais que de vue. Elles ont l’air franchement aussi éméchées que moi, peut-être plus. Ce qui explique leur approche mais pas qu’elles connaissent ma date de naissance.
Je les remercie chaleureusement, on discute un petit peu autant que possible malgré notre état et le bruit assourdissant de la discothèque. L’une est petite, environ 1m55, menue, brune et pétillante. L’autre est plus grande et charpentée, également brune, elle dégage bien moins de choses que sa copine. La première s’appelle Léa et l’autre Cécile.

Pendant que je discute avec elles, Damien vient me chercher pour m’indiquer que Mathieu est ressortit de la discothèque. En effet Aude qui est maintenant sa petite copine s’est effondrée à peine entrée dans la discothèque ; et après un rapide passage aux toilettes il a dû la ramener dans sa voiture pour dormir. Elle est incapable de poursuivre la soirée. Le temps de négocier avec les videurs pour que Mathieu puisse rentrer de nouveau, mes deux nouvelles copines ont disparues.

Chapitre #47 : Les années IUT – En piste !

Malgré l’absence d’Aude, la soirée continue. L’alcool ne s’arrête pas de me monter à la tête et mes hormones sont en ébullitions. A ce stade je ne fonctionne plus qu’à l’instinct et je me laisse guider par celui-ci. Ainsi après avoir passé un petit peu de temps avec mes potes, je pars en chasse à la minette, accompagné de Mamadou. On tourne autour de la piste en observant – verre à la main – les proies potentielles. Quand l’une d’elle semble prometteuse on s’en approche en dansant le plus naturellement possible en espérant qu’un contact visuel puisse s’établir. A partir de là le plus dur commence, il s’agit de prendre son courage à deux mains et de s’approcher de l’heureuse élue en croisant les doigts pour n’avoir pas fantasmé d’avoir une ouverture.

Après un petit moment Mamadou m’indique avoir repéré une fille qui l’intéresse et avec qui le contact semble s’être établi. Il me laisse donc en plan pour foncer sur sa belle brune dans sa longue robe rouge.
Je me retrouve seul au milieu de la boite, et alors que je m’apprête à retourner voir mes potes, voilà Léa qui m’alpague pour la seconde fois. Elle me propose de danser, ce que j’accepte volontiers. Temperature de Sean Paul () permet de nous rapprocher. Je coince mon genou entre ses jambes, je la laisse se coller à moi et il ne reste plus qu’à se laisser porter par la musique. Je croise le regard de Mamadou dansant avec sa conquête, un sourire de complicité nous anime le visage.

Après quelques morceaux on s’éloigne prendre l’air sur la terrasse, il serait peut-être bien de faire connaissance quand même.

« - Léa, j’ai une question à te poser. »
« - Oui quoi ? »
« - Comment tu savais que c’était mon anniversaire ? »
« - Euh … hihihi … hum … »
« - … »
« - Hihi. En fait c’est ma copine Cécile qui le savait. Elle se disait que tu serais surement là ce soir pour fêter ça. »
« - Mais comment elle savait ça ? Je ne la connais même pas. »
« - Euh j’sais pas … »

Etrange histoire. Mais je ne suis pas là pour perdre du temps dans une enquête approfondie. Il fait froid dehors et il est grand temps de retourner à l’intérieur nous réchauffer. Nous sommes donc repartis pour une nouvelle séance de danse collés serrés avant de nous installer sur une banquette en périphérie de la piste.

A l’intérieur de la boite, il est presque impossible de discuter à moins de se hurler dans les oreilles. Nous abandonnons donc très vite l’idée et occupons nos bouches autrement. Après une première séance de baiser j’aperçois Mathieu et Camille de l’autre côté de la baie vitrée, sur la terrasse. Ils m’applaudissent et rigolent, visiblement aussi content que moi du déroulement de ma soirée.

La lumière finit par se rallumer sur la piste de danse, le DJ sonne la fin de la fête et je fonce rejoindre mes amis après avoir échangé mon numéro avec Léa. Nous quittons la boite pour retrouver Aude sur le parking et nous rentrons chez nous lorsque ma mère arrive pour nous récupérer.

Chapitre #48 : Ellipse

Une semaine après ma soirée d’anniversaire, je revoyais Léa pour une après-midi en tête à tête. Suite à cette journée nous nous sommes mis ensemble. Presque un an jour pour jour après ma séparation d’avec Marie, je suis donc de nouveau en couple.

Léa est encore au lycée, elle a deux ans de moins que moi et est donc en classe de terminale. Elle vit chez ses parents, non loin de chez les miens mais à 200km de mon studio étudiant. Du coup, nous ne nous voyions que les week-ends, et logiquement ma relation avec elle est au départ moins fusionnelle que ce qu’elle pouvait être avec Marie. Toutefois les choses se déroulent très bien, assez vite elle m’a présenté à ses parents et moi aussi. Léa n’a pas un caractère aussi affirmé que Marie, et notre relation est moins tumultueuse.

Durant ces deux années à l’IUT il ne se passera pas grand-chose qui mérite d’être mentionné ici. Je me rapproche beaucoup de Samuel, Hughes et Grégoire. On part même à l’étranger tous les quatre pour un projet de fin d’IUT. Nous avons tous notre diplôme au bout de deux ans, au début de l’été 2010. Suite à cela je m’inscris en Licence 3 dans une FAC près de chez mes parents pour poursuivre mes études. Mes trois compères également.

Pendant ces deux années je suis resté avec Léa, après un redoublement en terminale elle s’apprête à rentrer BTS dans la même ville que moi. Toujours aucune ombre ne vient assombrir cette relation bientôt plus longue que celle que j’ai eu avec Marie au lycée.

Et concernant mes amis en dehors des études, je suis toujours très proche de Mathieu, Damien et Mamadou. Le premier est toujours en couple avec Aude, le second est en couple avec une fille qui s’appelle Audrey depuis presque deux ans également, et le troisième enchaine les conquêtes à droite et à gauche.

Voici donc la situation quand j’entre en L3, en septembre 2010. Cette année scolaire démarre dans la continuité des deux dernières à la différence que je suis de retour dans la maison de mes parents. Ça me permet de passer plus de temps avec mes potes et avec Léa. On se voit généralement un peu en semaine et le vendredi soir. Le samedi je le passer avec mes potes et elle avec ses copines, nous faisons quelques soirées ensemble, mais généralement nous sommes séparés et ne fréquentons pas les mêmes bars ni boites de nuit. Et le dimanche nous nous retrouvons pour passer la journée ensemble en se racontant nos soirées respectives.

Pourtant malgré cette relation de couple sans nuages, au printemps 2011 je commence à beaucoup repenser à Marie. Le temps a fait son office, la fin catastrophique de notre relation en 2007 / 2008 a été reléguée dans un coin de ma mémoire et ce sont principalement les bons souvenirs qui me reviennent.

Chapitre #49 : Les années FAC – Lance les dés !

« - Bon les gars, je fais quoi ? »

Nous somme le vendredi 13 mai 2011, je suis dans le studio de Grégoire avec Samuel et Hughes. Je suis en pleine hésitation depuis des mois maintenant. J’ai très envie de reprendre contact avec Marie, j’ai envie de découvrir ce qu’elle est devenue, ce qu’elle fait dans la vie, ou est-ce qu’elle habite et surtout … est-ce qu’elle m’a oublié ?

« - Sérieux les gars, j’ai besoin de votre aide, je suis paumé. »
« - Mais pourquoi tu veux faire ça ? Ça ne se passe pas bien avec Léa ? »
« - Non, ce n’est pas ça, tout va très bien avec Léa. Enfin … je ne sais pas, je n’ai rien à lui reprocher mais je repense sans cesse à Marie. »
« - Et donc tu veux la recontacter ? Et tu vas faire quoi après ? A quoi est-ce que ça va t’avancer ? »

Ils ont raison, c’est une connerie. A part Hughes qui me soutient un petit peu, tous ceux à qui j’ai parlé de cette idée m’ont déconseillés de faire quoi que ce soit. Et même si j’ai du mal à leur donner tort, je n’arrive pas à m’ôter ces pensées de la tête.

En réalité, j’ai déjà rédigé un message à l’intention de Marie il y a quelques temps, mais je n’ai pas trouvé la force de l’envoyer. Je redoute tellement sa réaction. Ma relation avec Marie symbolise toutes mes années lycées, elle est le point d’ancrage de mes souvenirs de cette époque. Pendant près de deux ans, mon univers tournait autour d’elle. Donc aujourd’hui elle est l’image autour de laquelle s’articule ma mémoire de ces moments que je chéri tant. Et si pour elle la donne était différente ? Si notre relation n’était qu’un mauvais souvenir ? Ou pire, un vague souvenir …
Tant que je reste sans nouvelles de Marie, tous les espoirs sont encore permis. Au contraire envoyer ce message serait un lancer de dés dans mon espérance.

Le courage de sauter le pas, je ne le trouve pas dans les conseils de mon entourage, je ne le trouve pas non plus au fond de moi … Mais je vais finir par le trouver dans l’alcool. Dans la nuit du 14 au 15 mai 2011 je donne un coup de pieds dans le calme de ma vie sentimental.