Khey et écrivain.
Le 15 octobre 2020 à 23:03:29 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:59:35 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:57:47 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:52:23 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:50:32 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:43:47 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:38:25 Llyuvennatsgaia a écrit :
Mais on ne doit pas nous obliger à mettre des femmes ou des lgbts dans un bouquin pour faire plaisir à tout ce monde ! On parle d'oeuvre artistique, l'écrivain doit être libre de raconter ce qu'il lui chante tant que cela reste dans les limites de la loi évidemment.Cf le post que j'ai développé à la page précédente sur l'importance, pas à l'échelle d'un individu mais d'un paysage artistique, de mesurer l'impact qu'on peut avoir sur le visage d'une société.
Quant à la question de la sous-représentation des femmes ça me semble normal selon le contexte historique, ou tout simplement lorsque l'auteur est un homme et qu'il est donc plus facile (et plus naturel) pour ce dernier d'écrire des personnages masculins.
C'est curieux que les femmes n'aient pas ce problème de description des hommes, ou beaucoup moins
Elles l'ont très clairement, c'est flagrant quant on les lit (si si ) ! C'est juste qu'elles sont persuadées que ça passe inaperçu et qu'elles ont compris la psychologie masculine. Du coup elles en font des tonnes pour viriliser leur héros, le faire passer pour un "bonhomme"
J'ai jamais vu de polémique argumentée sérieuse à ce sujet, et si tu en as une (comme il en existe du côté de la représentation flinguée des femmes ) je veux bien la lire pour en apprendre davantage !
En général, les clichés de l'homme qui passe par sa virilité, ça existe surtout dans les romances (notamment érotiques) et certains types de medieval fantasy avec des valeurs viriles exacerbées et omniprésentes (mais c'est aussi valable sous la plume des auteurs masculins).
Je me base juste sur ma propre expérience de lecteur, et le constat c'est que les femmes en rajoutent un peu trop pour bien montrer que le héros est un homme. Par exemple dans sa façon de s'exprimer ou son point de vue sur les femmes du récit.
Je me suis jamais fait cette réflexion à part en lisant des autrices vraiment débutantes ou en jetant un oeil sur des navets érotico-romantiques, t'aurais des exemples précis que j'aille me faire mon avis ?
Toi par exemple, ça se voit que t'es une femme en lisant tes posts.
J'hésite entre la vexation et la consternation
Mais du coup, après avoir tâté mes baloches pour vérifier qu'elles étaient encore là, je veux bien tes exemples pour que je me fasse un avis quand même
Le 15 octobre 2020 à 23:08:33 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 23:03:29 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:59:35 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:57:47 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:52:23 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:50:32 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:43:47 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:38:25 Llyuvennatsgaia a écrit :
Mais on ne doit pas nous obliger à mettre des femmes ou des lgbts dans un bouquin pour faire plaisir à tout ce monde ! On parle d'oeuvre artistique, l'écrivain doit être libre de raconter ce qu'il lui chante tant que cela reste dans les limites de la loi évidemment.Cf le post que j'ai développé à la page précédente sur l'importance, pas à l'échelle d'un individu mais d'un paysage artistique, de mesurer l'impact qu'on peut avoir sur le visage d'une société.
Quant à la question de la sous-représentation des femmes ça me semble normal selon le contexte historique, ou tout simplement lorsque l'auteur est un homme et qu'il est donc plus facile (et plus naturel) pour ce dernier d'écrire des personnages masculins.
C'est curieux que les femmes n'aient pas ce problème de description des hommes, ou beaucoup moins
Elles l'ont très clairement, c'est flagrant quant on les lit (si si ) ! C'est juste qu'elles sont persuadées que ça passe inaperçu et qu'elles ont compris la psychologie masculine. Du coup elles en font des tonnes pour viriliser leur héros, le faire passer pour un "bonhomme"
J'ai jamais vu de polémique argumentée sérieuse à ce sujet, et si tu en as une (comme il en existe du côté de la représentation flinguée des femmes ) je veux bien la lire pour en apprendre davantage !
En général, les clichés de l'homme qui passe par sa virilité, ça existe surtout dans les romances (notamment érotiques) et certains types de medieval fantasy avec des valeurs viriles exacerbées et omniprésentes (mais c'est aussi valable sous la plume des auteurs masculins).
Je me base juste sur ma propre expérience de lecteur, et le constat c'est que les femmes en rajoutent un peu trop pour bien montrer que le héros est un homme. Par exemple dans sa façon de s'exprimer ou son point de vue sur les femmes du récit.
Je me suis jamais fait cette réflexion à part en lisant des autrices vraiment débutantes ou en jetant un oeil sur des navets érotico-romantiques, t'aurais des exemples précis que j'aille me faire mon avis ?
Toi par exemple, ça se voit que t'es une femme en lisant tes posts.
J'hésite entre la vexation et la consternation
Mais du coup, après avoir tâté mes baloches pour vérifier qu'elles étaient encore là, je veux bien tes exemples pour que je me fasse un avis quand même
C'est typiquement le genre d'expression dont je parlais plus tôt : "tâté mes baloches"
Aucun mec ne dit ça... C'est pour se faire passer pour un bonhomme, un mec qui a des couilles.
Le 15 octobre 2020 à 23:04:54 Pessimiste2018 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:17:31 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:13:53 Pessimiste2018 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 14:23:22 ink-ray a écrit :
En gros dans le milieu littéraire actuelle, surtout le milieu de la jeunesse, il y a des polémiques concernant la représentations de héros racisés, des femmes, des minorités sexuelles ou religieuses, du handicap... ça se tire la bourre pour permettre aux textes "own voices" (écrits par des auteurs concernés) d'être mieux mis en avant, ça pointe du doigt les oeuvres trop blanches, trop masculines...
Et donc ? On a plus le droit d'écrire ce qu'on veut ? Vive la censure.
C'est un débat infiniment plus complexe que ça
D'ailleurs, la censure qui a le plus impacté la littérature, notamment jeunesse, ça a pas DU TOUT été de la littérature progressiste. La loi du 16 juillet 1949 stipulait, jusqu'en 2011, qu'on avait pas le droit de montrer la paresse, la lâcheté, le délit ou n'importe quelle tare morale "sous un angle favorable". La majorité des oeuvres censurées de l'histoire de la littérature l'ont été pour répondre à des bonnes moeurs, le plus souvent chrétiennes et blanches
Ça veut dire qu'à partir de cette époque jusqu'en 2011, on pouvait pas mettre en avant un Mordred bis, par exemple ? Ou c'est moi qui ai mal compris ?
Théoriquement, tu pouvais pas, non. Après niveau pratique c'était autre chose, mais y a plein de bouquins qui sont passés sous la censure.
Mais aujourd'hui, si j'ai envie de pondre un livre sans héroïne, je suis foutu ou pas ?? Quand tu vois la liste des films et des séries d'aujourd'hui, t'es obligé de trouver des héroïnes partout, à croire que les films des années 80-90 sont révolus comme si c'était dérangeant.
Je viens de vous dire que c'était un débat immensément complexe et vous arrivez avec toute la subtilité du monde pour me demander si vous allez vous faire recaler parce que vous mettez pas de meuf ?
Bien sûr que non, on te recalera pas parce qu'y a pas de gonzesse, pas de noir ou pas d'handicapé dans ton roman. En revanche, c'est important de se questionner sur pourquoi, à échelle d'un paysage littéraire, y a moins de gonzesses, de noirs ou d'handicapés que dans la population générale, à proportion comparable.
Le 15 octobre 2020 à 22:24:55 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:13:48 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:07:02 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:13:53 Pessimiste2018 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 14:23:22 ink-ray a écrit :
En gros dans le milieu littéraire actuelle, surtout le milieu de la jeunesse, il y a des polémiques concernant la représentations de héros racisés, des femmes, des minorités sexuelles ou religieuses, du handicap... ça se tire la bourre pour permettre aux textes "own voices" (écrits par des auteurs concernés) d'être mieux mis en avant, ça pointe du doigt les oeuvres trop blanches, trop masculines...
Et donc ? On a plus le droit d'écrire ce qu'on veut ? Vive la censure.
C'est clair, quelle époque de merde
Ayaaa, tu penses vraiment qu'y a plus de bouquins censurés qu'au siècle dernier ?
Peu importe le siècle dernier, on est en 2020 et on ne devrait plus tolérer ça. Trop de blancs, trop de masculinité... On est où là ?
Moi, ça me soule vraiment ! T'imagines, tu te fais corriger car il manque un asiatique ou une héroïne dans ton casting. C'est ton scénario, ton histoire bordel ! Bientôt, il y aura que des copier-collers. C'est ce qu'on appelle la dictature de la pensée unique
Mais personne ne t'emmerdera pour ça.
Par contre, ce qui fait polémique, c'est surtout les couples homos (on m'a déjà demandé d'en retirer un avant la publication). Du reste, si t'as pas de propos aberrants vis à vis des femmes dans ton récit (que, du moins, ça ne passe pas pour ta parole d'auteur, ça ne signifie pas que tes personnages ne peuvent pas être misos), personne viendra te faire chier.
Le jour où on vous fait chier sur le plan éditorial parce que vous avez trop de mecs ou trop de blancs dans vos récits, vous m'appelez. Parce que ces polémiques ne touchent pas les auteurs en tant qu'individus, ça parle pas de moi ni de vous. Ça parle du constat à grande échelle qu'il y a, rapporté à la population générale française, une sous-représentation claire des populations non-blanches et non-hommes. C'est ça, la question à penser à la racine. C'est pas les auteurs qu'on va museler, ça, ça relève du fantasme. Exactement comme le fantasme du militant aux cheveux colorés qui croit qu'on va forcément l'empêcher de mettre son couple homo ou ses personnages atypiques : c'est faux, ça arrive rarement.
Le 15 octobre 2020 à 21:21:55 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:21:00 Candistanton a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:18:34 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:12:53 Candistanton a écrit :
Par contre qu'est ce que c'est le speed dating dans le cadre des ME ?Une "rencontre express", un rendez-vous organisé avec des éditeurs pour que tu défendes ton texte et leur donnes envie d'étudier ton projet.
Certains salons les organisent régulièrement pour dénicher de futures pépites.
Donc, c'est des maisons qui n'ont pas lu ton bouquin et qui du reste ne connaissent rien de toi ?
Grosso modo, et ton job c'est de te présenter et présenter tes projets pour susciter leur intérêt et les inciter à te recontacter
Si écrivain c'est être à moitié commercial, je le serai jamais
Le 15 octobre 2020 à 23:12:33 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 23:08:33 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 23:03:29 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:59:35 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:57:47 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:52:23 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:50:32 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:43:47 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:38:25 Llyuvennatsgaia a écrit :
Mais on ne doit pas nous obliger à mettre des femmes ou des lgbts dans un bouquin pour faire plaisir à tout ce monde ! On parle d'oeuvre artistique, l'écrivain doit être libre de raconter ce qu'il lui chante tant que cela reste dans les limites de la loi évidemment.Cf le post que j'ai développé à la page précédente sur l'importance, pas à l'échelle d'un individu mais d'un paysage artistique, de mesurer l'impact qu'on peut avoir sur le visage d'une société.
Quant à la question de la sous-représentation des femmes ça me semble normal selon le contexte historique, ou tout simplement lorsque l'auteur est un homme et qu'il est donc plus facile (et plus naturel) pour ce dernier d'écrire des personnages masculins.
C'est curieux que les femmes n'aient pas ce problème de description des hommes, ou beaucoup moins
Elles l'ont très clairement, c'est flagrant quant on les lit (si si ) ! C'est juste qu'elles sont persuadées que ça passe inaperçu et qu'elles ont compris la psychologie masculine. Du coup elles en font des tonnes pour viriliser leur héros, le faire passer pour un "bonhomme"
J'ai jamais vu de polémique argumentée sérieuse à ce sujet, et si tu en as une (comme il en existe du côté de la représentation flinguée des femmes ) je veux bien la lire pour en apprendre davantage !
En général, les clichés de l'homme qui passe par sa virilité, ça existe surtout dans les romances (notamment érotiques) et certains types de medieval fantasy avec des valeurs viriles exacerbées et omniprésentes (mais c'est aussi valable sous la plume des auteurs masculins).
Je me base juste sur ma propre expérience de lecteur, et le constat c'est que les femmes en rajoutent un peu trop pour bien montrer que le héros est un homme. Par exemple dans sa façon de s'exprimer ou son point de vue sur les femmes du récit.
Je me suis jamais fait cette réflexion à part en lisant des autrices vraiment débutantes ou en jetant un oeil sur des navets érotico-romantiques, t'aurais des exemples précis que j'aille me faire mon avis ?
Toi par exemple, ça se voit que t'es une femme en lisant tes posts.
J'hésite entre la vexation et la consternation
Mais du coup, après avoir tâté mes baloches pour vérifier qu'elles étaient encore là, je veux bien tes exemples pour que je me fasse un avis quand mêmeC'est typiquement le genre d'expression dont je parlais plus tôt : "tâté mes baloches"
Aucun mec ne dit ça... C'est pour se faire passer pour un bonhomme, un mec qui a des couilles.
Je suis donc de nouveau grillé en tant que trap mignon.
Ceci dit, tu as raison : je dois avoir une psychologie assez androgyne puisque j'ai la chance de pondre des personnages féminins suffisamment pertinents pour qu'aucune fille ne m'ait jamais fait le moindre reproche à ce niveau
Le 15 octobre 2020 à 23:15:32 Dunwich-Monst a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:21:55 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:21:00 Candistanton a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:18:34 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:12:53 Candistanton a écrit :
Par contre qu'est ce que c'est le speed dating dans le cadre des ME ?Une "rencontre express", un rendez-vous organisé avec des éditeurs pour que tu défendes ton texte et leur donnes envie d'étudier ton projet.
Certains salons les organisent régulièrement pour dénicher de futures pépites.
Donc, c'est des maisons qui n'ont pas lu ton bouquin et qui du reste ne connaissent rien de toi ?
Grosso modo, et ton job c'est de te présenter et présenter tes projets pour susciter leur intérêt et les inciter à te recontacter
Si écrivain c'est être à moitié commercial, je le serai jamais
Être écrivain professionnel, c'est produire une création qui aura une valeur marchande. Il y a donc forcément un aspect financier et commercial qui en découle. Tu peux mettre de la distance entre l'argent et toi, mais n'empêche que si tu dois payer ton loyer, arrive un moment où il faut parler ventes et argent
Le 15 octobre 2020 à 23:18:30 BuffleAmical a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 23:12:33 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 23:08:33 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 23:03:29 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:59:35 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:57:47 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:52:23 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:50:32 Llyuvennatsgaia a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:43:47 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:38:25 Llyuvennatsgaia a écrit :
Mais on ne doit pas nous obliger à mettre des femmes ou des lgbts dans un bouquin pour faire plaisir à tout ce monde ! On parle d'oeuvre artistique, l'écrivain doit être libre de raconter ce qu'il lui chante tant que cela reste dans les limites de la loi évidemment.Cf le post que j'ai développé à la page précédente sur l'importance, pas à l'échelle d'un individu mais d'un paysage artistique, de mesurer l'impact qu'on peut avoir sur le visage d'une société.
Quant à la question de la sous-représentation des femmes ça me semble normal selon le contexte historique, ou tout simplement lorsque l'auteur est un homme et qu'il est donc plus facile (et plus naturel) pour ce dernier d'écrire des personnages masculins.
C'est curieux que les femmes n'aient pas ce problème de description des hommes, ou beaucoup moins
Elles l'ont très clairement, c'est flagrant quant on les lit (si si ) ! C'est juste qu'elles sont persuadées que ça passe inaperçu et qu'elles ont compris la psychologie masculine. Du coup elles en font des tonnes pour viriliser leur héros, le faire passer pour un "bonhomme"
J'ai jamais vu de polémique argumentée sérieuse à ce sujet, et si tu en as une (comme il en existe du côté de la représentation flinguée des femmes ) je veux bien la lire pour en apprendre davantage !
En général, les clichés de l'homme qui passe par sa virilité, ça existe surtout dans les romances (notamment érotiques) et certains types de medieval fantasy avec des valeurs viriles exacerbées et omniprésentes (mais c'est aussi valable sous la plume des auteurs masculins).
Je me base juste sur ma propre expérience de lecteur, et le constat c'est que les femmes en rajoutent un peu trop pour bien montrer que le héros est un homme. Par exemple dans sa façon de s'exprimer ou son point de vue sur les femmes du récit.
Je me suis jamais fait cette réflexion à part en lisant des autrices vraiment débutantes ou en jetant un oeil sur des navets érotico-romantiques, t'aurais des exemples précis que j'aille me faire mon avis ?
Toi par exemple, ça se voit que t'es une femme en lisant tes posts.
J'hésite entre la vexation et la consternation
Mais du coup, après avoir tâté mes baloches pour vérifier qu'elles étaient encore là, je veux bien tes exemples pour que je me fasse un avis quand mêmeC'est typiquement le genre d'expression dont je parlais plus tôt : "tâté mes baloches"
Aucun mec ne dit ça... C'est pour se faire passer pour un bonhomme, un mec qui a des couilles.C'est pas une fille (c.f. le précédent topic). En revanche c'est une bonne grosse pédale de bisexuel.
Pas besoin d'être aussi insultant
On se demande pourquoi j'ai laissé tomber l'autre topic.
Ne lisant pratiquement aucun auteur féminin, je dois dire que je serais bien incapable de juger leur façon de dépeindre les hommes. ça pose peut-être, dirons certains, un autre problème sur ma consommation de romans...
Mais je ne vois pas au nom de quoi les femmes décriraient mieux les hommes que ceux-ci les femmes. J'ai d'ailleurs des exemples de bons personnages féminins dans des livres de SF, ceux de Gibson par exemple, avec Mona Lisa s'éclate, qui met en scène un trio de femmes protagonistes tout à fait réaliste.
J'ajouterai que je ne vois pas trop l’intérêt d'inclure des personnages féminins si c'est pour les traiter indifféremment des personnages masculins, si ce n'est, justement, pour une histoire de quota. Il y a là, il me semble, un paradoxe.
Il est important, au contraire, de reconnaître des qualités et des défauts propre à chaque sexe, pour justement apporter un peu de variété et d'épaisseur. La beauté a été évoquée, et c'est justement une arme / caractéristique féminine. La mettre au panier, c'est se priver d'un ressort narratif. Il ne faut pas confondre une caractéristique bien traitée avec les clichés malheureusement trop présents.
Le 15 octobre 2020 à 23:43:04 VautourFauve a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 23:38:09 ink-ray a écrit :
Un forum sans névrose.
On se demande pourquoi j'ai laissé tomber l'autre topic.Mais t'es vraiment bi ?
Après en soi ça me gène pas trop c'est juste que ça fait bizarre après avoir suivi les centaines de pages de l'autre topic quand on pensait avoir affaire à un vrai mec. Enfin les gays sont des mecs aussi hein mais tu vois ce que je veux dire.
Tu es soit très jeune soit un énorme beauf
Le 15 octobre 2020 à 22:06:07 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:55:24 Kick-Bat a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:31:14 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:27:26 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:26:16 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:21:21 Candistanton a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:18:59 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:16:30 Candistanton a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:15:51 MaxouStirner1 a écrit :
Je crois que si un jour je suis obligé de devoir faire un speed dating pour publier une œuvre je vais directement en auto-édition.T'es un Célestin ?
Pas spécialement non.
Alors pourquoi refuser les speed dating ?
Parce que je sais pertinemment que je n'arriverai pas à "jouer le jeu". Mais c'est juste moi, tant mieux si d'autres y arrivent.
Chacun ses sensibilités, j'ai rencontré des auteurs à la formation qui sont incapables (pour des raisons aussi diverses que la timidité, le refus de fonctionner comme ça, le manque de confiance en eux...) de participer à ce genre d'événement.
Mais je me dis que pour un entretien d'embauche, ça doit être chaud
Oui, la dernière fois que j'ai été convoqué à un entretien d'embauche, je me suis arrété au milieu du trajet et j'ai été me promener au bord d'une rivière plutôt que d'y aller. C'était quasiment impossible, bien que j'étais fauché à ce moment-là. Pour l'épreuve orale du capes j'ai fait un effort. Je n'avais pas vraiment à me "vendre" ou vendre quoi que ce soit, et je n'avais plus le choix, donc c'est passé. Mais c'est vraiment contre ma nature de participer à toutes ces choses-là.
ça te pose pas de problèmes pour enseigner ?
Ah non du tout, je suis d'ailleurs très à l'aise devant une classe. C'est complétement différent.
Par contre je serai incapable de répondre à un "pourquoi vous et pas un autre ?" pour un job quelconque. J'aurai l'impression de me salir. Je préfère encore faire les petits jobs de merde difficile pour lesquels on ne te fait pas chier avec ça. J'ai coupé du bois pendant plusieurs étés pour financer un peu mes études par exemple.
Maxou, est-ce que tu pourrais élaborer autours de ton sentiment de « te salir » et te vendant ?
Avec ce que tu dis à propos d’être à l’aise devant une classe VS « se vendre », cela sous-entend autre chose que de la timidité ou un manque de confiance en soi.
Et du coup, j’aimerais bien lire tes mots à ce propos car l’un de mes personnages a ce comportement : histoire de confronter ce trait avec un cas réel.
Mon but n’est pas de te coucher sur un fauteuil et je t’invite à cordialement aller me faire foutre si tu ne veux pas répondre en détails
Le 16 octobre 2020 à 07:11:23 Jeromerodrigues a écrit :
Je suis sur l'écriture d'un roman fantastique , j'ai fait quelques ébauches cependant un problème persiste : je ne sais pas comment introduire l'origine de la "magie" dans cet univers, des conseils?
Plus ou moins le même problème pour moi, il y a trop de pistes possibles attractives
Le 16 octobre 2020 à 07:11:23 Jeromerodrigues a écrit :
Je suis sur l'écriture d'un roman fantastique , j'ai fait quelques ébauches cependant un problème persiste : je ne sais pas comment introduire l'origine de la "magie" dans cet univers, des conseils?
Cet article : http://www.monde-fantasy.com/origine-de-la-magie
Le reste du blog est un bon début pour tout ce qui touche au domaine de l’imaginaire.
Et si tu lis l’anglais, je peux te partager d’autres sources.
Le 16 octobre 2020 à 07:30:21 B4vo a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 07:11:23 Jeromerodrigues a écrit :
Je suis sur l'écriture d'un roman fantastique , j'ai fait quelques ébauches cependant un problème persiste : je ne sais pas comment introduire l'origine de la "magie" dans cet univers, des conseils?Cet article : http://www.monde-fantasy.com/origine-de-la-magie
Le reste du blog est un bon début pour tout ce qui touche au domaine de l’imaginaire.
Et si tu lis l’anglais, je peux te partager d’autres sources.
Je veux bien, car je connais déjà ce blog comme ma poche
Le 16 octobre 2020 à 00:10:38 Kick-Bat a écrit :
J'ajouterai que je ne vois pas trop l’intérêt d'inclure des personnages féminins si c'est pour les traiter indifféremment des personnages masculins,
Le fait de considérer le sexe masculin par défaut qui, sans cette différenciation sociale, serait le seul à exister (si je comprends bien) ca il n'y aurait pas d'intérêt à rajouter des femmes... Est un problème en soi.
si ce n'est, justement, pour une histoire de quota. Il y a là, il me semble, un paradoxe.
Je n'ai jamais créé de personnages féminins par quota, en revanche il m'est arrivé de concevoir des romans sans qu'une seule fois la beauté d'une femme (ou la virilité d'un homme) ne soit mentionnée.
Il est important, au contraire, de reconnaître des qualités et des défauts propre à chaque sexe,
La beauté et la virilité / la force ne sont 1) ni des valeurs typiquement féminines et masculines respectivement, 2) des valeurs suffisamment complexes à manier pour n'être pas à la portée des auteurs débutants 3) pas les seuls attributs par lesquels un homme et une femme peuvent s'illustrer en tant qu'homme ou femme.
pour justement apporter un peu de variété et d'épaisseur. La beauté a été évoquée, et c'est justement une arme / caractéristique féminine. La mettre au panier, c'est se priver d'un ressort narratif. Il ne faut pas confondre une caractéristique bien traitée avec les clichés malheureusement trop présents.
Je n'ai à aucun moment dit qu'il ne fallait pas traiter la beauté d'une femme ou son potentiel de séduction. Juste qu'il y avait plus à gagner à remiser cette qualité au placard pour éviter d'en faire l'arme de toutes les femmes de son roman, ce qui est, le plus souvent, une maladresse agaçante.
Données du topic
- Auteur
- --crazymarty--
- Date de création
- 2 octobre 2020 à 17:12:51
- Nb. messages archivés
- 1904
- Nb. messages JVC
- 1868