Le 08 février 2023 à 03:04:26 :
Premièrement, il ne faut pas généraliser le concept de publication scientifique, il faut distinguer les sciences formelles, des sciences physiques, des sciences de la vie, des sciences humaines.
Deuxièmement, le titre du topic porte sur l'utilité dans les travaux, si la plupart des travaux scientifiques ne serviront pas à grand chose, ce n'est pas que c'est d'autant plus vrai pour les mathématiciens car c'est ce que tu as l'air de comprendre, mais que ce que recherche le mathématicien n'a pas de but utilitaire dans ce qui ne servira pas.
Dernière réponse courte pour ma part : très pragmatiquement, si les labos de recherche en maths existent encore, c'est qu'il y a de l'argent. S'il y a de l'argent, c'est qu'il y a une utilité (peut-être directe ou indirecte), surtout depuis l'autonomie budgétaire des universités. La question financière est loin d'être légère quand on fait de la recherche, et on ne donne pas de l'argent pour la beauté mathématique. Les labos de maths travaillent parfois en partenariat avec ceux de physique, mais ce n'est pas systématique. Il y a d'autres applications, et mon petit doigt (enfin surtout mes yeux et mes oreilles) m'ont dit que des représentants de l'armée pouvaient traîner dans les labos de maths, de même que des industriels.
J'aurais dû commencer par cet argument, car il est le plus simple et le plus évident à la fois : si un labo de recherche vit, c'est qu'il est utile.
Mais pour quoi ? On ne le sait pas toujours (bon dans le cas des maths, c'est quand même largement des financements universitaires, je ne vais pas exagérer les choses non plus)
Ce thème est déjà répondu dans mon deuxièmement.
L'utilité mathématique d'un sujet de recherche est toujours plus subtil que n'importe quel autre domaine, même dans les maths appliquées, parce que seules les mathématiques ternes sont utiles à l'heure actuelle. La mécanique quantique, si on considère ton raisonnement ne sert à rien.