[RISITAS] Un célestin à Istanbul
J'ai visité Istanbul depuis et j'ai adoré.
Je viens de me faire une trentaine de chapitres, c'est toujours aussi bien, hâte de voir où tu en es aujourd'hui.
Je viens d'arriver à Istanbul et je suis passé en tram devant un grand "furkan donner"
CHAPITRE 137 : De la brume au soleil
La journée qui suivit… fut en quelque sorte une journée de lendemain de cuite, dans une certaine mesure. On dit souvent qu’on tient mieux les lendemains de soirée quand on est jeune, et toute considération scientifique va dans ce sens, je n’avais qu’un très léger mal de tête, que j’ai vite fait disparaître avec un peu d’air frais et de soleil. on s’était couchés aux alentours de 7h30 du matin, et je savais que je devais manger avec Damla à midi, dans un petit resto pas loin de chez elle, elle m’avait certifié qu’il n’y aurait personne d’autre que nous cette fois-ci ça me rassurait, parce que même si je ne souffrais pas trop, j’avais très peu dormi et devait avoir de sacrés cernes sous les yeux. En fait, en y réfléchissant, je me suis vite rendu compte que je n’avais bu que très peu d’alcool, j’avais surtout dansé et passé la soirée à discuter avec Jo ou encore de Fritz, qui en avait eu grand besoin !
Par ailleurs…
Le matin, vers 7h, en quittant l’hôpital, Fritz s’était endormi, assommé par les médicaments fournis par les médecins (apparemment, c’est courant en Turquie d’assommer de médocs un patient qui vient d’arriver avant un changement de service ).
Du coup, avec Furkan et Jo, on s’est dits qu’on allait faire une petite carabistouille, rien de bien méchant. L’hôpital était plutôt loin de la villa de Furkan, mais bien plus proche des quartiers universitaires/étudiants, mais je ne pouvais clairement pas héberger deux autres personnes chez moi, alors on s’est servis dans le sac de Fritz, en prétextant que ses affaires seraient plus en sécurité avec nous que dans un hôpital, ce qui en soi n’était clairement pas faux forts des clefs de notre brave (et riche) allemand, nous nous sommes présentés à son appartement, que nous connaissions bien, avons salué le concierge qui prenait son service, et qui nous connaissait, et nous nous sommes installés chez lui, ouvrant le canapé pour gagner de la place. Bref, squatter l’appart de Fritz était le meilleur compromis pour ne pas aller trop loin et être à l’aise le plus rapidement possible. Mais on a fait ça surtout pour protéger ses affaires hein
-Heu, les kheys ?
-Quoiii ?? On dort…
-Juste, on est quel jour ? Et il est quelle heure ?
-Bah on est le 12, et il est… 9h50…
-AAAAHAAAA LA CHANCLA !
-Quoi ??
-B*RDEL MON AVION EST DANS DEUX HEURES !!! AH B*RDELLLL
-Quoi ??? Mais n’imp !
-B*RDEL FAUT QUE JE RENTRE, CHERCHER LES AFFAIRES, PTN
-Mais teubé, tu sais pas lire, il est dit dans douze heures ton avion
-Hein ? Ah ouais, m*rde, bah 11h je savais pas, moi
-Mais issou…
-Ah au fait, je dois manger avec Damla moi
-Ouais, bah moi j’emmène Jo chercher ses affaires, puis… on se rejoint à l’hôpital ? Chercher Fritz pour le voir encore une fois avant que Jo parte ?
-Ca marche
Le coup de pression mis par Jo ne fut pas le seul de la matinée. On avait dormis comme des pierres jusque là mais on sentait que ce n’était pas suffisant, Furkan n’arrêtait pas de bailler, j’avais tellement peur qu’il s’endorme au volant que je leur ai dit que rien n’était urgent : j’allais voir Damla, puis on se rejoindrait tous à l’hôpital en fin d’aprèm avant de raccompagner Jo à l’aéroport. Parfait emploi du temps, qualité Furkan-Turkissou
Tout à coup, on sonna à la porte.
-Fritz ?? Fritz tu es là ?? Le concierge m’a dit qu’il avait vu des gens monter !!
-Ayaa c’est Melis ça
-Ptn l’infecte, j’ai pas envie de lui ouvrir
-Nan bah c’est bon, Fritz lui enverra déjà un message
-Je sais pas s’il est en état
-Ok, bah MELIS, ENVOIE-LUI UN MESSAGE !
B*rdel mais qu’il est c*n on venait de dire qu’on ne voulait pas lui répondre et lui parler, et cet abruti lui hurle quelque chose à travers la porte ptn mais ce mec était désespéré certains deviennent chelous après l’alcool, mais lui c’est la fatigue. Il nous a regardé avec d’immenses yeux ronds en mode « désolé les kheys j’ai pas réfléchi », b*rdel mais on a pris le temps de rigoler. Au final, on s’est mis d’accord que Jo ne devait pas ouvrir, il allait encore faire une bourde.
-Euh, ouais ?
-Fritz est là ?
-Nan. Alors en fait on était en soirée hier soir, et il s’est foulé la cheville, et il se l’est carrément cassé hier soir, en tombant dans des escaliers
-Sérieux ????
-Bah la cheville foulée, si on a bien compris, c’est un peu de ta faute issou
-Mmmh…
-Et du coup on l’a emmené à l’hôpital, là-bas, chambre 513, on va y faire un tour en fin d’aprèm
-Ok bah je vais y aller tout de suite. Mais du coup pourquoi vous squattez son appart ?
-Il y a plus de place, et il voulait qu’on garde ses affaires. Voilà.
Et Furkan lui a fermé la porte au nez avec un sourire. B*rdel, même si je n’aimais pas trop cette fille, j’avais de la peine pour ce qu’on venait de lui faire subir, c’était quand même carrément humiliant. bon bref, on n’avait pas de temps à perdre. Fritz ne nous avait toujours pas répondu, probablement dormait-il encore, alors Furkan et Jo ont décidé de retourner dormir, tandis que je prenais le chemin du resto où je devais manger avec Damla. En arrivant, ma jolie turquette était déjà assise, et m’a accueilli avec un grand sourire. C’était une vraie crainte pour moi : sur le chemin, je m’étais rendu compte que je ne lui avais envoyé aucun message, et je ne voulais pas qu’elle comprenne ça de travers, heureusement elle ne m’en n’a pas tenu rigueur et m’a demandé, entre deux plats, comme s’était passée la soirée. Bon, je ne me suis pas appesanti sur la fille qui m’avait ouvertement dragué, fallait pas déconner non plus.
-Oooh, et Fritz s’est blessé ?
-Carrément, il est dans un sale état, d’ailleurs, on va le voir après, avec Furkan et Jo, tu veux venir avec nous ?
-Ouais, carrément !
-On va le voir, puis on emmène Jo à l’aéroport, j’espère que tu n’as pas peur des moments d’émotion.
-Ca va, on en aura d’autres, toi et moi
Au final, comprenant que j’avais encore besoin de me reposer, Damla a proposé qu’on aille se poser une petite heure sur la plage, où j’ai fait un petit somme, couché sur sa poitrine, le meilleur coussin qui existe à mon réveil, il était déjà l’heure d’aller à l’hôpital, on y a marché doucement, visitant au passage des coins d’Istanbul que je n’avais jamais vus. Sur place, Jo et Furkan étaient déjà là, ainsi que Melis. L’ambiance s’en ressentait très clairement. Melis était quasiment couchée sur le lit en train de caresser les cheveux de Fritz, tandis que Jo et Furkan étaient assis à côté, cherchant désespérément un sujet de conversation et un moyen de parler ouvertement sans outrer la petite Melis l’arrivée de Damla a permis de détendre l’atmosphère : intelligente comme tout, ma petite turquette a pris Melis à part en lui parlant de trucs de filles, pour qu’on puisse discuter ensemble. Ce fut une discussion très émouvante. C’était probablement l’une des dernières fois qu’on se voyait vraiment ensemble tous les quatre. C’était donc… dans une chambre d’hôpital crasseuse d’Istanbul
Fritz avait des larmes aux yeux, mais le pire c’était Furkan : on allait tous rentrer en Europe, tandis que lui resterait ici. On essayait de se calmer comme on le pouvait en se disant qu’avec l’argent qu’il a, il pourrait régulièrement venir nous rejoindre à la frontière franco-allemande, mais ça restait un moment très émouvant b*rdel, se créer une telle bande de copains, et devoir la terminer dans une chambre d’hôpital, bon, avec une soirée de malade la veille, mais quand même, c’était finalement un superbe souvenir qu’on n’oublierait JAMAIS. Du coin de l’œil, je voyais Damla très émue nous regarder faire nos adieux. Elle comprenait l’importance du moment, tandis que Melis semblait agacer. On a laissé Fritz et Jo ensemble un peu, vu qu’on allait ramener ce dernier à l’aéroport. La première séquence émotion était passée, et s’était terminée avec des promesses de revoir terriblement sérieuses.
On a laissé Fritz avec Melis, tandis que Jo, Damla et moi-même montions dans la voiture de Furkan, destination l’aéroport. Je me souviens encore du voyage dans la voiture, qui fut assez long, mais plein de rires et de bons souvenirs, Damla m’a souvent dit qu’elle avait vraiment senti à ce moment qu’on était devenus plus qu’une bande de potes, mais vraiment des amis. Il était certain qu’on se reverrait tous ensemble.
A l’aéroport, on attendit l’avion sans trop déprimer. En fait, comme on était encore fatigués, on s’est presque endormis mais ce fait, conjugué aux larmes déjà versées à l’hôpital, a permis d’adoucir les au revoir. Jo m’a rappelé qu’il viendrait faire ses études pas loin de chez moi. « Chez nous », ajouta tendrement Damla, et Furkan n’était pas du genre sentimental pour les au revoir.
On a attendu que Jo soit hors de vue avec ses valises et on est rentrés. La nuit d’Istanbul était douce, très douce, et Furkan a proposé de déposer Damla d’abord, puis moi, mais Damla a insisté pour qu’on me dépose d’abord. J’ai alors compris que la journée n’était pas terminée. Arrivés chez moi :
-Je peux dormir chez toi, ce soir ?
-Euh… ouais, bien sûr, bien sûr.
-Oulaah, eh bah, bonne soirée les petits amoureux !
Le 21 août 2022 à 15:30:40 :
J'avais commencé ton risitas en août 2021 alors que j'étais à Istanbul. Je l'ai mis en stand by a la suite de l'annonce de ta pause et je le reprends maintenant alors que je suis à Kusadasi.
Jamais été à Kusadasi, c'est comment ? J'ai des potes qui y étaient, ils m'ont dit qu'il y avait trop de charos
Le 21 août 2022 à 13:38:56 :
Je sais plus sous quel pseudo j'avais écrit sur ce topic y a... des mois et des mois.
J'ai visité Istanbul depuis et j'ai adoré.
Je viens de me faire une trentaine de chapitres, c'est toujours aussi bien, hâte de voir où tu en es aujourd'hui.
On continue, on continue, ptn je pensais pas que ce serait aussi chaud de finir ce risitas
Le 26 août 2022 à 01:50:00 :
Le 21 août 2022 à 15:30:40 :
J'avais commencé ton risitas en août 2021 alors que j'étais à Istanbul. Je l'ai mis en stand by a la suite de l'annonce de ta pause et je le reprends maintenant alors que je suis à Kusadasi.Jamais été à Kusadasi, c'est comment ? J'ai des potes qui y étaient, ils m'ont dit qu'il y avait trop de charos
Le 26 août 2022 à 01:50:00 :
Le 21 août 2022 à 15:30:40 :
J'avais commencé ton risitas en août 2021 alors que j'étais à Istanbul. Je l'ai mis en stand by a la suite de l'annonce de ta pause et je le reprends maintenant alors que je suis à Kusadasi.Jamais été à Kusadasi, c'est comment ? J'ai des potes qui y étaient, ils m'ont dit qu'il y avait trop de charos
Le 21 août 2022 à 13:38:56 :
Je sais plus sous quel pseudo j'avais écrit sur ce topic y a... des mois et des mois.
J'ai visité Istanbul depuis et j'ai adoré.
Je viens de me faire une trentaine de chapitres, c'est toujours aussi bien, hâte de voir où tu en es aujourd'hui.On continue, on continue, ptn je pensais pas que ce serait aussi chaud de finir ce risitas
D'ailleurs, tu n'as jamais traîné du côté de Tophane ? J'ai adoré ce quartier, avec le coin de la tour Galata.
Données du topic
- Auteur
- Turkissou9
- Date de création
- 11 juillet 2021 à 20:23:23
- Nb. messages archivés
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