Topic de --crazymarty-- :

[Officiel] Les Infirmiers/ères du 18-25

Trouve les gens que tu estimes non maltraitant dans le lieu de stage et parle leur en. J'ai déjà vu une situation similaire, les responsables ont été changés de service après dénonciation à l'ifsi puis à la direction.

Par exemple j’ai vu une résidente douchée par une AS de manière ultra violente : elle criait en demandant d’arrêter et de mettre l’eau moins chaud, certains patients sont forcés à avaler les traitements, ils sont remontés de manière super brusque et violente dans leur lit etc...

Rien que d’y repenser j’ai des frissons... ça concerne seulement 2 AS d’ailleurs et tant mieux.

Le 14 novembre 2020 à 21:40:10 Vepohi7563 a écrit :
Par exemple j’ai vu une résidente douchée par une AS de manière ultra violente : elle criait en demandant d’arrêter et de mettre l’eau moins chaud, certains patients sont forcés à avaler les traitements, ils sont remontés de manière super brusque et violente dans leur lit etc...

Rien que d’y repenser j’ai des frissons... ça concerne seulement 2 AS d’ailleurs et tant mieux.

Oulah ouais là ça pue. Effectivement essaie de cerner des personnes avec qui tu pourrais en parler. Ne reste pas seul avec ça.

Le 14 novembre 2020 à 21:43:13 Sidouane a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:40:10 Vepohi7563 a écrit :
Par exemple j’ai vu une résidente douchée par une AS de manière ultra violente : elle criait en demandant d’arrêter et de mettre l’eau moins chaud, certains patients sont forcés à avaler les traitements, ils sont remontés de manière super brusque et violente dans leur lit etc...

Rien que d’y repenser j’ai des frissons... ça concerne seulement 2 AS d’ailleurs et tant mieux.

Oulah ouais là ça pue. Effectivement essaie de cerner des personnes avec qui tu pourrais en parler. Ne reste pas seul avec ça.

J’ai déjà parlé avec l’IFSI de la situation et m’ont dit qu’ils prenaient en compte mon retour et qu’ils allaient mener des actions. Cependant, je sais pas comment je peux supporter de voir ça plusieurs semaines encore.

Le 14 novembre 2020 à 21:50:59 Vepohi7563 a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:43:13 Sidouane a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:40:10 Vepohi7563 a écrit :
Par exemple j’ai vu une résidente douchée par une AS de manière ultra violente : elle criait en demandant d’arrêter et de mettre l’eau moins chaud, certains patients sont forcés à avaler les traitements, ils sont remontés de manière super brusque et violente dans leur lit etc...

Rien que d’y repenser j’ai des frissons... ça concerne seulement 2 AS d’ailleurs et tant mieux.

Oulah ouais là ça pue. Effectivement essaie de cerner des personnes avec qui tu pourrais en parler. Ne reste pas seul avec ça.

J’ai déjà parlé avec l’IFSI de la situation et m’ont dit qu’ils prenaient en compte mon retour et qu’ils allaient mener des actions. Cependant, je sais pas comment je peux supporter de voir ça plusieurs semaines encore.

L'IFSI mis à part la "prise en compte" ils t'ont évoqué une marche à suivre ? Tu penses envisageable d'en parler un peu naïvement avec les personnes concernées ?

Le 14 novembre 2020 à 21:55:40 Sidouane a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:50:59 Vepohi7563 a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:43:13 Sidouane a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:40:10 Vepohi7563 a écrit :
Par exemple j’ai vu une résidente douchée par une AS de manière ultra violente : elle criait en demandant d’arrêter et de mettre l’eau moins chaud, certains patients sont forcés à avaler les traitements, ils sont remontés de manière super brusque et violente dans leur lit etc...

Rien que d’y repenser j’ai des frissons... ça concerne seulement 2 AS d’ailleurs et tant mieux.

Oulah ouais là ça pue. Effectivement essaie de cerner des personnes avec qui tu pourrais en parler. Ne reste pas seul avec ça.

J’ai déjà parlé avec l’IFSI de la situation et m’ont dit qu’ils prenaient en compte mon retour et qu’ils allaient mener des actions. Cependant, je sais pas comment je peux supporter de voir ça plusieurs semaines encore.

L'IFSI mis à part la "prise en compte" ils t'ont évoqué une marche à suivre ? Tu penses envisageable d'en parler un peu naïvement avec les personnes concernées ?

Non, globalement ils m’ont seulement rassuré en me disant que des mesures seraient prises et que j’ai pas à m’inquiéter pour ça, certainement en pensant que ça suffirait pour moi (car comme j’ai dit précédemment je ne leur ai pas expliqué l’histoire des souvenirs traumatisants).

Quant aux AS concernées, je ne sais pas comment je pourrai leur en parler. Je suis sociable, je me sens bien là-bas mais depuis que j’ai vu ce que j’ai vu j’arrive à peine à les regarder dans les yeux...

Le 14 novembre 2020 à 22:02:42 Vepohi7563 a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:55:40 Sidouane a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:50:59 Vepohi7563 a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:43:13 Sidouane a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:40:10 Vepohi7563 a écrit :
Par exemple j’ai vu une résidente douchée par une AS de manière ultra violente : elle criait en demandant d’arrêter et de mettre l’eau moins chaud, certains patients sont forcés à avaler les traitements, ils sont remontés de manière super brusque et violente dans leur lit etc...

Rien que d’y repenser j’ai des frissons... ça concerne seulement 2 AS d’ailleurs et tant mieux.

Oulah ouais là ça pue. Effectivement essaie de cerner des personnes avec qui tu pourrais en parler. Ne reste pas seul avec ça.

J’ai déjà parlé avec l’IFSI de la situation et m’ont dit qu’ils prenaient en compte mon retour et qu’ils allaient mener des actions. Cependant, je sais pas comment je peux supporter de voir ça plusieurs semaines encore.

L'IFSI mis à part la "prise en compte" ils t'ont évoqué une marche à suivre ? Tu penses envisageable d'en parler un peu naïvement avec les personnes concernées ?

Non, globalement ils m’ont seulement rassuré en me disant que des mesures seraient prises et que j’ai pas à m’inquiéter pour ça, certainement en pensant que ça suffirait pour moi (car comme j’ai dit précédemment je ne leur ai pas expliqué l’histoire des souvenirs traumatisants).

Quant aux AS concernées, je ne sais pas comment je pourrai leur en parler. Je suis sociable, je me sens bien là-bas mais depuis que j’ai vu ce que j’ai vu j’arrive à peine à les regarder dans les yeux...

D'autres personnes avec qui tu pourrais en parler dans la structure ?

L'IFSI je pense que malheureusement ils ne feront rien.
En parler avec les AS concernés? Mauvaise idée serieux, n'oublie pas que tu es un eleve et que eux sont diplômés.
Le cadre? Est ce qu'il va aller se frotter à son equipe sur les dires d'un eleve?

Peut etre en parler à un/une IDE qui te semble ouvert.

J'ai aussi vu quelques attitudes degeu pendant mes stages mais j'ai jamais rien signalé.. ne pas oublier que la validation d'un stage est entre les mains de l'equipe qui te recoit.

Le 14 novembre 2020 à 23:29:23 Dozo75 a écrit :
L'IFSI je pense que malheureusement ils ne feront rien.
En parler avec les AS concernés? Mauvaise idée serieux, n'oublie pas que tu es un eleve et que eux sont diplômés.
Le cadre? Est ce qu'il va aller se frotter à son equipe sur les dires d'un eleve?

Peut etre en parler à un/une IDE qui te semble ouvert.

J'ai aussi vu quelques attitudes degeu pendant mes stages mais j'ai jamais rien signalé.. ne pas oublier que la validation d'un stage est entre les mains de l'equipe qui te recoit.

Oui j'entends par ce que je te dis de rester prudent mais si tu vois un fait de maltraitance tu ne peux pas le laisser passer quitte à attendre la validation de ton stage et insister par un appui de ton IFSI. On avait eu le cas pour notre IFSI qui pour le coup avait arrêter son "partenariat" avec cette structure (facile à faire j'en conviens sur Paris).

J'me rappelle qu'après plusieurs plaintes d'étudiants par rapport à la maltraitance dans une EPHAD, l'IFSI a fait envoyer un courrier et depuis la maison de retraite n'existe plus.

Faut jamais se dire que l'école ne peut rien faire. On avait choper une étudiante qui avait arrêté en 3ème année entrain de faire des soins chez des vieux à domicile et se faisait payer en cash. L'IFSI a mené toute seules des actions.

Le 14 novembre 2020 à 02:23:13 OtterHolms a écrit :

Le 13 novembre 2020 à 06:40:29 HadesRoyi a écrit :
Un bon joint avant d'y aller , ça fait toujours plaisir https://image.noelshack.com/fichiers/2018/41/1/1539029238-bol15.png

Je suis as j'ai aucune responsabilité rien a foutre https://image.noelshack.com/fichiers/2018/41/1/1539029238-bol15.png

L'AS défoncé qui oublie les barrières d'un patient , le patient qui tombe et se casse la hanche :peur:

:d) Dans mon ancien service il y a un AS alcoolique, ça lui arrive d'arriver mort au taff.
Un jour sa collègue l'a vu en train de chercher la patiente sous le lit alors qu'il venait de la mettre aux WC.

Le 14 novembre 2020 à 18:19:30 Pompindoudridon a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 18:05:20 Dozo75 a écrit :
@Bootie7

À l'école tu auras pas beaucoup de problemes ( bon tu peux tomber sur une guidance ou formateurs un peu casse couille mais bon).

Par contre en stage faut être blindé.. piques quotidiennes, tu es jugé sur tout H24, pas droit à l'erreur, si on te questionne sur un traitement et que tu ne sais pas répondre t'es vite catalogué branleur etc.

Bon tu as aussi des stages où ça se passe bien il ne faut pas noircir le truc.

Et si t'es un mec ça se passe mieux en general :hap:

comment ça " ça se passe mieux" ? J'ai l'impression ils disent toujours ça mais j'ai l'impression qu'on est traité normal quoi :(

j'ai eu même des maîtres de stage ultra relou qui me descendaient parce que je suis un homme dans un milieu de femme avec des piques du genre " nous les femmes on est bonne dans ce métier" https://image.noelshack.com/fichiers/2017/30/4/1501186981-risimixbestreup.png

:d) :d) Pareil, lors d'un rapport de stage j'ai eu droit à "de toute façon les garçons de ton âge sont trop immatures pour faire ce métier, tout le monde le sait".
Il y a des lieux de stage où les équipes sont pétées, point.

Le 14 novembre 2020 à 19:29:58 Bootie7 a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 19:21:49 iveafrenchdream a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 19:15:15 Bootie7 a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 18:47:14 Dozo75 a écrit :
Bah déjà les equipes sont à 90% feminines (sauf secteurs particuliers comme psy, urgences etc) donc quand un homme arrive j'ai l'impression qu'il est mieux accueilli et integré. No fake une fois j'etais dans une chambre et j'ai entendu une AS parler en mode jalouse parce que selon elle j'etais plus proche de sa collegue :hap:.

Et les delires "Tu laves la vaisselle de l'equipe", "Ne mange pas avec nous" "Pauvre merde tu ne sers à rien" je n'ai vu ça arriver qu'à des meufs.

Apres ça se passe mieux mais ça reste compliqué aussi pour nous.

What? Mais pourquoi les infirmières sont si aigries et mauvaises? :(

Compétition intra sexuelle

Je suis lesbienne je m'en bas les couilles des hommes, du coup j'aurais moins de chance de me faire rabaisser? :(
Par contre je suis féminine d'apparence donc ça se voit pas :(

:d) Ça va bien au-delà des histoires de milieu féminin.
C'est un milieu très difficile car le métier l'est et les conditions de travail sont dégueulasses, un étudiant c'est du boulot en plus et un potentiel intrus, du coup si l'équipe ou une partie de l'équipe est dysfonctionnelle ça peut aller vite.
Il y a aussi des étudiants qui n'acceptent pas la réalité et attendent qu'on les maternel comme au lycée.

Le 14 novembre 2020 à 21:40:10 Vepohi7563 a écrit :
Par exemple j’ai vu une résidente douchée par une AS de manière ultra violente : elle criait en demandant d’arrêter et de mettre l’eau moins chaud, certains patients sont forcés à avaler les traitements, ils sont remontés de manière super brusque et violente dans leur lit etc...

Rien que d’y repenser j’ai des frissons... ça concerne seulement 2 AS d’ailleurs et tant mieux.

:d) Il y a 3 AS qui sont comme ça dans mon service, tout le monde est au courant mais la direction (pas le cadre hein, la direction des RH du groupe hospi.) ne veut pas les dégager car pas envie de galèrer à recruter.
Du coup ça pète régulièrement entre d'autres collègues et ces 3 connasses, qui vont ensuite chialer et jouer les victimes.

Le 14 novembre 2020 à 22:02:42 Vepohi7563 a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:55:40 Sidouane a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:50:59 Vepohi7563 a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:43:13 Sidouane a écrit :

Le 14 novembre 2020 à 21:40:10 Vepohi7563 a écrit :
Par exemple j’ai vu une résidente douchée par une AS de manière ultra violente : elle criait en demandant d’arrêter et de mettre l’eau moins chaud, certains patients sont forcés à avaler les traitements, ils sont remontés de manière super brusque et violente dans leur lit etc...

Rien que d’y repenser j’ai des frissons... ça concerne seulement 2 AS d’ailleurs et tant mieux.

Oulah ouais là ça pue. Effectivement essaie de cerner des personnes avec qui tu pourrais en parler. Ne reste pas seul avec ça.

J’ai déjà parlé avec l’IFSI de la situation et m’ont dit qu’ils prenaient en compte mon retour et qu’ils allaient mener des actions. Cependant, je sais pas comment je peux supporter de voir ça plusieurs semaines encore.

L'IFSI mis à part la "prise en compte" ils t'ont évoqué une marche à suivre ? Tu penses envisageable d'en parler un peu naïvement avec les personnes concernées ?

Non, globalement ils m’ont seulement rassuré en me disant que des mesures seraient prises et que j’ai pas à m’inquiéter pour ça, certainement en pensant que ça suffirait pour moi (car comme j’ai dit précédemment je ne leur ai pas expliqué l’histoire des souvenirs traumatisants).

Quant aux AS concernées, je ne sais pas comment je pourrai leur en parler. Je suis sociable, je me sens bien là-bas mais depuis que j’ai vu ce que j’ai vu j’arrive à peine à les regarder dans les yeux...

:d) Ne leur en parle surtout pas, tu te ferais saquer.

Le 14 novembre 2020 à 20:52:55 Vepohi7563 a écrit :
Salut les kheys,

Je suis en deuxième année et en ces temps de renfort, j’ai été envoyé dans un EHPAD pour accomplir une mission d’AS jusqu’au 18 Décembre.

L’EHPAD dans lequel je suis maltraite les résidents et honnêtement cela est très mais alors très dur pour moi car déjà c’est quelque chose de base qui est selon moi inhumain mais car en plus ça ravive de vieux souvenirs : étant assez jeune, j’ai vécu quelques temps chez l’une de mes tantes qui hébergeait mon grand-père dément. Elle le maltraitait assez violemment et ces visions d’horreur sont restées ancrées en moi. (Je vous rassure, cela a été découvert par la suite par le reste de ma famille et des mesures ont été prises....)

Ces actes de maltraitance que j’ai pu observer sur ces deux jours ravivent chez moi ces souvenirs qui sont assez traumatisants... J’en ai parlé à l’IFSI qui malheureusement ne peut pas vraiment me changer d’EHPAD pour l’instant et j’ai pas envie de leur expliquer la situation en profondeur, je le fais ici sous couvert d’anonymat seulement.

Mais voilà les kheys je voulais avoir votre aide pour surmonter la situation car actuellement c’est beaucoup trop dur de supporter tout ça. J’ai fait seulement 2 jours et hier je suis rentré chez moi en larmes alors que j’ai surmonté émotionnellement des situations bien plus graves... La charge émotionnelle est trop importante pour moi.

Merci à ceux qui me liront et m’aideront

Je ne peux que te conseiller d'en parler en profondeur à l'ifsi, tu n'as pas à être exposé ainsi. Ça m'ulcère de constater que sous couvert de cette mobilisation la réalité de pas mal d'étudiants infirmiers consister à aller boucher les trous sur les planning d'as dans les endroits où il y a besoin. Joue sur le côté psychologique de la chose en parlant de ce dont tu as été témoin durant ton enfance (je n'hésiterai pas à aller jusque là pour ma part). Il n'est pas normal de rentrer chez soi en larmes.
L'ifsi a moyen d'agir face à ça.
Et si vraiment zéro réaction de leur part (ce qui serait scandaleux), mets toi en arrêt de travail.

Courage et soutien.

Le 13 novembre 2020 à 17:31:38 femmeforumeuse a écrit :
Je suis en fin de formation.
Il y a certains stage où je me dis, IDE quel beau métier. Puis d'autres (la plupart) où je me dis quel métier de merde.
L'ambiance (que des femmes, je suis aussi une femme):hap: ,le manque de personnel, le manque de reconnaissance, les patients qui te pissent à la gueule, les médecins qui te méprisent...
Actuellement en stage en EHPAD, quand je vois ce qu'on me reproche : de ne pas trop sourrir (alors qu'on a un masque), de ne pas avoir l'air "happy" (mot que ma tutrice a employé) j'ai envie de péter un plomb.
De ne pas trop aider les AS.
J'ai même pas le temps de poser mon cul, je dois être partout. Puis les menaces de non validation de stage...

Sincèrement, y'a t-il une roue de secours? Je veux dire des métiers qu'on puisse faire avec un bac+3 ide?
Je ne me vois pas faire ce taf plus de 2 ans...
Vous avez des pistes les klés?
Des gens qui ont fait autre chose après le DE?

Je dois aller à un entretien d'embauche en ssr vasculaire la semaine pro et mercredi j'ai une journée d'observation de prévue en service de soins palliatifs. J'ai abandonné l'idée de retourner sur des services dits chauds par les temps actuels pour des milliers de raisons. Je me pose la question de la réorientation depuis juin dernier, juste après la mobilisation qui fut une expérience douloureuse. Je songe à intégrer l'armée pour un travail qui n'aurait rien à voir avec les soins. Je vis tout ceci comme un réel échec : 3 ans d'études (j'avais hâte d'être diplômé et d'exercer ensuite, zéro rattrapage, bilans de stage impeccables, retours souvent très élogieux me concernant, beaucoup de jolis compliments, auparavant aide soignant avec une expérience professionnelle réussie) pour au final être incapable d'assumer en service car déglingué psychologiquement après ce carnage que fut la mobilisation. Personne dans mon entourage ne comprend mon blocage.
J'appréhende positivement le rdv pour le ssr vasculaire car il s'agit d'un terrain connu sur lequel je suis déjà passé, qui pourrait me redonner confiance en moi et le métier (très bon service), mais si ça ne fonctionne pas je pense que j'irai vers d'autres horizons. Il faut se rendre à l'évidence.
S'il y a des gens qui se reconnaissent dans mon discours ou qui ont eu des difficultés similaires je souhaiterais en discuter avec eux, j'ai besoin de savoir que je n'ai pas été seul dans ce type de situation et qu'un lendemain heureux est possible, quel qu'il soit.

Le 16 novembre 2020 à 19:02:42 Jinslim a écrit :

Le 13 novembre 2020 à 17:31:38 femmeforumeuse a écrit :
Je suis en fin de formation.
Il y a certains stage où je me dis, IDE quel beau métier. Puis d'autres (la plupart) où je me dis quel métier de merde.
L'ambiance (que des femmes, je suis aussi une femme):hap: ,le manque de personnel, le manque de reconnaissance, les patients qui te pissent à la gueule, les médecins qui te méprisent...
Actuellement en stage en EHPAD, quand je vois ce qu'on me reproche : de ne pas trop sourrir (alors qu'on a un masque), de ne pas avoir l'air "happy" (mot que ma tutrice a employé) j'ai envie de péter un plomb.
De ne pas trop aider les AS.
J'ai même pas le temps de poser mon cul, je dois être partout. Puis les menaces de non validation de stage...

Sincèrement, y'a t-il une roue de secours? Je veux dire des métiers qu'on puisse faire avec un bac+3 ide?
Je ne me vois pas faire ce taf plus de 2 ans...
Vous avez des pistes les klés?
Des gens qui ont fait autre chose après le DE?

Je dois aller à un entretien d'embauche en ssr vasculaire la semaine pro et mercredi j'ai une journée d'observation de prévue en service de soins palliatifs. J'ai abandonné l'idée de retourner sur des services dits chauds par les temps actuels pour des milliers de raisons. Je me pose la question de la réorientation depuis juin dernier, juste après la mobilisation qui fut une expérience douloureuse. Je songe à intégrer l'armée pour un travail qui n'aurait rien à voir avec les soins. Je vis tout ceci comme un réel échec : 3 ans d'études (j'avais hâte d'être diplômé et d'exercer ensuite, zéro rattrapage, bilans de stage impeccables, retours souvent très élogieux me concernant, beaucoup de jolis compliments, auparavant aide soignant avec une expérience professionnelle réussie) pour au final être incapable d'assumer en service car déglingué psychologiquement après ce carnage que fut la mobilisation. Personne dans mon entourage ne comprend mon blocage.
J'appréhende positivement le rdv pour le ssr vasculaire car il s'agit d'un terrain connu sur lequel je suis déjà passé, qui pourrait me redonner confiance en moi et le métier (très bon service), mais si ça ne fonctionne pas je pense que j'irai vers d'autres horizons. Il faut se rendre à l'évidence.
S'il y a des gens qui se reconnaissent dans mon discours ou qui ont eu des difficultés similaires je souhaiterais en discuter avec eux, j'ai besoin de savoir que je n'ai pas été seul dans ce type de situation et qu'un lendemain heureux est possible, quel qu'il soit.

Je suis curieux de savoir c'est quoi les particularités d'un service de SSR vasculaire :question:

Le 16 novembre 2020 à 23:50:21 OtterHolms a écrit :

Le 16 novembre 2020 à 19:02:42 Jinslim a écrit :

Le 13 novembre 2020 à 17:31:38 femmeforumeuse a écrit :
Je suis en fin de formation.
Il y a certains stage où je me dis, IDE quel beau métier. Puis d'autres (la plupart) où je me dis quel métier de merde.
L'ambiance (que des femmes, je suis aussi une femme):hap: ,le manque de personnel, le manque de reconnaissance, les patients qui te pissent à la gueule, les médecins qui te méprisent...
Actuellement en stage en EHPAD, quand je vois ce qu'on me reproche : de ne pas trop sourrir (alors qu'on a un masque), de ne pas avoir l'air "happy" (mot que ma tutrice a employé) j'ai envie de péter un plomb.
De ne pas trop aider les AS.
J'ai même pas le temps de poser mon cul, je dois être partout. Puis les menaces de non validation de stage...

Sincèrement, y'a t-il une roue de secours? Je veux dire des métiers qu'on puisse faire avec un bac+3 ide?
Je ne me vois pas faire ce taf plus de 2 ans...
Vous avez des pistes les klés?
Des gens qui ont fait autre chose après le DE?

Je dois aller à un entretien d'embauche en ssr vasculaire la semaine pro et mercredi j'ai une journée d'observation de prévue en service de soins palliatifs. J'ai abandonné l'idée de retourner sur des services dits chauds par les temps actuels pour des milliers de raisons. Je me pose la question de la réorientation depuis juin dernier, juste après la mobilisation qui fut une expérience douloureuse. Je songe à intégrer l'armée pour un travail qui n'aurait rien à voir avec les soins. Je vis tout ceci comme un réel échec : 3 ans d'études (j'avais hâte d'être diplômé et d'exercer ensuite, zéro rattrapage, bilans de stage impeccables, retours souvent très élogieux me concernant, beaucoup de jolis compliments, auparavant aide soignant avec une expérience professionnelle réussie) pour au final être incapable d'assumer en service car déglingué psychologiquement après ce carnage que fut la mobilisation. Personne dans mon entourage ne comprend mon blocage.
J'appréhende positivement le rdv pour le ssr vasculaire car il s'agit d'un terrain connu sur lequel je suis déjà passé, qui pourrait me redonner confiance en moi et le métier (très bon service), mais si ça ne fonctionne pas je pense que j'irai vers d'autres horizons. Il faut se rendre à l'évidence.
S'il y a des gens qui se reconnaissent dans mon discours ou qui ont eu des difficultés similaires je souhaiterais en discuter avec eux, j'ai besoin de savoir que je n'ai pas été seul dans ce type de situation et qu'un lendemain heureux est possible, quel qu'il soit.

Je suis curieux de savoir c'est quoi les particularités d'un service de SSR vasculaire :question:

C'est à dire, je ne comprends pas la question ? Pathologies prises en charge, soins courants ?

Le 16 novembre 2020 à 19:02:42 Jinslim a écrit :

Le 13 novembre 2020 à 17:31:38 femmeforumeuse a écrit :
Je suis en fin de formation.
Il y a certains stage où je me dis, IDE quel beau métier. Puis d'autres (la plupart) où je me dis quel métier de merde.
L'ambiance (que des femmes, je suis aussi une femme):hap: ,le manque de personnel, le manque de reconnaissance, les patients qui te pissent à la gueule, les médecins qui te méprisent...
Actuellement en stage en EHPAD, quand je vois ce qu'on me reproche : de ne pas trop sourrir (alors qu'on a un masque), de ne pas avoir l'air "happy" (mot que ma tutrice a employé) j'ai envie de péter un plomb.
De ne pas trop aider les AS.
J'ai même pas le temps de poser mon cul, je dois être partout. Puis les menaces de non validation de stage...

Sincèrement, y'a t-il une roue de secours? Je veux dire des métiers qu'on puisse faire avec un bac+3 ide?
Je ne me vois pas faire ce taf plus de 2 ans...
Vous avez des pistes les klés?
Des gens qui ont fait autre chose après le DE?

Je dois aller à un entretien d'embauche en ssr vasculaire la semaine pro et mercredi j'ai une journée d'observation de prévue en service de soins palliatifs. J'ai abandonné l'idée de retourner sur des services dits chauds par les temps actuels pour des milliers de raisons. Je me pose la question de la réorientation depuis juin dernier, juste après la mobilisation qui fut une expérience douloureuse. Je songe à intégrer l'armée pour un travail qui n'aurait rien à voir avec les soins. Je vis tout ceci comme un réel échec : 3 ans d'études (j'avais hâte d'être diplômé et d'exercer ensuite, zéro rattrapage, bilans de stage impeccables, retours souvent très élogieux me concernant, beaucoup de jolis compliments, auparavant aide soignant avec une expérience professionnelle réussie) pour au final être incapable d'assumer en service car déglingué psychologiquement après ce carnage que fut la mobilisation. Personne dans mon entourage ne comprend mon blocage.
J'appréhende positivement le rdv pour le ssr vasculaire car il s'agit d'un terrain connu sur lequel je suis déjà passé, qui pourrait me redonner confiance en moi et le métier (très bon service), mais si ça ne fonctionne pas je pense que j'irai vers d'autres horizons. Il faut se rendre à l'évidence.
S'il y a des gens qui se reconnaissent dans mon discours ou qui ont eu des difficultés similaires je souhaiterais en discuter avec eux, j'ai besoin de savoir que je n'ai pas été seul dans ce type de situation et qu'un lendemain heureux est possible, quel qu'il soit.

Salut, j'ai fait le chemin inverse du tien, j'ai d'abord été à l'armée, mais suite à un problème médical, j'ai été dégagé. Suite à quoi j'ai fait l'IFSI et j'ai pu travailler. L'important à mon sens, est de ne pas rester sur un échec, et exercer dans un domaine où tu te sens à l'aise. L'intérêt que tu portes à ton travail doit aussi jouer, et si tu te retrouves la boule au ventre pour aller bosser, tu risques de finir en dépression dans quelques années.

Maintenant pense aussi à toutes les possibilités du métier d'infirmier, comme le travail en structure non hospitalière, ou alors les autres boulots plus techniques (travail en labo, dialyse etc....)

N'hésite pas à en parler avec d'autres collègues, qui sauraient éventuellement t'aiguiller sur des pistes auxquelles tu n'aurais pas pensées, mais surtout, essaie de contourner ton blocage, pour pas te ruiner la santé.

Bon courage à toi :ok:

Données du topic

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--crazymarty--
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14 juin 2013 à 16:07:57
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