Adieu Les kheys 38 ans
Le 25 mai 2022 à 20:34:24 :
Le 25 mai 2022 à 20:33:06 :
C'est dans ces moments là que je suis content de toujours avoir eu une vie de merde, je ne regrette rien vu, en vérité je serais incapable d'apprécier de bons moments maintenant, j'ai l'impression d'avoir déjà franchis toutes les étapes dans l'évolution de la vision du monde de l'op en ayant à peine plus de la moitié de son âge. Ca ne me fait rien du tout.le meilleur est à venir
Le 25 mai 2022 à 20:34:24 corbaco a écrit :
Le 25 mai 2022 à 20:33:06 :
C'est dans ces moments là que je suis content de toujours avoir eu une vie de merde, je ne regrette rien vu, en vérité je serais incapable d'apprécier de bons moments maintenant, j'ai l'impression d'avoir déjà franchis toutes les étapes dans l'évolution de la vision du monde de l'op en ayant à peine plus de la moitié de son âge. Ca ne me fait rien du tout.les meilleur est à venir
Comment c'est possible que tu sois en Terminale en 1999, alors que j'étais en 6ème en 1999 ?
33 ans et toi 38
Le 25 mai 2022 à 20:25:05 :
Le 25 mai 2022 à 20:19:11 :
https://www.youtube.com/watch?v=vD0h-Nb5qhsJ'ai le même sentiment tu sais, à mes 25 ans, que ma vie d'insouciance est derrière moi, et qu'elle fut courte.
À vrai dire j'ai eu une enfance et une adolescence contrariées ; je n'ai pas pu bénéficier de cette opportunité de quelques années d'amusement gratuit, ce qu'ont eu la plupart des autres avant moi.
C'était en partie mon comportement et ma nature certes, mais en grande aussi celle du cours un peu tourmenté et imprévisible de ma jeune existence. La famille était instable... Très instable.
Ce n'est que pendant deux ans au lycée que j'ai appris que je pouvais être apprécié par des gens de mon âge, chose que je n'avais jamais connu auparavant. Ça a duré deux ans, et c'était timide.
Ensuite j'ai fais des études dans une petite ville de province, où les camarades étaient trop élitistes et fermés d'esprit pour que leur fréquentation me soit agréable. J'ai ensuite été en stage à Strasbourg, deux mois. C'était la panacée, car mes colocataires étaient des gens incroyables, si ouverts, si intelligents, si détendus, si avenants.
C'était beau, c'était une parenthèse enchantée, l'alcool coulait, on refaisait le monde, je flirtais avec des filles un peu.
Mon stage a pris fin. Retour dans une petite ville de gens fermés d'esprit.
Deux ans après, Emmanuel Macron me confinera et mettra fin à ma vie sociale. Il fermera l'esprit des gens que j'aimais aussi, me rendant leur fréquentation plus difficile de par leur peur de la maladie, et plus lassante aussi pour moi, car leur peur me pesait.
Aujourd'hui j'ai vingt cinq ans. J'ai emménagé à Strasbourg, mais il y a eu un avant et un après COVID-19. Mes colocataires sont partis il y a des années. Connaître de nouveau des personnes moitié moins aussi intéressantes qu'ils ne l'étaient, eux et leurs amis, me paraît impossible.
Le temps coule et sans ma petite amie, qui est loin d'être aussi dévergondée que je ne l'aimerai, je serai bien seul pour le regarder passer. Et qu'est-ce qu'il passe... J'ai vu mon premier cheveu blanc, et mon front commence à se rider.
On verra le futur. Mais j'ai l'impression que le train est passé, et que je suis sur le quais de ma vie, en soirée, le début de la nuit.
Super bien écrit. Et je me retrouve dans ce que tu dis. Même profil d'enfance...Même psychologie ouvert socialement mais pas habitué aux relations sociales...
T'es encore très jeune , c'est bien de t'en rendre compte maintenant. Débarrasse-toi vite des freins et des schémas du passé.
Il le faut.
Je tente quelque chose : revenir à l'université, mais cette fois à Strasbourg
Je travaille très dur pour candidater pour un Master assez sélectif. Je passe sur le forum pour prendre quelques pauses dans mon travail.
J'espère que je serai sélectionné, car cela me donnera peut-être la chance de revoir des gens intéressants, des personnes qui osent sortir de leur zone de confort.
Mais j'ai si peur d'échouer, si peur de devenir cet épouvantail que j'imagine. Terne, sans sourire, lessivé par trop d'années de difficultés sociales. Le dégoût me guette, et il précède toujours à l'abandon.
Le 25 mai 2022 à 19:23:46 :
Tu surnotais les meufs, pour ça que c'était pas la fête du slipSinon ben bien d'avoir connu le collège et lycée avant 2002. C'est vraiment parti en couille après car la jeunesse a eu de sales influences.
This. Ta 10 est une 5 khey, réveille-toi et elle est surement devenue une 2.
Bien sûr absolument aucun pote entre temps
Le 25 mai 2022 à 20:26:21 :
Bon j'ai 38 ans et franchement je préfère ma vie de maintenant alors peut être que moi le fait d'être en couple depuis 20 ans et 4 enfants change la donne mais franchement j'adore notre époque malgré les boomers le covid les guerres d'intérêt l'immobilier hors de prix, la seule chose que je regrette c'était la liberté maintenant il y a des restrictions pour n'importe quoi .
4 enfants et le temps d’aller sur le forum !
Le 25 mai 2022 à 20:37:23 :
Le 25 mai 2022 à 20:26:21 :
Bon j'ai 38 ans et franchement je préfère ma vie de maintenant alors peut être que moi le fait d'être en couple depuis 20 ans et 4 enfants change la donne mais franchement j'adore notre époque malgré les boomers le covid les guerres d'intérêt l'immobilier hors de prix, la seule chose que je regrette c'était la liberté maintenant il y a des restrictions pour n'importe quoi .4 enfants et le temps d’aller sur le forum !
Ils sont peut être aussi sur le forum
force a toi mon khey, j'ai peur de vieillir perso, 22 ans ici, j'ai rien vécu, j'ai tout raté
Le 25 mai 2022 à 20:37:23 :
Le 25 mai 2022 à 20:26:21 :
Bon j'ai 38 ans et franchement je préfère ma vie de maintenant alors peut être que moi le fait d'être en couple depuis 20 ans et 4 enfants change la donne mais franchement j'adore notre époque malgré les boomers le covid les guerres d'intérêt l'immobilier hors de prix, la seule chose que je regrette c'était la liberté maintenant il y a des restrictions pour n'importe quoi .4 enfants et le temps d’aller sur le forum !
C'est sa femme qui s'en occupe + il les fout devant la tv
Le 25 mai 2022 à 20:28:55 :
Le 25 mai 2022 à 20:24:52 :
Je déteste cette epoque aussi. Depuis MeToo enfait. Le wokisme, la décadence, la bien pensance. C’est nauséabond .Le novlangue des droitards qui n'aiment pas que les victimes dénoncent leurs bourreaux
C’est le climat d’ultra tolérance et de bien pensance globale qui est nauséabond, je m’en fous du combat individuel de chaque groupe de personne. Le climat de victimisation, de pleurniche. Et c’est institutionnalisé maintenant .
Le 25 mai 2022 à 20:37:23 :
Toi au moins t'as connu des potes moi j'ai été victime du collège au lycée, fantome à la fac et victime actuellement au taf
Bien sûr absolument aucun pote entre temps
je n'ai plus rien maintenant ce qui rend cette douleur énorme
Le 25 mai 2022 à 20:36:58 :
Le 25 mai 2022 à 20:25:05 :
Le 25 mai 2022 à 20:19:11 :
https://www.youtube.com/watch?v=vD0h-Nb5qhsJ'ai le même sentiment tu sais, à mes 25 ans, que ma vie d'insouciance est derrière moi, et qu'elle fut courte.
À vrai dire j'ai eu une enfance et une adolescence contrariées ; je n'ai pas pu bénéficier de cette opportunité de quelques années d'amusement gratuit, ce qu'ont eu la plupart des autres avant moi.
C'était en partie mon comportement et ma nature certes, mais en grande aussi celle du cours un peu tourmenté et imprévisible de ma jeune existence. La famille était instable... Très instable.
Ce n'est que pendant deux ans au lycée que j'ai appris que je pouvais être apprécié par des gens de mon âge, chose que je n'avais jamais connu auparavant. Ça a duré deux ans, et c'était timide.
Ensuite j'ai fais des études dans une petite ville de province, où les camarades étaient trop élitistes et fermés d'esprit pour que leur fréquentation me soit agréable. J'ai ensuite été en stage à Strasbourg, deux mois. C'était la panacée, car mes colocataires étaient des gens incroyables, si ouverts, si intelligents, si détendus, si avenants.
C'était beau, c'était une parenthèse enchantée, l'alcool coulait, on refaisait le monde, je flirtais avec des filles un peu.
Mon stage a pris fin. Retour dans une petite ville de gens fermés d'esprit.
Deux ans après, Emmanuel Macron me confinera et mettra fin à ma vie sociale. Il fermera l'esprit des gens que j'aimais aussi, me rendant leur fréquentation plus difficile de par leur peur de la maladie, et plus lassante aussi pour moi, car leur peur me pesait.
Aujourd'hui j'ai vingt cinq ans. J'ai emménagé à Strasbourg, mais il y a eu un avant et un après COVID-19. Mes colocataires sont partis il y a des années. Connaître de nouveau des personnes moitié moins aussi intéressantes qu'ils ne l'étaient, eux et leurs amis, me paraît impossible.
Le temps coule et sans ma petite amie, qui est loin d'être aussi dévergondée que je ne l'aimerai, je serai bien seul pour le regarder passer. Et qu'est-ce qu'il passe... J'ai vu mon premier cheveu blanc, et mon front commence à se rider.
On verra le futur. Mais j'ai l'impression que le train est passé, et que je suis sur le quais de ma vie, en soirée, le début de la nuit.
Super bien écrit. Et je me retrouve dans ce que tu dis. Même profil d'enfance...Même psychologie ouvert socialement mais pas habitué aux relations sociales...
T'es encore très jeune , c'est bien de t'en rendre compte maintenant. Débarrasse-toi vite des freins et des schémas du passé.Il le faut.
Je tente quelque chose : revenir à l'université, mais cette fois à Strasbourg
Je travaille très dur pour candidater pour un Master assez sélectif. Je passe sur le forum pour prendre quelques pauses dans mon travail.
J'espère que je serai sélectionné, car cela me donnera peut-être la chance de revoir des gens intéressants, des personnes qui osent sortir de leur zone de confort.
Mais j'ai si peur d'échouer, si peur de devenir cet épouvantail que j'imagine. Terne, sans sourire, lessivé par trop d'années de difficultés sociales. Le dégoût me guette, et il précède toujours à l'abandon.
J'ai validé un master à 40 ans pour régler ma frustration des études. Là je déprime encore parc que pas trouvé de boulot mais ça va venir. Allez on lâche rien ! Solidaires !
j'ai aussi la nostalgie d'époques et de lieux que j'ai jamais connu
cette vidéo du japon des années 80 me met dans le mal bordel https://youtu.be/ZZXpzQNrmjA?t=46
j'y ai peut être vécu dans une vie antérieure
Le 25 mai 2022 à 20:40:59 :
j'ai aussi la nostalgie d'époques et de lieux que j'ai jamais connucette vidéo du japon des années 80 me met dans le mal bordel https://youtu.be/ZZXpzQNrmjA?t=46
j'y ai peut être vécu dans une vie antérieure
Enormément cliché
Le 25 mai 2022 à 20:39:50 :
Le 25 mai 2022 à 20:36:58 :
Le 25 mai 2022 à 20:25:05 :
Le 25 mai 2022 à 20:19:11 :
https://www.youtube.com/watch?v=vD0h-Nb5qhsJ'ai le même sentiment tu sais, à mes 25 ans, que ma vie d'insouciance est derrière moi, et qu'elle fut courte.
À vrai dire j'ai eu une enfance et une adolescence contrariées ; je n'ai pas pu bénéficier de cette opportunité de quelques années d'amusement gratuit, ce qu'ont eu la plupart des autres avant moi.
C'était en partie mon comportement et ma nature certes, mais en grande aussi celle du cours un peu tourmenté et imprévisible de ma jeune existence. La famille était instable... Très instable.
Ce n'est que pendant deux ans au lycée que j'ai appris que je pouvais être apprécié par des gens de mon âge, chose que je n'avais jamais connu auparavant. Ça a duré deux ans, et c'était timide.
Ensuite j'ai fais des études dans une petite ville de province, où les camarades étaient trop élitistes et fermés d'esprit pour que leur fréquentation me soit agréable. J'ai ensuite été en stage à Strasbourg, deux mois. C'était la panacée, car mes colocataires étaient des gens incroyables, si ouverts, si intelligents, si détendus, si avenants.
C'était beau, c'était une parenthèse enchantée, l'alcool coulait, on refaisait le monde, je flirtais avec des filles un peu.
Mon stage a pris fin. Retour dans une petite ville de gens fermés d'esprit.
Deux ans après, Emmanuel Macron me confinera et mettra fin à ma vie sociale. Il fermera l'esprit des gens que j'aimais aussi, me rendant leur fréquentation plus difficile de par leur peur de la maladie, et plus lassante aussi pour moi, car leur peur me pesait.
Aujourd'hui j'ai vingt cinq ans. J'ai emménagé à Strasbourg, mais il y a eu un avant et un après COVID-19. Mes colocataires sont partis il y a des années. Connaître de nouveau des personnes moitié moins aussi intéressantes qu'ils ne l'étaient, eux et leurs amis, me paraît impossible.
Le temps coule et sans ma petite amie, qui est loin d'être aussi dévergondée que je ne l'aimerai, je serai bien seul pour le regarder passer. Et qu'est-ce qu'il passe... J'ai vu mon premier cheveu blanc, et mon front commence à se rider.
On verra le futur. Mais j'ai l'impression que le train est passé, et que je suis sur le quais de ma vie, en soirée, le début de la nuit.
Super bien écrit. Et je me retrouve dans ce que tu dis. Même profil d'enfance...Même psychologie ouvert socialement mais pas habitué aux relations sociales...
T'es encore très jeune , c'est bien de t'en rendre compte maintenant. Débarrasse-toi vite des freins et des schémas du passé.Il le faut.
Je tente quelque chose : revenir à l'université, mais cette fois à Strasbourg
Je travaille très dur pour candidater pour un Master assez sélectif. Je passe sur le forum pour prendre quelques pauses dans mon travail.
J'espère que je serai sélectionné, car cela me donnera peut-être la chance de revoir des gens intéressants, des personnes qui osent sortir de leur zone de confort.
Mais j'ai si peur d'échouer, si peur de devenir cet épouvantail que j'imagine. Terne, sans sourire, lessivé par trop d'années de difficultés sociales. Le dégoût me guette, et il précède toujours à l'abandon.
J'ai validé un master à 40 ans pour régler ma frustration des études. Là je déprime encore parc que pas trouvé de boulot mais ça va venir. Allez on lâche rien ! Solidaires !
Je lâche une larme pour la cause, ça le vaut bien. Oui, solidaires !
Données du topic
- Auteur
- Sewerslvst101
- Date de création
- 25 mai 2022 à 19:16:48
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