Topic de Mangeur3H :

Je suis "autiste"

Dénué d'empathie ça veut tout dire et rien dire. Je peux regarder 2h des faons se faire percuter sur YouTube en rigolant parce que loul le faon vole on dirait un handspinner et parfois repenser à ce SDF que j'ai vu déambuler dans le métro il y a 10 ans en imaginant sans en rire qu'il est mort.

Le 15 octobre 2024 à 14:18:26 PabloFatigue a écrit :
Non. Je penses que j'ai menti car elle ne supportais pas certaines vérités. Mais à vrai dire j'ai jamais connu personne qui acceptait les vérités qu'on lui disait.

Oui, c'est difficile à trouver, les gens préfèrent les fausses joies aux vraies tristesses malheureusement

Mais sinon je vois pas l'interêt du débat, c'est quoi la conclusion? Si l'OP a raison faut donner des antidépresseurs aux autistes? :hap:

Le 15 octobre 2024 à 14:18:34 Greatnurseadr5 a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:55:36 :

Le 15 octobre 2024 à 13:51:02 Greatnurseadr5 a écrit :
l'op raconte n'importe quoi. L'autisme n'a rien à voir avec le niveau de sérotonine.

Je ne m'attends pas à être encensé par les mouches de la place publique mais tu parles avec beaucoup d'assurance pour quelqu'un qui ne comprend rien.

D'ailleur l'op n'a rien compris à la serotonine manifestatement. La sérotonine est associé au bohneur et à l'humeur. Rien à voir avec tout ce qu'il raconte. Un déficit en sérotonine correspond à des troubles de l'humeur et une sensation de tristesse comme dans une redescente après une prise de drogue stimulante. L'autisme c'est un ensemble de symptômes qui affecte le lien sociale et le comportement avec des critères bien précis. Bref ne pas feed

C'est le cas, mais pas seulement.

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2017/07/medsci2017338-9p727/medsci2017338-9p727.html

https://www.phytonut.com/blog/carence-serotonine/

Sans parler de l'aboulie et de beaucoup d'autres problèmes causés par un déficit en sérotonine du cerveau.

ok mais ya rien dans tes liens qui confirme le lien entre autisme et déficit de la sérotonine :(

L'ensemble des symptômes de l'autisme correspond à l'ensemble des symptômes du déficit de sérotonine

Le 15 octobre 2024 à 14:30:22 :
Dénué d'empathie ça veut tout dire et rien dire. Je peux regarder 2h des faons se faire percuter sur YouTube en rigolant parce que loul le faon vole on dirait un handspinner et parfois repenser à ce SDF que j'ai vu déambuler dans le métro il y a 10 ans en imaginant sans en rire qu'il est mort.

Je sais même pas exactement ce que c'est j'ai checké, les autistes sont normaux en empathie émotionnelle cad juste ressentir la tristesse quand y'a une personne triste, mais nuls pour l'empathie cognitive (se mettre a la place) :(

Le 15 octobre 2024 à 14:20:14 Utasinoraptor a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 14:13:55 :

Le 15 octobre 2024 à 14:07:24 Utasinoraptor a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:59:21 :

Le 15 octobre 2024 à 13:53:36 Utasinoraptor a écrit :

> Le 15 octobre 2024 à 13:31:44 :

>> Le 15 octobre 2024 à 13:26:29 Utasinoraptor a écrit :

> >Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge

>

> Non, il faut un autiste de capacités intellectuelles supérieures. Et c'est diamétralement opposé à son propre intérêt. Comprendre le fonctionnement des autres oui. Le copier, certainement pas. Déjà ça n'est pas intéressant, mais surtout c'est INTENABLE. C'est épuisant, c'est idiot. Et on a beaucoup plus à offrir dans ce qu'on est que dans ce qu'on peut calquer sur les autres

L'important c'est de savoir le faire, ça veut pas dire obligatoirement se forcer à faire h24 comme les autres, mais à un moment ça deviens juste un réflexe d'autopréservation à court terme que de juste faire comme les autres alors que ça parait illogique/contre-productif.
Rien que pour qu'on te laisse tranquille, pas forcément pour se faire apprécier par détresse sociale, mais selon moi c'est un but qui est large atteignable et qui est pas si taxant que ça pour un autiste
A CONDITION DE faire en sorte d'apprendre de ces moments de merde où on peut pas être soi meme, pour les anticiper et les éviter par la suite, ou alors trouver une solution plus opti et moins fatiguante pour s'en sortir.

La plupart du temps la solution c'est juste d'apprendre à assumer ses choix et de savoir les argumenter si jamais qlqun les conteste, souvent si on a raison et qu'on l'explique correctement, on peut obtenir ce qu'on veux dans à peu près toutes les situations.

Mais pour expliquer correctement justement, faut savoir s'adapter à à qui on parle, dans quel contexte, bref tout des trucs que les non autistes apprennent par instinct, par mimétisme des neurones miroirs ou ce que tu veux. Des trucs qui prennent 10x plus d'energie aux autistes.

Du coup ça demande aussi de reussir à manager son energie pour en garder pour faire ça, et de pas etre épuisé h24 par son taf, ses obligations familiales, la solitude, etc..

C'est pour ça qu'y a l'exemple du khey avec son taf sa meuf et son chat, où au final si on arrive à garder + d'energie pour soi avec les trucs du quotidien, bah on peut mettre son énergie dans le social pour s'en sortir, en reflechissant et en apprenant manuellement

ça fait un peu mentalité US de spirale positive de con là, mais en vrai c'est un processus grv progressif et qu'il faut bien savoir gerer, c'est pour ça que je trouve qu'un diag d'autiste devrait obligatoirement et facilement donner un accès gratuit à des psys spécialisés, rien que parce que des fois ça se joue à des petits détails pas spécialement difficiles à changer si on sait sur quoi se focaliser et dans quel ordre, mais si on est un tant soit peu en détresse dans le reste de sa vie, bah c'est super facile à foirer et finir pire qu'au début.

Pavé césar

[RESUME POUR LES TDAH]

Ce message explique que pour une personne autiste, il est possible de s'adapter socialement en apprenant à gérer son énergie et à anticiper les moments difficiles, même si cela demande plus d'efforts que pour les non-autistes.
L'idée est d'apprendre de ces situations et de trouver des solutions pour les rendre moins fatigantes. Le but n'est pas de toujours se conformer aux autres, mais de savoir expliquer ses choix et de s'adapter aux interlocuteurs.
Un diagnostic d'autisme devrait donner accès à un soutien psychologique spécialisé, car de petits ajustements peuvent faire une grande différence si la personne n'est pas trop accablée par d'autres difficultés de la vie.

C'est par faiblesse ou pour faire plaisir oui, mais je pense qu'à être autiste on a une bien plus grande responsabilité sur le monde. Et que le monde a plus d'intérêt à s'adapter à nous, que l'on a d'intérêt à s'adapter au monde. Si précisément on peut se mettre à la place de ceux qui sont différents de nous, et qu'eux en sont incapables, c'est une forme de supériorité.

Ok Magnéto calme toi
Ce que je t'explique c'est qu'être différent inclue pas forcément une supériorité de l'un sur l'autre, et encore moins pour les autistes où au final, DE PAR LA NATURE MEME DU TROUBLE ses expressions peuvent etre diamétralement opposées d'un individu à l'autre.

Ben c'est normal, même dans les catégories d'êtres supérieurs, il y a des catégories d'êtres encore supérieurs en son sein. Évidemment que tous les autismes ne se valent pas. Pourtant, l'autisme est l'avenir de l'homme.

Donc c'est un non sens total de parler de forme de supériorité, c'est au final noyé dans tous les rapports de hierarchie sociaux qu'on vis tous les jours
Mon message précedent vise à faire comprendre qu'on peut définitivement tirer un avantage de l'autisme, en essayant à terme de neutraliser l'impact négatif des interactions de merde pour en tirer un bénéfice.
Ca n'empeche pas que la situation d'énormément d'autistes pue la merde, avec des addictions, impossibilité à tenir un taf, et dans certains environnement une impossibilité meme de se savoir autiste ou différent plutot qu'inférieur.

Ben oui, c'est parce que ce n'est pas l'autiste le problème, mais l'environnement.

Donc encore une fois, la supériorité, elle viendrais plutot du coté de ceux qui arrivent à naviguer dans la normalité du quotidien et à etre sincérement épanoui sans avoir à subir son environnement, pas chez ceux qui se regardent h24 et ne voient le monde qu'à travers leurs propres yeux

Non, être supérieur c'est être capable de l'un comme de l'autre, c'est réenchanter le monde. C'est se rendre le plus fort, pour se rendre le plus vulnérable, car la plus grande force est de tourner sa propre force en dérision.

Le probleme c'est ni l'autiste ni l'environnement, c'est juste l'adaptation de l'un à l'autre.
On a juste une capacité limitée à s'adapter, donc ça nécéssite mécaniquement d'adapter son environnement pour pouvoir etre fonctionnel et épanoui.

Non, on a une capacité limitée par l'absence de plaisir, nuance. On vit dans un monde de merde. Le jour ou on vivra dans un monde dirigé par des autistes ce sera bien différent.

Raison de plus pour laquelle la majorité des autistes sont des prolos, isolés des structures psy et donc pas remarqués/diagnostiqué
A t'entendre, chaque autiste serai un good doctor si on le mettait dans un environnement où tout est adapté à lui
La vérité c'est que meme en faisant les efforts d'adapter notre environnement, la majorité ont au final un niveau de vie/bien-etre tout à fait banal.
Je comprends pas pourquoi on dirait que tu pense qu'on est tous des thomas pasquier ou des einstein, on est legit pas si différents du reste des humains sur 90% des critères qui font de nous des humains

La différence est moindre et pourtant significative, c'est ce que je dis, c'est l'ensemble de mon idée

Le 15 octobre 2024 à 14:21:41 Nephaeled a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:59:21 :

Le 15 octobre 2024 à 13:53:36 Utasinoraptor a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:31:44 :

Le 15 octobre 2024 à 13:26:29 Utasinoraptor a écrit :
Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge

Non, il faut un autiste de capacités intellectuelles supérieures. Et c'est diamétralement opposé à son propre intérêt. Comprendre le fonctionnement des autres oui. Le copier, certainement pas. Déjà ça n'est pas intéressant, mais surtout c'est INTENABLE. C'est épuisant, c'est idiot. Et on a beaucoup plus à offrir dans ce qu'on est que dans ce qu'on peut calquer sur les autres

L'important c'est de savoir le faire, ça veut pas dire obligatoirement se forcer à faire h24 comme les autres, mais à un moment ça deviens juste un réflexe d'autopréservation à court terme que de juste faire comme les autres alors que ça parait illogique/contre-productif.
Rien que pour qu'on te laisse tranquille, pas forcément pour se faire apprécier par détresse sociale, mais selon moi c'est un but qui est large atteignable et qui est pas si taxant que ça pour un autiste
A CONDITION DE faire en sorte d'apprendre de ces moments de merde où on peut pas être soi meme, pour les anticiper et les éviter par la suite, ou alors trouver une solution plus opti et moins fatiguante pour s'en sortir.

La plupart du temps la solution c'est juste d'apprendre à assumer ses choix et de savoir les argumenter si jamais qlqun les conteste, souvent si on a raison et qu'on l'explique correctement, on peut obtenir ce qu'on veux dans à peu près toutes les situations.

Mais pour expliquer correctement justement, faut savoir s'adapter à à qui on parle, dans quel contexte, bref tout des trucs que les non autistes apprennent par instinct, par mimétisme des neurones miroirs ou ce que tu veux. Des trucs qui prennent 10x plus d'energie aux autistes.

Du coup ça demande aussi de reussir à manager son energie pour en garder pour faire ça, et de pas etre épuisé h24 par son taf, ses obligations familiales, la solitude, etc..

C'est pour ça qu'y a l'exemple du khey avec son taf sa meuf et son chat, où au final si on arrive à garder + d'energie pour soi avec les trucs du quotidien, bah on peut mettre son énergie dans le social pour s'en sortir, en reflechissant et en apprenant manuellement

ça fait un peu mentalité US de spirale positive de con là, mais en vrai c'est un processus grv progressif et qu'il faut bien savoir gerer, c'est pour ça que je trouve qu'un diag d'autiste devrait obligatoirement et facilement donner un accès gratuit à des psys spécialisés, rien que parce que des fois ça se joue à des petits détails pas spécialement difficiles à changer si on sait sur quoi se focaliser et dans quel ordre, mais si on est un tant soit peu en détresse dans le reste de sa vie, bah c'est super facile à foirer et finir pire qu'au début.

Pavé césar

[RESUME POUR LES TDAH]

Ce message explique que pour une personne autiste, il est possible de s'adapter socialement en apprenant à gérer son énergie et à anticiper les moments difficiles, même si cela demande plus d'efforts que pour les non-autistes.
L'idée est d'apprendre de ces situations et de trouver des solutions pour les rendre moins fatigantes. Le but n'est pas de toujours se conformer aux autres, mais de savoir expliquer ses choix et de s'adapter aux interlocuteurs.
Un diagnostic d'autisme devrait donner accès à un soutien psychologique spécialisé, car de petits ajustements peuvent faire une grande différence si la personne n'est pas trop accablée par d'autres difficultés de la vie.

C'est par faiblesse ou pour faire plaisir oui, mais je pense qu'à être autiste on a une bien plus grande responsabilité sur le monde. Et que le monde a plus d'intérêt à s'adapter à nous, que l'on a d'intérêt à s'adapter au monde. Si précisément on peut se mettre à la place de ceux qui sont différents de nous, et qu'eux en sont incapables, c'est une forme de supériorité.

Bah justement, eux devraient en être capables.
Les autistes sont bien souvent limités voire dénués d'empathie (c'est un peu mon cas :hap: ), c'est bien plus simple pour eux de faire cet effort que nous.

Ils n'en sont pas capables parce qu'ils sont faibles et idiots, parce que le plaisir rend faible et idiot. Être dénué d'empathie ça tient à peu de choses... Ce n'est pas aussi immuable que l'on pourrait le croire.

Merde moi qui voulait avoir le L. LAWLIET plot armor. https://image.noelshack.com/fichiers/2018/01/7/1515279796-20736a75-f6b6-4a0f-a5ae-57c4a55e7af0.png

Je ne dis pas que tout le monde a la même expérience de l'autisme, je dis que la différence fondamentale de l'autiste est d'avoir un déficit en sérotonine du cerveau. Pourquoi tu crois qu'ils parlent comme moi de dérèglement des neurotransmetteurs dans l'article que tu as envoyé alors ? :rire: Les symptômes que tu as cité aujourd'hui et d'autres fois avant sont ceux d'un déficit en sérotonine du cerveau... C'est pour ma part cette imperméabilité de ton cerveau à cette idée que je ne comprend pas :non:

Différence fondamentale c'est quand meme fort, c'est à dire que selon toi c'est ce qui est le plus important comme 'symptomes' de l'autisme, admettons que ce soit vrai, alors comment ça se fait que ce déficit ne s'exprime pas du tout de la meme facon d'un autiste à l'autre, qu'on puisse avoir des ressentis aussi différents sur notre propre perception ou notre bien-être dans l'environnement ?

Comme tu le dit, les ressentis n'ont aucune valeur pour former un avis, donc pourquoi être aussi focalisé sur le taux de sérotonine ? A cause de ton ressenti de la vraie vie, ta vie au quotidien, non ?
En fait je comprends meme pas l'interet pour toi d'y tenir à ce point, si c'est vrai, c'est quoi les implications derriere pour toi ?

Écoute, je suis pas passionné de redondance, donc si tu veux pas faire l'effort de comprendre quelque chose de simple, comme le fait que parce que le cerveau est imperméable à la sérotonine du sang, les deux taux ne dépendent pas directement l'un de l'autre, ça ne sert à rien de s'exprimer.

C'est NÉCESSAIRE à comprendre. Alors s'il te plait, fait un effort.
Évidemment qu'un dérèglement des neurotransmetteurs pourrait être impliqué dans la physiopathologie de ce syndrome, c'est PRÉCISÉMENT ce que je dis et tu cites pour me contredire une source qui est en parfaite adéquation avec mes observations... Sans même le comprendre.

Non mais tu ne me cites aucune étude qui démontre tes propos, moi oui.
C'est le seul moyen testé pour vérifier un lien entre les taux sanguins et cérébraux, à moins que tu n'aies un autre moyen dont je n'ai pas encore connaissance ?

Ah non, je comprend, parfaitement ce que tu exprimes. Simplement, ça n'est pas un argument, puisque c'est entièrement subjectif :pf: C'est un ressenti. Je pourrais te dire que je suis l'homme qui ressens le plus de plaisir au monde à écouter de la musique, quelle valeur ça aurait ? Absolument aucune, personne ne peut témoigner du plaisir que l'on ressent à part nous-mêmes

Mais tu troll ou tu ne sais juste pas lire en fait ?
Je penche pour la deuxième au vu de ton obsession pour le déficit de sérotonine, mais je peux me tromper.

Je ne dis pas que tout le monde a la même expérience de l'autisme, je dis que la différence fondamentale de l'autiste est d'avoir un déficit en sérotonine du cerveau. Pourquoi tu crois qu'ils parlent comme moi de dérèglement des neurotransmetteurs dans l'article que tu as envoyé alors ? :rire: Les symptômes que tu as cité aujourd'hui et d'autres fois avant sont ceux d'un déficit en sérotonine du cerveau... C'est pour ma part cette imperméabilité de ton cerveau à cette idée que je ne comprend pas :non:

Chez 30 à 50% des personnes autistes oui.
Apprends. A. Lire.
Ou envoies tes sources à toi, parce que les 2 liens que tu as envoyé plus tôt ne font aucun état de ce que tu avances.

Le 15 octobre 2024 à 14:30:50 modoPETOU a écrit :
Mais sinon je vois pas l'interêt du débat, c'est quoi la conclusion? Si l'OP a raison faut donner des antidépresseurs aux autistes? :hap:

Il y a trois conclusions possibles :
-il faut supplémenter d'une façon satisfaisante les autistes en sérotonine (pour qu'ils ressemblent aux autres)
-les autistes sont les seuls êtres qui ne sont pas perpétuellement drogués par leur cerveau (et donc les seuls capables de résoudre les problèmes philosophiques et du monde car les plus éloignés des bêtes - ce n'est pas automatique ou possible pour tous les autistes, mais les neurotypiques en seront toujours nécessairement incapables)
-il faut un juste milieu entre la souffrance naturelle de l'autiste, et des moyens de nuancer ponctuellement la souffrance pour se reposer

Le 15 octobre 2024 à 14:32:27 modoPETOU a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 14:30:22 :
Dénué d'empathie ça veut tout dire et rien dire. Je peux regarder 2h des faons se faire percuter sur YouTube en rigolant parce que loul le faon vole on dirait un handspinner et parfois repenser à ce SDF que j'ai vu déambuler dans le métro il y a 10 ans en imaginant sans en rire qu'il est mort.

Je sais même pas exactement ce que c'est j'ai checké, les autistes sont normaux en empathie émotionnelle cad juste ressentir la tristesse quand y'a une personne triste, mais nuls pour l'empathie cognitive (se mettre a la place) :(

On ressent, on ne comprend pas nécessairement ce qu'on ressent, c'est ça l'idée je crois

Le 15 octobre 2024 à 14:31:08 :

Le 15 octobre 2024 à 14:18:34 Greatnurseadr5 a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:55:36 :

Le 15 octobre 2024 à 13:51:02 Greatnurseadr5 a écrit :
l'op raconte n'importe quoi. L'autisme n'a rien à voir avec le niveau de sérotonine.

Je ne m'attends pas à être encensé par les mouches de la place publique mais tu parles avec beaucoup d'assurance pour quelqu'un qui ne comprend rien.

D'ailleur l'op n'a rien compris à la serotonine manifestatement. La sérotonine est associé au bohneur et à l'humeur. Rien à voir avec tout ce qu'il raconte. Un déficit en sérotonine correspond à des troubles de l'humeur et une sensation de tristesse comme dans une redescente après une prise de drogue stimulante. L'autisme c'est un ensemble de symptômes qui affecte le lien sociale et le comportement avec des critères bien précis. Bref ne pas feed

C'est le cas, mais pas seulement.

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2017/07/medsci2017338-9p727/medsci2017338-9p727.html

https://www.phytonut.com/blog/carence-serotonine/

Sans parler de l'aboulie et de beaucoup d'autres problèmes causés par un déficit en sérotonine du cerveau.

ok mais ya rien dans tes liens qui confirme le lien entre autisme et déficit de la sérotonine :(

L'ensemble des symptômes de l'autisme correspond à l'ensemble des symptômes du déficit de sérotonine

C'est tout, c'est ça ta preuve ?

l'ensemble des symptomes de la gastro peut correspondre à l'ensemble des symptomes d'une intoxication alimentaire, donc les deux sont forcément liés ?

C'est absurde comme raisonnement, tu te cantonne aux cas qui correspondent à ce que tu pense être vrai, rien que si tes études scientifiques portent sur les autiste diagnostiqués, elles sont déjà biaisées par le fait que les autistes diag sont ceux qui correspondent le plus aux critères que tu imagine, en plus d'un environnement prévisible aussi.

Le 15 octobre 2024 à 14:38:10 :

Le 15 octobre 2024 à 14:30:50 modoPETOU a écrit :
Mais sinon je vois pas l'interêt du débat, c'est quoi la conclusion? Si l'OP a raison faut donner des antidépresseurs aux autistes? :hap:

Il y a trois conclusions possibles :
-il faut supplémenter d'une façon satisfaisante les autistes en sérotonine (pour qu'ils ressemblent aux autres)
-les autistes sont les seuls êtres qui ne sont pas perpétuellement drogués par leur cerveau (et donc les seuls capables de résoudre les problèmes philosophiques et du monde car les plus éloignés des bêtes - ce n'est pas automatique ou possible pour tous les autistes, mais les neurotypiques en seront toujours nécessairement incapables)
-il faut un juste milieu entre la souffrance naturelle de l'autiste, et des moyens de nuancer ponctuellement la souffrance pour se reposer

Le 2eme point c'est déjà quasiment le cas, on peut avoir une analyse neutre de la situation et vraiment réfléchir au problème sans que notre avis parasite le truc j'ai l'impression :(

Quand je parle avec des gens ils ont souvent beaucoup de mal quand tu argumentes une position opposée a la tienne, dès que tu commences a te poser des questions en dehors de ton avis ils bloquent la dessus comme si avoir une position les empêchait de réfléchir autour :hap:

Le 15 octobre 2024 à 14:31:08 :

Le 15 octobre 2024 à 14:18:34 Greatnurseadr5 a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:55:36 :

Le 15 octobre 2024 à 13:51:02 Greatnurseadr5 a écrit :
l'op raconte n'importe quoi. L'autisme n'a rien à voir avec le niveau de sérotonine.

Je ne m'attends pas à être encensé par les mouches de la place publique mais tu parles avec beaucoup d'assurance pour quelqu'un qui ne comprend rien.

D'ailleur l'op n'a rien compris à la serotonine manifestatement. La sérotonine est associé au bohneur et à l'humeur. Rien à voir avec tout ce qu'il raconte. Un déficit en sérotonine correspond à des troubles de l'humeur et une sensation de tristesse comme dans une redescente après une prise de drogue stimulante. L'autisme c'est un ensemble de symptômes qui affecte le lien sociale et le comportement avec des critères bien précis. Bref ne pas feed

C'est le cas, mais pas seulement.

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2017/07/medsci2017338-9p727/medsci2017338-9p727.html

https://www.phytonut.com/blog/carence-serotonine/

Sans parler de l'aboulie et de beaucoup d'autres problèmes causés par un déficit en sérotonine du cerveau.

ok mais ya rien dans tes liens qui confirme le lien entre autisme et déficit de la sérotonine :(

L'ensemble des symptômes de l'autisme correspond à l'ensemble des symptômes du déficit de sérotonine

C'est plus complexe que ça déjà au delà de la sérotonine les autistes ont un déficit en GABA. Il y a aussi plusieurs zones du cerveau concernées et pas juste le cortex préfrontal.
Par ex, un dépressif chronique a aussi un manque permanent de sérotonine or les symptômes sont très différents. Dans l'autisme, les dysfonctionnements sont plus complexes et variés lié à des anomalies dans plusieurs régions du cerveau.

Par ex, le gros des dysfonctionnements est principalement situé dans le cortex préfrontal chez les dépressifs ou les TDAH (qui eux manquent de dopamine et noradrénaline, au lieu de la sérotonine).
Chez les autistes : il y a minima, en plus du cortex préfrontal, un dysfonctionnement dans l'amygdale qui est la source des problèmes de rigidité, de réaction émotionnelle et de perception/compréhension des signaux sociaux.

Bref l'autisme c'est malheureusement un problème plus entrelacé et large qu'un simple déficit de sérotonine. En plus de ça il y a souvent des comorbidités ce qui rend la prise en charge plus complexe si la personne souhaite une aide médicale.

Oui j'avais l'information pour la distinction des empathies mais au final même l'empathie cognitive est apprise par l'autiste avec un délais d'apprentissage.
L'autiste tape et vole le goûter de ses camarades, ils sont tristes mais lui il ne voit que le côté :"le gâteau il est bon"
On met le doigt sur le problème qu'à déclenché l'autiste
On lui fait des mises en situation, on lui explique.
L'autiste arrête de taper et de voler le goûter car maintenant il est capable de visualiser la conséquence avant de commettre son geste.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/01/7/1515279796-20736a75-f6b6-4a0f-a5ae-57c4a55e7af0.png

Le 15 octobre 2024 à 14:37:30 Nephaeled a écrit :

Écoute, je suis pas passionné de redondance, donc si tu veux pas faire l'effort de comprendre quelque chose de simple, comme le fait que parce que le cerveau est imperméable à la sérotonine du sang, les deux taux ne dépendent pas directement l'un de l'autre, ça ne sert à rien de s'exprimer.

C'est NÉCESSAIRE à comprendre. Alors s'il te plait, fait un effort.
Évidemment qu'un dérèglement des neurotransmetteurs pourrait être impliqué dans la physiopathologie de ce syndrome, c'est PRÉCISÉMENT ce que je dis et tu cites pour me contredire une source qui est en parfaite adéquation avec mes observations... Sans même le comprendre.

Non mais tu ne me cites aucune étude qui démontre tes propos, moi oui.
C'est le seul moyen testé pour vérifier un lien entre les taux sanguins et cérébraux, à moins que tu n'aies un autre moyen dont je n'ai pas encore connaissance ?

Ça ne vérifie pas le lien entre les deux taux puisqu'ils sont imperméable l'un à l'autre y'a quoi d'impossible à biter là ? :pf: Ça n'a aucun rapport à part pour évaluer que si la moitié des autistes on des problèmes avec un des neurotransmetteurs, sans doute que tous les autistes ont des problèmes avec certains des neurotransmetteurs. Quand tous les symptômes que l'on appelle l'autisme sont *par hasard* des symptômes d'un faible taux de sérotonine du cerveau tu veux que je te dise quoi ? Tu veux être rassurée ? Tu veux qu'on te dise oui ? Franchement c'est épatant de bêtise. Juste déjà simplement comprend que ça n'a aucun intérêt immédiat de mesurer la sérotonine du sang pour parler de la sérotonine du cerveau, qui est celle qui est impliquée dans les symptômes de l'autisme merde

Ah non, je comprend, parfaitement ce que tu exprimes. Simplement, ça n'est pas un argument, puisque c'est entièrement subjectif :pf: C'est un ressenti. Je pourrais te dire que je suis l'homme qui ressens le plus de plaisir au monde à écouter de la musique, quelle valeur ça aurait ? Absolument aucune, personne ne peut témoigner du plaisir que l'on ressent à part nous-mêmes

Mais tu troll ou tu ne sais juste pas lire en fait ?
Je penche pour la deuxième au vu de ton obsession pour le déficit de sérotonine, mais je peux me tromper.

subjectif => sans intérêt

Je ne dis pas que tout le monde a la même expérience de l'autisme, je dis que la différence fondamentale de l'autiste est d'avoir un déficit en sérotonine du cerveau. Pourquoi tu crois qu'ils parlent comme moi de dérèglement des neurotransmetteurs dans l'article que tu as envoyé alors ? :rire: Les symptômes que tu as cité aujourd'hui et d'autres fois avant sont ceux d'un déficit en sérotonine du cerveau... C'est pour ma part cette imperméabilité de ton cerveau à cette idée que je ne comprend pas :non:

Chez 30 à 50% des personnes autistes oui.
Apprends. A. Lire.
Ou envoies tes sources à toi, parce que les 2 liens que tu as envoyé plus tôt ne font aucun état de ce que tu avances.

Super ton observation contingente qui ne met en exergue que ton incapacité à comprendre quelque chose de simple. LES DEUX SÉROTONINES SONT CONTINGENTES L'UNE À L'AUTRE LA SÉROTONINE DU CERVEAU GARANTIS LE FONCTIONNEMENT DU LOBE FRONTAL, L'ABSENCE DE COMMUNICATIONS PAR BOUFFÉES DES NEURONES, LE PLAISIR DANS LA RELATION SOCIALE

absolument tout ce qui fait la différence commune de l'autiste :pf:

Je le suis surement aussi, mais ça me gonfle. J'ai souvent eu des remarques "j'aimerais être intelligent comme toi", ou en ce moment au boulot pas mal de "t'as de la chance d'en avoir rien à faire de tout". Je suis BG donc j'ai souvent des filles intéressés, mais j'ai trop peu d'envie et de désir et ça me gonfle surtout quand je suis amoureux, même si dans ce cas, le désir finit par arriver mais souvent trop tard... Du coup, en ce moment j'essai des trucs voir si je peux pas regagner de la libido et tout.

Le 15 octobre 2024 à 14:48:17 :
Je le suis surement aussi, mais ça me gonfle. J'ai souvent eu des remarques "j'aimerais être intelligent comme toi", ou en ce moment au boulot pas mal de "t'as de la chance d'en avoir rien à faire de tout". Je suis BG donc j'ai souvent des filles intéressés, mais j'ai trop peu d'envie et de désir et ça me gonfle surtout quand je suis amoureux, même si dans ce cas, le désir finit par arriver mais souvent trop tard... Du coup, en ce moment j'essai des trucs voir si je peux pas regagner de la libido et tout.

El famoso autiste qui réussit bien au boulot et qui a souvent des filles qui s'intéressent a lui https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png

Le 15 octobre 2024 à 14:46:06 CaptainTruth a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 14:31:08 :

Le 15 octobre 2024 à 14:18:34 Greatnurseadr5 a écrit :

Le 15 octobre 2024 à 13:55:36 :

Le 15 octobre 2024 à 13:51:02 Greatnurseadr5 a écrit :
l'op raconte n'importe quoi. L'autisme n'a rien à voir avec le niveau de sérotonine.

Je ne m'attends pas à être encensé par les mouches de la place publique mais tu parles avec beaucoup d'assurance pour quelqu'un qui ne comprend rien.

D'ailleur l'op n'a rien compris à la serotonine manifestatement. La sérotonine est associé au bohneur et à l'humeur. Rien à voir avec tout ce qu'il raconte. Un déficit en sérotonine correspond à des troubles de l'humeur et une sensation de tristesse comme dans une redescente après une prise de drogue stimulante. L'autisme c'est un ensemble de symptômes qui affecte le lien sociale et le comportement avec des critères bien précis. Bref ne pas feed

C'est le cas, mais pas seulement.

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2017/07/medsci2017338-9p727/medsci2017338-9p727.html

https://www.phytonut.com/blog/carence-serotonine/

Sans parler de l'aboulie et de beaucoup d'autres problèmes causés par un déficit en sérotonine du cerveau.

ok mais ya rien dans tes liens qui confirme le lien entre autisme et déficit de la sérotonine :(

L'ensemble des symptômes de l'autisme correspond à l'ensemble des symptômes du déficit de sérotonine

C'est plus complexe que ça déjà au delà de la sérotonine les autistes ont un déficit en GABA. Il y a aussi plusieurs zones du cerveau concernées et pas juste le cortex préfrontal.
Par ex, un dépressif chronique a aussi un manque permanent de sérotonine or les symptômes sont très différents. Dans l'autisme, les dysfonctionnements sont plus complexes et variés lié à des anomalies dans plusieurs régions du cerveau.

Par ex, le gros des dysfonctionnements est principalement situé dans le cortex préfrontal chez les dépressifs ou les TDAH (qui eux manquent de dopamine et noradrénaline, au lieu de la sérotonine).
Chez les autistes : il y a minima, en plus du cortex préfrontal, un dysfonctionnement dans l'amygdale qui est la source des problèmes de rigidité, de réaction émotionnelle et de perception/compréhension des signaux sociaux.

Bref l'autisme c'est malheureusement un problème plus entrelacé et large qu'un simple déficit de sérotonine. En plus de ça il y a souvent des comorbidités ce qui rend la prise en charge plus complexe si la personne souhaite une aide médicale.

Les problèmes de communication du reste du cerveau avec le cortex préfrontal sont la résultante d'une faibles sérotonine du cerveau, d'où les symptômes communs avec les dépressifs. Aboulie etc Ensuite, ce qui permet de comprendre le langage non verbal (ce que tu appelles signaux sociaux) c'est aussi la sérotonine. C'est au contraire rien de plus complexe que ça.

Et les comorbidités de l'autisme sont précisément ce qui met sur la piste du déficit en sérotonine du cerveau

Données du topic

Auteur
Mangeur3H
Date de création
15 octobre 2024 à 11:59:02
Nb. messages archivés
213
Nb. messages JVC
211
En ligne sur JvArchive 154