RISITAS: Ma vie, les femmes et moi !

Le 08 mai 2020 à 07:56:18 Olympique-OL59 a écrit :
Tu est en couple actuellement ?

attends la sweet non khey?

Epilogue:

Voila, le chapitre Irina était désormais clôt semblerait-il. Peut-être que nos chemins se croiseront de nouveau cet été, mais quoi qu'il en soit c'était certainement mieux ainsi pour l'instant.

Bref, nous sommes donc le samedi 14 mars, je viens tout juste d'avoir ces courtes retrouvailles avec Irina que je pars chez mon ami. J'étais un peu tristounet, mais sans plus. En fait, pour la première fois depuis longtemps, je n'avais rien, personne. Sauf cette Magda avec qui je parlais tous les jours, qui était une sorte de réconfort pour moi.

Cependant, pour le moment, elle vivait en Pologne, on ne s'est jamais rencontrés et elle avait l'air assez casse bonbon, donc mollo mollo hein.

Je passe la soirée chez mon pote tranquille, puis là le Premier ministre annonce officiellement la fermeture de tous les bars, restaurants et autres lieux de vie.

Bref, j'ai compris qu'on allait tous entrer dans une période particulière et surtout que ça serait le néant pour un moment. On savait tous que le confinement approchait à grand pas.

Lundi arrive, les informations commencent à fuiter, on va être confiné, au moins jusqu'à début mai. Je panique, j'ai certainement pas envie de rester à Paris dans mon petit studio pendant autant de temps. Je savais que ça n'allait pas durer 15 jours ce confinement.

Je prends un billet de train en catastrophe pour le lendemain matin, histoire de me tirer chez mes vieux en vitesse. Hors de question de rester ici. Heureusement j'avais quelques masques que j'avais acheté pour les aéroports pendant mon voyage au Brésil.

Et voila, je me casse dans mon sud natal à peine 17 jours après mon retour sur Paris, j'avais une sensation étrange. Qu'est-ce qu'il se passait dans ce foutu monde ?

Mardi 17 mars ou 18 mars je ne sais plus, flemme de vérifier me voila retour chez moi pour un long moment. Je m'installe, le confinement débute. Bon ben on n'aura rien à se mettre sous la dent pour un moment là. Du coup j'active Tinder dans ma ville d'origine pour passer le temps et observer un peu. Je me localise aussi un peu sur Paris histoire de maintenir certains contacts futurs pour mon retour.

ça ne manque pas visiblement, rapidement sur Paname je match avec plusieurs meufs. Tinder est en effervescence, tout le monde est dessus, le manque et l'abstinence se font rapidement ressentir. Et hop je matche avec une jeune infirmière, qui visiblement est déterminée à m'accueillir à mon retour.

Elle me le fait rapidement comprendre à coup de nudes et autres photos suggestives.

Pendant ce temps, je parle chaque jour, chaque heure avec Magda, c'est sympa mais je commence à ressentir une certaine pression. J'ai de plus en plus le sentiment que Magda considère qu'on forme un couple.

Parfois la barrière de la langue amène à des quiproquos, elle s'énerve un peu vite. Elle me fait pas mal de reproches qu'on ne doit pas faire à quelqu'un qui pour le moment.. n'est pas votre partenaire, et même s'il était votre partenaire c'est casse couille.

Enfin, malgré sa grande maitrise du français, il est évident qu'elle ne peut pas tout comprendre, et puis parfois je trouvais ça un peu "robotique", difficile de faire beaucoup d'ironie, normal elle ne peut pas tout maitriser.

Je me relocalise sur tinder dans ma ville, hop hop, je swipe un peu partout. C'est quand même moins folichon qu'à Paris, qu'on se le dise hein.

Quelques heures plus tard, mon téléphone vibre, une certaine Laetitia vient de m'envoyer un message, ah bah tiens voyons voir ce qu'elle me dit celle-là.

"Ah non, non, non, toi tu vas rester à X (nom de ma ville), hors de question que tu retournes à Paris ! Ta place est ici".

Hop tiens, une approche marrante, elle fait référence à ma bio où je disais que j'étais confiné dans ma ville d'origine mais que je vis sur Paris en temps normal. Je souris, je regarde ses photos, vu que j'avais pas mal swippé. Et là, wow, quelle beauté. Ses photos laissent paraître une fille très élégante, des cheveux d'un chatain foncé, et puis surtout ses yeux, quels yeux, des yeux bleus/gris d'une telle profondeur.

Enfin, je ne sais pas, ses photos me donnaient envie, envie de la connaître. J'ai eu un pressentiment, un instinct. Quelque chose qui me disait, cette meuf là sort de l'ordinaire Must.

Je lui réponds, rapidement la conversation s'emballe, on se répond du tac au tac. ça fuse dans tous les sens, on se marre. Après deux jours d'échange par intermittence sur Tinder, elle m'écrit " J'ai envie de te donner mon numéro, mais je ne sais pas si c'est utile.. ça va être frustrant de nouer avec quelqu'un qui va partir aussitôt".

Je décide donc de lui dire " Ecoute, je veux bien que tu me donnes ton numéro, soyons fous. ".

Elle me donne alors son numéro tout en rigolant " Tu peux m'enregistrer dans tes contacts comme la seule et l'unique, allez ça ira".
Marrante en plus dans tout ça cette meuf.

Je l'enregistre puis je lui écris par SMS une réponse à notre conversation tinder, deux messages assez longs en plus. Et puis la journée passe, pas de réponse.

Deux jours passent, pas de réponse. Trois jours passent pas de réponse, et ainsi de suite.

Ok, bon je ne comprends pas, mais bon c'est les aléas de Tinder et autre elle a certainement du rencontrer mieux, ou disons qui convenait mieux à sa situation. Après tout, quel intérêt de se lier avec quelqu'un qui va repartir certes. Mais alors pourquoi m'avoir donné son numéro et l'avoir proposé ?

Pendant ce temps, les échanges avec Magda se dégradent, un soir, la meuf me fait de nouveau soudainement des reproches, comme quoi je n'aurais pas répondu assez vite. Là je m'énerve, j'étais dans une phase assez badante de mon confinement, je commençais à en avoir assez donc fallait pas me chercher.

Je lui réponds " Est-ce qu'on t'as déja dit que tu étais casses-couilles ou pas ?".

Et là, la meuf s'emballe, je parle mal, je manque de respect, c'est du jamais vu. J'essaye de lui expliquer qu'en France, dire à une meuf qu'elle est casse couilles, ou même à quelqu'un, ce n'est pas "vulgaire", enfin rien d'extraordinaire, c'est le langage courant.

Mais rien à faire, elle persiste, et du coup je commence à lui dire que je la trouve un peu étouffante, stricte, à cheval, qu'elle me fait souvent des reproches.

Là elle s'excite encore " AH OUAIS SOUVENT en plus ???? Ok, tu es perdu à mes yeux maintenant."

Je décide d'arrêter de répondre, pour qu'elle se calme et moi aussi pour éviter de m'énerver encore plus. Je lui réponds le lendemain en essayant d'être diplomate tout en lui disant bah que oui, elle est chiante et que ça doit s'arrêter.

Elle me répondra " Dire à quelqu'un qu'il est casse couilles c'est vulgaire et méchant".

Je n'ai pas répondu, j'étais fatigué, las. Pourquoi je me prends la tête avec une meuf que je n'ai jamais vu et qui m'a l'air ultra chiante dèja d'avance ? Bah non, stop ça. Je ne réponds pas, et depuis ce jour là, on devait être aux alentours du 15 avril, elle ne m'a plus relancé.

Bref, ce n'était pas plus mal. Cela ne menait à rien, elle ne pourrait surement pas venir en France avant septembre/octobre avec les mesures de confinement, et je n'allais pas bloquer ma vie pour quelqu'un rencontré sur tinder que je n'avais encore jamais vu.

On a donc arrêté de se parler, et pour la première fois depuis longtemps cette fois-ci je n'avais plus rien. Je parlais rapidement avec quelques meufs rencontrées sur Tinder, on s'échangeait nos instagram. C'était facile, mais ça me fatiguait ces banalités, toujours la même chose pour la même finalité.

Je me dis de plus en plus que je dois réfléchir à ma vie, à l'orientation que je veux en donner. Je me suis suffisamment prouvé à moi-même que je plaisais, que je pouvais à peu près séduire quasiment tous les profils de meufs. Et puis j'ai eu une énorme baisse de libido que j'ai encore d'ailleurs. Plus trop d'envie, ni de moral.

A noter qu'Irina avait réagi à quelques une de mes story Instagram, on a un petit peu échangé, mais les conversations ne volaient pas haut. Bref, je ne comprenais pas, elle me parlait mais ensuite mettait une barrière.

Je dois me retrouver, arrêter de vivre pour les femmes. Quitte à être seul un moment, arrêter avec "Ma vie, les femmes et moi !".

Quelques jours passent, je passe mes journées entre Netflix, le forum, les bouquins, la console, bref une vraie routine bloqué dans une boucle temporelle où les journées sont les mêmes.

Mais je pensais un peu quand même à cette Laetitia qui ne m'avait plus donné de nouvelles, je l'avais relancé sur tinder après 10 jours de silence d'ailleurs, je m'étais dit bon autant tenter. J'avais écrit " Mon ego en a pris un coup là Madame !".

22 avril 2020, je me réveille vers 11H, je prends mon téléphone, d'un coup le nom de Laetitia s'affiche sur mon téléphone, son dernier signe de vie était le 1er avril. 22 jours plus tard, elle répond donc.

Elle m'envoie de très long messages, j'ai encore les yeux à moitié ouvert je distingue à peine ses messages, mais putain, de jolis pavés. En gros elle ne me fournit aucune explication à son long silence, à part qu'elle était occupée ailleurs dans son esprit. Mais après tout me doit-elle des explications ? Non bien sur.

Je me lève, j'attends quelques heures avant de répondre. Faut pas non plus faire le mec qui répond au taquet comme jamais.

Je lui réponds en fin d'après-midi, et là la meuf se met à me répondre de nouveau au tac au tac. ça se met à discuter pendant de longues heures, on se met ensuite à s'envoyer des vocaux, on découvre nos voix respectives.

Et depuis ce jour, depuis le 22 avril, on parle tous les jours, sans cesse. Je suis subjugué par cette femme. En fait, c'est indescriptible, mais il y a un "truc". Certes ce n'est qu'à travers un téléphone, des messages, mais on se comprend sur des tonnes de choses, on rigole, on explose littéralement de rire. Elle aime mon humour, j'aime le sien.

En fait, j'ai rapidement eu l'impression d'être moi avec cette fille. Un lien s'était crée, en quelques jours, une addiction mutuelle. Peut-être que je m'enflamme certes, mais elle aussi de son côté. Il y a quelque chose. Puis on s'envoie quelques selfies, j'ai le confirmation qu'elle est magnifique. Mais en fait, c'est surtout que rapidement sa façon d'être, me rappelle ma complicité avec Marlène.

Mais aussi, je comprends en quelques jours pourquoi ma relation avec Jeanne n'a pas marché et n'aurait jamais pu. Je n'ai jamais créé une telle complicité avec Jeanne en aussi peu de temps. Enfin cela me confirmait que Jeanne et moi on était radicalement différents.

Les jours passent, on s'appelle même au téléphone, on reste 2h au téléphone, un autre jour 1h30. Bref ça ne s'arrête jamais.

On s'envoie de nombreux compliments subtils, puis elle me fait comprendre qu'elle souhaiterait me voir lors du déconfinement. De plus j'apprends par ma direction que je ne dois pas remonter sur Paris avant début juin, ce qui me laisse donc 3 semaines encore chez moi après le 11 mai.

Voila, nous sommes maintenant le 9 mai 2020, le déconfinement approche à grand pas. Nous nous sommes fixés un rendez-vous pour le lundi 11 mai.

Que va-t-il se passer ? Encore une fois, j'ai l'impression de me jeter dans la gueule du loup. Je n'en sais rien. Je sens que je peux rapidement m'attacher à cette demoiselle. Sa façon d'être, ses expressions, son sens de l'humour, sa joie de vivre m'ont déja conquis. Bien sur il va falloir attendre de constater ce qu'il va se passer pendant ces trois semaines.

Mais moi qui voulais prendre du temps pour moi, rester seul, me concentrer sur l'essentiel, mes amis, mon travail. Me voila déja dans le game alors que le déconfinement n'a même pas encore lieu. J'en peux plus de moi.

Voila, voila mes amis, c'est ainsi que cette seconde partie de mon Ristas s'achève. Pour tout vous dire, j'ai peur, peur de la rencontrer, je stresse. Peur de ne pas être au top de ma confiance au lit, peur de m'attacher à cette femme pendant trois semaines alors qu'ensuite je devrais repartir dans la capitale, même si là où elle vit c'est mon Sud natal et que j'y reviens souvent. Dans ma tête, une voix me dit " Mec, n'y va pas, ne fais pas ça, tu sais bien que ça ne va t'apporter que des problèmes, tu vas souffrir".

Mais d'un autre côté, quelque chose m'attire inextricablement vers cette rencontre, je me dis que je dois y aller, alors je vais y aller et adviendra que pourra.

Superbe "fin"

On aura pas de suite avant au moins quelque mois :triste:

Hâte de savoir ce qu'il va se passer !

Vous me faites rougir les kheys
Merci pour vos petits mots, je continuerai à trainer sur le forum de toute façon, vous m'apercevrez surement

Ce qui est marrant dans tout ça, c'est qu'on doit surement parfois s'écharper sur des tonnes de débat de la vie en société, la vie politique mais quand on parle de nos vies sentimentales, de la vie de tous les jours finalement là on se comprend tous.

Le 09 mai 2020 à 19:13:17 Must29 a écrit :
Vous me faites rougir les kheys
Merci pour vos petits mots, je continuerai à trainer sur le forum de toute façon, vous m'apercevrez surement

Ce qui est marrant dans tout ça, c'est qu'on doit surement parfois s'écharper sur des tonnes de débat de la vie en société, la vie politique mais quand on parle de nos vies sentimentales, de la vie de tous les jours finalement là on se comprend tous.

Khey, honnêtement, même si je peux comprendre l'engouement d'avoir trouvé belle avec qui t'as l'impression de bien t'entendre, reste sur tes gardes quand même. Rien que le coup où elle t'as plus parlée pendant 2 semaines ça peut être indicatif.

Par contre elle vit dans ta ville ou dans une autre? Parce qu'honnêtement, confinement ou pas, y'avait large moyen que vous vous rencontriez IRL avant le 11.

J'ai lâché une larme pour ce sublime dénouement !
Merci pour tous ses chapitres de ta vie qu'on suit depuis 2 ans pour certains

Tiens nous quand même au courant pour demain !