Topic de Mangeur3H :

Je suis "autiste"

Je préfère globalement être honnête oui.
Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge

Le 15 octobre 2024 à 13:23:47 modoPETOU a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:18:42 :

Le 15 octobre 2024 à 13:13:28 modoPETOU a écrit :
Vous oubliez que la plupart des autistes sont conditionnés a vivre comme les autres hein, tout nous pousse a agir comme tout le monde :)

Déjà petit mes parents me disaient, faut pas crier, faut pas parler trop longtemps, joue pas avec ton stylo comme ca c'est pas sérieux, puis a l'école on me traite de psychopathe car je souris jamais et quand je souris on se moque de moi, on m'harcèle et on me traite de triso car je fais pas comme tout le monde :)

Donc au final on se retrouve a l'âge adulte sans savoir qui on est, évidemment qu'on cherche de la reconnaissance on arrive jamais au niveau des autres si on essaye de vivre comme eux ... et c'est ça le problème en fait, en tout cas chez moi, c'est juste ce décalage qui me rend anxieux et me fait faire des burnout

La solution c'est juste de se détacher de tout ces trucs sociaux et juste écouter ses besoins :hap:

Moi je le vis extrêmement bien, mais c'est grâce à la philosophie. Et parce que mon père est un génie qui m'a énormément apporté sans qui je ne serais rien.

Mais oui, on est assez raisonnés pour avoir raison de se faire confiance ! Et c'est sans doute le plus dur pour un autiste, de se faire confiance. Mais c'est ce qui donne autant de valeur au fait d'y arriver

En fait grâce a tout ca j'ai compris qu'on peut vivre l'autisme plus ou moins bien selon son passé.. a cause du harcelement j'ai été très vite contraint a faire comme tout le monde ce qui me fatiguait énormément, en plus on m'a empêché d'aller sur l'ordi quand j'avais 13/14 ans jusqu'à 18 ans ce qui était littéralement mon seul interêt spécifique, par exemple :hap:

Bref tout ca pour dire que jusqu'à 30 ans j'ai essayé de faire comme tout le monde et c'est que maintenant que j'accepte être autiste et commence a respecter mes besoins .. car j'ai fait 2 burnout de plus de 6 mois ou je suis capable de rien

Je comprend. Je sais que j'ai extrêmement de chance dans l'éducation que j'ai reçue et que c'est déjà difficile quand on met toute les chances de ton côté. Moi à 13 ans, c'est quand j'ai eu enfin le droit d'utiliser l'ordinateur pour prendre les cours et passer les devoirs (je suis dyspraxique comme mes frères et mon père, mais je le suis bien plus). C'est le moment où tout est devenu plus facile :( Mais vraiment, je dois tout à mon père, de m'en être sorti et d'avoir compris tant si tôt.

Le 15 octobre 2024 à 13:22:57 :
MODOPETOU on a eu le même parcours je crois.
MAIS je vis en ermite complet depuis 15 ans maintenant je n'ai jamais ressenti l'envie d'appartenir à un groupe mais je m'y suis forcé et j'ai fini par moments par avoir ce sentiment grégaire où il faut à tout pris s'intégrer, en suivant ça j'ai fini par traîner avec des alcoolos et des marginaux. Ce fut horrible.

Bah en vrai je pense que ca résume la vie de pas mal d'autistes, c'est toujours la même histoire de tout facon, la société te pousse a t'adapter a elle :hap:
Après moi j'ai besoin des autres, mais c'est extrêmement dur déjà d'arriver a être soi même tout seul pour moi, alors être soi-même avec les autres :peur:

Mais je pense que c'est la seule solution .. accepter ce qu'on est, prendre les mesures pour aller bien et arrêter de se fatiguer pour correspondre a ce que la société veut :(

C'est assez important pour moi car je sais que si je continue a faire semblant je vais juste faire une crise cardiaque a 40-50 ans car j'étais trop anxieux h24

Le 15 octobre 2024 à 13:27:50 :

Le 15 octobre 2024 à 13:23:47 modoPETOU a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:18:42 :

Le 15 octobre 2024 à 13:13:28 modoPETOU a écrit :
Vous oubliez que la plupart des autistes sont conditionnés a vivre comme les autres hein, tout nous pousse a agir comme tout le monde :)

Déjà petit mes parents me disaient, faut pas crier, faut pas parler trop longtemps, joue pas avec ton stylo comme ca c'est pas sérieux, puis a l'école on me traite de psychopathe car je souris jamais et quand je souris on se moque de moi, on m'harcèle et on me traite de triso car je fais pas comme tout le monde :)

Donc au final on se retrouve a l'âge adulte sans savoir qui on est, évidemment qu'on cherche de la reconnaissance on arrive jamais au niveau des autres si on essaye de vivre comme eux ... et c'est ça le problème en fait, en tout cas chez moi, c'est juste ce décalage qui me rend anxieux et me fait faire des burnout

La solution c'est juste de se détacher de tout ces trucs sociaux et juste écouter ses besoins :hap:

Moi je le vis extrêmement bien, mais c'est grâce à la philosophie. Et parce que mon père est un génie qui m'a énormément apporté sans qui je ne serais rien.

Mais oui, on est assez raisonnés pour avoir raison de se faire confiance ! Et c'est sans doute le plus dur pour un autiste, de se faire confiance. Mais c'est ce qui donne autant de valeur au fait d'y arriver

En fait grâce a tout ca j'ai compris qu'on peut vivre l'autisme plus ou moins bien selon son passé.. a cause du harcelement j'ai été très vite contraint a faire comme tout le monde ce qui me fatiguait énormément, en plus on m'a empêché d'aller sur l'ordi quand j'avais 13/14 ans jusqu'à 18 ans ce qui était littéralement mon seul interêt spécifique, par exemple :hap:

Bref tout ca pour dire que jusqu'à 30 ans j'ai essayé de faire comme tout le monde et c'est que maintenant que j'accepte être autiste et commence a respecter mes besoins .. car j'ai fait 2 burnout de plus de 6 mois ou je suis capable de rien

Je comprend. Je sais que j'ai extrêmement de chance dans l'éducation que j'ai reçue et que c'est déjà difficile quand on met toute les chances de ton côté. Moi à 13 ans, c'est quand j'ai eu enfin le droit d'utiliser l'ordinateur pour prendre les cours et passer les devoirs (je suis dyspraxique comme mes frères et mon père, mais je le suis bien plus). C'est le moment où tout est devenu plus facile :( Mais vraiment, je dois tout à mon père, de m'en être sorti et d'avoir compris tant si tôt.

Et encore moi j'ai eu un diagnostique a 18 ans, mais j'ai pas voulu y croire car j'avais déjà appris a paraître normal, personne a su m'expliquer ca, les psys comprenaient même pas ce diagnostique et ce qui en découlait, mes parents disaient juste "haha t'es asperger c'est pour ca" chaque fois qu'un truc me dérangeait ou que j'étais trop "chiant" a parler d'un truc :)

Le 15 octobre 2024 à 13:26:29 Utasinoraptor a écrit :
Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge

Non, il faut un autiste de capacités intellectuelles supérieures. Et c'est diamétralement opposé à son propre intérêt. Comprendre le fonctionnement des autres oui. Le copier, certainement pas. Déjà ça n'est pas intéressant, mais surtout c'est INTENABLE. C'est épuisant, c'est idiot. Et on a beaucoup plus à offrir dans ce qu'on est que dans ce qu'on peut calquer sur les autres

Le 15 octobre 2024 à 13:30:31 modoPETOU a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:27:50 :

Le 15 octobre 2024 à 13:23:47 modoPETOU a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:18:42 :

Le 15 octobre 2024 à 13:13:28 modoPETOU a écrit :
Vous oubliez que la plupart des autistes sont conditionnés a vivre comme les autres hein, tout nous pousse a agir comme tout le monde :)

Déjà petit mes parents me disaient, faut pas crier, faut pas parler trop longtemps, joue pas avec ton stylo comme ca c'est pas sérieux, puis a l'école on me traite de psychopathe car je souris jamais et quand je souris on se moque de moi, on m'harcèle et on me traite de triso car je fais pas comme tout le monde :)

Donc au final on se retrouve a l'âge adulte sans savoir qui on est, évidemment qu'on cherche de la reconnaissance on arrive jamais au niveau des autres si on essaye de vivre comme eux ... et c'est ça le problème en fait, en tout cas chez moi, c'est juste ce décalage qui me rend anxieux et me fait faire des burnout

La solution c'est juste de se détacher de tout ces trucs sociaux et juste écouter ses besoins :hap:

Moi je le vis extrêmement bien, mais c'est grâce à la philosophie. Et parce que mon père est un génie qui m'a énormément apporté sans qui je ne serais rien.

Mais oui, on est assez raisonnés pour avoir raison de se faire confiance ! Et c'est sans doute le plus dur pour un autiste, de se faire confiance. Mais c'est ce qui donne autant de valeur au fait d'y arriver

En fait grâce a tout ca j'ai compris qu'on peut vivre l'autisme plus ou moins bien selon son passé.. a cause du harcelement j'ai été très vite contraint a faire comme tout le monde ce qui me fatiguait énormément, en plus on m'a empêché d'aller sur l'ordi quand j'avais 13/14 ans jusqu'à 18 ans ce qui était littéralement mon seul interêt spécifique, par exemple :hap:

Bref tout ca pour dire que jusqu'à 30 ans j'ai essayé de faire comme tout le monde et c'est que maintenant que j'accepte être autiste et commence a respecter mes besoins .. car j'ai fait 2 burnout de plus de 6 mois ou je suis capable de rien

Je comprend. Je sais que j'ai extrêmement de chance dans l'éducation que j'ai reçue et que c'est déjà difficile quand on met toute les chances de ton côté. Moi à 13 ans, c'est quand j'ai eu enfin le droit d'utiliser l'ordinateur pour prendre les cours et passer les devoirs (je suis dyspraxique comme mes frères et mon père, mais je le suis bien plus). C'est le moment où tout est devenu plus facile :( Mais vraiment, je dois tout à mon père, de m'en être sorti et d'avoir compris tant si tôt.

Et encore moi j'ai eu un diagnostique a 18 ans, mais j'ai pas voulu y croire car j'avais déjà appris a paraître normal, personne a su m'expliquer ca, les psys comprenaient même pas ce diagnostique et ce qui en découlait, mes parents disaient juste "haha t'es asperger c'est pour ca" chaque fois qu'un truc me dérangeait ou que j'étais trop "chiant" a parler d'un truc :)

Oui, en même temps c'est la même chose qui fait que l'on ne comprend pas un génie de son vivant. Il y a un décalage qui n'est compris que comme étant un décalage, qui n'est pas compris dans sa nature.

Faut vraiment que t'arrêtes de boucler avec ta sérotonine, c'est peut-être un de tes symptômes autistiques mais c'est loin d'être la norme pour tout le monde.

J'ai un travail que j'adore tout en étant à mon compte, j'ai un chérie formidable avec qui je vis, j'ai un pôti chat tout mignon et le plus adorable que j'ai pu voir de ma vie, niveau finances je m'en sors bien, je mange correctement, je sors etc... Bref, une vie bien remplie et bien heureuse, et pourtant je reste Asperger.
Et je te rassure, malgré tout ça, je n'ai toujours aucune envie d'aller vers les autres ou même de sociabiliser, ma chérie et mes clients au magasin me suffisent amplement.

La change mangeur3H d'avoir appris tout ça si tôt.. je suis sûr qu'on peut vivre "normalement" avec l'autisme si on se force a rien juste par pression sociale :(

Maintenant que je m'en rends compte je dois réfléchir littéralement a tous mes choix de vie, la j'ai passé 4 ans a la fac dans un potentiel mauvais choix juste car je voulais avoir un boulot et pas faire des études ou y'a zéro débouchés et juste car mon père trouvait pas terrible l'autre choix que j'avais https://image.noelshack.com/fichiers/2018/13/4/1522325846-jesusopti.png

J'essaie de moins mentir mais quand je vois les répercussions dans mon couple ça me tue de stress...
Je vais essayer quand même.

Le 15 octobre 2024 à 13:35:29 Nephaeled a écrit :
Faut vraiment que t'arrêtes de boucler avec ta sérotonine, c'est peut-être un de tes symptômes autistiques mais c'est loin d'être la norme pour tout le monde.

Oh mais j'ai vu que tu avais pris personnellement cette observation, que je ne vais pas arrêter de mettre en exergue. J'ai raison à un point que tu n'imagines pas.

J'ai un travail que j'adore tout en étant à mon compte, j'ai un chérie formidable avec qui je vis, j'ai un pôti chat tout mignon et le plus adorable que j'ai pu voir de ma vie, niveau finances je m'en sors bien, je mange correctement, je sors etc... Bref, une vie bien remplie et bien heureuse, et pourtant je reste Asperger.

Bien sûr, c'est parfaitement cohérent.

Et je te rassure, malgré tout ça, je n'ai toujours aucune envie d'aller vers les autres ou même de sociabiliser, ma chérie et mes clients au magasin me suffisent amplement.

C'est normal, c'est le principe d'un déficit en sérotonine, tu n'es pas récompensée par ton cerveau dans les contextes sociaux superficiels.

Qu'est-ce que tu as comme comorbidités ?

Le 15 octobre 2024 à 13:36:15 modoPETOU a écrit :
La change mangeur3H d'avoir appris tout ça si tôt.. je suis sûr qu'on peut vivre "normalement" avec l'autisme si on se force a rien juste par pression sociale :(

Maintenant que je m'en rends compte je dois réfléchir littéralement a tous mes choix de vie, la j'ai passé 4 ans a la fac dans un potentiel mauvais choix juste car je voulais avoir un boulot et pas faire des études ou y'a zéro débouchés et juste car mon père trouvait pas terrible l'autre choix que j'avais https://image.noelshack.com/fichiers/2018/13/4/1522325846-jesusopti.png

Oui, je suis très reconnaissant, et je n'ai aucun mérite, je suis entièrement tributaire de ce qu'on m'a offert. Il faut dire que mon père est un éminent mathématicien, détenteur d'un double doctorat, qui fait des conférences dans le monde entier... Et qu'il est aussi très doué en philosophie, qu'il a fait beaucoup de sport dans sa vie, c'est un homme équilibré et un père irréprochable qui m'a toujours soutenu dans chacune de mes démarches.

Oui, l'essentiel est de trouver comment être heureux en se faisant confiance

Le 15 octobre 2024 à 13:37:17 PabloFatigue a écrit :
J'essaie de moins mentir mais quand je vois les répercussions dans mon couple ça me tue de stress...
Je vais essayer quand même.

Il faut avant tout que tu te fasses confiance, si tu sens que c'est la meilleure solution, mens sans hésiter. Peut-être que mentir sert à rassurer les autres

Le 15 octobre 2024 à 13:40:27 :

Le 15 octobre 2024 à 13:36:15 modoPETOU a écrit :
La change mangeur3H d'avoir appris tout ça si tôt.. je suis sûr qu'on peut vivre "normalement" avec l'autisme si on se force a rien juste par pression sociale :(

Maintenant que je m'en rends compte je dois réfléchir littéralement a tous mes choix de vie, la j'ai passé 4 ans a la fac dans un potentiel mauvais choix juste car je voulais avoir un boulot et pas faire des études ou y'a zéro débouchés et juste car mon père trouvait pas terrible l'autre choix que j'avais https://image.noelshack.com/fichiers/2018/13/4/1522325846-jesusopti.png

Oui, je suis très reconnaissant, et je n'ai aucun mérite, je suis entièrement tributaire de ce qu'on m'a offert. Il faut dire que mon père est un éminent mathématicien, détenteur d'un double doctorat, qui fait des conférences dans le monde entier... Et qu'il est aussi très doué en philosophie, qu'il a fait beaucoup de sport dans sa vie, c'est un homme équilibré et un père irréprochable qui m'a toujours soutenu dans chacune de mes démarches.

Oui, l'essentiel est de trouver comment être heureux en se faisant confiance

C'est beau bordel :snif:

La je finis péniblement une licence en droit et après je vais me lancer dans la philosophie comme j'ai toujours voulu.. j'ai trop perdu de temps a vouloir m'intégrer et avoir un "vrai métier", mais bon au moins c'est super utile d'avoir cette licence en droit, juste pour la connaissance, le côté pratique, et ca a un interêt dans la philo :cimer:

Le 15 octobre 2024 à 13:37:54 :

Le 15 octobre 2024 à 13:35:29 Nephaeled a écrit :
Faut vraiment que t'arrêtes de boucler avec ta sérotonine, c'est peut-être un de tes symptômes autistiques mais c'est loin d'être la norme pour tout le monde.

Oh mais j'ai vu que tu avais pris personnellement cette observation, que je ne vais pas arrêter de mettre en exergue. J'ai raison à un point que tu n'imagines pas.

30 à 50% des personnes autistes, non tu n'as pas raison, tout du moins pas pour tout le monde.
https://cenop.ca/troubles-comportement/troubles-spectre-autisme-tsa/autisme-hypotheses-etiologiques/
D'ailleurs, regarde plutôt ce qu'il se fait outre Atlantique pour les recherches sur l'autisme plutôt qu'en Europe et plus particulièrement en France, nous on a facilement 10 années de retard par rapport à eux.

J'ai un travail que j'adore tout en étant à mon compte, j'ai un chérie formidable avec qui je vis, j'ai un pôti chat tout mignon et le plus adorable que j'ai pu voir de ma vie, niveau finances je m'en sors bien, je mange correctement, je sors etc... Bref, une vie bien remplie et bien heureuse, et pourtant je reste Asperger.

Bien sûr, c'est parfaitement cohérent.

Et je te rassure, malgré tout ça, je n'ai toujours aucune envie d'aller vers les autres ou même de sociabiliser, ma chérie et mes clients au magasin me suffisent amplement.

C'est normal, c'est le principe d'un déficit en sérotonine, tu n'es pas récompensée par ton cerveau dans les contextes sociaux superficiels.

Ou alors je vais chercher mes 'shoots' de sérotonine dans d'autres actions ? Perso j'adore la musique par exemple, elle me fait ressentir des choses que je sais que les neurotypiques ne peuvent ressentir. :hap:

Qu'est-ce que tu as comme comorbidités ?

Proprioception flinguée, équilibre aussi, daltonisme (même si pour le coup c'est pas forcément lié à l'autisme :hap: ), sensibilité accrue à la lumière..

Mais sinon pour la sérotonine c'est une hypothèse intéressante mais en ce moment pas le temps de m'y intéresser, mon objectif principal est juste de sortir de ce burnout la et juste faire tous les aménagements possibles dans ma vie pour aller mieux et bien vivre l'autisme :)

Le 15 octobre 2024 à 13:44:01 modoPETOU a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:40:27 :

Le 15 octobre 2024 à 13:36:15 modoPETOU a écrit :
La change mangeur3H d'avoir appris tout ça si tôt.. je suis sûr qu'on peut vivre "normalement" avec l'autisme si on se force a rien juste par pression sociale :(

Maintenant que je m'en rends compte je dois réfléchir littéralement a tous mes choix de vie, la j'ai passé 4 ans a la fac dans un potentiel mauvais choix juste car je voulais avoir un boulot et pas faire des études ou y'a zéro débouchés et juste car mon père trouvait pas terrible l'autre choix que j'avais https://image.noelshack.com/fichiers/2018/13/4/1522325846-jesusopti.png

Oui, je suis très reconnaissant, et je n'ai aucun mérite, je suis entièrement tributaire de ce qu'on m'a offert. Il faut dire que mon père est un éminent mathématicien, détenteur d'un double doctorat, qui fait des conférences dans le monde entier... Et qu'il est aussi très doué en philosophie, qu'il a fait beaucoup de sport dans sa vie, c'est un homme équilibré et un père irréprochable qui m'a toujours soutenu dans chacune de mes démarches.

Oui, l'essentiel est de trouver comment être heureux en se faisant confiance

C'est beau bordel :snif:

La je finis péniblement une licence en droit et après je vais me lancer dans la philosophie comme j'ai toujours voulu.. j'ai trop perdu de temps a vouloir m'intégrer et avoir un "vrai métier", mais bon au moins c'est super utile d'avoir cette licence en droit, juste pour la connaissance, le côté pratique, et ca a un interêt dans la philo :cimer:

C'est certain ! C'est ce que je voulais faire avant de faire des études de philosophie, mais j'ai abandonné l'idée après une semaine d'immersion à la fac de droit qui ne m'a vraiment pas plu. Je suis passé de première scientifique à terminale littéraire avec 17 de moyenne en maths afin de commencer la philosophie. Ça aide énormément, bien que je ne travaille pas dans cette branche. J'ai d'anciens camarades qui enseignent aujourd'hui et qui s'y plaisent bien :oui:

Le 15 octobre 2024 à 13:44:43 :

Le 15 octobre 2024 à 13:37:54 :

Le 15 octobre 2024 à 13:35:29 Nephaeled a écrit :
Faut vraiment que t'arrêtes de boucler avec ta sérotonine, c'est peut-être un de tes symptômes autistiques mais c'est loin d'être la norme pour tout le monde.

C'est normal, c'est le principe d'un déficit en sérotonine, tu n'es pas récompensée par ton cerveau dans les contextes sociaux superficiels.

Ou alors je vais chercher mes 'shoots' de sérotonine dans d'autres actions ? Perso j'adore la musique par exemple, elle me fait ressentir des choses que je sais que les neurotypiques ne peuvent ressentir. :hap:

Moi aussi , la plus grosse émotion avec la musique que j'ai eue c'était a l'opéra, et la musique en live en général :bave:

l'op raconte n'importe quoi. L'autisme n'a rien à voir avec le niveau de sérotonine. D'ailleur l'op n'a rien compris à la serotonine manifestatement. La sérotonine est associé au bohneur et à l'humeur. Rien à voir avec tout ce qu'il raconte. Un déficit en sérotonine correspond à des troubles de l'humeur et une sensation de tristesse comme dans une redescente après une prise de drogue stimulante. L'autisme c'est un ensemble de symptômes qui affecte le lien sociale et le comportement avec des critères bien précis. Bref ne pas feed

Le 15 octobre 2024 à 13:44:43 Nephaeled a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:37:54 :

Le 15 octobre 2024 à 13:35:29 Nephaeled a écrit :
Faut vraiment que t'arrêtes de boucler avec ta sérotonine, c'est peut-être un de tes symptômes autistiques mais c'est loin d'être la norme pour tout le monde.

Oh mais j'ai vu que tu avais pris personnellement cette observation, que je ne vais pas arrêter de mettre en exergue. J'ai raison à un point que tu n'imagines pas.

30 à 50% des personnes autistes, non tu n'as pas raison, tout du moins pas pour tout le monde.
https://cenop.ca/troubles-comportement/troubles-spectre-autisme-tsa/autisme-hypotheses-etiologiques/
D'ailleurs, regarde plutôt ce qu'il se fait outre Atlantique pour les recherches sur l'autisme plutôt qu'en Europe et plus particulièrement en France, nous on a facilement 10 années de retard par rapport à eux.

Je suis très au fait de ce que tu cites, mais tu ne comprends pas ce dont je parle. Je ne parle pas du taux de sérotonine du sang, je parle du taux de sérotonine du cerveau.

J'ai un travail que j'adore tout en étant à mon compte, j'ai un chérie formidable avec qui je vis, j'ai un pôti chat tout mignon et le plus adorable que j'ai pu voir de ma vie, niveau finances je m'en sors bien, je mange correctement, je sors etc... Bref, une vie bien remplie et bien heureuse, et pourtant je reste Asperger.

Bien sûr, c'est parfaitement cohérent.

Et je te rassure, malgré tout ça, je n'ai toujours aucune envie d'aller vers les autres ou même de sociabiliser, ma chérie et mes clients au magasin me suffisent amplement.

C'est normal, c'est le principe d'un déficit en sérotonine, tu n'es pas récompensée par ton cerveau dans les contextes sociaux superficiels.

Ou alors je vais chercher mes 'shoots' de sérotonine dans d'autres actions ? Perso j'adore la musique par exemple, elle me fait ressentir des choses que je sais que les neurotypiques ne peuvent ressentir. :hap:

Peut-être que tu ressens une plus grande différence entre quand tu n'en écoute pas et quand tu en écoutes, qu'un neurotypique. Mais c'est une question de perspective et de proportions : l'augmentation est pour toi significative quand elle est pour eux moindre.

Qu'est-ce que tu as comme comorbidités ?

Proprioception flinguée, équilibre aussi, daltonisme (même si pour le coup c'est pas forcément lié à l'autisme :hap: ), sensibilité accrue à la lumière..

Donc dyspraxie visuo spatiale ? Pour ce qui est de la proprioception et de l'équilibre. Ma soeur a ce même problème, quand elle était petite, en faisant du vélo par exemple, elle se blessait tout le temps les épaules du fait de ne pas évaluer comme il le faut les distances et son corps dans l'espace.

Est-ce que tu ressens une amélioration significative de ton humeur quand il fait beau, si tes yeux sont à l'abri du soleil ?

Données du topic

Auteur
Mangeur3H
Date de création
15 octobre 2024 à 11:59:02
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