Les libéraux du forum
Le 13 novembre 2021 à 14:59:00 :
Les libéraux sont aussi bouchés que les rouges.J'essaie d'expliquer le pb et vois répondez avec un jargon pseudo scientifique.
Le national libéralisme, comme le national soclialisme, est surtout du nationalisme.
Quand un national liberal fait l'apologie des privileges féodaux et municipaux, des corporations, tu te demandes où est le libéralisme ?
Les étiquettes c'est mauvais. Il vaut mieux juger les idées directement. Donc oui un national libéral n'est pas libéral tu l'as dit. Le truc c'est que c'est mon jugement, pas forcément celui de tout le monde.
C'est comme anarcap VS anarco, c'est quoi la différence ? Les deux prônent l'anarchie, et une fois l'état supprimé, ce qui viendra après ce n'est qu'un pari, nul ne sait à l'avance quelle société s'organisera de manière capitaliste, quelle société s'organisera de manière communiste.
Il ne faut pas confondre la nation, c'est-à-dire en fait l'État-nation, et la patrie. Les libéraux sont des eupatrides, les socialistes des apatrides. Les nationalistes sont entre les deux, ils transforme la communauté naturelle en abstraction légale, qui permet, comme on l'a vu, de métamorphoser indéfiniment la nation à partir d'artifices légaux. La patrie, étant la terre paternelle, digne de piété, est quant à elle inviolable. La terre, elle, ne ment pas. Elle demeure votre recours. Elle est la patrie elle-même. Un champ qui tombe en friche, c'est une portion de France qui meurt. Une jachère à nouveau emblavée, c'est une portion de la France qui renaît.
Le défaut du libéralisme classique c'est son absence d'enracinement justement. Il est froid, alors que l'individu aime aussi appartenir à une grande foule, à un destin historique, à la lignée ininterrompue de ses ancêtres.
Le libéralisme doit être appliqué sans excès. La Chine des Song, les cités italiennes de la Renaissance, la France de Napoléon III, l'Angleterre Victorienne, le Japon de l'ère Meiji / Taisho, les Etats-Unis avant le wokisme l'ont fait. Respect d'une culture et d'une communauté nationale "émotionnelle" et quand même une bonne dose de libéralisme économique et social.
Il faut 50% de libéralisme, 25% de nationalisme et 25% de social.
Le 13 novembre 2021 à 15:06:13 :
Il ne faut pas confondre la nation, c'est-à-dire en fait l'État-nation, et la patrie. Les libéraux sont des eupatrides, les socialistes des apatrides. Les nationalistes sont entre les deux, ils transforme la communauté naturelle en abstraction légale, qui permet, comme on l'a vu, de métamorphoser indéfiniment la nation à partir d'artifices légaux. La patrie, étant la terre paternelle, digne de piété, est quant à elle inviolable. La terre, elle, ne ment pas. Elle demeure votre recours. Elle est la patrie elle-même. Un champ qui tombe en friche, c'est une portion de France qui meurt. Une jachère à nouveau emblavée, c'est une portion de la France qui renaît.
Le défaut du libéralisme classique c'est son absence d'enracinement justement. Il est froid, alors que l'individu aime aussi appartenir à une grande foule, à un destin historique, à la lignée ininterrompue de ses ancêtres.
Le libéralisme doit être appliqué sans excès. La Chine des Song, la France de Napoléon III, le Japon de l'ère Meiji / Taisho, les Etats-Unis avant le wokisme l'ont fait. Respect d'une culture et d'une communauté nationale "émotionnelle" et quand même une bonne dose de libéralisme économique et social.
Il faut 50% de libéralisme, 25% de nationalisme et 25% de social.
Il faut 100% de libéralisme, c'est-à-dire 100% de souveraineté sur le fief, la propriété, qui est agnatique et donc patriarcale
Alors Gensimi, tu as écrit un pavé sur le nihilisme.
Tu te doutes que j'ai lu Nietzsche et je ne vais pas te contredire là dessus.
Le libéralisme est révolutionnaire: les libéraux classiques ont tous applaudi la révolution française.
Seul Burke, le père du conservatisme, l'a critiquée; et à travers elle, il a critiqué le libéralisme et les droits de l'homme.
Dans le moment révolutionnaire, le libéralisme précède effectivement le socialisme, comme l'a dit un camarade plus tôt.
C'est tjrs révolutionnaire: le libéralisme et fidèle à lui même et le "néo" libéralisme n'existe pas.
Oui: Hume s'est inspiré de Mandeville.
Le libéralisme ne croit pas en la Chute ou au mythe promethéen, sinon on pourrait dire, à tort, qu'un Pascal ou un Joseph de Maistre sont des libéraux.
Ne jamais dire qu'un réactionnaire est un libéral. Cela n'a aucun sens.
Maxrony, tu as raison: admettons que le Maurras est un sofialste modéré, on peut dire plus justement que c'est un révolutionnaire de droite.
Comme Taine, il apprécie le positivisme et le rationalisme.
C'est justement pour cela que les réactionnaires ne peuvent pas être convaincus par le nationalisme.
Les liberaux de ce topic confirment ce que dis d'eux depuis le début: ils veulent l'égalité de traitement car les individus ne sont pas égaux de fait.
Très bien, mais vouloir l'égalité, même en droit, est une chimère, une proposition révolutionnaire.
C'est ce que je dis inlassablement depuis le début.
Le 13 novembre 2021 à 15:17:24 :
Les liberaux de ce topic confirment ce que dis d'eux depuis le début: ils veulent l'égalité de traitement car les individus ne sont pas égaux de fait.Très bien, mais vouloir l'égalité, même en droit, est une chimère, une proposition révolutionnaire.
C'est ce que je dis inlassablement depuis le début.
Tu voudrais revenir à une société d’ordres ?
Le 13 novembre 2021 à 15:17:24 JustinGilead a écrit :
Les liberaux de ce topic confirment ce que dis d'eux depuis le début: ils veulent l'égalité de traitement car les individus ne sont pas égaux de fait.Très bien, mais vouloir l'égalité, même en droit, est une chimère, une proposition révolutionnaire.
C'est ce que je dis inlassablement depuis le début.
Enfin une question pertinente.
Les libéraux sont pénibles car ils me font tjrs des réponses anti socialistes.
Je ne suis pas socialiste, donc il y a hors sujet.
Je suis pour une société où l'éducation est dure, rigoureuse et sévère pour endurcir nos enfant face à l'adversité, oui !
Je suis pour une société où les esclaves sont à leur place et les maîtres assument le leadership.
Je suis pour une société qui assume d'être inégalitaire.
Les libéraux me disent:" oui, mais on est contre l'égalité de fait ! "
Quelle excuse de merde : c'est de l'egalitarisme tout de même, c'est tjrs du progressisme révolutionnaire.
BalthazarClaes, le droit naturel des libéraux est révolutionnaire et immanant: il découle de l'individu.
C'est justement pour cela que Burke s'est insurgé contre la révolution française.
Le droit naturel des Anciens est réactionnaire.
De plus, Spooner est un sale anarchiste.
On apprend plus les esclaves à obéir aux maîtres et à les respecter.
On leur apprend à vouloir les envier.
C'est pour cela que le libéralisme est un avatar du nihilisme.
Libéralisme ≠ discipline et autorité.
Vous voulez du libéralisme ? Lisez Beaumarchais et son connard de Figaro.
Le 13 novembre 2021 à 15:25:53 JustinGilead a écrit :
Enfin une question pertinente.Les libéraux sont pénibles car ils me font tjrs des réponses anti socialistes.
Je ne suis pas socialiste, donc il y a hors sujet.
Je suis pour une société où l'éducation est dure, rigoureuse et sévère pour endurcir nos enfant face à l'adversité, oui !
Je suis pour une société où les esclaves sont à leur place et les maîtres assument le leadership.
Je suis pour une société qui assume d'être inégalitaire.
Les libéraux me disent:" oui, mais on est contre l'égalité de fait ! "
Quelle excuse de merde : c'est de l'egalitarisme tout de même, c'est tjrs du progressisme révolutionnaire.
Je ne te ferais pas une réponse anti-socialiste mais une réponse anti-constructivisme : tu veux faire du social engineering, les libéraux sont pour que l'éducation soit une chose personnelle, familiale, privée ; ce n'est pas à la société de se mêler de l'éducation de tels ou tels enfants.
C'est une position qu'on peut discuter, mais dès lors qu'il est question d'être opposé à toute forme de constructivisme, on ne peut pas dire "je suis pour une éducation sévère" (ou son contraire), on est déjà en dehors du sujet
L'ordre naturel (inégalitaire) s'exprime DÉJÀ dans le choix de certains parents d'inculquer telles valeurs plutôt que d'autres
Il n'y a pas à construire un système inégalitaire quand le système qui se met en place tout seul est DÉJÀ inégalitaire naturellement, et c'est justement l'égalité en droits qui lui permet d'exister
Au sujet des droits, j'aime bien la distinction que fait Murray : il y a les "droits de" et les "droits à". Les premiers sont fondamentalement libéraux, chacun a les mêmes "droits de", droits d'agir, mais les individus étant inégaux, tout le monde ne pourra pas les exercer au même niveau, et c'est parfaitement assumé. Il n'y a aucune excuse, et aucun égalitarisme.
Les "droits à" sont fondamentalement socialistes ou égalitaristes, eux : ils préjugent que l'humain, du seul fait de son existence, a droit d'obtenir des choses absolues. Il n'a pas le droit d'agir à la mesure de ses capacités, il a le droit d'obtenir des choses indépendamment de ses capacités, ce sont donc des droits qui vont à l'encontre de l'ordre naturel, ce sont ceux là qui nient l'aspect inégalitaire de la société. Et, de ce fait, ces "droits à" vont contre les "droits de", puisqu'il faudra restreindre les uns pour donner aux autres.
BalthazarClaes, je vois que tu ne veux pas comprendre les propositions révolutionnaires et égalitaires du libéralisme.
L'inégalité est naturelle, elle n'a rien de construite.
Exit le Hayek, ce juif qui voulait être chrétien: qu'elle honte !
Vouloir asservir le faible fait parti de la volonté de puissance; j'en veux pour preuve l'expérience historique.
Le 13 novembre 2021 à 15:31:34 JustinGilead a écrit :
On apprend plus les esclaves à obéir aux maîtres et à les respecter.On leur apprend à vouloir les envier.
C'est pour cela que le libéralisme est un avatar du nihilisme.
Libéralisme ≠ discipline et autorité.
Vous voulez du libéralisme ? Lisez Beaumarchais et son connard de Figaro.
Les libéraux ne veulent apprendre ni l'un ni l'autre, justement
Le libéralisme est un système qui permet à une société de se mettre en place par elle-même, en se composant naturellement
Ce sont les familles, les individualités, les personnalités, qui feront que les gens se soumettent ou soient envieux
Les deux co-existeront et le libéralisme refuse d'imposer l'un par rapport à l'autre, chacun adoptera la position qui correspond à sa nature ou ses besoins (j'ai déjà cité plus haut La Boétie à ce sujet)
La discipline et l'autorité émergeront naturellement là où elle sont nécessaires
Le libéralisme, comme le socialisme, est une révolte de petits agneaux.
Quelle déclin de la volonté!
Oui, mais Étienne de la Boetie n'est pas une référence, pas plus que Ignacio de Loyola.
Le libéral qui préfère voir des sdf mendier dans la rue, plutôt que de voir des esclaves.
Nous ne sommes pas tous fait pour être libre. Nous ne sommes pas tous égaux.
Quant aux "droits à" et aux "droits de", tkt j'ai bien compris ce qui opposé le socialisme et le libéralisme.
Rothbard et Hayek sont des faux juifs. Un vrai juif n'est pas contaminé par la bien pensance.
L'inégalité en droits est un procédé au moyen duquel les faibles peuvent se maintenir au pouvoir au détriment des forts, en usurpant une force qu'ils n'ont pas ou qu'ils n'ont plus (exemple de l'aristocratie décadente qui a été donnée par quelqu'un plus haut, à juste titre, mais c'est aussi valable dans le domaine économique, lobby des grands groupes, chasses-gardées...)
Si pour toi il est révolutionnaire de maintenir la réelle inégalité naturelle au moyen d'un droit où les forts ont le droit d'exercer leur force, et où les faibles ne peuvent pas maintenir une pseudo-force illégitime, alors le libéralisme est révolutionnaire
Pour moi, il ne faut que valider l'ordre naturel en temps réel
Les forts dirigent TOUJOURS les faibles. La Haute Société défend une morale différente de la tienne et des socialistes.
Hayek n'était qu'un professeur, un aristocrate honteux de sa situation personnelle.
Il est aberrant de voir des gens inaptes à commander, denués de charisme et de génie, occuper des postes à responsabilité comme on le fait dans le public et dans le privé.
Je parle bien sûr des cadres. Les patrons sont au-dessus de tous cela.
Au moins, dans l'armée, c'est une autre histoire: il y a respect de la hiérarchie et de la discipline.
L'occidental a honte d'exister et de dominer les autres.
C'est le mal des temps modernes.
Données du topic
- Auteur
- John20doe
- Date de création
- 12 novembre 2021 à 12:19:54
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- Nb. messages JVC
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