Topic de Mangeur3H :

Je suis "autiste"

Mais bordel je dois être autiste quand je lis les témoignages sur ce forum : phobie sociale, paranoïa, dépressions/burnouts à répétition, n'arrive à parler qu'avec des marginaux, retrait de social extrême, dyspraxie, problèmes de sommeil... :peur:

J'ai vu plusieurs psychiatres qui bien sur ne posent jamais de diagnostic à part "trouble anxieux généralisé" et "dépression" (en même temps comment ne pas broyer du noir quand on n'arrive pas à s'adapter à la norme et à la société).

Mon père on l'a diagnostiqué bipolaire après un séjour en HP mais il a juste un retard mental et de gros traits autistiques.

Côté famille maternelle, tout le monde va bien mais j'identifie clairement des TSA dont des cousins atypiques sûrement Asperger vu leur douance.

Je pense que j'ai juste hérité de gros gros traits autistiques de la famille + du QI d'huître de mon père, le mélange explosif :-(

Mes MP sont ouverts pour ceux qui veulent parler :-(

Le 15 octobre 2024 à 15:38:15 :
Je vois pas pourquoi s'acharner sur l'OP, j'ai pas trop d'avis sur la question et je suis plutôt pas d'accord mais je vois juste un autiste classique qui défend son point de vue c'est tout :(
Après s'il a raison ou pas j'ai pas les connaissances

C'est lui qui balance sa vérité et insulte d'ignare quiconque ose le contredire ou tout du moins apporter de l'eau à son moulin.

Le dajjal (Antéchrist) sera un autiste

Le 15 octobre 2024 à 16:10:10 :
Mais bordel je dois être autiste quand je lis les témoignages sur ce forum : phobie sociale, paranoïa, dépressions/burnouts à répétition, n'arrive à parler qu'avec des marginaux, retrait de social extrême, dyspraxie, problèmes de sommeil... :peur:

J'ai vu plusieurs psychiatres qui bien sur ne posent jamais de diagnostic à part "trouble anxieux généralisé" et "dépression" (en même temps comment ne pas broyer du noir quand on n'arrive pas à s'adapter à la norme et à la société).

Mon père on l'a diagnostiqué bipolaire après un séjour en HP mais il a juste un retard mental et de gros traits autistiques.

Côté famille maternelle, tout le monde va bien mais j'identifie clairement des TSA dont des cousins atypiques sûrement Asperger vu leur douance.

Je pense que j'ai juste hérité de gros gros traits autistiques de la famille + du QI d'huître de mon père, le mélange explosif :-(

Mes MP sont ouverts pour ceux qui veulent parler :-(

Pour moi ça peut etre aussi un TDAH sévère les symptômes que tu décris (attention en france ce trouble est mal compris en particulier chez l'adulte, je t'invite à voir des articles anglophones - ADHD en anglais).

Je te conseille de bien te renseigner sur la plupart des troubles ça ne peut qu'être bénéfique pour essayer de mieux te comprendre. Tu iras beaucoup plus vite et perdra moins de temps/argent si tu vas voir un psychiatre.

Le 15 octobre 2024 à 15:30:05 :
l'op en sang rejeté par sa propre race supérieure

J'espère qu'il va revenir se délecter de ce retour très rapidement. :hap:

Le 15 octobre 2024 à 16:22:53 :

Le 15 octobre 2024 à 16:10:10 :
Mais bordel je dois être autiste quand je lis les témoignages sur ce forum : phobie sociale, paranoïa, dépressions/burnouts à répétition, n'arrive à parler qu'avec des marginaux, retrait de social extrême, dyspraxie, problèmes de sommeil... :peur:

J'ai vu plusieurs psychiatres qui bien sur ne posent jamais de diagnostic à part "trouble anxieux généralisé" et "dépression" (en même temps comment ne pas broyer du noir quand on n'arrive pas à s'adapter à la norme et à la société).

Mon père on l'a diagnostiqué bipolaire après un séjour en HP mais il a juste un retard mental et de gros traits autistiques.

Côté famille maternelle, tout le monde va bien mais j'identifie clairement des TSA dont des cousins atypiques sûrement Asperger vu leur douance.

Je pense que j'ai juste hérité de gros gros traits autistiques de la famille + du QI d'huître de mon père, le mélange explosif :-(

Mes MP sont ouverts pour ceux qui veulent parler :-(

Pour moi ça peut etre aussi un TDAH sévère les symptômes que tu décris (attention en france ce trouble est pas si bien compris en particulier chez l'adulte, je t'invite à voir des articles anglophones - ADHD en anglais) Je te conseille de bien te renseigner sur la plupart des troubles ça ne peut qu'être bénéfique pour essayer de mieux te comprendre. Tu iras beaucoup plus vite et perdra moins de temps/argent si tu vas voir un psychiatre.

TDAH sévère on a déjà exploré la piste avec un psychiatre (j'en ai vu plusieurs), il m'a même fait essayer le Methylphenidate (36mg je crois) mais 0 amélioration donc on a éliminé le diagnostic.

Ce qui me frustre c'est qu'il se focus sur des détails pas forcément signifiant (si j'ai bien dormi cette semaine ou si je supporte bien mon anti depresseur) alors qu'il skip totalement des bizarreries de comportement comme le fait que j'ai besoin de dormir avec un ventilateur à fond toutes les nuits pour être serein ou mes énormes difficultés à me répéter dans le temps et dans l'espace, ainsi le fait que je n'arrive PAS à reproduire quoi que ce soit par mimétisme depuis toujours :(

Les comorbidités (autres soucis psy ou troubles de la personnalité non diagnostiqués) qui peuvent être associées ça peut aussi venir foutre le bazar pour poser un diag officiel je pense.

Le 15 octobre 2024 à 16:29:55 :

Le 15 octobre 2024 à 16:22:53 :

Le 15 octobre 2024 à 16:10:10 :
Mais bordel je dois être autiste quand je lis les témoignages sur ce forum : phobie sociale, paranoïa, dépressions/burnouts à répétition, n'arrive à parler qu'avec des marginaux, retrait de social extrême, dyspraxie, problèmes de sommeil... :peur:

J'ai vu plusieurs psychiatres qui bien sur ne posent jamais de diagnostic à part "trouble anxieux généralisé" et "dépression" (en même temps comment ne pas broyer du noir quand on n'arrive pas à s'adapter à la norme et à la société).

Mon père on l'a diagnostiqué bipolaire après un séjour en HP mais il a juste un retard mental et de gros traits autistiques.

Côté famille maternelle, tout le monde va bien mais j'identifie clairement des TSA dont des cousins atypiques sûrement Asperger vu leur douance.

Je pense que j'ai juste hérité de gros gros traits autistiques de la famille + du QI d'huître de mon père, le mélange explosif :-(

Mes MP sont ouverts pour ceux qui veulent parler :-(

Pour moi ça peut etre aussi un TDAH sévère les symptômes que tu décris (attention en france ce trouble est pas si bien compris en particulier chez l'adulte, je t'invite à voir des articles anglophones - ADHD en anglais) Je te conseille de bien te renseigner sur la plupart des troubles ça ne peut qu'être bénéfique pour essayer de mieux te comprendre. Tu iras beaucoup plus vite et perdra moins de temps/argent si tu vas voir un psychiatre.

TDAH sévère on a déjà exploré la piste avec un psychiatre (j'en ai vu plusieurs), il m'a même fait essayer le Methylphenidate (36mg je crois) mais 0 amélioration donc on a éliminé le diagnostic.

Ce qui me frustre c'est qu'il se focus sur des détails pas forcément signifiant (si j'ai bien dormi cette semaine ou si je supporte bien mon anti depresseur) alors qu'il skip totalement des bizarreries de comportement comme le fait que j'ai besoin de dormir avec un ventilateur à fond toutes les nuits pour être serein ou mes énormes difficultés à me répéter dans le temps et dans l'espace, ainsi le fait que je n'arrive PAS à reproduire quoi que ce soit par mimétisme depuis toujours :(

Les comorbidités (autres soucis psy ou troubles de la personnalité non diagnostiqués) qui peuvent être associées ça peut aussi venir foutre le bazar pour poser un diag officiel je pense.

Perso j'ai un TDAH que j'ai diag très tard (29 ans) et alors que j'ai des symptômes modérés, je ne sentais rien sans avoir eu une grosse dosse (Ritaline 20mg IR ou Concerta 54mg minimum). 36mg étant du libération prolongée (comme le Concerta), c'est équivalent à 10mg de Ritaline IR. C'est la dose minimum des adultes.

Certains ont des métabolismes ou des sensibilités différentes qui font qu'il faut parfois une dose élevée. L'importance des symptômes ou du poids a en pratique un très faible impact sur la dose nécessaire pour les psychostimulants, faut pas raisonner comme si tu prenais un doliprane. La chimie du cerveau est beaucoup plus subtile que cela et si tu atteins pas un certain seuil les effets sont nuls ou quasiment invisibles.

Le plus simple c'est de demander tester Ritaline 20mg IR matin et midi à ton psy (les effets sont plus faciles à voir et moins subtil que le concerta qui en libération prolongée assez lente sur toute la journée alors que Ritaline IR c'est vraiment centrée sur une fourchette de 2h30-4h max les effets).
Si tu ressens aucun bénéfice au bout d'une semaine tu peux oublier définitivement le méthylphénidate et te focus sur un autre trouble.
Par contre si ton psy est idiot et mal informé sur le tdah, il faut que tu fasses bonne impression car certains peuvent penser que tu cherches à te droguer ou autre car c'est un "stupéfiant" en France :rire: (pire idée avec ce médoc mais bon :rire: )

Le 15 octobre 2024 à 16:44:35 :

Le 15 octobre 2024 à 16:29:55 :

Le 15 octobre 2024 à 16:22:53 :

Le 15 octobre 2024 à 16:10:10 :
Mais bordel je dois être autiste quand je lis les témoignages sur ce forum : phobie sociale, paranoïa, dépressions/burnouts à répétition, n'arrive à parler qu'avec des marginaux, retrait de social extrême, dyspraxie, problèmes de sommeil... :peur:

J'ai vu plusieurs psychiatres qui bien sur ne posent jamais de diagnostic à part "trouble anxieux généralisé" et "dépression" (en même temps comment ne pas broyer du noir quand on n'arrive pas à s'adapter à la norme et à la société).

Mon père on l'a diagnostiqué bipolaire après un séjour en HP mais il a juste un retard mental et de gros traits autistiques.

Côté famille maternelle, tout le monde va bien mais j'identifie clairement des TSA dont des cousins atypiques sûrement Asperger vu leur douance.

Je pense que j'ai juste hérité de gros gros traits autistiques de la famille + du QI d'huître de mon père, le mélange explosif :-(

Mes MP sont ouverts pour ceux qui veulent parler :-(

Pour moi ça peut etre aussi un TDAH sévère les symptômes que tu décris (attention en france ce trouble est pas si bien compris en particulier chez l'adulte, je t'invite à voir des articles anglophones - ADHD en anglais) Je te conseille de bien te renseigner sur la plupart des troubles ça ne peut qu'être bénéfique pour essayer de mieux te comprendre. Tu iras beaucoup plus vite et perdra moins de temps/argent si tu vas voir un psychiatre.

TDAH sévère on a déjà exploré la piste avec un psychiatre (j'en ai vu plusieurs), il m'a même fait essayer le Methylphenidate (36mg je crois) mais 0 amélioration donc on a éliminé le diagnostic.

Ce qui me frustre c'est qu'il se focus sur des détails pas forcément signifiant (si j'ai bien dormi cette semaine ou si je supporte bien mon anti depresseur) alors qu'il skip totalement des bizarreries de comportement comme le fait que j'ai besoin de dormir avec un ventilateur à fond toutes les nuits pour être serein ou mes énormes difficultés à me répéter dans le temps et dans l'espace, ainsi le fait que je n'arrive PAS à reproduire quoi que ce soit par mimétisme depuis toujours :(

Les comorbidités (autres soucis psy ou troubles de la personnalité non diagnostiqués) qui peuvent être associées ça peut aussi venir foutre le bazar pour poser un diag officiel je pense.

Perso j'ai un TDAH que j'ai diag très tard (29 ans) et alors que j'ai des symptômes modérés, je ne sentais rien sans avoir eu une grosse dosse (Ritaline 20mg IR ou Concerta 54mg minimum). 36mg étant du libération prolongée (comme le Concerta), c'est équivalent à 10mg de Ritaline IR. C'est la dose minimum des adultes.

Certains ont des métabolismes ou des sensibilités différentes qui font qu'il faut parfois une dose élevée. L'importance des symptômes ou du poids a en pratique un très faible impact sur la dose nécessaire pour les psychostimulants, faut pas raisonner comme si tu prenais un doliprane. La chimie du cerveau est beaucoup plus subtile que cela et si tu atteins pas un certain seuil les effets sont nuls ou quasiment invisibles.

Le plus simple c'est de demander tester Ritaline 20mg IR matin et midi à ton psy (les effets sont plus faciles à voir et moins subtil que le concerta qui en libération prolongée assez lente sur toute la journée alors que Ritaline IR c'est vraiment centrée sur une fourchette de 2h30-4h max les effets).
Si tu ressens aucun bénéfice au bout d'une semaine tu peux oublier définitivement le méthylphénidate et te focus sur un autre trouble.
Par contre si ton psy est idiot et mal informé sur le tdah, il faut que tu fasses bonne impression car certains peuvent penser que tu cherches à te droguer ou autre car c'est un "stupéfiant" en France :rire: (pire idée avec ce médoc mais bon :rire: )

Merci pour ton message khey.

Alors il faut savoir que j'ai un passé avec les substances et mon psychiatre le sait donc il est très prudent.
Les stimulants j'en ai déjà pris et ça me mettait dans un état de fonctionnement à peu près normal alors que ça aurait fait faire une crise cardiaque à des non consommateurs.

Le Concerta j'avais aussi essayé d'en prendre 72mg de moi même mais c'était pas fifou les effets, je n'ai pas eu l'impression que ça me rendait plus "normal".

Ce passé d'addictions ça n'aide pas du tout au diagnostic et ça met aussi le bazar :-(

Les anxiolitiques qu'il m'avait donné par exemple, j'ai rapidement augmenté la consommation de moi même à cause de mon anxiété stratosphérique et de l'accoutumance qui montait vitesse grand V :-(

Je comprends que ça soit pas facile pour lui de me faire confiance et d'avoir confiance dans les symptômes dont je lui parle. C'est pour ça qu'il ramène tout à l'anxiété et la dépression :(

Le truc c'est qu'à force d'être dans l'errance diagnostic, la vie continue et j'ai de plus en plus de mal à mes obligations basiques (travail, amis, prendre soin de moi et de mon logement...) et je n'ai plus la foi de devoir à nouveau changer de psychiatre pour raconter mon histoire de vie qui est très sinueuse :snif:

De plus, je ne suis plus en contact avec mon père car c'était un taré qui détruit tout le monde et je m'entends bien avec ma mère mais elle est pro psychanalyse donc pour elle tout se résoudra facilement en parlant de mon passé avec un psychologue :)
Sauf que j'ai déjà perdu un paquet de temps et de fric à parler de tout cela à des psychologues/psychanalystes sans sentir le moindre soulagement. J'ai d'ailleurs lu plusieurs fois que la psychanalyse c'était totalement inefficace (voire destructeur) sur des personnes autistes.

Le 15 octobre 2024 à 16:59:35 :

Le 15 octobre 2024 à 16:44:35 :

Le 15 octobre 2024 à 16:29:55 :

Le 15 octobre 2024 à 16:22:53 :

Le 15 octobre 2024 à 16:10:10 :
Mais bordel je dois être autiste quand je lis les témoignages sur ce forum : phobie sociale, paranoïa, dépressions/burnouts à répétition, n'arrive à parler qu'avec des marginaux, retrait de social extrême, dyspraxie, problèmes de sommeil... :peur:

J'ai vu plusieurs psychiatres qui bien sur ne posent jamais de diagnostic à part "trouble anxieux généralisé" et "dépression" (en même temps comment ne pas broyer du noir quand on n'arrive pas à s'adapter à la norme et à la société).

Mon père on l'a diagnostiqué bipolaire après un séjour en HP mais il a juste un retard mental et de gros traits autistiques.

Côté famille maternelle, tout le monde va bien mais j'identifie clairement des TSA dont des cousins atypiques sûrement Asperger vu leur douance.

Je pense que j'ai juste hérité de gros gros traits autistiques de la famille + du QI d'huître de mon père, le mélange explosif :-(

Mes MP sont ouverts pour ceux qui veulent parler :-(

Pour moi ça peut etre aussi un TDAH sévère les symptômes que tu décris (attention en france ce trouble est pas si bien compris en particulier chez l'adulte, je t'invite à voir des articles anglophones - ADHD en anglais) Je te conseille de bien te renseigner sur la plupart des troubles ça ne peut qu'être bénéfique pour essayer de mieux te comprendre. Tu iras beaucoup plus vite et perdra moins de temps/argent si tu vas voir un psychiatre.

TDAH sévère on a déjà exploré la piste avec un psychiatre (j'en ai vu plusieurs), il m'a même fait essayer le Methylphenidate (36mg je crois) mais 0 amélioration donc on a éliminé le diagnostic.

Ce qui me frustre c'est qu'il se focus sur des détails pas forcément signifiant (si j'ai bien dormi cette semaine ou si je supporte bien mon anti depresseur) alors qu'il skip totalement des bizarreries de comportement comme le fait que j'ai besoin de dormir avec un ventilateur à fond toutes les nuits pour être serein ou mes énormes difficultés à me répéter dans le temps et dans l'espace, ainsi le fait que je n'arrive PAS à reproduire quoi que ce soit par mimétisme depuis toujours :(

Les comorbidités (autres soucis psy ou troubles de la personnalité non diagnostiqués) qui peuvent être associées ça peut aussi venir foutre le bazar pour poser un diag officiel je pense.

Perso j'ai un TDAH que j'ai diag très tard (29 ans) et alors que j'ai des symptômes modérés, je ne sentais rien sans avoir eu une grosse dosse (Ritaline 20mg IR ou Concerta 54mg minimum). 36mg étant du libération prolongée (comme le Concerta), c'est équivalent à 10mg de Ritaline IR. C'est la dose minimum des adultes.

Certains ont des métabolismes ou des sensibilités différentes qui font qu'il faut parfois une dose élevée. L'importance des symptômes ou du poids a en pratique un très faible impact sur la dose nécessaire pour les psychostimulants, faut pas raisonner comme si tu prenais un doliprane. La chimie du cerveau est beaucoup plus subtile que cela et si tu atteins pas un certain seuil les effets sont nuls ou quasiment invisibles.

Le plus simple c'est de demander tester Ritaline 20mg IR matin et midi à ton psy (les effets sont plus faciles à voir et moins subtil que le concerta qui en libération prolongée assez lente sur toute la journée alors que Ritaline IR c'est vraiment centrée sur une fourchette de 2h30-4h max les effets).
Si tu ressens aucun bénéfice au bout d'une semaine tu peux oublier définitivement le méthylphénidate et te focus sur un autre trouble.
Par contre si ton psy est idiot et mal informé sur le tdah, il faut que tu fasses bonne impression car certains peuvent penser que tu cherches à te droguer ou autre car c'est un "stupéfiant" en France :rire: (pire idée avec ce médoc mais bon :rire: )

Merci pour ton message khey.

Alors il faut savoir que j'ai un passé avec les substances et mon psychiatre le sait donc il est très prudent.
Les stimulants j'en ai déjà pris et ça me mettait dans un état de fonctionnement à peu près normal alors que ça aurait fait faire une crise cardiaque à des non consommateurs.

Le Concerta j'avais aussi essayé d'en prendre 72mg de moi même mais c'était pas fifou les effets, je n'ai pas eu l'impression que ça me rendait plus "normal".

Ce passé d'addictions ça n'aide pas du tout au diagnostic et ça met aussi le bazar :-(

Les anxiolitiques qu'il m'avait donné par exemple, j'ai rapidement augmenté la consommation de moi même à cause de mon anxiété stratosphérique et de l'accoutumance qui montait vitesse grand V :-(

Je comprends que ça soit pas facile pour lui de me faire confiance et d'avoir confiance dans les symptômes dont je lui parle. C'est pour ça qu'il ramène tout à l'anxiété et la dépression :(

Le truc c'est qu'à force d'être dans l'errance diagnostic, la vie continue et j'ai de plus en plus de mal à mes obligations basiques (travail, amis, prendre soin de moi et de mon logement...) et je n'ai plus la foi de devoir à nouveau changer de psychiatre pour raconter mon histoire de vie qui est très sinueuse :snif:

De plus, je ne suis plus en contact avec mon père car c'était un taré qui détruit tout le monde et je m'entends bien avec ma mère mais elle est pro psychanalyse donc pour elle tout se résoudra facilement en parlant de mon passé avec un psychologue :)
Sauf que j'ai déjà perdu un paquet de temps et de fric à parler de tout cela à des psychologues/psychanalystes sans sentir le moindre soulagement. J'ai d'ailleurs lu plusieurs fois que la psychanalyse c'était totalement inefficace (voire destructeur) sur des personnes autistes.

Concerta 72 tu ne sentais rien ? Moi perso ça me dérangeait un peu et faisait comme si j'avais pris trop de cafés trop vite : esprit un peu trop agité et du mal à être concentré et si je prenais un café en plus c'était pire alors qu'aux doses inférieures pas de pb.

Sachant qu'il faut etre en condition c'est à dire que ça va pas prendre le stylo et tes balls à ta place. Genre faut essayer quand tu bosses sur un truc important mais qui te fait chier par exemple ou quand tu dois multitaches des trucs à la con (call un coiffeur + vider machine + faire ton repas etc etc).

Ca ne te répare pas directement mais donne réduit la distractibilité, il faut juste se donner le pénible coup de pied au cul initialement et après si le médoc marche bien tu sens que tu peux plus facilement avant sur les trucs gonflants / pas assez stimulants. Le TDAH étant en manque constant de dopamine / noradréanline ça permet de te focus plus calmement et facilement, comme quelqu'un de normal mais ça va pas initier la tâche et les changements à ta place.
Sur le plan purement social l'efficacité est moindre c'est plus surtout le reste que tu devrais voir une diff si tu es TDAH.

Le côté addiction fait encore plus pensé à un TDAH sévère qu'a de l'autisme personnellement : dans le tdah tu es en manque de dopamine à l'équilibre donc tu as trop souvent diriger ton attention et ton temps principalement sur des activités dopaminergiques (doomscroll tel, passions, stimulations intellectuelles fortes si HPI, jeux vidéo, compétitions, sport, alcool, cigarettes etc). Heuresement j'en ai eu aucune à part pour le jeu vidéo compétitif et apprendre des trucs complexes. :hap:
Je m'automédicamentais inconsciemment en prenant 4-5 cafés / jours quand je devais bosser ou être focus, (espacés intelligemment évidemment). Depuis le traitement, j'en prend 1-2 max / jour grand max comme quelqu'un de normal par envie et petit boost temporaire, pas par besoin.

Le 15 octobre 2024 à 17:11:36 :

Le 15 octobre 2024 à 16:59:35 :

Le 15 octobre 2024 à 16:44:35 :

Le 15 octobre 2024 à 16:29:55 :

Le 15 octobre 2024 à 16:22:53 :

> Le 15 octobre 2024 à 16:10:10 :

>Mais bordel je dois être autiste quand je lis les témoignages sur ce forum : phobie sociale, paranoïa, dépressions/burnouts à répétition, n'arrive à parler qu'avec des marginaux, retrait de social extrême, dyspraxie, problèmes de sommeil... :peur:

>

> J'ai vu plusieurs psychiatres qui bien sur ne posent jamais de diagnostic à part "trouble anxieux généralisé" et "dépression" (en même temps comment ne pas broyer du noir quand on n'arrive pas à s'adapter à la norme et à la société).

>

> Mon père on l'a diagnostiqué bipolaire après un séjour en HP mais il a juste un retard mental et de gros traits autistiques.

>

> Côté famille maternelle, tout le monde va bien mais j'identifie clairement des TSA dont des cousins atypiques sûrement Asperger vu leur douance.

>

> Je pense que j'ai juste hérité de gros gros traits autistiques de la famille + du QI d'huître de mon père, le mélange explosif :-(

>

> Mes MP sont ouverts pour ceux qui veulent parler :-(

Pour moi ça peut etre aussi un TDAH sévère les symptômes que tu décris (attention en france ce trouble est pas si bien compris en particulier chez l'adulte, je t'invite à voir des articles anglophones - ADHD en anglais) Je te conseille de bien te renseigner sur la plupart des troubles ça ne peut qu'être bénéfique pour essayer de mieux te comprendre. Tu iras beaucoup plus vite et perdra moins de temps/argent si tu vas voir un psychiatre.

TDAH sévère on a déjà exploré la piste avec un psychiatre (j'en ai vu plusieurs), il m'a même fait essayer le Methylphenidate (36mg je crois) mais 0 amélioration donc on a éliminé le diagnostic.

Ce qui me frustre c'est qu'il se focus sur des détails pas forcément signifiant (si j'ai bien dormi cette semaine ou si je supporte bien mon anti depresseur) alors qu'il skip totalement des bizarreries de comportement comme le fait que j'ai besoin de dormir avec un ventilateur à fond toutes les nuits pour être serein ou mes énormes difficultés à me répéter dans le temps et dans l'espace, ainsi le fait que je n'arrive PAS à reproduire quoi que ce soit par mimétisme depuis toujours :(

Les comorbidités (autres soucis psy ou troubles de la personnalité non diagnostiqués) qui peuvent être associées ça peut aussi venir foutre le bazar pour poser un diag officiel je pense.

Perso j'ai un TDAH que j'ai diag très tard (29 ans) et alors que j'ai des symptômes modérés, je ne sentais rien sans avoir eu une grosse dosse (Ritaline 20mg IR ou Concerta 54mg minimum). 36mg étant du libération prolongée (comme le Concerta), c'est équivalent à 10mg de Ritaline IR. C'est la dose minimum des adultes.

Certains ont des métabolismes ou des sensibilités différentes qui font qu'il faut parfois une dose élevée. L'importance des symptômes ou du poids a en pratique un très faible impact sur la dose nécessaire pour les psychostimulants, faut pas raisonner comme si tu prenais un doliprane. La chimie du cerveau est beaucoup plus subtile que cela et si tu atteins pas un certain seuil les effets sont nuls ou quasiment invisibles.

Le plus simple c'est de demander tester Ritaline 20mg IR matin et midi à ton psy (les effets sont plus faciles à voir et moins subtil que le concerta qui en libération prolongée assez lente sur toute la journée alors que Ritaline IR c'est vraiment centrée sur une fourchette de 2h30-4h max les effets).
Si tu ressens aucun bénéfice au bout d'une semaine tu peux oublier définitivement le méthylphénidate et te focus sur un autre trouble.
Par contre si ton psy est idiot et mal informé sur le tdah, il faut que tu fasses bonne impression car certains peuvent penser que tu cherches à te droguer ou autre car c'est un "stupéfiant" en France :rire: (pire idée avec ce médoc mais bon :rire: )

Merci pour ton message khey.

Alors il faut savoir que j'ai un passé avec les substances et mon psychiatre le sait donc il est très prudent.
Les stimulants j'en ai déjà pris et ça me mettait dans un état de fonctionnement à peu près normal alors que ça aurait fait faire une crise cardiaque à des non consommateurs.

Le Concerta j'avais aussi essayé d'en prendre 72mg de moi même mais c'était pas fifou les effets, je n'ai pas eu l'impression que ça me rendait plus "normal".

Ce passé d'addictions ça n'aide pas du tout au diagnostic et ça met aussi le bazar :-(

Les anxiolitiques qu'il m'avait donné par exemple, j'ai rapidement augmenté la consommation de moi même à cause de mon anxiété stratosphérique et de l'accoutumance qui montait vitesse grand V :-(

Je comprends que ça soit pas facile pour lui de me faire confiance et d'avoir confiance dans les symptômes dont je lui parle. C'est pour ça qu'il ramène tout à l'anxiété et la dépression :(

Le truc c'est qu'à force d'être dans l'errance diagnostic, la vie continue et j'ai de plus en plus de mal à mes obligations basiques (travail, amis, prendre soin de moi et de mon logement...) et je n'ai plus la foi de devoir à nouveau changer de psychiatre pour raconter mon histoire de vie qui est très sinueuse :snif:

De plus, je ne suis plus en contact avec mon père car c'était un taré qui détruit tout le monde et je m'entends bien avec ma mère mais elle est pro psychanalyse donc pour elle tout se résoudra facilement en parlant de mon passé avec un psychologue :)
Sauf que j'ai déjà perdu un paquet de temps et de fric à parler de tout cela à des psychologues/psychanalystes sans sentir le moindre soulagement. J'ai d'ailleurs lu plusieurs fois que la psychanalyse c'était totalement inefficace (voire destructeur) sur des personnes autistes.

Concerta 72 tu ne sentais rien ? Moi perso ça me dérangeait un peu et faisait comme si j'avais pris trop de cafés trop vite : esprit un peu trop agité et du mal à être concentré et si je prenais un café en plus c'était pire alors qu'aux doses inférieures pas de pb.

Sachant qu'il faut etre en condition c'est à dire que ça va pas prendre le stylo et tes balls à ta place. Genre faut essayer quand tu bosses sur un truc important mais qui te fait chier par exemple ou quand tu dois multitaches des trucs à la con (call un coiffeur + vider machine + faire ton repas etc etc).

Ca ne te répare pas directement mais donne réduit la distractibilité, il faut juste se donner le pénible coup de pied au cul initialement et après si le médoc marche bien tu sens que tu peux plus facilement avant sur les trucs gonflants / pas assez stimulants. Le TDAH étant en manque constant de dopamine / noradréanline ça permet de te focus plus calmement et facilement, comme quelqu'un de normal mais ça va pas initier la tâche et les changements à ta place.
Sur le plan purement social l'efficacité est moindre c'est plus surtout le reste que tu devrais voir une diff si tu es TDAH.

Le côté addiction fait encore plus pensé à un TDAH sévère qu'a de l'autisme personnellement : dans le tdah tu es en manque de dopamine à l'équilibre donc tu as trop souvent diriger ton attention et ton temps principalement sur des activités dopaminergiques (doomscroll tel, passions, stimulations intellectuelles fortes si HPI, jeux vidéo, compétitions, sport, alcool, cigarettes etc). Heuresement j'en ai eu aucune à part pour le jeu vidéo compétitif et apprendre des trucs complexes. :hap:
Je m'automédicamentais inconsciemment en prenant 4-5 cafés / jours quand je devais bosser ou être focus, (espacés intelligemment évidemment). Depuis le traitement, j'en prend 1-2 max / jour grand max comme quelqu'un de normal par envie et petit boost temporaire, pas par besoin.

Non je ne sentais rien de particulier quand j'avais essayé 72mg une fois au taf.
Après j'ai maltraité mon corps avec les substances toxiques, notamment des stimulants (j'ai arrêté les stims et la majorité des produits).

Je suis aussi ultra fainéant, enfin j'ai une très grosse inertie pour me mettre dans quoi que ce soit. En rajoutant à cela ma dyspraxie et ma difficulté à me localiser dans le temps et dans l'espace, eh bien même une fois que je suis en train d'effectuer une tâche je vais forcément la faire de la mauvaise manière (suivre les étapes dans le mauvais ordre, mettre 3 x plus de temps à faire cette action qu'une personne normale...).

Je sais qu'il ne faut pas se comparer aux autres mais bordel la tristesse quand tu arrives finalement à effectuer une tâche mais que ça t'a pris beaucoup plus de temps qu'une personne lambda pour la terminer (si tu la termines..).

Tdah + autisme, c'est possible ?

En tous cas content pour toi que tu arrives à rester qu'au café et à ton traitement au Methylphenidate. Même si tu le sais probablement déjà, par pitié reste bien loin des drogues car c'est la pire des façons de s'automediquer :ange:

Le 15 octobre 2024 à 17:40:03 :
L'OP a disparu :(

Oui https://image.noelshack.com/fichiers/2017/06/1486561574-jesusarthur.png
Mais je suis un autiste également la c'est pas une connerie je n'ai rien compris au débat de lop tellement le sens avait disparu

Si tu as beaucoup pris d'am/ph3t ou de C ou autres produits proches de cette structure chimique, ça peut créer une tolérance au méthylphénidate (MPH). J'ai jamais touché à aucune drogues mais j'ai déjà vu ce problème de tolérance soulevé sur des rapports scientifiques US sur le MPH. Globalement je pense que les profils junkies doivent déjà traiter complètement le sevrage (très complexe parfois...) et ont probablement une tolérance au MPH plus forte que la moyenne.

Oui tu peux complètement être TDAH et autiste, ce n'est pas si rare. Ce n'est pas du tout mon cas, faut pas abuser non plus une emmerde ça suffit :hap:
Il y a un même un mot anglais pour ce profil (AuDHD). Mais ce n'est que la somme des deux troubles. Il n'y a pas un traitement particulier.

Au delà de la timidité tu arrives à "lire" dans les gens quand tu échanges avec eux ou suis un échange ?
Tu arrives à avoir de l'empathie (tu peux te foutre royalement de la personne, je te parle de juste comprendre les émotions que la personne pourrait avoir assez facilement) ? Si oui l'autisme me parait peu probable

Le 15 octobre 2024 à 17:42:56 :
Si tu as beaucoup pris d'am/ph3t ou de C ou autres produits proches de cette structure chimique, ça peut créer une tolérance au méthylphénidate (MPH). J'ai jamais touché à aucune drogues mais j'ai déjà vu ce problème de tolérance soulevé sur des rapports scientifiques US sur le MPH. Globalement je pense que les profils junkies doivent déjà traiter complètement le sevrage (très complexe parfois...) et ont probablement une tolérance au MPH plus forte que la moyenne.

Oui tu peux complètement être TDAH et autiste, ce n'est pas si rare. Ce n'est pas du tout mon cas, faut pas abuser non plus une emmerde ça suffit :hap:
Il y a un même un mot anglais pour ce profil (AuDHD). Mais ce n'est que la somme des deux troubles. Il n'y a pas un traitement particulier.

Au delà de la timidité tu arrives à "lire" dans les gens quand tu échanges avec eux ou suis un échange ?
Tu arrives à avoir de l'empathie (tu peux te foutre royalement de la personne, je te parle de juste comprendre les émotions que la personne pourrait avoir assez facilement) ? Si oui l'autisme me parait peu probable

Il y a probablement une tolérance croisée avec les produits que j'ai pris qui fait que je réagis peu au Methylphenidate. C'est très plausible.

Non j'arrive pas DU TOUT à comprendre les gens. Je suis obligé de parler avec une seule personne en même temps et de lire ses lèvres pour comprendre le sens de ses phrases et l'émotion qu'elle possède.
J'ai vraiment très très peu d'empathie pour les gens (y compris mes proches). Par exemple je n'ai jamais compris le principe du deuil et son fonctionnement malgré la perte de proches, ça date depuis aussi longtemps que je me rappelle et mon père est exactement pareil. Je n'arrive pas à ressentir la surprise, l'étonnement, la joie et d'autres émotions ou sentiments pourtant basiques :(

J'ai aussi une organisation militaire pour vivre et impossible de m'adapter à de nouvelles situations.
Par exemple je bossais depuis chez moi en horaires postés il y a quelques années, et je faisais pile poil mes heures. Je mangeais exactement à la minute près chaque soir, ma sieste était chronométrée, je devais peser ma quantité de nourriture à chaque fois afin d'être sûr d'ingurgiter les mêmes quantités de nutriments à chaque fois durant une fenêtre de temps que j'avais fixée :peur:

J'ai changé de boulot et je suis libre de venir/partir comme je le souhaite. Ça plaît à la majorité de mes collègues mais pour moi c'est beaucoup trop libre ce format donc impossible pour moi d'arriver à me cadrer tout seul. Quand les choses m'échappent trop, je me laisse totalement aller et j'oublie de manger, dormir, faire mes activités du quotidien, etc et j'ai l'impression de me laisser dépérir en quelque sorte... :(

De toute façon, tout psychiatre qui vous file des AD malgré que vous relatiez des soucis depuis enfant et que des papiers /témoignages indiquent que votre enfance, scolarité et développement ont été difficile (énurésie tardives, difficulté voire incapacité à lire une horloge type cadran, ne pas savoir faire ses lacets, dyscalculie etc) et qui vous diagnostique rien d'autre qu'une dépression est un incompétent.

Pour corriger CaptainTruth : https://www.planetesante.ch/Magazine/Bebes-enfants-et-adolescents/Autisme/Les-personnes-autistes-peuvent-avoir-de-l-e

Il existe deux types d'empathie, cognitive et émotionnelle. La cognitive fait défaut chez le jeune autiste mais il apprend à la développer.

Par exemple devant un film d'horreur il pourra faire un commentaire ridicule sur une scène gores pour se rassurer alors qu'intéreurement son cerveau est en alerte car il imagine subir ces actes gores. (pour le coup c'est un exemple personnel)

Par contre un truc que je peux pas changer c'est ma rigidité. Je peux pas concevoir les idéologies absurdes que certains possèdent.

Le 15 octobre 2024 à 18:05:55 :
De toute façon, tout psychiatre qui vous file des AD malgré que vous relatiez des soucis depuis enfant et que des papiers /témoignages indiquent que votre enfance, scolarité et développement ont été difficile (énurésie tardives, difficulté voire incapacité à lire une horloge type cadran, ne pas savoir faire ses lacets, dyscalculie etc) et qui vous diagnostique rien d'autre qu'une dépression est un incompétent.

Le truc c'est qu'il faut arriver à avoir ces témoignages. Perso j'ai que ma mère qui pourrait m'aider dessus mais elle (tout comme moi) a une mémoire terriblement défaillante.

Par contre tu me fais flipper khey, j'ai la trentaine et j'ai toujours eu des problèmes pour faire mes lacets et lire l'heure sur des horloges à aiguilles :rire:
Ma mère est exactement pareil, elle a beaucoup de lacunes sur ces mêmes sujets mais elle me dit de ne pas me focus dessus et que "ça arrive à tout le monde" :hap: (alors que non ce n'est pas normal du tout)

Le psychiatre il avait commencé à me donner des antidépresseurs car j'étais initialement allé le voir principalement pour des soucis de dépression/burnout et de sommeil. Depuis il reste bloqué sur les antidépresseurs, avec juste un essai du Methylphenidate pour voir si tdah ou non comme je le mentionnais précédemment :(

Tu as eu d'autres signes ? Intérêt restreints solitaires ? Comportement atypique avec les autres ? Pensée originale ? Sensibilité au bruit ? (je me revois me boucher les oreilles quand ma mère passait le MIELE)

Au collège ? Tu marchais les stylos ? Tu te balançais sur ta chaise ? Tu voulais fuir les récréations ? Tu demandais 50 fois aux filles ce qu'elles avaient car elles changaient toujours d'expression faciale ?

Le 15 octobre 2024 à 18:04:17 :

Le 15 octobre 2024 à 17:42:56 :
Si tu as beaucoup pris d'am/ph3t ou de C ou autres produits proches de cette structure chimique, ça peut créer une tolérance au méthylphénidate (MPH). J'ai jamais touché à aucune drogues mais j'ai déjà vu ce problème de tolérance soulevé sur des rapports scientifiques US sur le MPH. Globalement je pense que les profils junkies doivent déjà traiter complètement le sevrage (très complexe parfois...) et ont probablement une tolérance au MPH plus forte que la moyenne.

Oui tu peux complètement être TDAH et autiste, ce n'est pas si rare. Ce n'est pas du tout mon cas, faut pas abuser non plus une emmerde ça suffit :hap:
Il y a un même un mot anglais pour ce profil (AuDHD). Mais ce n'est que la somme des deux troubles. Il n'y a pas un traitement particulier.

Au delà de la timidité tu arrives à "lire" dans les gens quand tu échanges avec eux ou suis un échange ?
Tu arrives à avoir de l'empathie (tu peux te foutre royalement de la personne, je te parle de juste comprendre les émotions que la personne pourrait avoir assez facilement) ? Si oui l'autisme me parait peu probable

Il y a probablement une tolérance croisée avec les produits que j'ai pris qui fait que je réagis peu au Methylphenidate. C'est très plausible.

Non j'arrive pas DU TOUT à comprendre les gens. Je suis obligé de parler avec une seule personne en même temps et de lire ses lèvres pour comprendre le sens de ses phrases et l'émotion qu'elle possède.
J'ai vraiment très très peu d'empathie pour les gens (y compris mes proches). Par exemple je n'ai jamais compris le principe du deuil et son fonctionnement malgré la perte de proches, ça date depuis aussi longtemps que je me rappelle et mon père est exactement pareil. Je n'arrive pas à ressentir la surprise, l'étonnement, la joie et d'autres émotions ou sentiments pourtant basiques :(

J'ai aussi une organisation militaire pour vivre et impossible de m'adapter à de nouvelles situations.
Par exemple je bossais depuis chez moi en horaires postés il y a quelques années, et je faisais pile poil mes heures. Je mangeais exactement à la minute près chaque soir, ma sieste était chronométrée, je devais peser ma quantité de nourriture à chaque fois afin d'être sûr d'ingurgiter les mêmes quantités de nutriments à chaque fois durant une fenêtre de temps que j'avais fixée :peur:

J'ai changé de boulot et je suis libre de venir/partir comme je le souhaite. Ça plaît à la majorité de mes collègues mais pour moi c'est beaucoup trop libre ce format donc impossible pour moi d'arriver à me cadrer tout seul. Quand les choses m'échappent trop, je me laisse totalement aller et j'oublie de manger, dormir, faire mes activités du quotidien, etc et j'ai l'impression de me laisser dépérir en quelque sorte... :(

Ok donc tu n'es pas TDAH à priori ou en tout cas c'est moins probable que de l'autisme vu ton message.
Pourquoi tu n'es je pense pas TDAH :
- organisation militaire et impossible de s'adapter c'est pas TDAH hors mécanisme de compensation ou volonté très forte.
- Un TDAH s'il fait pas d'efforts, est pas très organisé et fait les trucs chiant beaucoup trop souvent last minute voir avec un léger retard (quand c'est possible évidemment).
- Il peut s'adapter s'il a pas d'autres problèmes psy ou toc particuliers.
- Il a sa routine comme tout le monde mais il a pas un coté psychorigide non plus sur son quotidien. En tout cas c'est rare ou c'est parce que c'est une activité qui lui procure beaucoup de plaisir (et encore tu veux pas être carré sur le planning, si déjà le tdah en a un!).

Je ne parle jamais d'émotions et en ressens peu mais je comprends très bien les gens meme sur les aspects bullshits / émotionnels même si ça ne s'applique pas à moi. J'ai souvent un train d'avance dans tous les smalltalks (que je déteste tout comme toi j'imagine :hap: ) dans le sens ou je sais juste à l'intonation et au langage non verbal sur quoi l'échange risque de se diriger (vider son sac, demander un service, parler boulot, loisir etc). Je comprends très vite la personnalité des gens. C'est intuitif.

Je me fais chier mais je contrôle l'échange en quelque sortes et j'arrive à très bien cacher le fait que je me fais chier pour être bien vu dans les mondanités ou échanges pro etc :hap:
Beaucoup de gens ont ce "pouvoir", c'est vraiment le genre de truc typique ou les autistes sont en galère car c'est pas du tout intuitif et ils doivent presque travailler ça, comme s'ils ne comprenaient pas pourquoi les gens ne fonctionnaient pas comme eux.

Données du topic

Auteur
Mangeur3H
Date de création
15 octobre 2024 à 11:59:02
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