Khey et écrivain.
Le 16 octobre 2020 à 07:08:32 B4vo a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:06:07 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:55:24 Kick-Bat a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:31:14 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:27:26 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:26:16 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:21:21 Candistanton a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:18:59 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:16:30 Candistanton a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:15:51 MaxouStirner1 a écrit :
Je crois que si un jour je suis obligé de devoir faire un speed dating pour publier une œuvre je vais directement en auto-édition.T'es un Célestin ?
Pas spécialement non.
Alors pourquoi refuser les speed dating ?
Parce que je sais pertinemment que je n'arriverai pas à "jouer le jeu". Mais c'est juste moi, tant mieux si d'autres y arrivent.
Chacun ses sensibilités, j'ai rencontré des auteurs à la formation qui sont incapables (pour des raisons aussi diverses que la timidité, le refus de fonctionner comme ça, le manque de confiance en eux...) de participer à ce genre d'événement.
Mais je me dis que pour un entretien d'embauche, ça doit être chaud
Oui, la dernière fois que j'ai été convoqué à un entretien d'embauche, je me suis arrété au milieu du trajet et j'ai été me promener au bord d'une rivière plutôt que d'y aller. C'était quasiment impossible, bien que j'étais fauché à ce moment-là. Pour l'épreuve orale du capes j'ai fait un effort. Je n'avais pas vraiment à me "vendre" ou vendre quoi que ce soit, et je n'avais plus le choix, donc c'est passé. Mais c'est vraiment contre ma nature de participer à toutes ces choses-là.
ça te pose pas de problèmes pour enseigner ?
Ah non du tout, je suis d'ailleurs très à l'aise devant une classe. C'est complétement différent.
Par contre je serai incapable de répondre à un "pourquoi vous et pas un autre ?" pour un job quelconque. J'aurai l'impression de me salir. Je préfère encore faire les petits jobs de merde difficile pour lesquels on ne te fait pas chier avec ça. J'ai coupé du bois pendant plusieurs étés pour financer un peu mes études par exemple.Maxou, est-ce que tu pourrais élaborer autours de ton sentiment de « te salir » et te vendant ?
Avec ce que tu dis à propos d’être à l’aise devant une classe VS « se vendre », cela sous-entend autre chose que de la timidité ou un manque de confiance en soi.
Et du coup, j’aimerais bien lire tes mots à ce propos car l’un de mes personnages a ce comportement : histoire de confronter ce trait avec un cas réel.
Mon but n’est pas de te coucher sur un fauteuil et je t’invite à cordialement aller me faire foutre si tu ne veux pas répondre en détails
Je te répondrai éventuellement en MP en début de semaine prochaine je devrais avoir un moment pendant les vacances scolaires.
Je peux aussi te conseiller une lecture à propose de ce type de détachement face à la société : L'étranger de Camus.
Le 16 octobre 2020 à 07:33:16 Dunwich-Monst a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 07:30:21 B4vo a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 07:11:23 Jeromerodrigues a écrit :
Je suis sur l'écriture d'un roman fantastique , j'ai fait quelques ébauches cependant un problème persiste : je ne sais pas comment introduire l'origine de la "magie" dans cet univers, des conseils?Cet article : http://www.monde-fantasy.com/origine-de-la-magie
Le reste du blog est un bon début pour tout ce qui touche au domaine de l’imaginaire.
Et si tu lis l’anglais, je peux te partager d’autres sources.
Je veux bien, car je connais déjà ce blog comme ma poche
Tape dans cette chaîne pour commencer: https://www.youtube.com/c/HelloFutureMe
Puis, ensuite, ce gars est le boss final de la création des systèmes de magies (d’où sont tirés, consciemment ou inconsciemment, certains points fondamentaux du blog monde-fantasy) : https://www.brandonsanderson.com/sandersons-first-law/
Enfin, un peu d’humour - néanmoins très instructif lorsque tu fais l’effort de déconstruire la parodie : https://www.youtube.com/c/TerribleWritingAdvice Pour rester dans le thème, peut-être cette vidéo en premier : https://youtu.be/QNyAeyA05_4
Et pour ceux qui ne parle pas anglais, voici un outils utile: https://www.deepl.com/translator
Le 16 octobre 2020 à 07:41:55 MaxouStirner1 a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 07:08:32 B4vo a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:06:07 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:55:24 Kick-Bat a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:31:14 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:27:26 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:26:16 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:21:21 Candistanton a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:18:59 MaxouStirner1 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:16:30 Candistanton a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:15:51 MaxouStirner1 a écrit :
Je crois que si un jour je suis obligé de devoir faire un speed dating pour publier une œuvre je vais directement en auto-édition.T'es un Célestin ?
Pas spécialement non.
Alors pourquoi refuser les speed dating ?
Parce que je sais pertinemment que je n'arriverai pas à "jouer le jeu". Mais c'est juste moi, tant mieux si d'autres y arrivent.
Chacun ses sensibilités, j'ai rencontré des auteurs à la formation qui sont incapables (pour des raisons aussi diverses que la timidité, le refus de fonctionner comme ça, le manque de confiance en eux...) de participer à ce genre d'événement.
Mais je me dis que pour un entretien d'embauche, ça doit être chaud
Oui, la dernière fois que j'ai été convoqué à un entretien d'embauche, je me suis arrété au milieu du trajet et j'ai été me promener au bord d'une rivière plutôt que d'y aller. C'était quasiment impossible, bien que j'étais fauché à ce moment-là. Pour l'épreuve orale du capes j'ai fait un effort. Je n'avais pas vraiment à me "vendre" ou vendre quoi que ce soit, et je n'avais plus le choix, donc c'est passé. Mais c'est vraiment contre ma nature de participer à toutes ces choses-là.
ça te pose pas de problèmes pour enseigner ?
Ah non du tout, je suis d'ailleurs très à l'aise devant une classe. C'est complétement différent.
Par contre je serai incapable de répondre à un "pourquoi vous et pas un autre ?" pour un job quelconque. J'aurai l'impression de me salir. Je préfère encore faire les petits jobs de merde difficile pour lesquels on ne te fait pas chier avec ça. J'ai coupé du bois pendant plusieurs étés pour financer un peu mes études par exemple.Maxou, est-ce que tu pourrais élaborer autours de ton sentiment de « te salir » et te vendant ?
Avec ce que tu dis à propos d’être à l’aise devant une classe VS « se vendre », cela sous-entend autre chose que de la timidité ou un manque de confiance en soi.
Et du coup, j’aimerais bien lire tes mots à ce propos car l’un de mes personnages a ce comportement : histoire de confronter ce trait avec un cas réel.
Mon but n’est pas de te coucher sur un fauteuil et je t’invite à cordialement aller me faire foutre si tu ne veux pas répondre en détails
Je te répondrai éventuellement en MP en début de semaine prochaine je devrais avoir un moment pendant les vacances scolaires.
Je peux aussi te conseiller une lecture à propose de ce type de détachement face à la société : L'étranger de Camus.
Avec plaisir pour le MP même si, pour le coup, tu m’orientes bien dans une direction en citant « l’étranger »
Le 16 octobre 2020 à 07:30:21 B4vo a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 07:11:23 Jeromerodrigues a écrit :
Je suis sur l'écriture d'un roman fantastique , j'ai fait quelques ébauches cependant un problème persiste : je ne sais pas comment introduire l'origine de la "magie" dans cet univers, des conseils?Cet article : http://www.monde-fantasy.com/origine-de-la-magie
Le reste du blog est un bon début pour tout ce qui touche au domaine de l’imaginaire.
Et si tu lis l’anglais, je peux te partager d’autres sources.
Merci clé, je suis preneur
Le 16 octobre 2020 à 07:46:25 Jeromerodrigues a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 07:30:21 B4vo a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 07:11:23 Jeromerodrigues a écrit :
Je suis sur l'écriture d'un roman fantastique , j'ai fait quelques ébauches cependant un problème persiste : je ne sais pas comment introduire l'origine de la "magie" dans cet univers, des conseils?Cet article : http://www.monde-fantasy.com/origine-de-la-magie
Le reste du blog est un bon début pour tout ce qui touche au domaine de l’imaginaire.
Et si tu lis l’anglais, je peux te partager d’autres sources.
Merci clé, je suis preneur
Mais avec plaisir Khey !
Si tu as encore besoin d’affiner les recherches, j’ai encore 2-3 sources en allemand pour toute la partie germanique de l’imaginaire.
Cependant, avec la liste du dessus, il y a de quoi s’occuper et concevoir un truc très complet
Le 16 octobre 2020 à 07:43:02 B4vo a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 07:33:16 Dunwich-Monst a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 07:30:21 B4vo a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 07:11:23 Jeromerodrigues a écrit :
Je suis sur l'écriture d'un roman fantastique , j'ai fait quelques ébauches cependant un problème persiste : je ne sais pas comment introduire l'origine de la "magie" dans cet univers, des conseils?Cet article : http://www.monde-fantasy.com/origine-de-la-magie
Le reste du blog est un bon début pour tout ce qui touche au domaine de l’imaginaire.
Et si tu lis l’anglais, je peux te partager d’autres sources.
Je veux bien, car je connais déjà ce blog comme ma poche
Tape dans cette chaîne pour commencer: https://www.youtube.com/c/HelloFutureMe
Puis, ensuite, ce gars est le boss final de la création des systèmes de magies (d’où sont tirés, consciemment ou inconsciemment, certains points fondamentaux du blog monde-fantasy) : https://www.brandonsanderson.com/sandersons-first-law/
Enfin, un peu d’humour - néanmoins très instructif lorsque tu fais l’effort de déconstruire la parodie : https://www.youtube.com/c/TerribleWritingAdvice Pour rester dans le thème, peut-être cette vidéo en premier : https://youtu.be/QNyAeyA05_4
Et pour ceux qui ne parle pas anglais, voici un outils utile: https://www.deepl.com/translator
Tu régales, je suis également intéressé par l'allemand
Le 15 octobre 2020 à 21:18:34 ink-ray a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:12:53 Candistanton a écrit :
Par contre qu'est ce que c'est le speed dating dans le cadre des ME ?Une "rencontre express", un rendez-vous organisé avec des éditeurs pour que tu défendes ton texte et leur donnes envie d'étudier ton projet.
Certains salons les organisent régulièrement pour dénicher de futures pépites.
Je suis un peu surprise.
Les ME ont VRAIMENT besoin de nouvelles "pépites" ? Des auteurs qui veulent écrire, y'en a plein. Mais les ME ne sont-elles saturées ? Ont-elles ce besoin de chercher ?
Enfin, ça intéresse les petites maisons, j'imagine.
Le 16 octobre 2020 à 10:43:22 Candistanton a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 10:09:49 Albinaire a écrit :
Mais un homme peut écrire un personnage féminin réaliste sans problème.Je me vois dans l'obligation d'écrire le pavé "La question féminine".
Il y aura sûrement (c'est sûr même) des notions qui vont déranger certaines et certains.
Le 16 octobre 2020 à 05:59:14 Garo_92 a écrit :
Quelqu'un se rappelle de sa première œuvre ?
Quand j'avais 6-7 ans j'ai fais une espèce de BD (sans phylactères) sur une sirène et un mec qui vivait dans un aquarim inversé (une poche d'air dans l'eau quoi).
Je me rappelle de pas grand chose de plus.
Le 16 octobre 2020 à 07:36:35 ink-ray a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 00:10:38 Kick-Bat a écrit :
J'ajouterai que je ne vois pas trop l’intérêt d'inclure des personnages féminins si c'est pour les traiter indifféremment des personnages masculins,Le fait de considérer le sexe masculin par défaut qui, sans cette différenciation sociale, serait le seul à exister (si je comprends bien) ca il n'y aurait pas d'intérêt à rajouter des femmes... Est un problème en soi.
Je ne verrais aucun problème à ce que l'homme soit le protagoniste par défaut du roman de chevalerie par exemple, et la femme du roman sentimental. ça va dans les deux sens, si tu veux mettre un homme à la place de la femme, il faut qu'il y ait un intérêt autre que ce simple renversement. Et je pense justement que beaucoup de femmes écrivains utilisent des protagonistes féminins par défaut, sans que ça doive poser problème.
si ce n'est, justement, pour une histoire de quota. Il y a là, il me semble, un paradoxe.
Je n'ai jamais créé de personnages féminins par quota, en revanche il m'est arrivé de concevoir des romans sans qu'une seule fois la beauté d'une femme (ou la virilité d'un homme) ne soit mentionnée.
Mais justement, ce n'est pas une question de le faire volontairement par quota, mais si la seule différence, au final, est une question de représentativité, c'est bien ce qu'on fait. (et je me fiche de la virilité de l'homme et de la féminité d'une femme, l'important ici c'est qu'on se battit en partie autour du genre, en le contournant ou en s'y opposant peut-être aussi, mais il fait partie intégrante de notre identité, de notre être.)
C'est même pire que tout, car la création d'un personnage doit tenir compte de tous les éléments possible pour le faire vivre, et mettre le sexe ou le genre de côté, c'est se priver d'une caractéristique primordiale.
Il est important, au contraire, de reconnaître des qualités et des défauts propre à chaque sexe,
La beauté et la virilité / la force ne sont 1) ni des valeurs typiquement féminines et masculines respectivement, 2) des valeurs suffisamment complexes à manier pour n'être pas à la portée des auteurs débutants 3) pas les seuls attributs par lesquels un homme et une femme peuvent s'illustrer en tant qu'homme ou femme.
Je n'ai pas dit le contraire, mais la beauté par exemple est approchée différemment, qu'on soit un homme ou une femme.
pour justement apporter un peu de variété et d'épaisseur. La beauté a été évoquée, et c'est justement une arme / caractéristique féminine. La mettre au panier, c'est se priver d'un ressort narratif. Il ne faut pas confondre une caractéristique bien traitée avec les clichés malheureusement trop présents.
Je n'ai à aucun moment dit qu'il ne fallait pas traiter la beauté d'une femme ou son potentiel de séduction. Juste qu'il y avait plus à gagner à remiser cette qualité au placard pour éviter d'en faire l'arme de toutes les femmes de son roman, ce qui est, le plus souvent, une maladresse agaçante.
En effet, mais j'ai bien dit que ce n'est pas au nom des maladresses de certains qu'on devrait s'empêcher de traiter telle ou telle caractéristique.
Le 15 octobre 2020 à 23:38:09 ink-ray a écrit :
Un forum sans névrose.
On se demande pourquoi j'ai laissé tomber l'autre topic.
En même temps, pas étonnant que tu saches écrire les femmes si t'en es toi même une au pieu.
Non seulement t'es un menteur sur ta carrière mais en plus t'es un inverti
Le 16 octobre 2020 à 12:05:37 Kick-Bat a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 07:36:35 ink-ray a écrit :
Le 16 octobre 2020 à 00:10:38 Kick-Bat a écrit :
J'ajouterai que je ne vois pas trop l’intérêt d'inclure des personnages féminins si c'est pour les traiter indifféremment des personnages masculins,Le fait de considérer le sexe masculin par défaut qui, sans cette différenciation sociale, serait le seul à exister (si je comprends bien) ca il n'y aurait pas d'intérêt à rajouter des femmes... Est un problème en soi.
Je ne verrais aucun problème à ce que l'homme soit le protagoniste par défaut du roman de chevalerie par exemple, et la femme du roman sentimental. ça va dans les deux sens, si tu veux mettre un homme à la place de la femme, il faut qu'il y ait un intérêt autre que ce simple renversement. Et je pense justement que beaucoup de femmes écrivains utilisent des protagonistes féminins par défaut, sans que ça doive poser problème.
si ce n'est, justement, pour une histoire de quota. Il y a là, il me semble, un paradoxe.
Je n'ai jamais créé de personnages féminins par quota, en revanche il m'est arrivé de concevoir des romans sans qu'une seule fois la beauté d'une femme (ou la virilité d'un homme) ne soit mentionnée.
Mais justement, ce n'est pas une question de le faire volontairement par quota, mais si la seule différence, au final, est une question de représentativité, c'est bien ce qu'on fait. (et je me fiche de la virilité de l'homme et de la féminité d'une femme, l'important ici c'est qu'on se battit en partie autour du genre, en le contournant ou en s'y opposant peut-être aussi, mais il fait partie intégrante de notre identité, de notre être.)
C'est même pire que tout, car la création d'un personnage doit tenir compte de tous les éléments possible pour le faire vivre, et mettre le sexe ou le genre de côté, c'est se priver d'une caractéristique primordiale.Il est important, au contraire, de reconnaître des qualités et des défauts propre à chaque sexe,
La beauté et la virilité / la force ne sont 1) ni des valeurs typiquement féminines et masculines respectivement, 2) des valeurs suffisamment complexes à manier pour n'être pas à la portée des auteurs débutants 3) pas les seuls attributs par lesquels un homme et une femme peuvent s'illustrer en tant qu'homme ou femme.
Je n'ai pas dit le contraire, mais la beauté par exemple est approchée différemment, qu'on soit un homme ou une femme.
pour justement apporter un peu de variété et d'épaisseur. La beauté a été évoquée, et c'est justement une arme / caractéristique féminine. La mettre au panier, c'est se priver d'un ressort narratif. Il ne faut pas confondre une caractéristique bien traitée avec les clichés malheureusement trop présents.
Je n'ai à aucun moment dit qu'il ne fallait pas traiter la beauté d'une femme ou son potentiel de séduction. Juste qu'il y avait plus à gagner à remiser cette qualité au placard pour éviter d'en faire l'arme de toutes les femmes de son roman, ce qui est, le plus souvent, une maladresse agaçante.
En effet, mais j'ai bien dit que ce n'est pas au nom des maladresses de certains qu'on devrait s'empêcher de traiter telle ou telle caractéristique.
Dans ce cas on est d'accord sur la plupart des points
Il y a juste incompréhension sur la fin : c'est pas "la maladresse de certains", c'est "la maladresse quasi omniprésente chez les débutants". Comme je l'ai dit, c'est pas une question de considérer les humains comme des fusibles sexués et interchangeables. C'est une question d'attendre d'avoir le niveau narratif pour peindre des portraits cohérents qui tiennent compte des subtilités (parce qu'on parle bien de subtilités) entre les sexes.
C'est là qu'on met le doigt sur quelque chose d'essentiel que peu intègrent : écrire, ça n'est pas à la portée de tout le monde. Ecrire bien, a minima écrire vrai, ça demande des années d'entraînement. Quand je suggère d'oublier les différences entre les femmes et les hommes (donc de se passer de descriptions précieuses) c'est une rustine censée rafistoler une crainte de mal peindre le sexe opposé. Ça n'est pas parfait, mais c'est à mon sens la première marche vers une progression et une construction réfléchie de personnages des deux sexes.
Tu vois ce que je veux dire dire Eruvande ?
Se faire censurer pour avoir relater un fait scientifique établi et observable depuis la nuit des temps.
Le 16 octobre 2020 à 14:51:21 Albinaire a écrit :
Je ne pense pas avoir été offensant envers les femmes.
Je ne pense pas que beaucoup contrediront le fait que les hommes et les femmes sont différents.
T'as été 410, mais j'ai vu ton pavé.
Et je pense que, tout pertinent qu'il soit, il ne répond pas à la question. Parce que ton post enfonce la porte ouverte du "il existe des différences entre les femmes et les hommes". Mais, en matière de littérature, il n'y a pas "une manière de construire une femme" et "une manière de construire un homme".
Dire "les femmes et les hommes ont des manières de penser différentes", ça peut se défendre dans le sens où nos éducations (plus que notre terrain biologique, d'ailleurs, y a qu'à voir les différences de comportements sexués d'après les différentes cultures et surtout, d'après les différentes classes sociales) font de nous des individus "formatés" (sans connotation péjorative ou méliorative) différemment. En revanche, ça ne signifie pas que "les hommes pensent d'une manière et les femmes de l'autre". Et je suis intimement convaincu (même en tant qu'inverti ) que tu as autant de différences entre deux hommes pris au hasard sur le sol français, deux femmes prises au hasard sur le sol français et un homme et une femme pris au hasard sur le sol français.
Par leur sexe, tu peux trouver des valeurs culturelles communes, des manières de t'exprimer communes sur certains plans. Par contre, les différences peuvent aussi et surtout se trouver ailleurs. Rares sont les hommes qui ont des valeurs typiquement "viriles" de bout en bout et rares sont les femmes qui ont des valeurs "féminines" de bout en bout. Et si tu veux construire des personnages réalistes, il convient de songer à ça : penser la femme, ou penser l'homme en tant que personnage, ça n'est pas penser une "essence" qui appartiendrait aux chromosmes X ou au chromosome Y. Dire que les femmes sont plus douces, les hommes plus agressifs, les femmes plus sensibles, les hommes plus costauds... c'est vrai dans la mesure où, sur un terrain biologique pré-établi (beaucoup plus subtil que dit comme ça ) la vie fait pousser tellement de choses que tu n'as aucun intérêt à établir la femme et l'homme comme appartenant à deux mondes tout à fait différents.
Les valeurs genrées, si elles existent et, par pression séculaire, s'entretiennent elles mêmes... ne définissent pas tes valeurs morales profondes, ne créent pas ta foi, tes angoisses, tes rêves. Elles peuvent conditionner une partie de tes complexes et de tes désirs, bien sûr. Mais c'est loin d'être pertinent de voir les rapports hommes femmes comme deux masses homogènes et parallèles. Les différences sexuelles existent, les différences sociales existent. Mais la différence entre humains va tellement, tellement au-delà de ça que si tu prends deux humains complètement au pif sur le globe y a très fort à parier que la différence entre leurs deux psychés ne soit pas majoritairement impactée par leur sexe
Le 16 octobre 2020 à 16:15:18 Albinaire a écrit :
Mon pavé qui s'est fait suicider.
Tu vois ce que je veux dire dire Eruvande ?
Se faire censurer pour avoir relater un fait scientifique établi et observable depuis la nuit des temps.
On a aussi suicidé ma réponse à ton pavé. Eh beh, ça rigole pas sur ce forum .
Ceci étant dit, je ne pensais pas entrer vraiment dans le débat. Rien de personnel, juste que les polémiques, je trouve qu'il y en a vraiment beaucoup trop sur Internet. Du coup, en général, je les évite.
Mais je maintiens que c'était pas un pavé . En tout, cas, sur le topic de la litérature, je me serais attendue à plus mots pour un pavé .
Données du topic
- Auteur
- --crazymarty--
- Date de création
- 2 octobre 2020 à 17:12:51
- Nb. messages archivés
- 1904
- Nb. messages JVC
- 1868