[No Fake] J'ai retiré EXCALIBUR à DisneyLand Paris
No fake, j’ai retiré excalibur à Disneyland
Les kheys, il m’est arrivé un truc assez particulier le week end dernier. Déjà je précise que tout ça est no fake, j’enjolive certains passages peut être mais tout ça est réellement arrivé donc les détracteurs qui crient de suite au fake on s’abstient.
Comme vous le savez peut-être, le parc DisneyLand Paris regorge d’attractions en tous genres en lien plus ou moins direct avec leurs dessins animés. Même si aujourd’hui ils sont totalement cancer avec la reine des neige, il reste beaucoup d’attractions en lien avec les (vieux) classiques de Disney. Parmi celles-ci, on trouve « sword in the stone »
Comme cette histoire est garantie no fake, je me permets d'écrire une petite intro pour vous aider à comprendre les raisons de mes agissements.
Bon, quand j’étais gamin je suis allé au parc Disneyland à plusieurs reprises. Si les attractions et les lieux me plaisaient, il y a une chose qui m’a toujours fait fantasmer et qui est s’est ancré en moi comme une obsession, comme une tourmente. C’est cette épée dans l’enclume, Excalibur, que l’on peut trouver non loin de l’entrée du parc, vers l’est. Depuis tout petit j’essaie en vain de la retirer.
Bordel les kheys je suis un gros célestin et je l’ai toujours été mais il fût d’infimes secondes dans toute ma vie de Célestin où je me suis transformé en mâle Alpha, en demi dieu. Ces secondes, c’étaient celles que je passais à forcer excalibur à Disneyland.
Les kheys, lorsque je montais sur ce petit rocher, que je mettais un pied sur cette stèle et que je posais les mains sur l’épée, je me transformais du tout au tout. Je n’étais plus le même. Plus rien n’avait d’importance autour de moi, je sentais mes muscles doubler de volume, le sang battre contre mes tempes, mes yeux se voiler d’une rage de conquête, une rage de victoire digne d’Alexandre le Grand. J’étais seul dans le parc, seul avec cette maudite épée qu’il me fallait coûte que coûte retirer de l’enclume. Et malgré toute la rage que j’employais, j’échouais. J’échouais tout le temps. Je me souviens encore des regards atterrés des gens qui après ma vaine tentative, nous regardaient nous éloigner du rocher ma mère et moi. Bien sûr, et cela ma mère le savait bien, après cela tout le reste du parc n’avait aucune saveur, aucune importance à mes yeux. Je n’avais que faire de Mickey Donald et Pluto. Que faire des châteaux et des princesses. Que faire des attractions. Moi je voulais retirer l’épée et rien d’autre. Alors nous restions encore quelques heures parce que ma mère avait tout de même payé chers ces billets d’entrée. Nous faisions quelques attractions mais ma mère savait ce que j’éprouvais. Elle me couvait du regard et essayait de me consoler, de sécher mes larmes. Elle me répétait sans cesse qu’un jour j’y arriverai. Que cette épée m’était destinée. Que ce n’était qu’une question de temps. Et pendant des années, quinze ans précisément ! Je n’ai pensé qu’à ça. Jours et nuits je pensais à cette épée plantée dans ce rocher. Je ne me suis jamais fait d’amis à cause d’Excalibur. Je n’ai jamais connu l’amour à cause d’Excalibur, j’ai raté mes études à cause d’Excalibur. Je suis passé à côté de ma vie à cause d’Excalibur.
J’ai vu beaucoup de proches mourir, oui, j’ai connu la mort, j’ai connu la maladie, j’ai connu la pauvreté, les journées sans pain. Mais rien, rien de tout cela ne m’affectait, rien n’a su altérer ma fascination, mon obsession pour Excalibur. Je ne voyais que ça. Je ne vivais que pour ça. Après 10 ans de musculation intensive, 10 ans à me casser le dos et à soulever des charges toujours plus lourdes, je suis revenu à DisneyLand.
J’avais déjà pris mes billets de train en avance. Le jour J j’enfile un sac à dos avec quelques affaires et je fonce à la gare.
Les kheys c’était comme si je partais à la guerre, l’instant était solennel et c’était absolument hors de question que j’échoue. Pendant dix ans je n’ai vécu que pour ça. Alors cette épée, j’allais la retirer c’était mon destin bordel, même ma mère me l’avait dit.
J’arrive enfin en gare de Marne la Vallée. Ça a changé putain. Pourtant il y a des gosses partout, pas de doute c’est bien ici. Je suis l’attroupement, un peu partout il y a des enfants avec des oreilles de Mickey, je ne peux pas me tromper de chemin. Laissez moi passer les gosses putain, j’ai un destin à accomplir moi.
A peine sorti de la gare, déjà des cris se font entendre, des cris de joie. Des lumières scintillent ça et là et au loin, j’aperçois les manèges. Je suis toujours les gens parce que je suis un peu paumé et surtout j’ai le coeur très serré.
Il y a une petite file d’attente pour les billets. Moi j’avais déjà le mien mais il fallait tout de même que je patiente quelque temps pour rentrer.
J’étais déterminé, mon regard était fixé sur l’horizon, les veines de mes bras battaient déjà un rythme guerrier lorsque l’homme qui vérifiait les billets à l’entrée s’empara du mien, j’entrai enfin.
Pas de temps à perdre, je traversais une arche où se trouvaient des boutiques en tous genres, puis tombait face à la petite place où trônait l’épée, enfoncée dans son enclume. J’étais persuadé qu’elle m’avait vu. Elle se souvenait de moi. Moi qui tant de fois étais revenu pour elle.
Autour les enfants criaient, certains prenaient à tour de rôle la pose avec l’épée, sans même chercher à la retirer de son enclume. Les imbéciles
Mais ils étaient trop nombreux et moi je trépignais d’impatience, dix ans que je ne vis que pour ça ! Hors de question que j’attende plus longtemps. Je m’approche de la stèle, je monte les marches en doublant des enfants qui attendaient en file indienne. J’entends des parents qui m’engueulent en haussant la voix mais je n’y prête pas la moindre attention. Le jeune garçon qui forçait sur l’épée me regarde d’un air inquiet. Avec son index il rajuste ses lunettes, et s’éloigne en me regardant.
Les kheys, soyons clairs, à ce moment là plus rien n’existait autour de moi. Je m’agenouille, ouvre mon sac à dos et sort une petite boite de magnésie.
Je m’en couvre les mains, un nuage blanc s’élève autour de moi. Certains riaient derrière moi mais en face tout le monde me regardait fixement, sans dire un mot. Les parents qui avaient haussé la voix tout à l’heure étaient immobiles, aux côtés de leurs enfants. Ça y est j’y suis. L’instant pour moi est solennel. Je pose un pied sur la pierre je fléchis la jambe et considère l’épée. Mon coeur battait beaucoup trop fort. Je pose la main droite sur la garde, la main gauche sur la poignée et je tire
Sinon sweet .
Ce roman épique
Sweet mon dieu
Le 02 avril 2018 à 19:32:04 Constantin1er a écrit :
C'est quoi de la magnésie ?
Sinon sweet .
La poudre blanche que les gymnastes se mettent sur les mains
Le 02 avril 2018 à 19:34:19 ChopinFrederic a écrit :
L'épée a été remplacée par des ronces de Maléfique depuis un ou deux ans. Dommage hein
Dis moi que tu mens stp
Données du topic
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- PaysanInfame
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- 2 avril 2018 à 19:22:48
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