Le monde du travail me rend totalement fou

Désolé je n'ai pas vraiment la force de répondre à tous surtout que beaucoup doivent être partis (en revanche j'ai tout lu), vous pouvez reposter votre message si vous êtes là et j'y répondrai

En dehors de ça, je suis officiellement sous xanax + antidépresseurs. Si quelqu'un a déjà expérimenté ça au travail je suis preneur de témoignages, je suis inquiet même si soulagé d'avoir une béquille pour pas tout envoyer chier.

Le 20 juin 2017 à 21:31:17 Fr4ncis4 a écrit :
Salut l'auteur, j'étais arrivé sur ce topic page 2, je suis étonné et en même temps content que ce topic dure !

J'ai lu jusqu'à la page 14, après j'avais la flemme .

J'espère que les réponses de chacun de nous t'aiderons à te sortir de ton mauvais moment, ça passera.

Pour ma part, je suis content d'avoir lu ce topic et d'avoir eu une expérience professionnelle il y a une semaine : travailler à l'accueil d'un hôtel en tant que job d'été. J'étais en formation mais ça n'a pas marché... Ma formation sera payée quand même (30h).

Je passe les détails, mais travailler sur un bureau derrière un ordinateur, avoir de la pression et se sentir inutile : il n'y a rien de pire.

Depuis toujours je ne savais pas quoi faire plus tard. Maintenant ça sera plutôt journaliste, comédien, prof dans un lycée/collège ou autre, mais pas un travail de bureau avec un costume.

Je suis dans une formation commerciale (DUT TC), souvent destinée à travailler dans un bureau, et bien je suis bien content de mon expérience pro ratée . J'avais effectué un stage de vente de 2 semaines dans une boutique de vêtements mais ça passait bien, mais alors travailler toute la journée derrière un bureau... Lire ce topic confirme ce que je pensais.

Peut-être que ça plaît à certains ce genre de travail, mais pas moi.

Grâce à cela, je suis motivé à bloc pour réussir mes études et pouvoir faire ce qui me plaît tout en me sentant utile !

En espérant que chacun trouve sa voie.

Ben écoute khey parfait si ça te fait avancer, dans une voie ou dans une autre.

Effectivement à moi aussi ça me fait beaucoup de bien, en plus de me donner des idées. Et je suis également le premier étonné de l'activité sur ce topic, d'habitude je chouine un peu en silence. Je crois que c'est parce que souvent on rejette la faute sur l'employeur alors que sur ce topic je pointe du doigt le fait qu'on est une génération elle-même inadaptée...
Ce que je trouve encore plus déprimant perso'. C'est plus facile quand on peut rejeter sur quelqu'un d'autre la responsabilité de sa déconvenue.

Sinon les kheys go lire des livres intéressants sur le sujet !
Le premier que je peux vous conseiller c'est La semaine de 4 heures, de Tim Ferriss.
C'est franchement une perle ! Evidemment tout ne doit pas être pris à la lettre et gardez un esprit critique pendant la lecture, mais ce livre vous introduira une nouvelle manière de voir les choses.

Bon sinon vous pouvez toujours trouver un résumé complet sur internet mais je vous conseille de lire le livre, y'a plein de trucs très intéressants à côté desquels vous passerez en lisant juste un résumé.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=-5lAUIXabkA

"Le livre de Tim Ferriss intitulé : « La semaine de 4 heures » a inspiré des milliers et des milliers d’entrepreneurs. Il a changé leur approche de l’entrepreneuriat et a été leur source d’inspiration pour la création de leur entreprise. Dans cette vidéo, Olivier Roland nous partage les douze principes de « La semaine de 4 heures ».
1. Se rappeler que le revenu relatif est plus important que le revenu absolu. Cela permet d’avoir le maximum de liberté possible en gagnant de l’argent tout en profitant de chaque instant de la vie.
2. Se dire que la vision classique de la retraite est faussée dès le départ. En effet, elle demande qu’on sacrifie les années de jeunesse à du travail, à des tâches qui ne plaisent pas forcément.
3. Appliquer le principe de Pareto : la loi de 20/80 permet d’identifier les 20% de sources et 80% des problèmes, mais aussi de déterminer les 20% de sources qui causent 80% du bonheur et des résultats souhaités.
4. Appliquer la loi de Parkinson : elle consiste à identifier les tâches les plus importantes, de les assigner une date butoir et de les réaliser durant la durée fixée, ni plus ni moins.
5. Faire la diète d’informations : beaucoup de supports médiatiques propagent des informations négatives, en dehors de notre sphère d’influence directe et que nous pouvons rapidement oublié. La diète médiatique nous épargne donc de ce type de bourrage de crâne en nous nourrissant sélectivement notre esprit de ce dont il a besoin.
6. Faire disparaître les interruptions : lorsqu’on travaille, on a besoin d’être concentré sur ce que l’on fait pour pouvoir être productif. Ainsi, il est fortement conseillé de couper toutes connexions sur les réseaux sociaux et le mail ainsi que le téléphone si celles-ci ne rentrent pas dans le cadre du travail.
7. Eliminer, automatiser et déléguer : cette étape consiste à éliminer les tâches inutiles, automatiser celles qui peuvent l’être et déléguer le maximum de travail à une équipe professionnelle. Odesk et Elance sont des plateformes parmi les plus fiables où trouver des prestataires de qualité dans le monde entier.
8. Avoir recours à une muse : il s’agit d’une entreprise qui a comme rôle de rapporter de l’argent en pilote automatique. On fait généralement appel à ses services pour automatiser à maximum une entreprise. Le Drop Shipping en est un exemple et Amazon le pratique dans son business.
9. Faire des tests : il ne suffit pas de se fier uniquement aux intuitions et aux expériences, il faut tester le projet qu’on envisage de mettre sur le marché. Cela permet déjà d’anticiper et de mettre en place une Lean Startup, un concept qui renvoie à une approche spécifique du lancement d'un produit et du démarrage d'une entreprise.
10.S’échapper du bureau en faisant du télétravail : pour cela, il faut procéder d’une manière progressive tout en démontrant à l’entreprise dans laquelle on travaille que l’on peut largement faire plus que les collègues pendant le temps imparti.
11. S’offrir des mini-retraites : au lieu de passer toutes les années de la jeunesse à travailler dur et de ne s’arrêter qu’une fois qu’on soit assez âgé, on peut opter pour la répartition de la retraite tout au long de la vie.
12. Savoir combler le vide : pour cela, le fait d’apprendre à savourer le temps que l’on dispose en se désintoxiquant de la vitesse, de la performance et des habitudes. On peut par exemple faire de la méditation ou du yoga."

Le 20 juin 2017 à 22:02:01 Rapi14 a écrit :
Evidemment tout ne doit pas être pris à la lettre et gardez un esprit critique pendant la lecture, mais ce livre vous introduira une nouvelle manière de voir les choses.

Je confirme

Putain l'auteur c'est la même , sauf que j'suis dans un taf que j'ai jamais fait et donc j'y comprend rien

On m'a dit pour un gérer un carnet il me faudra au moins 1 ans d'xp

C'est la merde , zéro temps mort , non stop du taf , ca blague pas , ca parle pas , open space dégueulasse . Et ça fait juste 4 jours j'en peux déjà plus...

Le taf est super chiant , il fait chaud , rien ne me passionne dedans . Putain un enfer , là j'suis crever mais impossible de dormir a cause de cette putain de chaleur. Demain c'est repartis et le temps ne passe pas j'ai l'impression d'être dans un trou noir , chaque seconde je regarde l'heure , un sentiment de merde parcours mon corps

OMG juste d'y penser ca mdégoute.

Et j'arrive pas a dormir , demain en mode zombi

J'me dis que le RSA finalement...

Quelques magnifiques perles que j'ai lu sur ce topic :

"que t'étais le sportif de référence de ton entourage et qu'en deux ans de salariat t'es devenu un putain d'alcoolo parce que t'a plus la force de rien, de croire en ce que tu fais ou de trouver la motiv de te donner dans le sport"

En 6 mois de taf j'ai perdu 5 kg. Je rentre je suis épuisé. Même plus la force de ranger/laver mon apart'. Même plus la force de faire les courses. Même plus la motivation de manger ou faire du sport... Dieu merci j'ai une femme pour me motiver.

Quand j'étais au RSA. J'étais un go muscu heureux mais sans avenir. J'allais droit dans le mur (car plus d'argent sur le long terme) mais bordel j'etais propre physiquement et je faisais ce que je veux.
Maintenant je bosse. Je suis devenu skinny fat, j'ai plus la motivation de reprendre la muscu car mon travail pompe mon energie. Je suis pas heureux.

Je quitte pas mon emploi pour l'instant car j'ai un salaire et j'ai des factures à rembourser donc je me dis heureusement que je taffe. Mais aussi parce que j'ai pas la force de me barrer Quand je pèterai un cable, peut être que je finirai par avoir les couilles de me barrer

PS : Autre citation magnifique :

"Dans la société moderne, on a assouvi les besoins du corps, mais on laisse l'esprit dériver gravement sans plus aucun repère."

Horriblement véridique. Que Dieu nous vienne en aide

Bah moi c'est pour trouver un taf que je galere et toute ma famille me fout la pression alors que ca fait meme pas un mois que je suis arrivé. Mes parents m'ont viré alors que j'avais un CDD et que je devais faire mon permis, j'ai meme laissé ma voiture dans le sud.

La vie est un cauchemar de bout en bout.

"faire sens"
"Impacter"
"Leads"
"asap"
"Propal"

Putain je hais le monde des agences de com/pub

4 mois que je suis en stage dans une entrepris de transit et c'est l'enfer sur terre, ici meme dans mon open space de merde ca pue l'hypocrisie et PERSONNE aime son boulot de chiasse

putain je peut pas

Tu viens de découvrir ce que l'anthropologue David Graeber appelle "le bullshit job" : des métiers de service aux entreprises (juridique/publicité/web/marketing) qui ne font qu'aliéner les salariés.

J'ai déjà bossé en job d'été dans le service espace verts d'une mairie, et l'ambiance était infiniment mieux que dans n'importe quel bureau. On était en plein air, on travaillait pas plus que ça (juste arroser les fleurs et tondre des pelouses), et on avait un vrai esprit de corps (on se couvrait entre nous pour que le patron ne voit pas qu'on passait la journée à glander).

Le 21 juin 2017 à 09:48:18 orgempire17 a écrit :
Tu viens de découvrir ce que l'anthropologue David Graeber appelle "le bullshit job" : des métiers de service aux entreprises (juridique/publicité/web/marketing) qui ne font qu'aliéner les salariés.

J'ai déjà bossé en job d'été dans le service espace verts d'une mairie, et l'ambiance était infiniment mieux que dans n'importe quel bureau. On était en plein air, on travaillait pas plus que ça (juste arroser les fleurs et tondre des pelouses), et on avait un vrai esprit de corps (on se couvrait entre nous pour que le patron ne voit pas qu'on passait la journée à glander).

J'ai déjà fait un boulot comme ça d'entretien d'espace vert en job d'été et franchement comme tu dis c'était top

Vraie bonne ambiance, horaires hyper cool (pas de patron sur le dos), être tout le temps dehors, comme tu dis les journées à rien branler

Torture ?

Et donc ?

BTG ?

Mdrr

Après un stage, t'es bien content de rentrer en cours .

Flemme de détailler, je sais de quoi je parle.

Chacun son ressenti.