RISITAS: Ma vie, les femmes et moi !
SuppriméLe 30 avril 2020 à 01:43:22 Must29 a écrit :
Désolé les kheys ça ne sera pas pour ce soir, mais demain sans faute et je vous envoie quelque chose de très long
On t'attend, ne nous laisse pas aprés ce cliffanger digne d'une fin de saison de Casa de Papel
Quelle surprise, je n'en revenais pas, je venais de rêver encore une fois d'Irina et je recevais au petit matin un message de sa part. Bordel mais elle lit dans mes pensées ou quoi ?
J'ouvre immédiatement le message pour en voir la teneur: " Salut ! Tu vas bien ? Dis moi je me demandais si tu voulais que je te rendre tes livres ah ah ?".
En effet, mes livres, je lui avais prêté 3 bouquins pour ses études et qui pouvaient l'intéresser quand on s'était côtoyés cet été. Je ne l'avais pas oublié, en fait ça constituait aussi pour moi un moyen de la revoir si jamais.
Je lui répond en mode à la fois détaché et mystérieux histoire de me remettre dans le bain " Salut ! Tout va bien de mon côté et toi ? Ah oui les livres, t'en fais pas je n'étais pas inquiet je sais bien que je les récupérerai un jour".
On commence alors à discuter, quelques échanges, on essaye de se fixer une disponibilité pour se voir. Le problème étant que dans 3 jours je partais pour 15 jours pour un déplacement professionnel et ensuite je rentrais une semaine à Paris pour ensuite retourner dans le sud pour les fêtes de Noël 2019.
Comme toujours à Paris, les gens sont toujours overbookés et jamais disponible, elle n'est pas disponible dans les jours qui viennent. On décide alors de se fixer un rendez-vous après mon retour de déplacement professionnel et avant mon départ pour les fêtes.
En même temps, cela m'arrangeait, j'avais tellement envie de la revoir même si à ce moment-là j'essayais de renvoyer cette envie au fin fond de ma conscience.
Je ne savais pas trop vers quoi je me dirigeais en fait. Pendant ce temps je continue ma relation avec Jeanne, finalement ça se passe plutôt bien, je m'envole pour 15 jours à la Réunion ( et oui) pour le travail.
Pendant ces 15 jours, je discute régulièrement avec Jeanne, et pendant ce temps j'échange un petit peu avec Irina. Je dois malheureusement avouer que je sentais que j'avais de plus en plus envie de revoir Irina, tandis que ma relation avec Jeanne finissait inéluctablement par s'effilocher. Je lui reprochais des choses minimes, par moment je n'arrivais plus à supporter certains de ses traits de caractère.
Je me rendais compte que j'allais commencer à devenir un vrai connard, un type pas cool. Et ça n'était pas correct, je ne pouvais pas commencer à devenir un petit con car je ne savais pas où j'en étais. Il fallait que ça cesse ça.
J'essaye de mettre de l'eau dans mon vin. De me souvenir pourquoi j'ai renoncé à Irina, je me répétais sans cesse " soi quelqu'un de raisonnable, tourne vers celle qui correspond plus à ton monde, quelque chose de plus de réaliste". Et puis rien ne me disait qu'Irina était désormais célibataire et libre.
15 jours plus tard, je reviens dans la capitale et je retrouve donc Jeanne. Je me suis dis que j'allais attendre deux jours pour écrire à Irina et fixer mon retour.
Mais finalement, je ne lui écris pas. Je ne me sentais pas capable de la revoir dans l'immédiat, je me suis dit qu'il serait mieux de la revoir après les fêtes. J'avais peur de ce que cette rencontre, enfin ce que ces retrouvailles pouvaient engendrer.
Etant très cérébral, j'avais peur de trouver un enchainement de circonstances et me retrouver à passer les fêtes de Noël en blessant Jeanne, en me blessant et en foutant le bordel. Puis au fond de moi je voulais y croire avec elle, je voulais persévérer.
Je passe une dernière nuit avec Jeanne avant de prendre le train pour rentrer dans mon Sud natal. Bizarrement cette dernière nuit de l'année avec Jeanne s'est très bien passée. On a couché ensemble plusieurs fois, elle se laissait découvrir un peu plus, on a bien rigolé, bref ça avait été une bonne journée. J'étais content, je me disais bon allez ça va aller mon grand.
Le problème c'est que progressivement pendant ces fêtes en famille, je pensais, pensais et repensais. Je ne faisais que ça, j'étais préoccupé. Bien la mamie, la maman et tout le monde qui te demande " Alors kiki, t'as quelqu'un hein ?".
Que voulez-vous répondre à cela ? " Non Mamie, en fait je suis incapable d'être stable, j'ai niqué plus de 20 meufs depuis que je suis arrivé à Paris, et les seules fois où je tombe sur une meuf qui me plait y'a un truc qui va pas, mais sinon bah là en ce moment je vois quelqu'un mais on n'est pas en couple"
Imaginez la tête de ma grand-mère si je répondais ça.
Bref, les fêtes passées il me fallait désormais revenir chez moi. Pendant ce temps, Jeanne m'expliquait implicitement qu'elle m'avait prévu une petite surprise, un petit cadeau à mon retour pour Noël.
Ce fait a encore plus aggravé mon malaise, je n'avais fait aucun cadeau, et cela me mettait une pression de plus. Je me sentais comme un enfoiré en fait. Je voyais que la petite Jeanne commençait à s'attacher, à me donner de l'affection et moi je gardais une certaine froideur.
Elle m'envoie alors " Es-tu libre le 23 janvier ? C'est une surprise, tu le sauras ce jour là".
Je lui répond par la favorable et je me mets à me maudire tout seul en espérant un changement dans mon psyché d'ici là. Du coup je me dis bon, il va falloir accélérer les choses, je dois mettre tout ça au clair et vite fait. J'écris un message à Irina et je lui propose alors de se voir pour que je puisse récupérer les livres et à l'occasion boire un verre.
Elle accepte et on décide donc de se fixer un verre un mercredi soir après le travail. Ce jour-là j'étais à la fois calme et excité au fond de moi. J'avais l'impression de faire quelque chose de mal, enfin je savais que je faisais quelque chose de mal vis à vis de Jeanne, mais je ne comptais pas non plus foirer.
J'avais l'intention de récupérer mes livres, prendre un verre avec elle, mais aussi de lui expliquer pourquoi ce silence, et écouter également les raisons de son silence à son tour.
Le soir fatidique arrive donc. Fidèle à moi-même, toujours à l'heure, je m'installe à la terrasse du bar pendant qu'elle m'envoie " Je serai en retard de 10 minutes mais j'arrive !"
Pas de souci, je m'installe, je grille ma clope. J'avoue que pour l'occasion, je me suis mis bien. J'ai sorti ma jolie veste grise qui tombe jusqu'au genoux, petit pull Eden Park, cheveux en bataille bien bouclés, petit jean, toussa quoi. Je voulais lui plaire encore et toujours.
Et là, qu'elle arrive. Elle se présente devant moi. Je remarque immédiatement qu'elle avait coupé ses très longs cheveux pour se faire un carré. Cela me fait sourire, elle est toujours aussi belle. Elle avance vers moi, grand sourire, et s'approche pour me faire la bise (et oui on est encore en 2019 ).
Elle s'installe, clope à la main et c'est parti, le match peut commencer. Très vite on discute sans s'arrêter. En fait tout est naturel, elle est "facile" dans le sens où on peut discuter librement de tout et de rien, elle relance, elle est intéressante. De toute façon le courant est toujours passé entre nous.
Les heures défilent encore et toujours, et puis soudain elle me dit " Ah d'ailleurs, je suis désolé mais j'ai oublié tes livres en fait, quelle idiote ! Je suis partie trop vite."
Je souris, pourquoi ça ne m'étonnait pas ? Enfin c'était un peu con car c'était supposé être un verre simplement pour les récupérer et après je me devais de retourner à ma vie d'adulte avec Jeanne.
Cela me fait rire, je la rassure en lui disant que ce n'est pas grave, qu'elle pourra me revoir pour me les rendre. Et je lui dis que du coup j'ai sous la main la suite d'un des bouquins si elle le désire. Elle accepte de le prendre.
Bref, je décide de me lancer " Bon.. il faudrait peut-être qu'on parle un peu de tout ça ?".
"Oh tu sais, tu n'es pas obligé, pour moi je passe une bonne soirée, tu n'as pas à te justifier. En tout cas tu n'es pas obligé de t'expliquer."
"Oui mais mais j'ai envie quand même de t'expliquer certaines choses, tu dois te poser des questions ?"
"Je m'en suis posée oui, et je m'en pose toujours, mais maintenant tu es là et ça me fait plaisir de te revoir."
"D'accord, alors écoute, voila ce que je voulais te dire..."
L'alcool a du jouer dans tout ça, mais j'avais une folle envie de tout lui raconter, de relâcher tout ce que j'avais en moi depuis que je l'avais ghosté.
Je ne me souviens pas de mes mots précisément, mais je vais essayer de vous retranscrire ça de la manière la plus fidèle possible.
"Voila, dans un premier temps. Je dois te dire que je pense souvent à toi. Mais avant je dois te dire pourquoi j'ai arrêté de te répondre. C'est parce que j'avais peur, de ton âge, peur de trop m'attacher. Tu m'avais dit que tu comptais partir tes études à l'étranger. Ce qui est compréhensible, mais j'avais peur que nous nous attachions pour qu'ensuite tu partes".
"Oui, moi aussi, j'ai souvent pensé à toi".
"Et bien sur tu ne sais je ne t'aurais jamais empêché de partir à l'étranger, de faire ce que tu veux, parce que c'est ta vie. Mais pour moi il y avait un trop grand écart entre nous deux. Malgré tout ça, j'ai continué à penser à toi. ".
"Tu sais moi aussi, j'ai rêvé de toi parfois, et j'avais envie de t'envoyer un message mais mes copines me disaient de te laisser tranquille, que tu étais trop âgé et que tu devais surement penser à te marier avec une fille de ton âge".
Je rigole nerveusement et j'enchaine " Voila, je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai eu peur. Alors j'ai arrêté de te répondre, ça peut être paradoxal mais j'attendais de voir si tu m'écrivais.".
"Moi aussi, j'attendais que tu m'écrives, puis je me suis certainement dit que tu avais rencontré quelqu'un. Tu sais moi je vais être honnête, tu as arrêté de me répondre fin aout, en septembre j'ai eu une courte relation avec quelqu'un, ça a duré un mois mais tu étais encore dans ma tête".
On y vient. Je devais lui parler Jeanne, mais il fallait que je tronque un peu la vérité. Eviter de lui dire que j'ai rencontré Jeanne quand je la voyais elle aussi. Être honnête, mais bien sur tronquer un petit peu pour éviter de blesser inutilement et se griller.
"Tu t'es demandé si j'ai rencontré quelqu'un. Oui alors en octobre, j'ai rencontré quelqu'un, une fille de mon âge. Elle est aussi au travail. Je voyais que tu ne revenais pas alors j'ai tenté ma chance avec elle".
"Tu es toujours avec elle là maintenant ?".
"Un petit peu, enfin, moi si j'avais eu quelqu'un je ne serais pas venue te voir, par respect pour lui. Pour éviter que les choses ne dérapent".
"Mais tu n'es pas moi. Et je suis libre, je ne fais rien de mal. Et j'avais envie de te voir, il est où le problème ?".
"Non tu as raison.., tu es bien avec elle ?".
"Non, justement, voila il fallait que je le dise. Elle a beau être jolie, intelligente, douce, il y a un truc qui ne va pas. Je ne sais pas, t'es souvent dans ma tête. Et surtout je n'arrive pas à me projeter avec elle. Il manque quelque chose, je n'arrive pas à l'expliquer..".
"Hmm, tu sais, ne soi pas trop dur avec toi-même. Parfois les choses ne marchent pas comme on voudrait. J'ai l'impression que tu veux t'entêter à continuer avec elle. Enfin après je ne la connais pas, mais vu ce que tu me dis. Si j'étais à sa place, j'aimerais qu'on me dise la vérité, même si elle fait mal. Parce que là tu sais très bien que tu vas finir par arrêter avec elle mais au plus tu attends, au plus cela te fera du mal et lui fera du mal."
Ses mots me faisaient un bien fou, et surtout le fait d'avoir extérioriser tout ça aussi. Malgré son jeune âge, son insouciance, elle avait tapé juste avec des mots simples et une logique imparable. Oui, elle avait raison, et sur le coup je me sentais à la fois triste et heureux.
Triste car je pensais au mal que j'allais surement faire à Jeanne, triste car je m'étais encore une fois embourbé dans une situation idiote. Et heureux parce que.. bon surement les 4 verres de rouge et ce ricard que je buvais devaient aider, mais parce que je retrouvais Irina.
On a continué la soirée à discuter de cela, la conversation avait fini par tourner en rond. Je ne savais pas vraiment à quoi cela allait aboutir, mais une chose sure il fallait que je quitte Jeanne. Il le fallait, il fallait que j'arrête de me faire du mal. Il n'y avait rien de pire que de se forcer en espérant d'avoir le déclic.
On se lève, vient donc une nouvelle fois le moment de se séparer. J'ai envie de la serrer contre mes bras, mais je ne vais pas le faire. J'ai envie de l'embrasser mais je ne vais pas le faire. On se regarde, un petit sourire aux lèvres tous les deux.
"Bon, on fait en sorte de se revoir ? " lui dis-je.
"J'espère bien, tu connais mon numéro non ?"
On se fait la bise, et je rentre chez moi. Je me met au lit, je lui écris un message "Es-tu bien rentée ?" Elle me répondra quelques minutes plus tard " Oui c'est bon, je suis chez moi !".
Bien, je lui écris " Je vais dormir, bonne nuit et bonne chance pour demain" Elle me réponds " Dors bien toi aussi, et bon courage pour le réveil. A bientôt, peut-être".
Je me souviens encore de ma réponse " Ah ah "peut-être". Mais non on se reverra, bientôt surement".
T'aura toujours des événements de ta vie à raconter, dans les mois qu'ils suivent
+ Tu fait beaucoup de chose sous alcool
Il te reste en gros 2 mois et demi à raconter vu qu'on est confiné depuis mi-mars, puis après pause jusqu'à longtemps
Je me demande si elle t'avait vu le jour où tu l'a croisée avec ces potes.
Le pb c'est qu'elle a pas encore fait d'erasmus ou autre.
ça vaut pas le coup de t'engager avec, elle va vouloir profiter de la vie.
Nous sommes en janvier 2020, je me réveille tout doucement. J'avais eu cette impression d'avoir vécu une soirée un petit irréaliste. J'avais complètement déconnecté pendant quelques heures en sa présence, j'avais oublié Jeanne, j'avais oublié tout le monde en fait.
Mais là, c'était le retour à la réalité. J'avais une copine, enfin.. j'en sais rien si c'était ma copine mais je voyais quelqu'un.
"Copine", ce mot me semblait à la fois proche et éloigné. En fait en y repensant en arrière, depuis fort longtemps, je n'avais plus appelé une meuf que j'avais fréquentée "copine". Marlène n'avait jamais souhaité que l'on forme un véritable couple, les autres n'étaient que de passage. Et même avec Jeanne, on ne savait pas trop ce qu'on représentait au fond.
Bref, arrivé au travail, je la croise, un petit coucou de loin. On s'échange des banalités par message. J'avais la boule au ventre, en fait il fallait que j'agisse, je ne pouvais plus continuer comme ça.
J'ai commencé à mettre un petit peu de distance, le temps de préparer mon cerveau et mon discours. Mais d'un autre côté, même si j'étais sur de moi, une petite voix dans ma tête me chuchotait " Tu es sur ? Tu es sur de tout plaquer avec cette fille qui peut, peut-être t'apporter quelque chose ? T'apporter le bonheur ?"
Mais d'un côté, est-ce que j'étais heureux ? Elle ne me correspondait pas sur pas mal de plans. Parfois la beauté d'une femme, sa tendresse, sa douceur ne peuvent suffire s'il manque cette connexion, ce fluide entre elle et moi.
En plus, au lit, j'étais obligé encore de fonctionner souvent au Cialis, il y avait un truc qui bloquait en moi vis à vis d'elle. Je me sentais plus que misérable, et forcément, aucune confiance en moi.
Finalement, c'est un déjeuner entre collègue avec sa présence qui m'aura permis de déclencher le processus de rupture. J'ai fait une blague disons sexiste, et elle a mal pris cette dernière.
Etant à la fois frustré, triste et en colère. En colère de voir qu'elle n'arrivait pas à accrocher avec moi au fond. Elle le sait putain que je suis tout sauf un individu sexiste, que je suis simplement un grand déconneur, que je blague sur tout, que je fais de l'humour même sur mes origines.
Je me suis mis à penser " Non là ça va plus, on n'a pas le même mode de pensée". On s'est brouillés, elle m'a ignoré toute une journée. Le soir le duel de "tu vas m'envoyer un message en premier a commencé". Sauf que personne n'a craqué.
Le lendemain, on se croise dans les couloirs, je l'ignore, elle fait de même. Finalement je ne sais plus qui de nous a craqué, mais il me semble que c'est elle. Elle m'a envoyé " Tu comptes m'ignorer encore longtemps ?".
La conversation a alors commencé, j'ai décidé d'amener peu à peu le sujet. Le manque de confiance entre nous deux, le manque de projection, qu'il manquait quelque chose. Globalement elle a commencé à expliquer qu'elle était d'accord avec moi.
Bon première surprise, elle ressentait aussi ce manque de "feeling" entre nous deux. Elle m'a ensuite proposé qu'on en parle tous les deux chez elle car selon elle " c'est nul de s'arrêter sur ça".
Je me sentais triste tout de même. En fait je me sentais triste car ça n'avait pas marché, alors que j'aurais voulu que tout baigne, accrocher avec elle, et être heureux. Mais il y a des choses qui ne s'expliquent pas, et visiblement la liaison entre deux personnes ne peut pas s'expliquer avec des critères rationnels comme la "beauté, intelligence, cool". Non il en faut plus.
On se retrouve chez elle. Je m'en voulais, je m'en voulais de lui faire du mal. Au fond Jeanne est une femme qui manque de confiance en elle, qui se cherche, qui a un grand coeur mais certaines difficultés sociales. Or moi, j'ai le sentiment qu'il me faut une femme plus avenante, qui me pousse, qui me rentre dedans. C'est ainsi.
On se met à discuter, et là, on décidé de tout se dire, on se raconte un peu nos expériences amoureuses passées. Surtout la sienne, son histoire avec son ex, parce qu'en fait je lui ai dit " Mais je ne connais pas grand chose de toi, tu as peur ? Qui es-tu ?"
Elle m'a alors dévoilé plein de choses sur elle, sur ce qu'elle, pourquoi elle est introvertie. Cela m'a touché, je lui ai aussi raconté des choses sur moi, des choses déja racontées ici. On a pleuré un petit peu tous les deux, c'était tristounet. Mais finalement, comment cela s'est terminé ?
Et bien, je suis restée chez elle, on a mangé ensemble, on a discuté, on s'est mis sur le lit tous les deux. On s'est fait des calins. En fait la situation était complètement incongrue. On s'était vu pour se séparer, mais on s'était parlés à coeur ouvert pour la première fois en 4 mois.
Le lendemain on est allés au travail ensemble, finalement aucune décision n'avait été prise. J'ai eu cette impression qu'on avait fait tout ça pour en revenir au même point. On était un vendredi soir, finalement ça termine en afterwork puis soirée avec les collègues.
Elle rentre chez moi, la soirée était cool, se parler nous avait libérés, on s'était rapprochés. On a passé une douce nuit elle et moi. Le lendemain, elle est partie, et c'est là que quelques heures après, j'ai réalisé que je faisais une nouvelle fois une connerie.
Non, je devais m'en séparer. Ce fait là était une illusion. Puis je pensais à Irina, encore et toujours. Et puis, en fait RAH je ne savais rien. Et c'était destructeur, à la fois pour elle et moi. Il n'y a rien de pire d'être avec quelqu'un qui ne sait pas ce qu'il veut. Je ne voulais pas être la Marlène de Jeanne. être cette personne qui fait espérer une autre personne en espérant qu'un jour elle aura le déclic.
Trois jours plus tard, après avoir passé une nuit blanche à angoisser. N'en pouvant plus, je lui envoie " Mais putain Jeanne, j'arrive pas je suis désolé. Je crois que j'ai besoin d'être seul".
Elle m'envoie " On en parle ce soir, ce n'est pas le moment". On se revoit une nouvelle fois, cette fois-ci chez moi. J'essaye d'être le plus honnête possible. Je lui explique que plusieurs choses me gênent, que je ne veux pas m'engager, bref pas mal de trucs bien clichés. Mais au fond, sont-ils faux ? Ce n'est pas toi, c'est moi, ça sonnait assez vrai.
Elle est triste, je suis triste, on pleure encore une fois. Je m'en veux de faire souffrir cette petite bouille d'ange, son regard mystérieux qui est subitement devenu triste. Mais elle était forte cette Jeanne, elle a voulu s'accrocher à moi, un irrécupérable, un type qui ne sait pas ce qu'il veut, cérébral au grand jamais, obligé de tourner au cialis tellement il a levé des meufs dans tous les sens qu'il a perdu toute notion de plaisir simple, instable et détruit certainement par certaines de ses anciennes relations.
Elle va s'en aller, elle se lève, elle me dit " Ne pleure pas, sinon je vais pleurer d'accord ?" Cela m'a fait monter les larmes aux yeux encore une fois. Je l'ai serré dans mes bras.
J'ai déposé un baiser sur sa tête en lui disant que j'étais désolé et que je n'avais plus rien à ajouter. Et elle est partie en fermant la porte.
Voila, elle est partie parce que je voulais, parce que je suis juste incapable, que je me précipite trop. Je m'en voulais tellement, pourquoi j'arrive pas à avoir envie d'une fille pareille ? Pourquoi j'arrive pas à accrocher avec elle ?
Cependant, je savais que je faisais le bon choix. Il fallait que je sois en paix avec moi-même, que je règle mes problèmes tout seul avant de vouloir me lancer dans une relation sérieuse. Et puis il y avait Irina, elle trottait dans ma tête encore et toujours.
Je décide de ne pas la contacter tout de suite, je me suis dit que ça faisait légèrement pathétique de l'appeler immédiatement après une rupture. Et puis j'avais besoin de souffler voyez-vous.
Quelques jours plus tard, machinalement je me remets sur tinder, enfin, machinalement, c'est juste que j'y suis accro quoi. Que je suis incapable de me passer de ça dès que je suis seul et que j'ai toujours besoin d'avoir un objectif peut être.
Par ailleurs, ce qu'il faut savoir ce que nous étions aux alentours du 10 ou 15 janvier et que j'avais prévu un énorme voyage de 15 jours avec mes amis d'enfance au Brésil, à la mi-février.
Environ 10 jours passent, je décide d'écrire à Irina, en douceur pour relancer la machine, je la contacte en lui demandant comment elle va et pour prendre des nouvelles. Elle répond quelques heures plus tard, la discussion s'engage.
Le lendemain, je décide alors de lui dire " Et du coup, ça te dit qu'on se prenne un verre quand tu es disponible ?".
Sa réponse fut la suivante " Ecoute oui pourquoi pas !".
Je sentais que quelque chose était un petit peu.. en fait je sentais qu'il y avait quelque chose qui clochait. Certes elle n'était pas au courant de ma rupture avec Jeanne mais je me voyais mal lui dire ça comme ça. Par respect pour elle et pour Jeanne. Et puis si elle n'était pas trop bête, le seul fait que je lui propose devrait lui mettre la puce à l'oreille.
Puis je sentais qu'elle était moins réactive qu'avant, je lui dis " Après, tu n'es pas obligée d'accepter hein, on peut juste se voir rapidement pour que je récupère mes livres et voila".
Et là, elle me répond " Non ce n'est pas une question de volonté ahaha, c'est juste que là ça a été à mon tour de rencontrer quelqu'un :smileyquipleurederire: Mais un petit verre oui avec plaisir, puis j'oublierai pas les affaires cette fois . Tu pars combien de temps ?".
Données du topic
- Auteur
- Must29
- Date de création
- 2 janvier 2018 à 00:58:01
- Date de suppression
- 1 juin 2022 à 15:48:33
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