Vous en pensez QUOI de mon petit TEXTE sur mon VOYAGE en INDE ?
Le 30 mars 2024 à 19:25:38 :
c'est une ébauche mais je galere, dites moi si c est pourrav, cimer les keysMon premier voyage en Inde m’avait laissé un goût amer. Mon parcours de touriste se situait alors dans le sud, de Bombay à Pondicherry, en passant par Goa, Karnataka et Kerala; la rencontre fut rude, le fossé d’avec le rêve brutal.
Autant dire que je n’avais rien compris. Des clichés plein la tête, j’avais atterri là-bas, il y a cinq ans, avec l’enthousiasme d’un jeune commis croyant fouler du pied une placide et immuable terre sacrée. Mentalement formaté par le fatras qu’un romantisme pop lui avait inoculé dès son entrée au collège, par un récit familial mal compris, mal digéré, des dispositions erratiques avaient exacerbé une mystique bouffonne de carte postale.La dernière tentative fut toute autre. Je ne voulais pas vraiment y aller; enfin je redoutais le harcèlement, la saleté, la foule, tous les travers du sous-continent dont j’avais pu mesurer, d’après la rumeur, la systématique portée. Mon parcours devait cette fois s’illustrer dans le nord, dans un espace compris entre le centre et l’extrême Est, Delhi et Calcutta. J’ai donc, pour atténuer mes craintes, choisi de continuer la route vers la Thaïlande, pays rationnel où les trains partent et arrivent à bonne heure. Cette issue de secours en perspective fut sans doute salutaire dans le ressenti global. J’ai pu faire mon chemin dans une léthargie toute pleine de la sagesse bouddhique qui imprégnât, il fut un temps, une large zone Est du pays. J’ai pu voir, au sens propre du terme, sans interférence de la volonté. Un espace de liberté s’est ouvert, d’où un voyeurisme décomplexé s’est déployé sans frein. Je n’occulterai aucun détail, ne verserai dans aucun angélisme, quelques soient mon empathie et mes sentiments réels. Je n’étais pas là-bas pour me faire mousser.
Comme je l’ai suggéré, la dernière chose à espérer d’un voyage en Inde est la rencontre d’un paradis exotique et tropical. Ce beau panorama, cet écrasement de la perspective se retrouve plus volontiers en Thaïlande où les touristes, moi compris, se ruent chaque année par troupeaux entiers. L’alchimie indienne n’est pas du même ordre. Hormis la trivialité sensuelle des corps, rien n’y est vraiment caché: saleté, misère, trous, déchets matériels et digestifs, tout est exposé, bien visible, dans une symphonie égoutière où la franchise, l’honnêteté des formes inspirent le plus haut respect. N’attendez aucun racolage de ce peuple fier et méditant: « tu as voulu venir, c’est ton affaire, je médite, ferme-la et fais pareil », semblent nous susurrer ces pèlerins lunaires, les pieds dans la boue et la tête dans les étoiles, que seules les contraintes de la survie semblent parfois extraire de leur torpeur. Je grossis le trait; il s’agit de visions, de tentative de synthétisation par l’esprit d’un atavisme possible. Henri Michaux en a déjà dit beaucoup.
L’extraordinaire costume féminin, dont le voile coloré laisse discrètement paraitre une noire chevelure de soie, et dévolu aux femmes d’extractions les plus diverses, donne le sentiment d’un peuple dont le pèlerinage n’a jamais pris fin, qui peut-être conçoit simplement la vie comme un voyage. Je ne développerai pas outre mesure l’idée selon laquelle on retrouve là-bas ce que fut le moyen-âge ou l’antiquité dans nos contrées: cela a déjà été fait, et relève de l’évidence sensible, dans tous ses aspects fascinants et répugnants; omniprésence du religieux, polythéisme, superstition, saleté, brutalité des rapports, etc. Mais aussi survie, présence de la mort, désolation, obscurantisme, absence de sécurité publique et sociale, et division en ordres intangibles, ou castes évidemment, celles-ci restant néanmoins opaques au voyageur novice.
Sans verser dans un spiritualisme de bazar, rien ne serait plus tentant que d’adhérer à une conception guénonienne (de René Guénon); cette antériorité historique à laquelle l’occidental ébaubi se trouve confronté serait à mettre en rapport avec une croyance en la métempsycose. Un ordre immuable, concentrique et hiérarchique régirait la société indienne, sous le nom de « Tradition », dont toutes les sociétés du monde seraient les descendantes plus ou moins fidèles (et souvent infidèles). Ainsi le voyageur moyen, occultant la question sociale, perçoit-il d’abord le chaos originel, le bruit, le vil, l’impur, l’excrément, et accède à l’extase quand il visite tel ou tel site, temple, palais, mausolée, ilots de paradis au milieu de l’enfer, pures manifestations de cet homo-hierarchicus décrit par l’indianiste Louis Dumont. Sites dont la portée esthétique intemporelle voire futuriste frappe les esprits, qu’il s’agisse d’art Moghol, Hindo-Moghol ou Hindouiste. Pensons au Taj Mahal, ou à Kajuraho, mélange troublant de bande dessinée érotique et de vaisseau spatial, bâti il y a mille ans. Mais ces extases peuvent aussi se trouver, en regard de l’inverse, dans le chaos, la puissante fourmilière de la rue indienne où les séquences d’irréalité, d’étrangeté onirique saisiront volontiers les témoins débarqués d’outre-monde. C’est face à un vertige, un abime que la vision est appelée à élargir son champ.
Hiérarchie donc, comme surplombée d’une horizontalité polythéiste, où chaque individu est invité à faire le choix d’un dieu auquel se vouer, Shiva, Vishnu, Ganesh, Durga et tant d’autres. Ainsi le logiciel occidental d’opposition entre les contraires se trouve mis en échec. D’ailleurs l’Inde se fout bien de l’occident, et la musique que nos oreilles endurcies (par l’unilatérale vulgarité commune) perçoivent du transistor indien est un enchantement. Quel raffinement, quelle candeur dans ces mélopées célestes d’où une voix enfantine chante les amours de tel ou tel héros, tel ou tel dieu, dans une non séparation entre vie quotidienne et célébration enthousiaste.
Marcel Gauchet nous dit que le monothéisme crée la subjectivation, la linéarité de l’histoire, l’égalité progressive des conditions et enfin son auto-dissolution. L’Inde, tel qu’on la perçoit, serait donc le contre-modèle parfait à ce système (Verticalité sociale, temps cyclique, horizontalité céleste ?). Avec les effets pervers que les esprits modernes s’enorgueillissent à dénoncer platement: surpopulation, surpollution, etc. Le paradigme apocalyptique ne concerne pas cette contrée. Rivée à l’originaire, construite sur une sagesse intégrative, l’empilement infini est sa destinée. Non pas ça ou ça, mais ça ET ça. Quand bien même de sinistres accès de violence, liés à divers ressentiments historiques, viendraient tristement ternir ce canevas pluri-millénaire. Car l’Islam, et toutes les croyances, font aussi partie de son monde, et le conditionnent.
Combien de fois n’ai-je été heurté par tel regard, tel crachat, tentatives de rapines par un traine-savate dont l’agressivité naïve, presque pathétique, le rendait rétrospectivement sympathique et touchant ? La verticalité dont je parlais aboutit parfois, dans la vie quotidienne, à un ascenseur émotionnel des plus bouleversant. Ce chauffeur de taxi de Calcutta contre lequel je m’étais emporté, et pour lequel des larmes de regrets avaient coulé dans ma chambre d’hôtel, au point de retourner en vain à la gare pour le trouver, illustre cette tristesse face au gouffre, ce sentiment d’impuissance face à l’insaisissable. Il n’y a pas de voyage à réussir. Rendre hommage à ce qui « n’est pas un pays charmant » (Jean-Claude Carrière) demande un renoncement à soi.
Le 28 mai 2024 à 16:56:21 :
Le 30 mars 2024 à 19:25:38 :
c'est une ébauche mais je galere, dites moi si c est pourrav, cimer les keysMon premier voyage en Inde m’avait laissé un goût amer. Mon parcours de touriste se situait alors dans le sud, de Bombay à Pondicherry, en passant par Goa, Karnataka et Kerala; la rencontre fut rude, le fossé d’avec le rêve brutal.
Autant dire que je n’avais rien compris. Des clichés plein la tête, j’avais atterri là-bas, il y a cinq ans, avec l’enthousiasme d’un jeune commis croyant fouler du pied une placide et immuable terre sacrée. Mentalement formaté par le fatras qu’un romantisme pop lui avait inoculé dès son entrée au collège, par un récit familial mal compris, mal digéré, des dispositions erratiques avaient exacerbé une mystique bouffonne de carte postale.La dernière tentative fut toute autre. Je ne voulais pas vraiment y aller; enfin je redoutais le harcèlement, la saleté, la foule, tous les travers du sous-continent dont j’avais pu mesurer, d’après la rumeur, la systématique portée. Mon parcours devait cette fois s’illustrer dans le nord, dans un espace compris entre le centre et l’extrême Est, Delhi et Calcutta. J’ai donc, pour atténuer mes craintes, choisi de continuer la route vers la Thaïlande, pays rationnel où les trains partent et arrivent à bonne heure. Cette issue de secours en perspective fut sans doute salutaire dans le ressenti global. J’ai pu faire mon chemin dans une léthargie toute pleine de la sagesse bouddhique qui imprégnât, il fut un temps, une large zone Est du pays. J’ai pu voir, au sens propre du terme, sans interférence de la volonté. Un espace de liberté s’est ouvert, d’où un voyeurisme décomplexé s’est déployé sans frein. Je n’occulterai aucun détail, ne verserai dans aucun angélisme, quelques soient mon empathie et mes sentiments réels. Je n’étais pas là-bas pour me faire mousser.
Comme je l’ai suggéré, la dernière chose à espérer d’un voyage en Inde est la rencontre d’un paradis exotique et tropical. Ce beau panorama, cet écrasement de la perspective se retrouve plus volontiers en Thaïlande où les touristes, moi compris, se ruent chaque année par troupeaux entiers. L’alchimie indienne n’est pas du même ordre. Hormis la trivialité sensuelle des corps, rien n’y est vraiment caché: saleté, misère, trous, déchets matériels et digestifs, tout est exposé, bien visible, dans une symphonie égoutière où la franchise, l’honnêteté des formes inspirent le plus haut respect. N’attendez aucun racolage de ce peuple fier et méditant: « tu as voulu venir, c’est ton affaire, je médite, ferme-la et fais pareil », semblent nous susurrer ces pèlerins lunaires, les pieds dans la boue et la tête dans les étoiles, que seules les contraintes de la survie semblent parfois extraire de leur torpeur. Je grossis le trait; il s’agit de visions, de tentative de synthétisation par l’esprit d’un atavisme possible. Henri Michaux en a déjà dit beaucoup.
L’extraordinaire costume féminin, dont le voile coloré laisse discrètement paraitre une noire chevelure de soie, et dévolu aux femmes d’extractions les plus diverses, donne le sentiment d’un peuple dont le pèlerinage n’a jamais pris fin, qui peut-être conçoit simplement la vie comme un voyage. Je ne développerai pas outre mesure l’idée selon laquelle on retrouve là-bas ce que fut le moyen-âge ou l’antiquité dans nos contrées: cela a déjà été fait, et relève de l’évidence sensible, dans tous ses aspects fascinants et répugnants; omniprésence du religieux, polythéisme, superstition, saleté, brutalité des rapports, etc. Mais aussi survie, présence de la mort, désolation, obscurantisme, absence de sécurité publique et sociale, et division en ordres intangibles, ou castes évidemment, celles-ci restant néanmoins opaques au voyageur novice.
Sans verser dans un spiritualisme de bazar, rien ne serait plus tentant que d’adhérer à une conception guénonienne (de René Guénon); cette antériorité historique à laquelle l’occidental ébaubi se trouve confronté serait à mettre en rapport avec une croyance en la métempsycose. Un ordre immuable, concentrique et hiérarchique régirait la société indienne, sous le nom de « Tradition », dont toutes les sociétés du monde seraient les descendantes plus ou moins fidèles (et souvent infidèles). Ainsi le voyageur moyen, occultant la question sociale, perçoit-il d’abord le chaos originel, le bruit, le vil, l’impur, l’excrément, et accède à l’extase quand il visite tel ou tel site, temple, palais, mausolée, ilots de paradis au milieu de l’enfer, pures manifestations de cet homo-hierarchicus décrit par l’indianiste Louis Dumont. Sites dont la portée esthétique intemporelle voire futuriste frappe les esprits, qu’il s’agisse d’art Moghol, Hindo-Moghol ou Hindouiste. Pensons au Taj Mahal, ou à Kajuraho, mélange troublant de bande dessinée érotique et de vaisseau spatial, bâti il y a mille ans. Mais ces extases peuvent aussi se trouver, en regard de l’inverse, dans le chaos, la puissante fourmilière de la rue indienne où les séquences d’irréalité, d’étrangeté onirique saisiront volontiers les témoins débarqués d’outre-monde. C’est face à un vertige, un abime que la vision est appelée à élargir son champ.
Hiérarchie donc, comme surplombée d’une horizontalité polythéiste, où chaque individu est invité à faire le choix d’un dieu auquel se vouer, Shiva, Vishnu, Ganesh, Durga et tant d’autres. Ainsi le logiciel occidental d’opposition entre les contraires se trouve mis en échec. D’ailleurs l’Inde se fout bien de l’occident, et la musique que nos oreilles endurcies (par l’unilatérale vulgarité commune) perçoivent du transistor indien est un enchantement. Quel raffinement, quelle candeur dans ces mélopées célestes d’où une voix enfantine chante les amours de tel ou tel héros, tel ou tel dieu, dans une non séparation entre vie quotidienne et célébration enthousiaste.
Marcel Gauchet nous dit que le monothéisme crée la subjectivation, la linéarité de l’histoire, l’égalité progressive des conditions et enfin son auto-dissolution. L’Inde, tel qu’on la perçoit, serait donc le contre-modèle parfait à ce système (Verticalité sociale, temps cyclique, horizontalité céleste ?). Avec les effets pervers que les esprits modernes s’enorgueillissent à dénoncer platement: surpopulation, surpollution, etc. Le paradigme apocalyptique ne concerne pas cette contrée. Rivée à l’originaire, construite sur une sagesse intégrative, l’empilement infini est sa destinée. Non pas ça ou ça, mais ça ET ça. Quand bien même de sinistres accès de violence, liés à divers ressentiments historiques, viendraient tristement ternir ce canevas pluri-millénaire. Car l’Islam, et toutes les croyances, font aussi partie de son monde, et le conditionnent.
Combien de fois n’ai-je été heurté par tel regard, tel crachat, tentatives de rapines par un traine-savate dont l’agressivité naïve, presque pathétique, le rendait rétrospectivement sympathique et touchant ? La verticalité dont je parlais aboutit parfois, dans la vie quotidienne, à un ascenseur émotionnel des plus bouleversant. Ce chauffeur de taxi de Calcutta contre lequel je m’étais emporté, et pour lequel des larmes de regrets avaient coulé dans ma chambre d’hôtel, au point de retourner en vain à la gare pour le trouver, illustre cette tristesse face au gouffre, ce sentiment d’impuissance face à l’insaisissable. Il n’y a pas de voyage à réussir. Rendre hommage à ce qui « n’est pas un pays charmant » (Jean-Claude Carrière) demande un renoncement à soi.
Je ne sais pas ce que vous avez, moi je le trouve très bon ce texte... De loin ce que j'ai lu de mieux sur le forum perso... humour, finesse d'analyse, créativité et capacités de synthèse sont au rendez-vous pour nous offrir un patchwork d'émotions, de sensations, de réflexions percutantes, parfois ébouriffantes. On s'y croirait presque dans ce fichu pays, mais sans avoir du payer le billet. Un beau cadeau qui nous est fait à nous autres kheyous avides de grandes épopées, orphelins de jules verne et autres génies voyageurs. On sent que l'auteur baise, tandis que ses contempteurs, spécialistes de falsifications en tout genre, multicomptes, harceleurs, probablement espions ou indics, dépassés par la charge que leur imposent leurs basses besognes, en sont réduits à de vulgaires attouchements sur des poupées siliconées achetées en solde, peut-être la fameuse Poupy, qui, devenue femme fatale à en croire certains, symbolise à elle seule la déshérence d'une génération aux ruts improbables et inassouvis.
Le 07 novembre 2024 à 23:31:52 :
"Petit" texte ?
tu l'as lu au moins, petite canaille ?
Intéressant clé, je rejoins Heidegger en première page mais globalement c'est positif et ça donne envie d'en savoir plus surtout la deuxième partie
La première partie, je trouve la transition entre le premier et le second voyage un peu abrupte, peu compréhensible
J'ai pas lu le topic, tu as écrit autre chose ?
Le 08 novembre 2024 à 15:45:34 :
Intéressant clé, je rejoins Heidegger en première page mais globalement c'est positif et ça donne envie d'en savoir plus surtout la deuxième partieLa première partie, je trouve la transition entre le premier et le second voyage un peu abrupte, peu compréhensible
J'ai pas lu le topic, tu as écrit autre chose ?
Merci copain ! Ça fait plaisir ! Si, j'avais écrit un truc sur la Thaïlande mais je me suis pris un véritable shitstorm dans la face donc je reposterais un jour mais corrigé quoi...
Je boucle sur l'Inde depuis que je travaillesà Bangalore, c'est à dire deux ans et demi. mes collègues de travail en Europe rigole quand je leur parle de rationnement d'eau en été ou du fait que l'on a pas l'eau courante mais que celle-ci est livré en camion citerne. La propreté de la bouffe et de l'eau est catasrtophique. Sur ces trois dernier mois, j'ai eu deux cas de fièvre typhoïde.
y a rien qui va dans cette ville, la planification urbaine est inexistante et il faudra des décennies pour résoudre cela. je ne parle même pas de l'état des routes, pour la plupart rtop étroites pour le traffic, ce qui fait que même une route récente est défoncée au bout de deux mois.
Je n'ai jamais aussi bien gagné ma vie et eu autant d'avantages en nature, et pourtant, je n'ai jamais été aussi malheureux.
Le 10 novembre 2024 à 18:39:11 :
Je boucle sur l'Inde depuis que je travaillesà Bangalore, c'est à dire deux ans et demi. mes collègues de travail en Europe rigole quand je leur parle de rationnement d'eau en été ou du fait que l'on a pas l'eau courante mais que celle-ci est livré en camion citerne. La propreté de la bouffe et de l'eau est catasrtophique. Sur ces trois dernier mois, j'ai eu deux cas de fièvre typhoïde.y a rien qui va dans cette ville, la planification urbaine est inexistante et il faudra des décennies pour résoudre cela. je ne parle même pas de l'état des routes, pour la plupart rtop étroites pour le traffic, ce qui fait que même une route récente est défoncée au bout de deux mois.
Je n'ai jamais aussi bien gagné ma vie et eu autant d'avantages en nature, et pourtant, je n'ai jamais été aussi malheureux.
C'est chaud ce que tu raconte... Qu'est-ce qui te rend aussi malheureux en vrai ?
Le 11 novembre 2024 à 23:41:07 :
Le 10 novembre 2024 à 18:39:11 :
Je boucle sur l'Inde depuis que je travaillesà Bangalore, c'est à dire deux ans et demi. mes collègues de travail en Europe rigole quand je leur parle de rationnement d'eau en été ou du fait que l'on a pas l'eau courante mais que celle-ci est livré en camion citerne. La propreté de la bouffe et de l'eau est catasrtophique. Sur ces trois dernier mois, j'ai eu deux cas de fièvre typhoïde.y a rien qui va dans cette ville, la planification urbaine est inexistante et il faudra des décennies pour résoudre cela. je ne parle même pas de l'état des routes, pour la plupart rtop étroites pour le traffic, ce qui fait que même une route récente est défoncée au bout de deux mois.
Je n'ai jamais aussi bien gagné ma vie et eu autant d'avantages en nature, et pourtant, je n'ai jamais été aussi malheureux.
C'est chaud ce que tu raconte... Qu'est-ce qui te rend aussi malheureux en vrai ?
Disons que la ville est dégueulasse; on est constemment dans les bouchons, pas d'amis, pas de familles. je tourne vite en rond dans ma gated community et dès que je sort de là, c'est le tiers monde
Le 18 avril 2024 à 01:51:28 :
Je rejoins Heidegger. Jolie texte mais il est lourd. Tu devrais parfois aller au plus simple
+1
Données du topic
- Auteur
- Flagadass75
- Date de création
- 30 mars 2024 à 19:25:38
- Nb. messages archivés
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