RISITAS: Ma vie, les femmes et moi !
SuppriméBien, nous sommes toujours en février 2020. Je me trouve sur les plages du Brésil au calme pendant que le monde tremble de plus en plus devant l'avancée de l'épidémie du coronavirus.
Je profite de mes vacances, ça filtre, ça chine des meufs. Pendant ce temps je discute un peu tous les jours avec Magda par message. La première semaine passe, c'est l'éclate, mais rien à signaler niveaux meufs. En fait j'étais surtout content d'être libre, sans engagement, d'être avec mes potes.
Pendant ce temps, on suivait avec intérêt l'épidémie, cela commençait un peu à nous inquiéter mais bon, madame Buzyn et Raoult nous avait dit qu'il n'y aurait rien donc..
Dernière semaine, un soir on était donc dans un immense bar, on avait rencontré pas mal de gens. ça discutait un peu de partout, quand soudain une meuf s'installe à côté de moi pour me taper la discussion. Une australienne, sympathique, bien émêchée aussi, mais par contre physiquement elle était assez.. dodue on va dire. Sans rentrer dans les extrêmes, mais elle devait bien faire 1m70 pour 80kg.
Mes potes se tirent me laissant avec elle, juste pour m'emmerder. Merci les copains, moi pendant ce temps assez saoul je me retrouve à faire la discussion avec cette meuf.
Après une vingtaine de minutes de conversation, le bar ferme et le videur demande à tout le monde de dégager. Je me lève avec la meuf on se dirige vers la sortie quand soudain, elle me plaque contre le mur et m'embrasse avec toute sa force.
Sur le coup, j'ai été surpris et je me suis laissé faire, même si j'aurais pu porter plainte pour agression sexuelle.
Elle me roule littéralement des grosses pelles avant de me prendre par la main en me chuchotant " we can go to your hostel"
En vrai je n'avais plus trop les idées claires, saoul, au Brésil, il faisait chaud, je n'avais pas ken depuis 15 jours environ. Je m'en foutais, bon ok la meuf était clairement pas dans mes gouts, mais elle avait quand même un jolie visage, on était loin du diplodocus même si elle était bien chubby.
En vrai, je me disais qu'est-ce que j'en ai à foutre, on sort du bar, et là je croise mes potes dehors avec les potes de la meuf. Je n'ai même pas le temps d'ouvrir la bouche qu'un des potes de la meuf vient me dire " Hey men, thank, keep her save okay ? And have fun but protect yourself"
Mes potes qui ricanaient derrière tout en prenant des photos bien entendu, histoire de conserver les dossiers. Puis je ne sais même plus ce qu'il s'est passé mais 20 minutes après j'étais dans mon hostel avec la meuf en train de m'envoyer en l'air avec elle.
C'était un bon coup, par contre quelle violence mes amis. La meuf devait certainement aimer la violence parce que pendant qu'on couchait ensemble, elle a commencé à m'envoyer des torgnoles.
En fait elle demandait à ce que je lui claque les fesses de toutes mes forces et que je lui envoie à mon tour des torgnoles.
Bon la fessée en levrette bien entendu c'est un must, mais par contre foutre des torgnoles à une meuf en baisant, heu.. jamais fait. Je suis plutôt dans la tendresse bestiale moi mais pas dans le karaté.
Mais bon je m'exécute. Une fois la besogne terminée par contre je lui sors un mytho des enfers que la chambre où je suis est une chambre pour deux et que mon pote attend dehors et qu'il doit dormir ici. Donc qu'elle doit partir.
Je suis sympa cependant, je la raccompagne jusqu'à son hostel qui était à 10 minutes à pied et je rentre chez moi. Le matin je me réveille, je descend prendre mon petit déjeuner sur la terrasse, soleil radieux, je commande un petit coca et de quoi grignoter et je rejoins mes potes.
Dès que j'arrive ils explosent de rire. La meuf avait tellement été violente que j'avais des traces de griffures sur le coup, sur les bras et dans tout le dos. On aurait dit que je revenais du Vietnam.
Bref, on se marre, j'en rigole. Pour moi ça fait partie des souvenirs et du voyage. Et puis bon au moins je pouvais désormais gratter "Australie" dans la liste des nationalités que je me suis tapé.
Le voyage continue, puis je décide de répondre finalement au dernier SMS d'Irina. Pour rappel son dernier message était " Ben tu as trouvé quelqu'un en octobre et moi pareil, donc plutôt positif non ? ahaha ".
Je lui écrit alors qu'il était tard au Brésil " Ah oui, je comprends mieux. J'ai arrêté ma relation quelques jours après notre verre. " et elle me répondra " Ah bon ! Ah merde alors, bon bah tu as bien fait vu ce que tu me disais déja !".
Bref, la nature de sa réponse, un peu décalé, peu intéressée, me confirmait qu'elle était en plein dans sa nouvelle relation. Ainsi va la vie, j'avais ma chance, je l'ai loupé. D'un autre côté ça me confirmait que j'avais raison de me méfier un petit peu. Elle était pas assez mature et puis elle aurait pu la mettre à l'envers un jour ou l'autre.
Le voyage se termine, finalement ma seule conquête aurait donc été cette Australienne assez violente. Mais peu importe, je me suis régalé. J'aurais pu aller chez les filles de joie, mais je n'ai jamais fait cela et je n'étais pas à l'aise avec ça.
Début mars 2020, de retour à Paris. Dans le gris, et surtout dans un contexte assez inédit. L'Europe commence à se renfermer, l'épidémie a touché l'Italie de plein de fouet. L'inquiétude grandit, j'avais été loin de cela pendant 15 jours, c'est le retour à la réalité.
La vie reprend son cours, Monsieur Macron nous dit d'aller au théâtre, donc je reprends mon train-train quotidien. Le week-end suivant mon retour, je retrouve un vieil ami que je n'avais pas vu depuis 2 ans dans un bar. On discute, on se rappelle le bon vieux temps, quand soudain, j'aperçois Irina quelques tables plus loin.
Bah en vrai, je savais qu'elle venait souvent dans ce bar de quartier, je ne savais pas quoi faire. Elle était avec une pote à elle, plus loin. D'où j'étais elle ne pouvait pas vraiment me voir mais moi je la voyais très bien.
Sauf que je décide de ne pas la voir, je passe devant elle en faisant mine de regarder droit devant moi. Je me suis dis, si elle a envie de me parler, elle viendra. Mais je lui ai suffisamment donné de cartes, elle ne les a pas saisies, je n'ai plus d'efforts à vous maintenant.
Je passe devant elle pour sortir du bar, elle ne m'appelle pas, enfin je ne sais pas non plus si elle m'a aperçue mais bref tant pis. Sauf que le lendemain, je reçois un message " Dis moi tu n'étais pas au bar XXXX hier soir ? et je suis disponible dans la semaine".
Je lui dis répond "Oui, pourquoi ? Oui dans la semaine je suis disponible ce soir, mardi, jeudi ou le week-end prochain !".
Elle me répond ensuite " Bah il m'a semblé te voir mais comme tu sais je suis très myope, et je me suis dit bon apparemment il ne me reconnait pas donc ce n'est pas toi".
Putain, mais elle est vraiment gamine quand même. ça fait 1 mois que je te propose de boire un verre, tu me recales à moitié, ensuite tu me fais mariner "oui/Non, bla bla je sais pas, j'ai mes cours toussa" et tu penses que je vais venir te voir si je te croise ?
Je lui explique de manière un peu foireuse que je ne l'ai pas vu et que si je l'avais vu je serai venu la voir. Bref, la semaine passe, mais elle me fait encore des foireux de disponibilité, si bien que j'ai laissé tomber toute idée.
Pendant ce temps je continue à échanger tous les jours avec Magda, elle me fait comprendre que je lui plais, qu'elle est impatiente de me voir. Deux bémols, les frontières commençaient peu à peu à se fermer, la Pologne en premier. Son voyage à Paris en mars a donc été annulé, et elle était pas du tout enjouée de venir en France en pleine épidémie.
Second bémol, elle était bien gentille cette Magda, j'adorais lui parler. Le souci c'est que ça a commencé à devenir un peu étrange, on se parlait tous les jours, à toute heure. Donc j'étais un peu accroché à mon téléphone H24. Et puis elle a commencé parfois à me taper des crises de jalousie.
Par exemple, je lui ai dit que j'avais pris un billet d'avion pour aller Lituanie fin avril, et elle a commencé à me dire " Ah oui? D'accord je vois, je n'aime pas ces gens là-bas, surtout les filles, elles draguent tous les occidentaux."
En fait, je restais super conciliant et je prenais ça à la rigolade. Mais elle m'a tapé plusieurs crises de nerfs durant ce mois de mars, et j'étais en train de me dire " mais attends, elle croit qu'on est en couple ou quoi ?".
Je prenais sur moi, mais j'ai vite compris qu'elle était une petite princesse, assez needy. ça ne me dérangerait pas vraiment mais il y avait des limites. Et puis surtout on ne s'était jamais vu, il n'y avait rien eu, enfin il faut être fou pour penser qu'on était ensemble.
Le lendemain, Irina m'envoie un message, on finit enfin par se trouver une disponibilité, le samedi 14 mars à 18h. Elle me dit " je viens d'apporter tes bouquins devant chez toi, mais je ne pourrais pas rester longtemps, je dois bosser un exposé avec une copine ensuite."
Je lui réponds par la positive, un peu vexé de son manque de tact et d'avoir été si conciliant avec quelqu'un qui avait l'air un peu de m'expédier. Je ne savais pas non plus si cela voulait dire qu'on allait se prendre un verre ou non..
Samedi, 14 mars 2020, 17h50. Nous y voila, Irina va arriver d'ici une dizaine de minutes en bas de chez moi. Je me demandais un peu ce qu'il allait se passer.
Mon téléphone vibre, je reçois le fameux SMS "Je suis là dans quelques minutes, tu peux commencer à descendre".
Ne sachant pas trop ce qui allait suivre, je m'habille comme pour sortir dans le doute. J'avais de toute façon une soirée prévue chez un ami à partir de 19h, donc dans tous les cas je devais me saper.
Je descend en bas de chez moi et je l'attends. J'allume ma clope, j'attends tranquillement. Tout était calme en moi en fait, je n'attendais plus grand-chose mais j'étais curieux. Et puis au fond de moi j'avais un petit envie d'y croire, qu'elle allait me dire " allez viens on va prendre un verre". Qu'on allait ensuite rigoler, discuter, et qu'elle comprendrait qu'elle passait à côté de quelque chose. Mais peut-être que j'étais complètement à la ramasse, et que je me voyais trop beau.
Allez, maintenant mettez cette petite musique pour lire ce qu'il va suivre:
https://www.youtube.com/watch?v=gmX-ceF-N1k&list=RDskreabVrMRk&index=5
Et voila, elle arrivait, je l'aperçois sur le trottoir, elle me fait un petit sourire et traverse la rue pour se diriger vers moi. Je l'attends adossé au mur. Elle me sourit, je lui souris, elle s'approche pour me faire la bise.
Je lui dis " ah ah, tu veux faire la bise ? Tu es sure ? Tu sais que je reviens du Brésil, je ne sais pas trop si j'ai été contaminé dans les aéroports ?".
Elle me dit " Oh, bah tu sais moi je m'en fous, et puis je trouve qu'on en fait trop avec tout ça, allez fais moi la bise". On se claque donc la bise, elle me donne les livres que je prend. Je tremblais un peu, sensation étrange, putain je tremblais devant une meuf de 20 ans, alors que j'en avais mis tellement d'autres à mes pieds. Mais elle, elle me faisait trembler.
"Bon alors, comment tu vas depuis ? Comment était ton voyage ?"
"Ecoute, super, on a fait ci, cela, j'ai passé de bons moments. Content d'être rentré sur Paris également, les voyages c'est sympa mais j'apprécie aussi de retourner à la maison tu vois."
"Ah oui, en effet, bon ben c'est super que tu aies kiffé".
"Oui.." Bref la discussion s'enchaine, on parle un peu, je lui raconte des anecdotes de mon voyage, elle me parle de ses études. Macron venait d'annoncer la fermeture des universités il y a deux jours.
Cependant, je comprends que.. il n'y aura pas de suite. On n'ira pas boire un verre. Car elle me dit " Oui, après d'ici 10 minutes je dois aller à tel bar pour voir ma copine, je suis complètement en retard, même si c'est fermé on nous fait bosser tous nos dossiers à distance.
Je vois donc que nos échanges vont se limiter à quelques minutes, je prend sur moi. Je ne laisse rien paraître, je fais comme si je n'étais pas surpris. J'ai hésité à aborder le sujet, j'ai ouvert la bouche mais je me suis ravisé.
Il y avait quand même une certaine tendresse dans notre échange entre tous les deux, des regards, mais aussi des regards fuyants, comme s'il fallait fuir le regard de l'autre quand il était trop pesant. On bougeait tous les deux nerveusement, je balançais mes pieds mais je restais digne et elle aussi.
Je n'étais pas triste, juste certainement atteint dans mon ego. Je trouvais ça dommage en réalité, parce qu'au fond de moi, j'avais finalement envie de tenter avec elle. De mettre mes peurs de côté, même si je connaissais tous les aspects incertains et les risques de se mettre avec une fille aussi jeune étant susceptible de partir en échange universitaire en septembre.
Bref, la conversation se termine. "Bon voila, tous tes livres, tu sais que cet été, je vais peut-être revenir travailler au bureau comme l'été dernier".
"Ah oui, d'accord, bon et bien écoute, bosse bien ton exposé."
"Tu vas faire quoi toi ce soir ?"
"J'ai une soirée chez un ami dans le 14ème, je vais remonter les livres et y aller je pense".
"Ah d'accord, très bien, amuse toi bien là-bas, bon on se fait la bise encore une fois ? Tant qu'à faire".
"Oui, bien sur, tant pis hein". Et on se fait la bise, il flottait quelque chose d'étrange dans l'air. Peut-être que c'était le fruit de mon imagination. Comme un certain au revoir, mais pas adieu Must29.
J'aurais pu parler à ce moment-là. J'aurais pu lui dire un truc, ce que j'avais sur le coeur. J'étais un peu en colère au devant de son attitude, mais bon si elle ne voulait plus de moi, elle ne veut plus de moi. Je ne vais pas faire le forceur.
Elle pivote pour se tourner et partir, je lui lache un " A un de ces jours". Et elle s'en va. Je remonte direct dans mon immeuble. Sans regarder si elle s'est retournée. J'aurais peut-être pu dire quelque chose, quelque chose qui aurait peut-être changé le cours de l'histoire à ce moment présent.
En fait je n'en sais rien, je crois que je me retrouvais tout simplement face à quelqu'un qui avait tout de même 6 ans de moins que moi, dans la fleur de l'âge, l'Université, les sorties, les rencontres, au fond je ne pouvais pas lui en vouloir mais j'aurais juste aimé qu'elle sache ce que je pensais, que son attitude m'avait blessée. Mais je ne voyais pas l'intérêt. Et puis, quoi qu'il en soit, il est trop tard, elle vient de partir, j'ai claqué la porte, et puis si elle veut me rattraper, c'est à elle de le faire cette fois-ci.
Quoi qu'il en soit, je suis remonté dans mon appartement, j'ai claqué la porte, pour le moment le chapitre avec Irina semble clôt.
Le 05 mai 2020 à 15:45:49 Olympique-OL59 a écrit :
Tu à des nouvelles de Louison ou Nikolett ?
Louison rapidement on a parlé pendant le confinement, elle vit toujours à Bruxelles, surement avec son mec.
Nikolett non, elle vit sa vie aussi maintenant, enfin on s'est parlé pour la dernière fois l'été dernier.
Moi qui imagine les australiennes comme Nicole Kidman, Kylie Minogue ou Alycia Debnam-Carey là tu t'es fait attaquer par un koala obèse
Donc tu vas la revoir...L'auteur j'espère que tu vas te libérer de l'emprise d'Irina car ça sent la relation foireuse à 100%
Et t'as bien fait de rien dire concernant son attitude, premièrement pour ton ego et deuxièmement car t'avais pas été clean à l'époque à pas la relancer par sms.
Le 06 mai 2020 à 19:56:33 preguntaaa a écrit :
Ne le prends pas mal, mais tu es tombé amoureux/était attaché à des filles qui te semblaient uniquement « supérieures » (j’ai l’impression). La seule personne pour qui ton attirance/amour semblait réel(le), c’était Louison. Le reste, soit c’était des étrangères qui vivaient loin de toi, soit des filles plus jeunes (venant d’un milieu aisé.)De toute façon, c’est pas très bien compliqué de plaire à quelqu’un. Suffit juste de se mettre en avant, de paraître inaccessible, de montrer à la personne qu’on lui est supérieur quelque part et de lui faire croire qu’elle aura à y gagner.
C’est quelque chose que j’ai déjà remarqué chez les gens, mais l’auteur tu sembles particulièrement réceptif à cette « méthode de séduction »
Je ne le prends pas mal l'ami, chacun peut avoir son point de vue et cela m'intéresse !
Données du topic
- Auteur
- Must29
- Date de création
- 2 janvier 2018 à 00:58:01
- Date de suppression
- 1 juin 2022 à 15:48:33
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