Topic de Mangeur3H :

Je suis "autiste"

Le 15 octobre 2024 à 13:31:44 :

Le 15 octobre 2024 à 13:26:29 Utasinoraptor a écrit :
Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge

Non, il faut un autiste de capacités intellectuelles supérieures. Et c'est diamétralement opposé à son propre intérêt. Comprendre le fonctionnement des autres oui. Le copier, certainement pas. Déjà ça n'est pas intéressant, mais surtout c'est INTENABLE. C'est épuisant, c'est idiot. Et on a beaucoup plus à offrir dans ce qu'on est que dans ce qu'on peut calquer sur les autres

L'important c'est de savoir le faire, ça veut pas dire obligatoirement se forcer à faire h24 comme les autres, mais à un moment ça deviens juste un réflexe d'autopréservation à court terme que de juste faire comme les autres alors que ça parait illogique/contre-productif.
Rien que pour qu'on te laisse tranquille, pas forcément pour se faire apprécier par détresse sociale, mais selon moi c'est un but qui est large atteignable et qui est pas si taxant que ça pour un autiste
A CONDITION DE faire en sorte d'apprendre de ces moments de merde où on peut pas être soi meme, pour les anticiper et les éviter par la suite, ou alors trouver une solution plus opti et moins fatiguante pour s'en sortir.

La plupart du temps la solution c'est juste d'apprendre à assumer ses choix et de savoir les argumenter si jamais qlqun les conteste, souvent si on a raison et qu'on l'explique correctement, on peut obtenir ce qu'on veux dans à peu près toutes les situations.

Mais pour expliquer correctement justement, faut savoir s'adapter à à qui on parle, dans quel contexte, bref tout des trucs que les non autistes apprennent par instinct, par mimétisme des neurones miroirs ou ce que tu veux. Des trucs qui prennent 10x plus d'energie aux autistes.

Du coup ça demande aussi de reussir à manager son energie pour en garder pour faire ça, et de pas etre épuisé h24 par son taf, ses obligations familiales, la solitude, etc..

C'est pour ça qu'y a l'exemple du khey avec son taf sa meuf et son chat, où au final si on arrive à garder + d'energie pour soi avec les trucs du quotidien, bah on peut mettre son énergie dans le social pour s'en sortir, en reflechissant et en apprenant manuellement

ça fait un peu mentalité US de spirale positive de con là, mais en vrai c'est un processus grv progressif et qu'il faut bien savoir gerer, c'est pour ça que je trouve qu'un diag d'autiste devrait obligatoirement et facilement donner un accès gratuit à des psys spécialisés, rien que parce que des fois ça se joue à des petits détails pas spécialement difficiles à changer si on sait sur quoi se focaliser et dans quel ordre, mais si on est un tant soit peu en détresse dans le reste de sa vie, bah c'est super facile à foirer et finir pire qu'au début.

Pavé césar

[RESUME POUR LES TDAH]

Ce message explique que pour une personne autiste, il est possible de s'adapter socialement en apprenant à gérer son énergie et à anticiper les moments difficiles, même si cela demande plus d'efforts que pour les non-autistes.
L'idée est d'apprendre de ces situations et de trouver des solutions pour les rendre moins fatigantes. Le but n'est pas de toujours se conformer aux autres, mais de savoir expliquer ses choix et de s'adapter aux interlocuteurs.
Un diagnostic d'autisme devrait donner accès à un soutien psychologique spécialisé, car de petits ajustements peuvent faire une grande différence si la personne n'est pas trop accablée par d'autres difficultés de la vie.

Le 15 octobre 2024 à 13:51:02 Greatnurseadr5 a écrit :
l'op raconte n'importe quoi. L'autisme n'a rien à voir avec le niveau de sérotonine.

Je ne m'attends pas à être encensé par les mouches de la place publique mais tu parles avec beaucoup d'assurance pour quelqu'un qui ne comprend rien.

D'ailleur l'op n'a rien compris à la serotonine manifestatement. La sérotonine est associé au bohneur et à l'humeur. Rien à voir avec tout ce qu'il raconte. Un déficit en sérotonine correspond à des troubles de l'humeur et une sensation de tristesse comme dans une redescente après une prise de drogue stimulante. L'autisme c'est un ensemble de symptômes qui affecte le lien sociale et le comportement avec des critères bien précis. Bref ne pas feed

C'est le cas, mais pas seulement.

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2017/07/medsci2017338-9p727/medsci2017338-9p727.html

https://www.phytonut.com/blog/carence-serotonine/

Sans parler de l'aboulie et de beaucoup d'autres problèmes causés par un déficit en sérotonine du cerveau.

Le 15 octobre 2024 à 13:50:59 :

Le 15 octobre 2024 à 13:44:43 :

Le 15 octobre 2024 à 13:37:54 :

Le 15 octobre 2024 à 13:35:29 Nephaeled a écrit :
Faut vraiment que t'arrêtes de boucler avec ta sérotonine, c'est peut-être un de tes symptômes autistiques mais c'est loin d'être la norme pour tout le monde.

C'est normal, c'est le principe d'un déficit en sérotonine, tu n'es pas récompensée par ton cerveau dans les contextes sociaux superficiels.

Ou alors je vais chercher mes 'shoots' de sérotonine dans d'autres actions ? Perso j'adore la musique par exemple, elle me fait ressentir des choses que je sais que les neurotypiques ne peuvent ressentir. :hap:

Moi aussi , la plus grosse émotion avec la musique que j'ai eue c'était a l'opéra, et la musique en live en général :bave:

Perso c'est le metal et la tekno, les vibrations mama :bave:
L'opéra aussi c'est magnifique, mais un poil long pour moi :hap:

Le 15 octobre 2024 à 13:55:54 :

Le 15 octobre 2024 à 13:50:59 :

Le 15 octobre 2024 à 13:44:43 :

Le 15 octobre 2024 à 13:37:54 :

Le 15 octobre 2024 à 13:35:29 Nephaeled a écrit :
Faut vraiment que t'arrêtes de boucler avec ta sérotonine, c'est peut-être un de tes symptômes autistiques mais c'est loin d'être la norme pour tout le monde.

C'est normal, c'est le principe d'un déficit en sérotonine, tu n'es pas récompensée par ton cerveau dans les contextes sociaux superficiels.

Ou alors je vais chercher mes 'shoots' de sérotonine dans d'autres actions ? Perso j'adore la musique par exemple, elle me fait ressentir des choses que je sais que les neurotypiques ne peuvent ressentir. :hap:

Moi aussi , la plus grosse émotion avec la musique que j'ai eue c'était a l'opéra, et la musique en live en général :bave:

Perso c'est le metal et la tekno, les vibrations mama :bave:
L'opéra aussi c'est magnifique, mais un poil long pour moi :hap:

Oui c'est long, mais moi je regarde que des trucs un peu comiques, sinon quand c'est serieux je m'emmerde :hap:

Après le metal j'aime bien depuis toujours, mais surtout le black metal car tout est bien: la guitare et la voix font un genre de bruit blanc, on comprends rien aux paroles, parfait pour couvrir les bruits et se concentrer :rire:

Le 15 octobre 2024 à 13:53:36 Utasinoraptor a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:31:44 :

Le 15 octobre 2024 à 13:26:29 Utasinoraptor a écrit :
Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge

Non, il faut un autiste de capacités intellectuelles supérieures. Et c'est diamétralement opposé à son propre intérêt. Comprendre le fonctionnement des autres oui. Le copier, certainement pas. Déjà ça n'est pas intéressant, mais surtout c'est INTENABLE. C'est épuisant, c'est idiot. Et on a beaucoup plus à offrir dans ce qu'on est que dans ce qu'on peut calquer sur les autres

L'important c'est de savoir le faire, ça veut pas dire obligatoirement se forcer à faire h24 comme les autres, mais à un moment ça deviens juste un réflexe d'autopréservation à court terme que de juste faire comme les autres alors que ça parait illogique/contre-productif.
Rien que pour qu'on te laisse tranquille, pas forcément pour se faire apprécier par détresse sociale, mais selon moi c'est un but qui est large atteignable et qui est pas si taxant que ça pour un autiste
A CONDITION DE faire en sorte d'apprendre de ces moments de merde où on peut pas être soi meme, pour les anticiper et les éviter par la suite, ou alors trouver une solution plus opti et moins fatiguante pour s'en sortir.

La plupart du temps la solution c'est juste d'apprendre à assumer ses choix et de savoir les argumenter si jamais qlqun les conteste, souvent si on a raison et qu'on l'explique correctement, on peut obtenir ce qu'on veux dans à peu près toutes les situations.

Mais pour expliquer correctement justement, faut savoir s'adapter à à qui on parle, dans quel contexte, bref tout des trucs que les non autistes apprennent par instinct, par mimétisme des neurones miroirs ou ce que tu veux. Des trucs qui prennent 10x plus d'energie aux autistes.

Du coup ça demande aussi de reussir à manager son energie pour en garder pour faire ça, et de pas etre épuisé h24 par son taf, ses obligations familiales, la solitude, etc..

C'est pour ça qu'y a l'exemple du khey avec son taf sa meuf et son chat, où au final si on arrive à garder + d'energie pour soi avec les trucs du quotidien, bah on peut mettre son énergie dans le social pour s'en sortir, en reflechissant et en apprenant manuellement

ça fait un peu mentalité US de spirale positive de con là, mais en vrai c'est un processus grv progressif et qu'il faut bien savoir gerer, c'est pour ça que je trouve qu'un diag d'autiste devrait obligatoirement et facilement donner un accès gratuit à des psys spécialisés, rien que parce que des fois ça se joue à des petits détails pas spécialement difficiles à changer si on sait sur quoi se focaliser et dans quel ordre, mais si on est un tant soit peu en détresse dans le reste de sa vie, bah c'est super facile à foirer et finir pire qu'au début.

Pavé césar

[RESUME POUR LES TDAH]

Ce message explique que pour une personne autiste, il est possible de s'adapter socialement en apprenant à gérer son énergie et à anticiper les moments difficiles, même si cela demande plus d'efforts que pour les non-autistes.
L'idée est d'apprendre de ces situations et de trouver des solutions pour les rendre moins fatigantes. Le but n'est pas de toujours se conformer aux autres, mais de savoir expliquer ses choix et de s'adapter aux interlocuteurs.
Un diagnostic d'autisme devrait donner accès à un soutien psychologique spécialisé, car de petits ajustements peuvent faire une grande différence si la personne n'est pas trop accablée par d'autres difficultés de la vie.

C'est par faiblesse ou pour faire plaisir oui, mais je pense qu'à être autiste on a une bien plus grande responsabilité sur le monde. Et que le monde a plus d'intérêt à s'adapter à nous, que l'on a d'intérêt à s'adapter au monde. Si précisément on peut se mettre à la place de ceux qui sont différents de nous, et qu'eux en sont incapables, c'est une forme de supériorité.

Sinon op ce que t'oublie comme source de sérotonine omniprésente et giga reliée à l'autisme, c'est la drogue, alcool, café, jv
ça va très vite de découvrir ça au mauvais moment et de se shooter tt le reste de son temps libre à faire ça
Joana sur yt par exemple, giga exemple de ça

Je suis très au fait de ce que tu cites, mais tu ne comprends pas ce dont je parle. Je ne parle pas du taux de sérotonine du sang, je parle du taux de sérotonine du cerveau.

Mais tu crois qu'il est mesuré comment ce taux ? Tu crois qu'on injecte une seringue dans le crâne pour le vérifier ? :rire:

Peut-être que tu ressens une plus grande différence entre quand tu n'en écoute pas et quand tu en écoutes, qu'un neurotypique. Mais c'est une question de perspective et de proportions : l'augmentation est pour toi significative quand elle est pour eux moindre

Mais tu raconte n'importe quoi en fait, je sais ce que je ressens (physiquement et mentalement), et je sais que nombre de neurotypiques ne ressentent pas le quart de ça.
Ma chérie est elle aussi autiste, elle ressent certaines musiques comme moi, ça se voit dans ses réactions.

Donc dyspraxie visuo spatiale ?

Je cherchais le nom, merci. :hap:

Est-ce que tu ressens une amélioration significative de ton humeur quand il fait beau, si tes yeux sont à l'abri du soleil ?

Pas spécialement non, au contraire, je préfère un temps orageux même.

Le 15 octobre 2024 à 13:59:25 Utasinoraptor a écrit :
Sinon op ce que t'oublie comme source de sérotonine omniprésente et giga reliée à l'autisme, c'est la drogue, alcool, café, jv
ça va très vite de découvrir ça au mauvais moment et de se shooter tt le reste de son temps libre à faire ça
Joana sur yt par exemple, giga exemple de ça

On a la responsabilité de tirer le meilleur usage de notre différence (qui est souvent une souffrance), mais on a aussi le droit de s'échapper, tant que ça ne nous rend efface pas. Bien sûr, l'utilisation de substance est propice à l'abus mais l'utilisation de substances est aussi un des fondements de la culture humaine, de l'idée du divin et quelque chose de propice à une bonne santé mentale. Il n'y a qu'à voir les études sur les Navajo : ceux qui utilisent la mescaline avec leur chaman sont en meilleure santé mentale.

Le 15 octobre 2024 à 14:01:16 Nephaeled a écrit :

Je suis très au fait de ce que tu cites, mais tu ne comprends pas ce dont je parle. Je ne parle pas du taux de sérotonine du sang, je parle du taux de sérotonine du cerveau.

Mais tu crois qu'il est mesuré comment ce taux ? Tu crois qu'on injecte une seringue dans le crâne pour le vérifier ? :rire:

" La sérotonine ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique qui permet une étanchéité entre la circulation sanguine et le cerveau. "

C'est pour ça que je te signifie à quel point cette différence est essentielle à comprendre. Les deux taux ne s'influencent pas l'un l'autre de la façon dont tu l'imagines.

Peut-être que tu ressens une plus grande différence entre quand tu n'en écoute pas et quand tu en écoutes, qu'un neurotypique. Mais c'est une question de perspective et de proportions : l'augmentation est pour toi significative quand elle est pour eux moindre

Mais tu raconte n'importe quoi en fait, je sais ce que je ressens (physiquement et mentalement), et je sais que nombre de neurotypiques ne ressentent pas le quart de ça.
Ma chérie est elle aussi autiste, elle ressent certaines musiques comme moi, ça se voit dans ses réactions.

Je ne sais pas si c'est une analyse très pertinente ni si ça contredit réellement mon propos

Donc dyspraxie visuo spatiale ?

Je cherchais le nom, merci. :hap:

Est-ce que tu ressens une amélioration significative de ton humeur quand il fait beau, si tes yeux sont à l'abri du soleil ?

Pas spécialement non, au contraire, je préfère un temps orageux même.

D'accord, très bien ! Tu ne t'es jamais supplémentée en sérotonine ? Ou expérience avec l'alcool ? Psylocybine ? Tryptamines en général ?

Je mens souvent pour être en paix pas par profit. Quand je bois un verre seul et que ma copine le sent ou que je veux acheter un truc et qu'elle refuse.

Si elle me demande des choses comme connaître les chances qu'elle réussisse un projet ou qu'elle guérisse d'un truc là je suis complètement sans filtre par exemple je peux pas dire à quelqu'un "t'inquiète ça ira" si j'en sais rien.

Quand je mens pour pas être embêté ça me rend triste de devoir le faire.

Le 15 octobre 2024 à 13:59:21 :

Le 15 octobre 2024 à 13:53:36 Utasinoraptor a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:31:44 :

Le 15 octobre 2024 à 13:26:29 Utasinoraptor a écrit :
Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge

Non, il faut un autiste de capacités intellectuelles supérieures. Et c'est diamétralement opposé à son propre intérêt. Comprendre le fonctionnement des autres oui. Le copier, certainement pas. Déjà ça n'est pas intéressant, mais surtout c'est INTENABLE. C'est épuisant, c'est idiot. Et on a beaucoup plus à offrir dans ce qu'on est que dans ce qu'on peut calquer sur les autres

L'important c'est de savoir le faire, ça veut pas dire obligatoirement se forcer à faire h24 comme les autres, mais à un moment ça deviens juste un réflexe d'autopréservation à court terme que de juste faire comme les autres alors que ça parait illogique/contre-productif.
Rien que pour qu'on te laisse tranquille, pas forcément pour se faire apprécier par détresse sociale, mais selon moi c'est un but qui est large atteignable et qui est pas si taxant que ça pour un autiste
A CONDITION DE faire en sorte d'apprendre de ces moments de merde où on peut pas être soi meme, pour les anticiper et les éviter par la suite, ou alors trouver une solution plus opti et moins fatiguante pour s'en sortir.

La plupart du temps la solution c'est juste d'apprendre à assumer ses choix et de savoir les argumenter si jamais qlqun les conteste, souvent si on a raison et qu'on l'explique correctement, on peut obtenir ce qu'on veux dans à peu près toutes les situations.

Mais pour expliquer correctement justement, faut savoir s'adapter à à qui on parle, dans quel contexte, bref tout des trucs que les non autistes apprennent par instinct, par mimétisme des neurones miroirs ou ce que tu veux. Des trucs qui prennent 10x plus d'energie aux autistes.

Du coup ça demande aussi de reussir à manager son energie pour en garder pour faire ça, et de pas etre épuisé h24 par son taf, ses obligations familiales, la solitude, etc..

C'est pour ça qu'y a l'exemple du khey avec son taf sa meuf et son chat, où au final si on arrive à garder + d'energie pour soi avec les trucs du quotidien, bah on peut mettre son énergie dans le social pour s'en sortir, en reflechissant et en apprenant manuellement

ça fait un peu mentalité US de spirale positive de con là, mais en vrai c'est un processus grv progressif et qu'il faut bien savoir gerer, c'est pour ça que je trouve qu'un diag d'autiste devrait obligatoirement et facilement donner un accès gratuit à des psys spécialisés, rien que parce que des fois ça se joue à des petits détails pas spécialement difficiles à changer si on sait sur quoi se focaliser et dans quel ordre, mais si on est un tant soit peu en détresse dans le reste de sa vie, bah c'est super facile à foirer et finir pire qu'au début.

Pavé césar

[RESUME POUR LES TDAH]

Ce message explique que pour une personne autiste, il est possible de s'adapter socialement en apprenant à gérer son énergie et à anticiper les moments difficiles, même si cela demande plus d'efforts que pour les non-autistes.
L'idée est d'apprendre de ces situations et de trouver des solutions pour les rendre moins fatigantes. Le but n'est pas de toujours se conformer aux autres, mais de savoir expliquer ses choix et de s'adapter aux interlocuteurs.
Un diagnostic d'autisme devrait donner accès à un soutien psychologique spécialisé, car de petits ajustements peuvent faire une grande différence si la personne n'est pas trop accablée par d'autres difficultés de la vie.

C'est par faiblesse ou pour faire plaisir oui, mais je pense qu'à être autiste on a une bien plus grande responsabilité sur le monde. Et que le monde a plus d'intérêt à s'adapter à nous, que l'on a d'intérêt à s'adapter au monde. Si précisément on peut se mettre à la place de ceux qui sont différents de nous, et qu'eux en sont incapables, c'est une forme de supériorité.

Ok Magnéto calme toi

Ce que je t'explique c'est qu'être différent inclue pas forcément une supériorité de l'un sur l'autre, et encore moins pour les autistes où au final, DE PAR LA NATURE MEME DU TROUBLE ses expressions peuvent etre diamétralement opposées d'un individu à l'autre.
Donc c'est un non sens total de parler de forme de supériorité, c'est au final noyé dans tous les rapports de hierarchie sociaux qu'on vis tous les jours
Mon message précedent vise à faire comprendre qu'on peut définitivement tirer un avantage de l'autisme, en essayant à terme de neutraliser l'impact négatif des interactions de merde pour en tirer un bénéfice.
Ca n'empeche pas que la situation d'énormément d'autistes pue la merde, avec des addictions, impossibilité à tenir un taf, et dans certains environnement une impossibilité meme de se savoir autiste ou différent plutot qu'inférieur.
Donc encore une fois, la supériorité, elle viendrais plutot du coté de ceux qui arrivent à naviguer dans la normalité du quotidien et à etre sincérement épanoui sans avoir à subir son environnement, pas chez ceux qui se regardent h24 et ne voient le monde qu'à travers leurs propres yeux

Le 15 octobre 2024 à 14:07:11 :
Je mens souvent pour être en paix pas par profit. Quand je bois un verre seul et que ma copine le sent ou que je veux acheter un truc et qu'elle refuse.

Si elle me demande des choses comme connaître les chances qu'elle réussisse un projet ou qu'elle guérisse d'un truc là je suis complètement sans filtre par exemple je peux pas dire à quelqu'un "t'inquiète ça ira" si j'en sais rien.

Quand je mens pour pas être embêté ça me rend triste de devoir le faire.

Ouais pareil, triste ou frustré perso ça dépends

Le 15 octobre 2024 à 14:07:11 PabloFatigue a écrit :
Je mens souvent pour être en paix pas par profit. Quand je bois un verre seul et que ma copine le sent ou que je veux acheter un truc et qu'elle refuse.

Si elle me demande des choses comme connaître les chances qu'elle réussisse un projet ou qu'elle guérisse d'un truc là je suis complètement sans filtre par exemple je peux pas dire à quelqu'un "t'inquiète ça ira" si j'en sais rien.

Quand je mens pour pas être embêté ça me rend triste de devoir le faire.

Ben alors c'est parce que tu t'estimes plus fort qu'elle, si tu crois qu'il est plus facile pour toi de mentir que pour elle d'accepter la vérité, d'autant plus si tu sens que ça te coûte. La question c'est de savoir si elle serait capable d'accepter, de supporter, de comprendre que tu ne mentes pas

Le 15 octobre 2024 à 14:07:24 Utasinoraptor a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:59:21 :

Le 15 octobre 2024 à 13:53:36 Utasinoraptor a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:31:44 :

Le 15 octobre 2024 à 13:26:29 Utasinoraptor a écrit :
Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge

Non, il faut un autiste de capacités intellectuelles supérieures. Et c'est diamétralement opposé à son propre intérêt. Comprendre le fonctionnement des autres oui. Le copier, certainement pas. Déjà ça n'est pas intéressant, mais surtout c'est INTENABLE. C'est épuisant, c'est idiot. Et on a beaucoup plus à offrir dans ce qu'on est que dans ce qu'on peut calquer sur les autres

L'important c'est de savoir le faire, ça veut pas dire obligatoirement se forcer à faire h24 comme les autres, mais à un moment ça deviens juste un réflexe d'autopréservation à court terme que de juste faire comme les autres alors que ça parait illogique/contre-productif.
Rien que pour qu'on te laisse tranquille, pas forcément pour se faire apprécier par détresse sociale, mais selon moi c'est un but qui est large atteignable et qui est pas si taxant que ça pour un autiste
A CONDITION DE faire en sorte d'apprendre de ces moments de merde où on peut pas être soi meme, pour les anticiper et les éviter par la suite, ou alors trouver une solution plus opti et moins fatiguante pour s'en sortir.

La plupart du temps la solution c'est juste d'apprendre à assumer ses choix et de savoir les argumenter si jamais qlqun les conteste, souvent si on a raison et qu'on l'explique correctement, on peut obtenir ce qu'on veux dans à peu près toutes les situations.

Mais pour expliquer correctement justement, faut savoir s'adapter à à qui on parle, dans quel contexte, bref tout des trucs que les non autistes apprennent par instinct, par mimétisme des neurones miroirs ou ce que tu veux. Des trucs qui prennent 10x plus d'energie aux autistes.

Du coup ça demande aussi de reussir à manager son energie pour en garder pour faire ça, et de pas etre épuisé h24 par son taf, ses obligations familiales, la solitude, etc..

C'est pour ça qu'y a l'exemple du khey avec son taf sa meuf et son chat, où au final si on arrive à garder + d'energie pour soi avec les trucs du quotidien, bah on peut mettre son énergie dans le social pour s'en sortir, en reflechissant et en apprenant manuellement

ça fait un peu mentalité US de spirale positive de con là, mais en vrai c'est un processus grv progressif et qu'il faut bien savoir gerer, c'est pour ça que je trouve qu'un diag d'autiste devrait obligatoirement et facilement donner un accès gratuit à des psys spécialisés, rien que parce que des fois ça se joue à des petits détails pas spécialement difficiles à changer si on sait sur quoi se focaliser et dans quel ordre, mais si on est un tant soit peu en détresse dans le reste de sa vie, bah c'est super facile à foirer et finir pire qu'au début.

Pavé césar

[RESUME POUR LES TDAH]

Ce message explique que pour une personne autiste, il est possible de s'adapter socialement en apprenant à gérer son énergie et à anticiper les moments difficiles, même si cela demande plus d'efforts que pour les non-autistes.
L'idée est d'apprendre de ces situations et de trouver des solutions pour les rendre moins fatigantes. Le but n'est pas de toujours se conformer aux autres, mais de savoir expliquer ses choix et de s'adapter aux interlocuteurs.
Un diagnostic d'autisme devrait donner accès à un soutien psychologique spécialisé, car de petits ajustements peuvent faire une grande différence si la personne n'est pas trop accablée par d'autres difficultés de la vie.

C'est par faiblesse ou pour faire plaisir oui, mais je pense qu'à être autiste on a une bien plus grande responsabilité sur le monde. Et que le monde a plus d'intérêt à s'adapter à nous, que l'on a d'intérêt à s'adapter au monde. Si précisément on peut se mettre à la place de ceux qui sont différents de nous, et qu'eux en sont incapables, c'est une forme de supériorité.

Ok Magnéto calme toi
Ce que je t'explique c'est qu'être différent inclue pas forcément une supériorité de l'un sur l'autre, et encore moins pour les autistes où au final, DE PAR LA NATURE MEME DU TROUBLE ses expressions peuvent etre diamétralement opposées d'un individu à l'autre.

Ben c'est normal, même dans les catégories d'êtres supérieurs, il y a des catégories d'êtres encore supérieurs en son sein. Évidemment que tous les autismes ne se valent pas. Pourtant, l'autisme est l'avenir de l'homme.

Donc c'est un non sens total de parler de forme de supériorité, c'est au final noyé dans tous les rapports de hierarchie sociaux qu'on vis tous les jours
Mon message précedent vise à faire comprendre qu'on peut définitivement tirer un avantage de l'autisme, en essayant à terme de neutraliser l'impact négatif des interactions de merde pour en tirer un bénéfice.
Ca n'empeche pas que la situation d'énormément d'autistes pue la merde, avec des addictions, impossibilité à tenir un taf, et dans certains environnement une impossibilité meme de se savoir autiste ou différent plutot qu'inférieur.

Ben oui, c'est parce que ce n'est pas l'autiste le problème, mais l'environnement.

Donc encore une fois, la supériorité, elle viendrais plutot du coté de ceux qui arrivent à naviguer dans la normalité du quotidien et à etre sincérement épanoui sans avoir à subir son environnement, pas chez ceux qui se regardent h24 et ne voient le monde qu'à travers leurs propres yeux

Non, être supérieur c'est être capable de l'un comme de l'autre, c'est réenchanter le monde. C'est se rendre le plus fort, pour se rendre le plus vulnérable, car la plus grande force est de tourner sa propre force en dérision.

" La sérotonine ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique qui permet une étanchéité entre la circulation sanguine et le cerveau. "

C'est pour ça que je te signifie à quel point cette différence est essentielle à comprendre. Les deux taux ne s'influencent pas l'un l'autre de la façon dont tu l'imagines.

Et comment tu fais pour calculer ce taux dans ce cas ? :)
' En effet, il est rapporté que 30 à 50 % des autistes présenteraient une élévation du taux de sérotonine dans leur sang, ce qui laisse à penser qu’un dérèglement des neurotransmetteurs pourrait être impliqué dans la physiopathologie du syndrome'.
Encore une fois, ne te fie pas à des études Eu/Fr, on est en retard de bien 10 ans sur les Amériques à ce niveau.

Je ne sais pas si c'est une analyse très pertinente ni si ça contredit réellement mon propos

Compliqué de se comprendre je vois. :)
J'ai eu l'occasion d'échanger sur les sensations ressenties par l'écoute de certains morceaux avec des dizaines de personnes différentes, en quoi mon analyse ne serait pas pertinente ?
Ils ne ressentent PAS DU TOUT les mêmes choses que moi, point.

D'accord, très bien ! Tu ne t'es jamais supplémentée en sérotonine ? Ou expérience avec l'alcool ? Psylocybine ? Tryptamines en général ?

Je consomme beaucoup de chanvre (légal mais qui défonce quand même) quotidiennement, mais c'est plus parce que sans ça mon cerveau fonctionne en permanence en arrière-plan et c'est usant à la longue.

Faut vraiment que tu comprennes que ton autisme n'est pas l'autisme de tout le monde, chacun le vivra différemment, chacun aura été élevé différemment, un diagnostic plus ou moins tard aura des conséquences plus ou moins grosses sur ton développement...
Bref, loin de moi l'idée de te dire que tu n'as pas de déficit en sérotonine, mais je peux t'assurer que ce n'est pas le cas pour tout le monde, en tout cas pas pour moi.

Non. Je penses que j'ai menti car elle ne supportais pas certaines vérités. Mais à vrai dire j'ai jamais connu personne qui acceptait les vérités qu'on lui disait.

Le 15 octobre 2024 à 13:55:36 :

Le 15 octobre 2024 à 13:51:02 Greatnurseadr5 a écrit :
l'op raconte n'importe quoi. L'autisme n'a rien à voir avec le niveau de sérotonine.

Je ne m'attends pas à être encensé par les mouches de la place publique mais tu parles avec beaucoup d'assurance pour quelqu'un qui ne comprend rien.

D'ailleur l'op n'a rien compris à la serotonine manifestatement. La sérotonine est associé au bohneur et à l'humeur. Rien à voir avec tout ce qu'il raconte. Un déficit en sérotonine correspond à des troubles de l'humeur et une sensation de tristesse comme dans une redescente après une prise de drogue stimulante. L'autisme c'est un ensemble de symptômes qui affecte le lien sociale et le comportement avec des critères bien précis. Bref ne pas feed

C'est le cas, mais pas seulement.

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2017/07/medsci2017338-9p727/medsci2017338-9p727.html

https://www.phytonut.com/blog/carence-serotonine/

Sans parler de l'aboulie et de beaucoup d'autres problèmes causés par un déficit en sérotonine du cerveau.

ok mais ya rien dans tes liens qui confirme le lien entre autisme et déficit de la sérotonine :(

Le 15 octobre 2024 à 14:13:55 :

Le 15 octobre 2024 à 14:07:24 Utasinoraptor a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:59:21 :

Le 15 octobre 2024 à 13:53:36 Utasinoraptor a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:31:44 :

> Le 15 octobre 2024 à 13:26:29 Utasinoraptor a écrit :

>Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge

Non, il faut un autiste de capacités intellectuelles supérieures. Et c'est diamétralement opposé à son propre intérêt. Comprendre le fonctionnement des autres oui. Le copier, certainement pas. Déjà ça n'est pas intéressant, mais surtout c'est INTENABLE. C'est épuisant, c'est idiot. Et on a beaucoup plus à offrir dans ce qu'on est que dans ce qu'on peut calquer sur les autres

L'important c'est de savoir le faire, ça veut pas dire obligatoirement se forcer à faire h24 comme les autres, mais à un moment ça deviens juste un réflexe d'autopréservation à court terme que de juste faire comme les autres alors que ça parait illogique/contre-productif.
Rien que pour qu'on te laisse tranquille, pas forcément pour se faire apprécier par détresse sociale, mais selon moi c'est un but qui est large atteignable et qui est pas si taxant que ça pour un autiste
A CONDITION DE faire en sorte d'apprendre de ces moments de merde où on peut pas être soi meme, pour les anticiper et les éviter par la suite, ou alors trouver une solution plus opti et moins fatiguante pour s'en sortir.

La plupart du temps la solution c'est juste d'apprendre à assumer ses choix et de savoir les argumenter si jamais qlqun les conteste, souvent si on a raison et qu'on l'explique correctement, on peut obtenir ce qu'on veux dans à peu près toutes les situations.

Mais pour expliquer correctement justement, faut savoir s'adapter à à qui on parle, dans quel contexte, bref tout des trucs que les non autistes apprennent par instinct, par mimétisme des neurones miroirs ou ce que tu veux. Des trucs qui prennent 10x plus d'energie aux autistes.

Du coup ça demande aussi de reussir à manager son energie pour en garder pour faire ça, et de pas etre épuisé h24 par son taf, ses obligations familiales, la solitude, etc..

C'est pour ça qu'y a l'exemple du khey avec son taf sa meuf et son chat, où au final si on arrive à garder + d'energie pour soi avec les trucs du quotidien, bah on peut mettre son énergie dans le social pour s'en sortir, en reflechissant et en apprenant manuellement

ça fait un peu mentalité US de spirale positive de con là, mais en vrai c'est un processus grv progressif et qu'il faut bien savoir gerer, c'est pour ça que je trouve qu'un diag d'autiste devrait obligatoirement et facilement donner un accès gratuit à des psys spécialisés, rien que parce que des fois ça se joue à des petits détails pas spécialement difficiles à changer si on sait sur quoi se focaliser et dans quel ordre, mais si on est un tant soit peu en détresse dans le reste de sa vie, bah c'est super facile à foirer et finir pire qu'au début.

Pavé césar

[RESUME POUR LES TDAH]

Ce message explique que pour une personne autiste, il est possible de s'adapter socialement en apprenant à gérer son énergie et à anticiper les moments difficiles, même si cela demande plus d'efforts que pour les non-autistes.
L'idée est d'apprendre de ces situations et de trouver des solutions pour les rendre moins fatigantes. Le but n'est pas de toujours se conformer aux autres, mais de savoir expliquer ses choix et de s'adapter aux interlocuteurs.
Un diagnostic d'autisme devrait donner accès à un soutien psychologique spécialisé, car de petits ajustements peuvent faire une grande différence si la personne n'est pas trop accablée par d'autres difficultés de la vie.

C'est par faiblesse ou pour faire plaisir oui, mais je pense qu'à être autiste on a une bien plus grande responsabilité sur le monde. Et que le monde a plus d'intérêt à s'adapter à nous, que l'on a d'intérêt à s'adapter au monde. Si précisément on peut se mettre à la place de ceux qui sont différents de nous, et qu'eux en sont incapables, c'est une forme de supériorité.

Ok Magnéto calme toi
Ce que je t'explique c'est qu'être différent inclue pas forcément une supériorité de l'un sur l'autre, et encore moins pour les autistes où au final, DE PAR LA NATURE MEME DU TROUBLE ses expressions peuvent etre diamétralement opposées d'un individu à l'autre.

Ben c'est normal, même dans les catégories d'êtres supérieurs, il y a des catégories d'êtres encore supérieurs en son sein. Évidemment que tous les autismes ne se valent pas. Pourtant, l'autisme est l'avenir de l'homme.

Donc c'est un non sens total de parler de forme de supériorité, c'est au final noyé dans tous les rapports de hierarchie sociaux qu'on vis tous les jours
Mon message précedent vise à faire comprendre qu'on peut définitivement tirer un avantage de l'autisme, en essayant à terme de neutraliser l'impact négatif des interactions de merde pour en tirer un bénéfice.
Ca n'empeche pas que la situation d'énormément d'autistes pue la merde, avec des addictions, impossibilité à tenir un taf, et dans certains environnement une impossibilité meme de se savoir autiste ou différent plutot qu'inférieur.

Ben oui, c'est parce que ce n'est pas l'autiste le problème, mais l'environnement.

Donc encore une fois, la supériorité, elle viendrais plutot du coté de ceux qui arrivent à naviguer dans la normalité du quotidien et à etre sincérement épanoui sans avoir à subir son environnement, pas chez ceux qui se regardent h24 et ne voient le monde qu'à travers leurs propres yeux

Non, être supérieur c'est être capable de l'un comme de l'autre, c'est réenchanter le monde. C'est se rendre le plus fort, pour se rendre le plus vulnérable, car la plus grande force est de tourner sa propre force en dérision.

Le probleme c'est ni l'autiste ni l'environnement, c'est juste l'adaptation de l'un à l'autre.
On a juste une capacité limitée à s'adapter, donc ça nécéssite mécaniquement d'adapter son environnement pour pouvoir etre fonctionnel et épanoui.

Raison de plus pour laquelle la majorité des autistes sont des prolos, isolés des structures psy et donc pas remarqués/diagnostiqué
A t'entendre, chaque autiste serai un good doctor si on le mettait dans un environnement où tout est adapté à lui
La vérité c'est que meme en faisant les efforts d'adapter notre environnement, la majorité ont au final un niveau de vie/bien-etre tout à fait banal.
Je comprends pas pourquoi on dirait que tu pense qu'on est tous des thomas pasquier ou des einstein, on est legit pas si différents du reste des humains sur 90% des critères qui font de nous des humains

Le 15 octobre 2024 à 13:59:21 :

Le 15 octobre 2024 à 13:53:36 Utasinoraptor a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:31:44 :

Le 15 octobre 2024 à 13:26:29 Utasinoraptor a écrit :
Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge

Non, il faut un autiste de capacités intellectuelles supérieures. Et c'est diamétralement opposé à son propre intérêt. Comprendre le fonctionnement des autres oui. Le copier, certainement pas. Déjà ça n'est pas intéressant, mais surtout c'est INTENABLE. C'est épuisant, c'est idiot. Et on a beaucoup plus à offrir dans ce qu'on est que dans ce qu'on peut calquer sur les autres

L'important c'est de savoir le faire, ça veut pas dire obligatoirement se forcer à faire h24 comme les autres, mais à un moment ça deviens juste un réflexe d'autopréservation à court terme que de juste faire comme les autres alors que ça parait illogique/contre-productif.
Rien que pour qu'on te laisse tranquille, pas forcément pour se faire apprécier par détresse sociale, mais selon moi c'est un but qui est large atteignable et qui est pas si taxant que ça pour un autiste
A CONDITION DE faire en sorte d'apprendre de ces moments de merde où on peut pas être soi meme, pour les anticiper et les éviter par la suite, ou alors trouver une solution plus opti et moins fatiguante pour s'en sortir.

La plupart du temps la solution c'est juste d'apprendre à assumer ses choix et de savoir les argumenter si jamais qlqun les conteste, souvent si on a raison et qu'on l'explique correctement, on peut obtenir ce qu'on veux dans à peu près toutes les situations.

Mais pour expliquer correctement justement, faut savoir s'adapter à à qui on parle, dans quel contexte, bref tout des trucs que les non autistes apprennent par instinct, par mimétisme des neurones miroirs ou ce que tu veux. Des trucs qui prennent 10x plus d'energie aux autistes.

Du coup ça demande aussi de reussir à manager son energie pour en garder pour faire ça, et de pas etre épuisé h24 par son taf, ses obligations familiales, la solitude, etc..

C'est pour ça qu'y a l'exemple du khey avec son taf sa meuf et son chat, où au final si on arrive à garder + d'energie pour soi avec les trucs du quotidien, bah on peut mettre son énergie dans le social pour s'en sortir, en reflechissant et en apprenant manuellement

ça fait un peu mentalité US de spirale positive de con là, mais en vrai c'est un processus grv progressif et qu'il faut bien savoir gerer, c'est pour ça que je trouve qu'un diag d'autiste devrait obligatoirement et facilement donner un accès gratuit à des psys spécialisés, rien que parce que des fois ça se joue à des petits détails pas spécialement difficiles à changer si on sait sur quoi se focaliser et dans quel ordre, mais si on est un tant soit peu en détresse dans le reste de sa vie, bah c'est super facile à foirer et finir pire qu'au début.

Pavé césar

[RESUME POUR LES TDAH]

Ce message explique que pour une personne autiste, il est possible de s'adapter socialement en apprenant à gérer son énergie et à anticiper les moments difficiles, même si cela demande plus d'efforts que pour les non-autistes.
L'idée est d'apprendre de ces situations et de trouver des solutions pour les rendre moins fatigantes. Le but n'est pas de toujours se conformer aux autres, mais de savoir expliquer ses choix et de s'adapter aux interlocuteurs.
Un diagnostic d'autisme devrait donner accès à un soutien psychologique spécialisé, car de petits ajustements peuvent faire une grande différence si la personne n'est pas trop accablée par d'autres difficultés de la vie.

C'est par faiblesse ou pour faire plaisir oui, mais je pense qu'à être autiste on a une bien plus grande responsabilité sur le monde. Et que le monde a plus d'intérêt à s'adapter à nous, que l'on a d'intérêt à s'adapter au monde. Si précisément on peut se mettre à la place de ceux qui sont différents de nous, et qu'eux en sont incapables, c'est une forme de supériorité.

Bah justement, eux devraient en être capables.
Les autistes sont bien souvent limités voire dénués d'empathie (c'est un peu mon cas :hap: ), c'est bien plus simple pour eux de faire cet effort que nous.

Le 15 octobre 2024 à 14:18:12 Nephaeled a écrit :

" La sérotonine ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique qui permet une étanchéité entre la circulation sanguine et le cerveau. "
C'est pour ça que je te signifie à quel point cette différence est essentielle à comprendre. Les deux taux ne s'influencent pas l'un l'autre de la façon dont tu l'imagines.

Et comment tu fais pour calculer ce taux dans ce cas ? :)
' En effet, il est rapporté que 30 à 50 % des autistes présenteraient une élévation du taux de sérotonine dans leur sang, ce qui laisse à penser qu’un dérèglement des neurotransmetteurs pourrait être impliqué dans la physiopathologie du syndrome'.
Encore une fois, ne te fie pas à des études Eu/Fr, on est en retard de bien 10 ans sur les Amériques à ce niveau.

Écoute, je suis pas passionné de redondance, donc si tu veux pas faire l'effort de comprendre quelque chose de simple, comme le fait que parce que le cerveau est imperméable à la sérotonine du sang, les deux taux ne dépendent pas directement l'un de l'autre, ça ne sert à rien de s'exprimer.

C'est NÉCESSAIRE à comprendre. Alors s'il te plait, fait un effort.

Évidemment qu'un dérèglement des neurotransmetteurs pourrait être impliqué dans la physiopathologie de ce syndrome, c'est PRÉCISÉMENT ce que je dis et tu cites pour me contredire une source qui est en parfaite adéquation avec mes observations... Sans même le comprendre.

Je ne sais pas si c'est une analyse très pertinente ni si ça contredit réellement mon propos

Compliqué de se comprendre je vois. :)
J'ai eu l'occasion d'échanger sur les sensations ressenties par l'écoute de certains morceaux avec des dizaines de personnes différentes, en quoi mon analyse ne serait pas pertinente ?
Ils ne ressentent PAS DU TOUT les mêmes choses que moi, point.

Ah non, je comprend, parfaitement ce que tu exprimes. Simplement, ça n'est pas un argument, puisque c'est entièrement subjectif :pf: C'est un ressenti. Je pourrais te dire que je suis l'homme qui ressens le plus de plaisir au monde à écouter de la musique, quelle valeur ça aurait ? Absolument aucune, personne ne peut témoigner du plaisir que l'on ressent à part nous-mêmes

D'accord, très bien ! Tu ne t'es jamais supplémentée en sérotonine ? Ou expérience avec l'alcool ? Psylocybine ? Tryptamines en général ?

Je consomme beaucoup de chanvre (légal mais qui défonce quand même) quotidiennement, mais c'est plus parce que sans ça mon cerveau fonctionne en permanence en arrière-plan et c'est usant à la longue.

D'accord, très bien

Faut vraiment que tu comprennes que ton autisme n'est pas l'autisme de tout le monde, chacun le vivra différemment, chacun aura été élevé différemment, un diagnostic plus ou moins tard aura des conséquences plus ou moins grosses sur ton développement...
Bref, loin de moi l'idée de te dire que tu n'as pas de déficit en sérotonine, mais je peux t'assurer que ce n'est pas le cas pour tout le monde, en tout cas pas pour moi.

Je ne dis pas que tout le monde a la même expérience de l'autisme, je dis que la différence fondamentale de l'autiste est d'avoir un déficit en sérotonine du cerveau. Pourquoi tu crois qu'ils parlent comme moi de dérèglement des neurotransmetteurs dans l'article que tu as envoyé alors ? :rire: Les symptômes que tu as cité aujourd'hui et d'autres fois avant sont ceux d'un déficit en sérotonine du cerveau... C'est pour ma part cette imperméabilité de ton cerveau à cette idée que je ne comprend pas :non:

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Mangeur3H
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15 octobre 2024 à 11:59:02
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