[RISITAS] Un célestin à Istanbul
Ceci dit j’arrive au bon moment on approche de la fin et je n’aurais pas supporté un suspens de plus d’un an
CHAPITRE 140 : Shopping
-Salut
-Coucou, ça va ?
-Ca va, tu es… ravissante !
C’était le mot. Sur le coup je ne savais vraiment pas à quoi jouait Tutku. Depuis que j’étais avec Damla, elle était beaucoup plus distante avec moi, on ne parlait quasiment plus depuis le mariage d’Ali et Reyhan, et d’un côté c’était assez legit : Tutku était plus ou moins mon ex, et je ne pouvais plus entretenir une relation « comme avant » avec elle. Legit. mais ce qui était bien, au début, c’est que Tutku avait compris cela par elle-même et qu’elle s’était elle-même mise sur la touche, afin de me laisser toute la latitude de développer ma relation avec Damla. C’était la meilleure des solutions, et au final ça me paraissait plutôt le meilleur des choix, mais vous savez les kheys, comme le disait le grand poète Ovide, maître des a/mours : « la solitude renforce les obsessions ». Et je crois que Tutku avait été seule, trop seule. Et que son obsession, c’était la relation qu’elle avait perdue avec moi. Tout s’était passé trop vite.
...
Donc…
Elle était ravissante.
Et ça ne pouvait pas être un hasard, je la connaissais trop bien.
Elle portait des petits talons, ceux qui apportaient à sa démarche toute la grâce qui m’avait fait fondre les premières fois que je l’avais vue. Elle portait un pantalon de toile noire ; il n’y avait qu’elle et Damla qui savait que c’était mon point faible. Maquillage parfait, lèvres terriblement pul/peuses grâce à un rouge à lèvre rouge comme jamais, et bien sûr une coiffure lourde, ondulée, tombant sur la poitrine. Tutku au max.
Alors forcément. Quid ? Je me suis tout simplement dit qu’elle était célibataire, donc en recherche d’un mec, donc elle mettait ses atouts en avant, et elle savait qu’elle plaisait comme ça. Bon, après tout, je ne pouvais pas le lui reprocher, mes yeux s’en régalaient, mais je trouvais ça bizarre de se pimper aussi bien pour un simple shopping avec un ami, surtout quand elle savait comment faire chavirer l’ami en question…
-On va où ?
-Soit ce centre commercial là, soit la rue marchande là-bas.
-Au centre commercial plutôt
-Mais c’est plus loin
-Justement, il faut que je marche, je dois prendre l’air…
… et Damla et sa mère étaient en train de déjeuner dans la rue marchande en question, ayaa le petit bond que mon cœur a fait quand elle a mentionné cette rue nous avons pris les transports en commun en discutant de tout et de rien, du temps, de la puanteur des gens dans le bus, et bien évidemment on s’est livrés au petit sport qu’on aimait tellement faire : prendre des photos que je publierais ensuite sur les réseaux pour faire pâlir d’envie les rageux qui m’avaient tellement gonflé au bled, pour leur montrer la vie de rêve que je menais à Istanbul
Nous sommes arrivés au centre commercial, absolument énorme, et on a d’abord flâné tranquillement dans un petit parc juste à côté, en mangeant une glace. Tutku était comme à son habitude, rien à signaler : calme, douce, gentille, ni trop, ni pas assez, dans sa mesure qui faisait d’elle une amie si précieuse, un cœur si attentif et une épaule si confortable, ça c’est ma kh/eyette sûre pendant longtemps, elle m’a même posé des questions sur ma relation avec Damla, et je me suis ouvert à elle comme je m’ouvrais à elle sur tous les sujets. Comme dit, Tutku et moi en étions arrivés à un point où nous n’avions plus aucun tabou : je lui ai même parlé de la nuit que j’avais passée avec Damla, et sans aucun complexe ni jalousie, Tutku a pris la défense de Damla en me disant qu’elle comprenait sa position, et que je devais lui laisser du temps, et que vu comment notre relation était partie, il n’y avait franchement rien à craindre pour la suite. C’était normal, me disait-elle, qu’une relation de long terme, avec beaucoup d’avenir et de projets, ménage son présent. Enrichissant
-Donc tu penses que si on se précipite sur le summum, genre le s*x* et tout, c’est que la relation est vouée à sa perte ?
-Peut-être pas, mais si on brûle les étapes, bah on n’arrive pas au bout. Le marathonien qui commence sa course en piquant une pointe à 35 km/hs n’ira pas très loin. Tout ce qu’il fera, c’est un beau sprint, puis il s’arrêtera.
-C’est vrai…
-Regarde nous, c’est ce qui s’est passé.
-Comment ça ?
-On a eu une super belle relation, mais on est allés très très vite, on avait tous les deux besoin de ça, mais du coup on s’est arrangés pour que notre relation soit un sprint, et non pas un marathon
-Le sprint de l’amour
-C’est ça.
-C’était beau, malgré tout, ce qu’on a vécu, tu le sais ça, que tu auras toujours une place dans mon cœur et dans ma vie ?
-Bien sûr, et c’est réciproque. C’était beau et… ça l’est toujours, non ?
-Oui, je suis heureux qu’on ait pu se garder dans la vie l’un de l’autre
Que des petits m/amours. Après avoir fini notre petite balade, nous avons décidé d’aller enfin faire ce shopping. Tutku avait eu l’élégance de ne pas m’emmener dans une boutique de ling*rie (on avait fait ça une fois quand on était plus proches, c’était assez marrant ), nous sommes allés dans un grand magasin de chaussures, je me souviens parfaitement qu’elle voulait s’acheter de jolies bottines habillées. Une fois encore, le hasard ? Elle savait que j’adorais ça, et que de jolies bottines me faisaient vraiment craquer. Hasard.
On est ensuite allés dans un magasin qui vendait des tenues de tous types, très généraliste, parce qu’elle voulait acheter un petit foulard, ou bandana, je ne sais pas comment ça s’appelle, pour se mettre ça dans les cheveux, un peu comme un serre-tête, bien porté c’est carrément mignon. Le hasard ? Elle savait que j’adorais ça.
Puis nous sommes allés dans une boutique de cosmétiques. Elle voulait s’acheter un rouge à lèvres. Elle en a essayé quelques-uns, en en mettant sur ses lèvres et en me les montrant bien. Pour au final prendre celui que j’aimais le plus. Le hasard ? Elle savait que j’adorais ça.
C’est à ce moment-là que j’ai reçu un petit message.
-Coucou chou, tu révises ? Tu as des exams après-demain, ne l’oublie pas ! B/isous
Impossible de lui dire où j’étais, et avec qui, évidemment, faudra se contenter de mon silence
Cela dit, j’avais effectivement des examens dans peu de temps, et j’avais prévu de sortir cette excuse à Tutku, si elle me retenait trop longtemps dans les magasins. Pour être honnête, faire les magasins avec une fille ne m’a jamais soûlé, peut-être mon côté patriarc*l du mâle qui aime habiller une fille comme si elle était sa poupée mais du coup, ça veut dire que je joue à la poupée, en tant qu’homme, ça détruit bien les sté/réotypes de genre
Le temps avançait, et Tutku voulait faire un dernier magasin. Les pantalons. Evidemment. Elle voulait voir pour un nouveau leg/gins de sport. Bon. Elle prit avec elle deux leggins et un t-shirt de sport et entra dans la cabine d’essayage, pendant que je tenais ses affaires dehors, maître c*ck certifié
-Turkissou… tu peux descendre la tirette de mon haut, stp ?
-Euh, ouais
-Voilà, merci ! Et voilà, j’ai mis le leg/gins, tu trouves qu’il me va bien ?
-Ouais, il est bien, un peu large, non ?
-Non, regarde il me serre bien
Elle prend ma main. Et la met sur ses hanches. Et la passe tout autour, y compris sur son c/ul. je bégayais, mais je devenais tout rouge et n’avait pas retiré ma main assez vite, ça fit sourire Tutku. Elle pensait qu’elle avait gagné.
B*rdel, Tutku, pas toi. La femme solide. La confidente. L’indomptable. Le roc. Ferme, plus ferme que tous les autres… tu ne vas pas me pousser à la faute, quand même, pas toi ? Tu es une femme bien trop ferme pour ça. Ferme… ferme comme ces f*ss*s que je suis en train de palper… mais b*rdel je devrais déjà avoir enlevé ma main.
…
Je l’enlève. Je souris à Tutku et la laisse seule dans la cabine d’essayage, en lui caressant délicatement le visage.
Quelques secondes après, elle sortit. Pendant un temps, je me suis dit… que je n’étais pas passé loin. J’y ai pensé, les kheys, j’ai vraiment pensé, à rentrer dans cette cabine d’essayage, à tirer le rideau, et à reprendre cette femme que j’avais tant de fois possédée, celle qui m’avait dép*cel/é. J’étais à deux doigts d’entrer dans cette cabine d’essayage et de plonger ma langu/e dans sa bouche, elle se serait donnée à moi, je le sais. Et je me serais vraiment senti comme le dernier des baltr/ingues après ça
A ma grande surprise, Tutku sortit avec un sourire relativement satisfait, sans aucune frustration, y compris dans ses yeux. Pleine et entière jusqu’au bout. Elle se colla à moi et murmura à mon oreille :
-Tu es amoureux, pour de vrai. Tu mérites une belle histoire. Je crois que vous dignes l’un de l’autre. Fonce. Je suis heureuse pour vous deux.
Et nous avons le shopping comme les deux amis que nous étions.
Le 16 septembre 2022 à 11:06:55 :
mais b*rdel la suite se fait strike
Hop hop hop les images vont pas se poster toutes seules
Données du topic
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- Turkissou9
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- 11 juillet 2021 à 20:23:23
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