Topic de --crazymarty-- :

Khey et écrivain.

Le 15 octobre 2020 à 09:22:59 Albinaire a écrit :

Le 14 octobre 2020 à 18:30:06 ink-ray a écrit :

Le 14 octobre 2020 à 18:27:16 Candistanton a écrit :

Le 14 octobre 2020 à 18:14:53 ink-ray a écrit :
Je suis à la gare pour rentrer au bercail. J'aurai appris énormément de trucs, trop pour faire un résumé alors hésitez pas si vous avec des thèmes sur lesquels vous avez des interrogations. :hap:

Aaaaaya mais on sait pas nous :snif:

Bah on a parlé de tellement de trucs, URSSAF, polémiques de représentativité, clauses des contrats, statut pro, cotisations retraites, choisir une bonne maison, comment gérer un speed dating, les agents littéraires, les droits de prêts en bibliothèque, comment faire une facture pour des interventions scolaires, comment cumuler administrativement avec un autre taf, l'histoire du métier d'auteur et de la négociation des contrats, comment se constituer un réseau, connaître en détails les différents maillons de la chaîne du livre...

Tu peux détailler les polémiques de représentativité ?

En gros dans le milieu littéraire actuelle, surtout le milieu de la jeunesse, il y a des polémiques concernant la représentations de héros racisés, des femmes, des minorités sexuelles ou religieuses, du handicap... ça se tire la bourre pour permettre aux textes "own voices" (écrits par des auteurs concernés) d'être mieux mis en avant, ça pointe du doigt les oeuvres trop blanches, trop masculines...

Avec notamment la polémique Timothée de Fombelle et son Alma qui a été refusée aux USA parce que l'auteur est blanc et l'héroïne noire dans un contexte d'esclavage.

Je suis pas du genre militant et je suis convaincu que chaque auteur devrait pouvoir incarner les personnages qu'il souhaite, blancs ou noirs, hommes ou femmes, humains ou non-humains, riches ou précaires. Et cette formation m'a rassuré : le monde du livre en lui même porte un regard intelligent sur ces problématiques indépendamment de la frange militante qui se permet parfois de hurler un peu trop fort pour qu'on déblanchisse un peu le paysage édito francophone.

Il y a, clairement, des problèmes de représentativité dans la littérature et notamment jeunesse. Un jour quand je faisais une animation en médiathèque y a un petit gamin noir de cinq ou six ans qui a bondi sur un album présentant un garçon noir et il l'a dévoré en disant "c'est moi ! c'est moi dans le livre !" et, même si les minorités sont des minorités, les représenter dans la littérature est un enjeux important. Pas à échelle militante et surtout pas sous forme de quotas, mais dans le bien que ça peut faire à certaines minorités qui voient enfin des personnages comme eux.

Pareil pour les femmes. Il y a parfois des oeuvres avec AUCUNE femme ou une femme pour une centaine de persos masculins (on appelle ça le syndrome de la Schtroumpfette). On parle pas ici d'une minorité ethnique ou sexuelle dont la discrétion est, selon le contexte narratif, compréhensible. Mais d'une humanité amputée de 50% de sa population dans certaines oeuvres-phares, pour adultes ou pour enfants.

C'est un débat épineux et j'ai été content de voir que beaucoup de personnes savent discuter sans s'arracher la tronche.

La manière de gérer un SD ?

C'était amusant parce que je me suis entraîné à mener un speed dating pour une commande, et non pour un livre rédigé. Puisque tous mes manuscrits publiables sont déjà en ME à l'heure actuelle :hap:
J'ai présenté un projet et mon challenge sera au salon de Montreuil de trouver une maison qui accepte de me passer commande sur un concept, pas sur un livre abouti.

Concernant le "comment bien le réussir" j'ai constaté qu'il existe énormément de profils.

De mon côté j'ai de grosses facilités à l'oral, je maîtrise très bien mon débit de parole, je sais trouver les mots les plus affûtés pour porter mes idées et surtout, je n'angoisse pas face à un public. Pour moi, surtout parce que j'ai un peu de bouteille, c'est un exercice très simple que je peux mener en improvisation en revanche, je sais que pour d'autres c'est une épreuve du combattant.

J'ai quelques conseils :

:d) Bien se connaître soi-même. Connaître ses forces, ses atouts. De mon côté j'ai une grosse force de persuasion et une vraie passion quand je parle. Mais même chez les plus timides de ma formation j'ai reniflé des singularités vraiment puissantes. Un mec extrêmement introverti, qui se tenait recroquevillé avec les bras tassés contre sa poitrine, avait une forme d'humour, de poésie pétillante et enchanteresse. Une autre, plus âgée, parlait avec une douceur incroyable qui berçait l'auditoire. Une autre encore décortiquait méthodiquement, presque en psalmodie, ce qui faisait les forces de son texte. Chacun son profil, chacun ses armes pour séduire.

Pour moi, le speed dating est une déclaration d'amour que tu fais à ton texte et pas à ton éditeur.

:d) Cibler très précisément l'éditeur. Ne te lance pas à la table d'un éditeur que tu n'as jamais lu. Connais précisément les attentes de son catalogue.

:d) Présente ton texte de manière singulière. Fais en sorte qu'il se démarque des autres dystopies, des autres uchronies, des autres univers de fantasy. Trouve un concept-punch, une particularité narrative que t'assèneras comme un coup de poing, qui harponnera ton éditeur potentiel. Tu dois répondre tacitement à la question "pourquoi toi et pas un autre ?". Et, en regardant autour de moi les pitchs que les débutants créent... y a rarement de bonne réponse à cette question. Parce que rares sont les textes avec une fibre atypique, avec une essence inédite (même si tu reprends des codes d'un genre particulier) et une vraie substance addictive qui les démarquent des autres.

Les agents littéraires ?

C'est un métier très particulier qui n'existe pas encore beaucoup en France et qui est parfois joué (dans les grandes lignes) par certains éditeurs freelance qui travaillent pour plusieurs ME.

Le but de l'agent, c'est de s'occuper de tout l'aspect financier et administrativo-légal de ton récit, ne laissant avec ton éditeur que la partie purement artistique du boulot.
C'est lui qui :

:d) Te dégotera un éditeur.
:d) Négociera ton contrat avec l'éditeur en question.
:d) Verra avec toi le contrat minimal (en termes d'à-valoir, de droits d'auteurs, de tirage...) que tu exiges pour ce récit.
:d) Pourra te défendre auprès de grands éditeurs s'il sent un potentiel notamment international derrière ton oeuvre.

En général, l'agent est rémunéré d'après une partie de tes DA qu'il grappille sur les contrats finaux. Financièrement, tu restes gagnants car ses talents de négociateurs font que tu as une plus-value beaucoup plus importante niveau contrat que ce que t'aurais accepté sans agent.

A l'étranger, ils peuvent avoir un rôle dans les corrections éditoriales ou pré-éditoriales en t'aiguillant pour soumettre une version publiable de ton texte à l'éditeur. C'est un rôle qu'ils ont très peu chez nous car l'éditeur en France est beaucoup plus investi dans le taf éditorial qu'à l'étranger, surtout dans le monde anglosaxon ou l'éditeur n'est parfois pas beaucoup plus qu'un imprimeur.

C'est un rôle intéressant du monde éditorial mais il est encore très marginal et loin d'être nécessaire. Surtout quand tu débutes. Perso j'en ai pas, pour l'heure.

Négociation de contrat ?

Ça c'est la partie la plus ardue. Et ça dépend vraiment de tes attentes en tant qu'auteur. Globalement dans un contrat, tout se négocie, idéalement au-delà d'une barrière de l'acceptable (à-valoir, DA, progression des DA, tirage, exemplaires d'auteur)

Là, y a un fossé entre la théorie et la réalité. Virtuellement, il faut toujours négocier et faire péter les clauses problématiques (clauses de préférence par exemple). Mais en tant que débutant, t'oses rarement le faire. Même moi j'ose pas négocier plus de quelques centaines d'euros. :(

Il faudrait pourtant, et cette formation m'a persuadé qu'il fallait que je sois plus "agressif" en négoce la prochaine fois :hap:

Les interventions scolaires, je suis pour le faire bénévolement dans les collèges et lycée, surtout en ZEP. :(

Les ZEP, c'est un débat à part (encore qu'il y a des associations et subventions spécialisées là dedans). Mais pour tout ce qui est contexte scolaire classique, aucun doute : les interventions, ça se paie.

Y a aucune raison qu'un taf qui te prend une demi-journée d'exercice soit pas rémunéré. On donne pas de cours de théâtre, de musique ou de dessin gratuitement. Un atelier, c'est du boulot en amont et ça se paie. L'écriture a beau être un "métier passion", c'est un métier et accepter de bosser gratos c'est contribuer à la précarisation du métier. On paie les sorties scolaires / culturelles des gamins, on paie les intervenants de tout poil en école (sauf pour le domaine de la santé, qui revêt des enjeux différents : en tant que chirdent j'accepte de faire des interventions de prévention gratos par exemple). Pourquoi pas les auteurs ?

Il faut intégrer que c'est un vrai métier. Et même certains d'entre nous ont du mal à l'assimiler. Perso si je prépare des projets, des ateliers, des activités, j'attends qu'on me rémunère en conséquence. C'est à dire, au tarif de la Charte, à un peu moins de 300 balles brut la demi-journée (dont tu déduis les cotisations si t'es pas pré-compté et si t'as un SIRET :hap: ).

Merci pour toutes ces précisions. :oui:

Miskine le petit noir. :snif:

No ban les modos, je suis métis. :peur:

Le 15 octobre 2020 à 14:54:36 Albinaire a écrit :
Merci pour toutes ces précisions. :oui:

Miskine le petit noir. :snif:

No ban les modos, je suis métis. :peur:

C'est vrai que ça fait se poser des questions quand même. Même s'il est évident que tu t'identifies pas à un personnage pour sa couleur de peau, ni même pour un trait donné... c'est vrai que ça change, quand même, d'avoir une littérature qui fait un peu miroir à ton apparence :hap:

Le 15 octobre 2020 à 14:51:25 ink-ray a écrit :

Les interventions scolaires, je suis pour le faire bénévolement dans les collèges et lycée, surtout en ZEP. :(

Les ZEP, c'est un débat à part (encore qu'il y a des associations et subventions spécialisées là dedans). Mais pour tout ce qui est contexte scolaire classique, aucun doute : les interventions, ça se paie.

Y a aucune raison qu'un taf qui te prend une demi-journée d'exercice soit pas rémunéré. On donne pas de cours de théâtre, de musique ou de dessin gratuitement. Un atelier, c'est du boulot en amont et ça se paie. L'écriture a beau être un "métier passion", c'est un métier et accepter de bosser gratos c'est contribuer à la précarisation du métier. On paie les sorties scolaires / culturelles des gamins, on paie les intervenants de tout poil en école (sauf pour le domaine de la santé, qui revêt des enjeux différents : en tant que chirdent j'accepte de faire des interventions de prévention gratos par exemple). Pourquoi pas les auteurs ?

Il faut intégrer que c'est un vrai métier. Et même certains d'entre nous ont du mal à l'assimiler. Perso si je prépare des projets, des ateliers, des activités, j'attends qu'on me rémunère en conséquence. C'est à dire, au tarif de la Charte, à un peu moins de 300 balles brut la demi-journée (dont tu déduis les cotisations si t'es pas pré-compté et si t'as un SIRET :hap: ).

Et si un collège de ZEP n'a pas le budget pour ? Imagine Mamadou ou Ahmed, destinés à finir galériens au tiékar, mais voilà que E-penser visite leur collège et ainsi née une vocation d'écrivain. https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474490235-risitas434.png

Le 15 octobre 2020 à 14:58:51 ink-ray a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 14:54:36 Albinaire a écrit :
Merci pour toutes ces précisions. :oui:

Miskine le petit noir. :snif:

No ban les modos, je suis métis. :peur:

C'est vrai que ça fait se poser des questions quand même. Même s'il est évident que tu t'identifies pas à un personnage pour sa couleur de peau, ni même pour un trait donné... c'est vrai que ça change, quand même, d'avoir une littérature qui fait un peu miroir à ton apparence :hap:

On trouve de plus en plus de bouquins pour enfants avec des racisés, non ? :(

Le 15 octobre 2020 à 15:01:13 Albinaire a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 14:51:25 ink-ray a écrit :

Les interventions scolaires, je suis pour le faire bénévolement dans les collèges et lycée, surtout en ZEP. :(

Les ZEP, c'est un débat à part (encore qu'il y a des associations et subventions spécialisées là dedans). Mais pour tout ce qui est contexte scolaire classique, aucun doute : les interventions, ça se paie.

Y a aucune raison qu'un taf qui te prend une demi-journée d'exercice soit pas rémunéré. On donne pas de cours de théâtre, de musique ou de dessin gratuitement. Un atelier, c'est du boulot en amont et ça se paie. L'écriture a beau être un "métier passion", c'est un métier et accepter de bosser gratos c'est contribuer à la précarisation du métier. On paie les sorties scolaires / culturelles des gamins, on paie les intervenants de tout poil en école (sauf pour le domaine de la santé, qui revêt des enjeux différents : en tant que chirdent j'accepte de faire des interventions de prévention gratos par exemple). Pourquoi pas les auteurs ?

Il faut intégrer que c'est un vrai métier. Et même certains d'entre nous ont du mal à l'assimiler. Perso si je prépare des projets, des ateliers, des activités, j'attends qu'on me rémunère en conséquence. C'est à dire, au tarif de la Charte, à un peu moins de 300 balles brut la demi-journée (dont tu déduis les cotisations si t'es pas pré-compté et si t'as un SIRET :hap: ).

Et si un collège de ZEP n'a pas le budget pour ? Imagine Mamadou ou Ahmed, destinés à finir galériens au tiékar, mais voilà que E-penser visite leur collège et ainsi née une vocation d'écrivain. https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474490235-risitas434.png

Le collège de ZEP a des subventions pour ce genre de trucs qui sont expressément allouées à la culture :hap:

Le 15 octobre 2020 à 15:02:37 Albinaire a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 14:58:51 ink-ray a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 14:54:36 Albinaire a écrit :
Merci pour toutes ces précisions. :oui:

Miskine le petit noir. :snif:

No ban les modos, je suis métis. :peur:

C'est vrai que ça fait se poser des questions quand même. Même s'il est évident que tu t'identifies pas à un personnage pour sa couleur de peau, ni même pour un trait donné... c'est vrai que ça change, quand même, d'avoir une littérature qui fait un peu miroir à ton apparence :hap:

On trouve de plus en plus de bouquins pour enfants avec des racisés, non ? :(

Oui, j'ai pas dit le contraire :hap:

Le 15 octobre 2020 à 15:03:51 ink-ray a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 15:01:13 Albinaire a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 14:51:25 ink-ray a écrit :

Les interventions scolaires, je suis pour le faire bénévolement dans les collèges et lycée, surtout en ZEP. :(

Les ZEP, c'est un débat à part (encore qu'il y a des associations et subventions spécialisées là dedans). Mais pour tout ce qui est contexte scolaire classique, aucun doute : les interventions, ça se paie.

Y a aucune raison qu'un taf qui te prend une demi-journée d'exercice soit pas rémunéré. On donne pas de cours de théâtre, de musique ou de dessin gratuitement. Un atelier, c'est du boulot en amont et ça se paie. L'écriture a beau être un "métier passion", c'est un métier et accepter de bosser gratos c'est contribuer à la précarisation du métier. On paie les sorties scolaires / culturelles des gamins, on paie les intervenants de tout poil en école (sauf pour le domaine de la santé, qui revêt des enjeux différents : en tant que chirdent j'accepte de faire des interventions de prévention gratos par exemple). Pourquoi pas les auteurs ?

Il faut intégrer que c'est un vrai métier. Et même certains d'entre nous ont du mal à l'assimiler. Perso si je prépare des projets, des ateliers, des activités, j'attends qu'on me rémunère en conséquence. C'est à dire, au tarif de la Charte, à un peu moins de 300 balles brut la demi-journée (dont tu déduis les cotisations si t'es pas pré-compté et si t'as un SIRET :hap: ).

Et si un collège de ZEP n'a pas le budget pour ? Imagine Mamadou ou Ahmed, destinés à finir galériens au tiékar, mais voilà que E-penser visite leur collège et ainsi née une vocation d'écrivain. https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474490235-risitas434.png

Le collège de ZEP a des subventions pour ce genre de trucs qui sont expressément allouées à la culture :hap:

Ah d'accord, ça va alors. :ok:

Merci beaucoup pour ces pavés Ink.

Par contre tu dis qu'il faut avoir lu quelque chose des editeurs qu'on convoité : d'accord, mais à quel point ?

Je veux dire, je sais qu'en lisant un livre voire deux d'une ME, j'aurai absolument pas une vue d'ensemble sur ce que la ME propose, donc je vois pas vraiment ce qu'on attend de nous quand tu dis qu'il ne faut jamais solliciter une ME dont on n'a jamais rien lu.

Le 15 octobre 2020 à 15:43:07 Candistanton a écrit :
Merci beaucoup pour ces pavés Ink.

Par contre tu dis qu'il faut avoir lu quelque chose des editeurs qu'on convoité : d'accord, mais à quel point ?

Je veux dire, je sais qu'en lisant un livre voire deux d'une ME, j'aurai absolument pas une vue d'ensemble sur ce que la ME propose, donc je vois pas vraiment ce qu'on attend de nous quand tu dis qu'il ne faut jamais solliciter une ME dont on n'a jamais rien lu.

Tu pourras jamais connaître entièrement. Mais avoir lu au moins une oeuvre te donne une idée de ce qu'ils peuvent éditer et te donner des armes pour défendre ton projet en t'appuyant sur ce qu'ils recherchent potentielement.

Le 15 octobre 2020 à 15:43:07 Candistanton a écrit :
Merci beaucoup pour ces pavés Ink.

Par contre tu dis qu'il faut avoir lu quelque chose des editeurs qu'on convoité : d'accord, mais à quel point ?

Je veux dire, je sais qu'en lisant un livre voire deux d'une ME, j'aurai absolument pas une vue d'ensemble sur ce que la ME propose, donc je vois pas vraiment ce qu'on attend de nous quand tu dis qu'il ne faut jamais solliciter une ME dont on n'a jamais rien lu.

Feuilleter le catalogue et lire quelques extraits c'est très bien aussi.

Le 15 octobre 2020 à 16:15:02 ink-ray a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 15:43:07 Candistanton a écrit :
Merci beaucoup pour ces pavés Ink.

Par contre tu dis qu'il faut avoir lu quelque chose des editeurs qu'on convoité : d'accord, mais à quel point ?

Je veux dire, je sais qu'en lisant un livre voire deux d'une ME, j'aurai absolument pas une vue d'ensemble sur ce que la ME propose, donc je vois pas vraiment ce qu'on attend de nous quand tu dis qu'il ne faut jamais solliciter une ME dont on n'a jamais rien lu.

Tu pourras jamais connaître entièrement. Mais avoir lu au moins une oeuvre te donne une idée de ce qu'ils peuvent éditer et te donner des armes pour défendre ton projet en t'appuyant sur ce qu'ils recherchent potentielement.

Je vois vraiment mal comment se faire une idée avec un seul bouquin, surtout dans le cas d'une maison un minimum généraliste.
Mais d'accord, je note.

Le 15 octobre 2020 à 18:22:16 Candistanton a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 16:15:02 ink-ray a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 15:43:07 Candistanton a écrit :
Merci beaucoup pour ces pavés Ink.

Par contre tu dis qu'il faut avoir lu quelque chose des editeurs qu'on convoité : d'accord, mais à quel point ?

Je veux dire, je sais qu'en lisant un livre voire deux d'une ME, j'aurai absolument pas une vue d'ensemble sur ce que la ME propose, donc je vois pas vraiment ce qu'on attend de nous quand tu dis qu'il ne faut jamais solliciter une ME dont on n'a jamais rien lu.

Tu pourras jamais connaître entièrement. Mais avoir lu au moins une oeuvre te donne une idée de ce qu'ils peuvent éditer et te donner des armes pour défendre ton projet en t'appuyant sur ce qu'ils recherchent potentielement.

Je vois vraiment mal comment se faire une idée avec un seul bouquin, surtout dans le cas d'une maison un minimum généraliste.
Mais d'accord, je note.

Je t'ai dit, tu peux aussi feuilleter le catalogue, les collections, et lire des extraits de certains livres disponibles. C'est bien mieux en effet que lire un livre de la ME.

Le 15 octobre 2020 à 20:20:03 MaxouStirner1 a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 18:22:16 Candistanton a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 16:15:02 ink-ray a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 15:43:07 Candistanton a écrit :
Merci beaucoup pour ces pavés Ink.

Par contre tu dis qu'il faut avoir lu quelque chose des editeurs qu'on convoité : d'accord, mais à quel point ?

Je veux dire, je sais qu'en lisant un livre voire deux d'une ME, j'aurai absolument pas une vue d'ensemble sur ce que la ME propose, donc je vois pas vraiment ce qu'on attend de nous quand tu dis qu'il ne faut jamais solliciter une ME dont on n'a jamais rien lu.

Tu pourras jamais connaître entièrement. Mais avoir lu au moins une oeuvre te donne une idée de ce qu'ils peuvent éditer et te donner des armes pour défendre ton projet en t'appuyant sur ce qu'ils recherchent potentielement.

Je vois vraiment mal comment se faire une idée avec un seul bouquin, surtout dans le cas d'une maison un minimum généraliste.
Mais d'accord, je note.

Je t'ai dit, tu peux aussi feuilleter le catalogue, les collections, et lire des extraits de certains livres disponibles. C'est bien mieux en effet que lire un livre de la ME.

Justement, je suis d'accord avec toi, et ce que je comprends pas, c'est ce que Ink nous conseille.

Le 15 octobre 2020 à 21:04:20 Candistanton a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 20:20:03 MaxouStirner1 a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 18:22:16 Candistanton a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 16:15:02 ink-ray a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 15:43:07 Candistanton a écrit :
Merci beaucoup pour ces pavés Ink.

Par contre tu dis qu'il faut avoir lu quelque chose des editeurs qu'on convoité : d'accord, mais à quel point ?

Je veux dire, je sais qu'en lisant un livre voire deux d'une ME, j'aurai absolument pas une vue d'ensemble sur ce que la ME propose, donc je vois pas vraiment ce qu'on attend de nous quand tu dis qu'il ne faut jamais solliciter une ME dont on n'a jamais rien lu.

Tu pourras jamais connaître entièrement. Mais avoir lu au moins une oeuvre te donne une idée de ce qu'ils peuvent éditer et te donner des armes pour défendre ton projet en t'appuyant sur ce qu'ils recherchent potentielement.

Je vois vraiment mal comment se faire une idée avec un seul bouquin, surtout dans le cas d'une maison un minimum généraliste.
Mais d'accord, je note.

Je t'ai dit, tu peux aussi feuilleter le catalogue, les collections, et lire des extraits de certains livres disponibles. C'est bien mieux en effet que lire un livre de la ME.

Justement, je suis d'accord avec toi, et ce que je comprends pas, c'est ce que Ink nous conseille.

Lire des extraits et feuilleter le catalogue, c'est le strict minimum. Mais il vaut mieux avoir lu au moins une oeuvre de la maison en question. Un extrait court ou une 4e de couv ça ne dit pas grand chose sur la voix attendue, sur l'incarnation des personnages, sur le détail de ce qu'attend une ME dans une tranche donnée.

Et il vaut mieux avoir lu une oeuvre d'une maison avant de leur soumettre un projet, c'est tout ce que je dis. Si tu fais un speed dating y a de fortes chance qu'on te demande "qu'est-ce que vous avez lu de chez nous ?" et y a intérêt à pas avoir l'air con en répondant :hap:

Le 15 octobre 2020 à 21:09:18 ink-ray a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 21:04:20 Candistanton a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 20:20:03 MaxouStirner1 a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 18:22:16 Candistanton a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 16:15:02 ink-ray a écrit :

Le 15 octobre 2020 à 15:43:07 Candistanton a écrit :
Merci beaucoup pour ces pavés Ink.

Par contre tu dis qu'il faut avoir lu quelque chose des editeurs qu'on convoité : d'accord, mais à quel point ?

Je veux dire, je sais qu'en lisant un livre voire deux d'une ME, j'aurai absolument pas une vue d'ensemble sur ce que la ME propose, donc je vois pas vraiment ce qu'on attend de nous quand tu dis qu'il ne faut jamais solliciter une ME dont on n'a jamais rien lu.

Tu pourras jamais connaître entièrement. Mais avoir lu au moins une oeuvre te donne une idée de ce qu'ils peuvent éditer et te donner des armes pour défendre ton projet en t'appuyant sur ce qu'ils recherchent potentielement.

Je vois vraiment mal comment se faire une idée avec un seul bouquin, surtout dans le cas d'une maison un minimum généraliste.
Mais d'accord, je note.

Je t'ai dit, tu peux aussi feuilleter le catalogue, les collections, et lire des extraits de certains livres disponibles. C'est bien mieux en effet que lire un livre de la ME.

Justement, je suis d'accord avec toi, et ce que je comprends pas, c'est ce que Ink nous conseille.

Lire des extraits et feuilleter le catalogue, c'est le strict minimum. Mais il vaut mieux avoir lu au moins une oeuvre de la maison en question. Un extrait court ou une 4e de couv ça ne dit pas grand chose sur la voix attendue, sur l'incarnation des personnages, sur le détail de ce qu'attend une ME dans une tranche donnée.

Et il vaut mieux avoir lu une oeuvre d'une maison avant de leur soumettre un projet, c'est tout ce que je dis. Si tu fais un speed dating y a de fortes chance qu'on te demande "qu'est-ce que vous avez lu de chez nous ?" et y a intérêt à pas avoir l'air con en répondant :hap:

D'accord, merci bien !

C'est plus clair.

Données du topic

Auteur
--crazymarty--
Date de création
2 octobre 2020 à 17:12:51
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