Le moment le plus GLAUQUE de votre vie ?
C'est plus triste que glauque mais bon.
J'étais prof y'a quelques années et je bossais dans le nord de Paris dans le 18ème vers le métro Simplon.
Tous les matins je devais changer à Gare de l'est pour prendre la 4. Je me souviens que les couloirs étaient systématiquement remplis de camés. En fait ils achetaient et consommaient là.
Au début de chaque couloir il y avait des drogués qui faisaient le guet (pour voir venir les flics) et au bout il y avait des mecs qui vendaient. Leur code c'était de tapoter sur leur poche en te regardant.
Ils étaient pas méchants souvent je devais passer entre eux pour prendre mon métro et j'ai jamais eu d'emmerdes. Mais circuler au milieu de types assis par terre qui fument du crack ou qui cherchent des trucs sur le sol (ils voulaient récupérer les chutes des consos des autres... Sur le sol des couloirs dégueulasses).
Le pire c'est que chaque début de mois ils touchaient leurs aides sociales et tu les voyais bras dessus bras dessous, tous contents, claquer le seul argent qu'ils avaient en drogue, sans doute pour ne plus rien avoir trois jours après. Ils avaient vraiment le sourire ce jour là, tu sentais que ce qui les maintenait ensemble c'était plus la conso que l'amitié.
D'ailleurs cette école était assez dure. Une rue plus loin y'avait des africaines qui tapinaient dans la rue. Toujours debout toute la journée à attendre les clients.
Une fois on préparait une sortie scolaire et on m'a conseillé de faire un détour en sortant de l'école. J'ai demandé si c'était pour éviter les prostituées.
On m'a répondu oui, le problème c'était surtout que dans le lot y'avait des mamans de certains élèves (c'était une école maternelle).
Dur dur.
Le 07 août 2020 à 01:32:46 Andersson a écrit :
Perso, 22 ans je suis pris en Master 1 au dernier moment dans mon école, et j'ai pas le temps de trouver un logement, je dois trouver un truc chez l'habitant.Ma mère me trouve un truc à l'arrache à 40 min en transport de mon école, c'est assez loin donc d'autant qu'on est en province et pas à Paris.
Je débarque là bas, le mec est un renoi d'environ 30 ou 35 ans.
L'appart est ultra chelou, y'a presque pas de meubles et plein de pièces quasiment vides, et toutes les portées sont fermées, et c'est à dire que le mec fermait toujours les portes derrière lui.
Je commence à me demander ce qui cloche, moi j'ai un lit dans ma pièce et c'est tout. Je vais dans la salle de bain, j'ouvre une étagère : capotes, menottes à froufrou rose, panoplie du sado maso.
Autant vous dire que je me suis pas lavé j'ai pris mes affaires et je me suis barré discrètement. J'ai passé la nuit dehors sur un banc avec mon sac à dos, la rentrée des classes a été super agréable.
Il se prostituait ? Bien sordide.
Le 07 août 2020 à 02:22:45 Verno a écrit :
C'est plus triste que glauque mais bon.J'étais prof y'a quelques années et je bossais dans le nord de Paris dans le 18ème vers le métro Simplon.
Tous les matins je devais changer à Gare de l'est pour prendre la 4. Je me souviens que les couloirs étaient systématiquement remplis de camés. En fait ils achetaient et consommaient là.
Au début de chaque couloir il y avait des drogués qui faisaient le guet (pour voir venir les flics) et au bout il y avait des mecs qui vendaient. Leur code c'était de tapoter sur leur poche en te regardant.
Ils étaient pas méchants souvent je devais passer entre eux pour prendre mon métro et j'ai jamais eu d'emmerdes. Mais circuler au milieu de types assis par terre qui fument du crack ou qui cherchent des trucs sur le sol (ils voulaient récupérer les chutes des consos des autres... Sur le sol des couloirs dégueulasses).Le pire c'est que chaque début de mois ils touchaient leurs aides sociales et tu les voyais bras dessus bras dessous, tous contents, claquer le seul argent qu'ils avaient en drogue, sans doute pour ne plus rien avoir trois jours après. Ils avaient vraiment le sourire ce jour là, tu sentais que ce qui les maintenait ensemble c'était plus la conso que l'amitié.
D'ailleurs cette école était assez dure. Une rue plus loin y'avait des africaines qui tapinaient dans la rue. Toujours debout toute la journée à attendre les clients.
Une fois on préparait une sortie scolaire et on m'a conseillé de faire un détour en sortant de l'école. J'ai demandé si c'était pour éviter les prostituées.
On m'a répondu oui, le problème c'était surtout que dans le lot y'avait des mamans de certains élèves (c'était une école maternelle).
Dur dur.
Waow. C'était situé dans quel endroit, à peu près ?
Imagine, le gamin qui croise sa mère sur le trottoir lors de la sortie scolaire :
"-Mais qu'est-ce que tu fais là, maman ?
-Euh... j'attends le bus."
Un des seul moment glauque de ma vie c'etait en première année de bac pro , un pote dont on etait tous très proche avait prétexté un rendez-vous chez son medecin pour s'absenter (c'était le matin) et vers la fin de journée on apprend tous qu'en fait il est allait se foutre sous un train
J'ai chialer comme jamais , j'avais vécu des pure soirées avec lui , on partager tout
A l'enterrement , la maman a lu à haute la lettre que son fils avais laissé avec de mettre fin à ces jours et mon nom etait mentionné dans la lettre en disant que j'étais son meilleur ami , je vous raconte pas mon état , partagé entre la joie , la tristesse et la fierté , sa maman m'a pris dans ses bras et ca ma achevé
Repose en paix poto
Le 07 août 2020 à 02:22:45 Verno a écrit :
C'est plus triste que glauque mais bon.J'étais prof y'a quelques années et je bossais dans le nord de Paris dans le 18ème vers le métro Simplon.
Tous les matins je devais changer à Gare de l'est pour prendre la 4. Je me souviens que les couloirs étaient systématiquement remplis de camés. En fait ils achetaient et consommaient là.
Au début de chaque couloir il y avait des drogués qui faisaient le guet (pour voir venir les flics) et au bout il y avait des mecs qui vendaient. Leur code c'était de tapoter sur leur poche en te regardant.
Ils étaient pas méchants souvent je devais passer entre eux pour prendre mon métro et j'ai jamais eu d'emmerdes. Mais circuler au milieu de types assis par terre qui fument du crack ou qui cherchent des trucs sur le sol (ils voulaient récupérer les chutes des consos des autres... Sur le sol des couloirs dégueulasses).Le pire c'est que chaque début de mois ils touchaient leurs aides sociales et tu les voyais bras dessus bras dessous, tous contents, claquer le seul argent qu'ils avaient en drogue, sans doute pour ne plus rien avoir trois jours après. Ils avaient vraiment le sourire ce jour là, tu sentais que ce qui les maintenait ensemble c'était plus la conso que l'amitié.
D'ailleurs cette école était assez dure. Une rue plus loin y'avait des africaines qui tapinaient dans la rue. Toujours debout toute la journée à attendre les clients.
Une fois on préparait une sortie scolaire et on m'a conseillé de faire un détour en sortant de l'école. J'ai demandé si c'était pour éviter les prostituées.
On m'a répondu oui, le problème c'était surtout que dans le lot y'avait des mamans de certains élèves (c'était une école maternelle).
Dur dur.
Le 07 août 2020 à 09:57:42 -BigPrepus- a écrit :
Un des seul moment glauque de ma vie c'etait en première année de bac pro , un pote dont on etait tous très proche avait prétexté un rendez-vous chez son medecin pour s'absenter (c'était le matin) et vers la fin de journée on apprend tous qu'en fait il est allait se foutre sous un trainJ'ai chialer comme jamais , j'avais vécu des pure soirées avec lui , on partager tout
A l'enterrement , la maman a lu à haute la lettre que son fils avais laissé avec de mettre fin à ces jours et mon nom etait mentionné dans la lettre en disant que j'étais son meilleur ami , je vous raconte pas mon état , partagé entre la joie , la tristesse et la fierté , sa maman m'a pris dans ses bras et ca ma achevé
Repose en paix poto
rip à lui j'ai pleuré khey
Le 19 juin 2020 à 08:16:57 Nibelheimn a écrit :
Le 19 juin 2020 à 01:35:19 SergentArgent a écrit :
Les gars, je vous déconseille de lire sauf pour les plus courageux, je peux vous certifier que c'est un phénomène qui m'aura traumatisé à vie, qui s'est passé il y a tout juste 2 mois.Je dormais tranquillement, clean et tout, tranquille dans mon lit, d'un coup je me réveille à 3h du matin (je me réveille jamais en milieu de nuit) car je sentais que quelque chose m'observait, et le cerveau se rend compte quand vous êtes observés même si vous dormez. Je me réveille, je vois mon chien (c'est un Staffie pour les curieux) debout vers la vitrine de mon balcon, assis, en me fixant, et je vois une ombre de 2 mètres de haut à côté de mon chien, capuché, me regardant. J'y croyais pas, mais alors absolument pas, c'était pourtant bien réel et j'ai eu une paralysie soudaine et d'un coup mon chien aboie comme je ne l'ai jamais entendu aboyer, jamais... il a plutôt aboyé en mode "loup" on va dire, c'était ultra surprenant, comme si c'était pour me signaler un danger... d'un coup je ne suis plus paralysé après 15 secondes et mon corps se recouche dans mon lit, je me relève 15 minutes plus tard en sortant de mon lit...
Inutile de vous dire que j'ai passé ma nuit avec la télé allumée.
Paralysie du sommeil. Mais bordel ton histoire est terrifiante gros, tu as eu des "sequelles" ou de nouveaux épisodes ?
Il m'est arrivé la même mais c'était une scène ou deux ombres noires capuchés crochetaient ma serrure et entraient chez moi, j'étais tétanisé je me suis dit je bouge pas je fais genre je dors mais je regardais et ils se sont approchés de moi tout doucement pour s'accroupir et me fixer le visage de très près, je voyais pas de tête ils étaient en mode cavaliers noirs. Après je le suis réveillé
Foutu paralysie du sommeil
Données du topic
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- Kheyssuscitay--
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- 14 juin 2019 à 22:45:32
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