CRFPA 2019 : Levez la main les kheys qui le passent
Le 23 septembre 2019 à 22:35:35 TintinSchizo a écrit :
Le 23 septembre 2019 à 22:26:41 krendal a écrit :
je pensais que c'était assez exceptionnel cette facon d'entrer en EDA avec une these pour eviter l'examen d'entrée mais si tu le dis je te croisC'est certainement pour ça que le Conseil national des barreaux a l'an dernier pris une résolution pour que cette voie soit fermée et que les titulaires d'un doctorat juridique soient contraints de passer les oraux de l'examen d'entrée.
Ceux qui suivent l'actualité parlementaire auront toutefois relevé que la Ministre de l'enseignement supérieur a indiqué le 20 août dernier devant l'Assemblée nationale qu'elle n'entendait pas revenir sur cette voie d'accès.
Yavait aussi pour projet de limiter l'accès au CRFPA aux titulaires d'un M2. De toute façon l'idée globale c'est qu'il y a trop d'avocats et la commission veut réduire le nombre de nouveaux avocats pour éviter d'avoir une profession de smicard à 60h semaine. L'examen a été durci pour cette raison.
Le 23 septembre 2019 à 22:39:06 Kheyonfrais a écrit :
Le 23 septembre 2019 à 22:35:35 TintinSchizo a écrit :
Le 23 septembre 2019 à 22:26:41 krendal a écrit :
je pensais que c'était assez exceptionnel cette facon d'entrer en EDA avec une these pour eviter l'examen d'entrée mais si tu le dis je te croisC'est certainement pour ça que le Conseil national des barreaux a l'an dernier pris une résolution pour que cette voie soit fermée et que les titulaires d'un doctorat juridique soient contraints de passer les oraux de l'examen d'entrée.
Ceux qui suivent l'actualité parlementaire auront toutefois relevé que la Ministre de l'enseignement supérieur a indiqué le 20 août dernier devant l'Assemblée nationale qu'elle n'entendait pas revenir sur cette voie d'accès. Yavait aussi pour projet de limiter l'accès au CRFPA aux titulaires d'un M2. De toute façon l'idée globale c'est qu'il y a trop d'avocats et la commission veut réduire le nombre de nouveaux avocats pour éviter d'avoir une profession de smicard à 60h semaine. L'examen a été durci pour cette raison.
Et la profession fait bien de s'en inquiéter. Le nombre d'avocats a doublé en 20 ans sans que le nombre d'affaires ne suive. Mais on s'attaque je pense aux mauvais responsables. Si une limite doit être posée, il faudrait selon moi songer sérieusement à instaurer un numerus clausus.
Par contre moi j'ai qu'un M1 en droit donc si ils imposent u M2 en droit ca me génera énormement pour être honnete
Le 23 septembre 2019 à 22:39:06 Kheyonfrais a écrit :
Le 23 septembre 2019 à 22:35:35 TintinSchizo a écrit :
Le 23 septembre 2019 à 22:26:41 krendal a écrit :
je pensais que c'était assez exceptionnel cette facon d'entrer en EDA avec une these pour eviter l'examen d'entrée mais si tu le dis je te croisC'est certainement pour ça que le Conseil national des barreaux a l'an dernier pris une résolution pour que cette voie soit fermée et que les titulaires d'un doctorat juridique soient contraints de passer les oraux de l'examen d'entrée.
Ceux qui suivent l'actualité parlementaire auront toutefois relevé que la Ministre de l'enseignement supérieur a indiqué le 20 août dernier devant l'Assemblée nationale qu'elle n'entendait pas revenir sur cette voie d'accès. Yavait aussi pour projet de limiter l'accès au CRFPA aux titulaires d'un M2. De toute façon l'idée globale c'est qu'il y a trop d'avocats et la commission veut réduire le nombre de nouveaux avocats pour éviter d'avoir une profession de smicard à 60h semaine. L'examen a été durci pour cette raison.
On considère qu'il y a trop d'avocats aujourd'hui en France mais par contre, que des collaborateurs fassent 60h par semaine et travaillent littéralement pour deux, ça n'inquiète pas le CNB
Profession de rats jusqu'au bout des ongles
Le 23 septembre 2019 à 22:54:30 krendal a écrit :
je comprend l'idée qu'il faut absolument limiter le nombre de nouveaux avocats.
Par contre moi j'ai qu'un M1 en droit donc si ils imposent u M2 en droit ca me génera énormement pour être honnete
Ça risque d'être compliqué avec seulement un M1. Déjà parce que la grande majorité de ceux qui le passent ont un M2, donc tu es d'office en concurrence avec des personnes qui ont "un niveau plus élevé" (on aura beau parler d'un examen et non d'un concours, les nouvelles modalités d'accès à la profession en font un concours qui ne dit pas son nom). Et ensuite parce que si d’aventure tu réussissais avec un M1, tu risques d'avoir des difficultés pour trouver des stages puis une collaboration.
Ben je suis allé au gala de l'ECOA cette année, en tant qu'invité. J'ai vu au moins 5/6 docteurs, donc bon...Du moins j'ai parlé avec 5/6 docteurs...
Et de ce que m'a dit un pote à l'EDAGO, il voit aussi des docteurs et plus de 5/6 docteurs.
Les profils sont vraiment très variés.
j'en suis bien conscient. En fait j'ai un M2 mais pas en droit. Apres ma maitrise de droit j'ai fait un master en politique européenne puis j'ai bossé a l'étranger. Donc ce que j'ai de plus que les autres c'est un profil international (5 ans passé a l'etranger et je peux travailler en anglais et en espagnol). Mais j'ai pas de M2 en droit meme si j'ai fais pas mal de droit européen dans mon master apres la fac de droit.
Mais en fait mon but c'est d'avoir ce concours d'une part par défis perso, et d'autre part pour avoir un titre juridique qui puisse me démarquer dans d'autres jobs que dans la profession d'avocat. Par exemple pour les postes en ambassade, avoir le titre d'avocat montre qu'en plus de mon expérience je suis un vrai juriste, et ca pourrait je pense m'aider. Apres la question est de savoir si ca vaut le coup de se taper un an et demi de formation a l'ecole alors que je vais sur mes 30 pour l'avantage hypothétique que ca m'apportera.
Et je ne sais pas encore.
Le 23 septembre 2019 à 23:11:16 BlablablaPookie a écrit :
Ben je suis allé au gala de l'ECOA cette année, en tant qu'invité. J'ai vu au moins 5/6 docteurs, donc bon...Du moins j'ai parlé avec 5/6 docteurs...Et de ce que m'a dit un pote à l'EDAGO, il voit aussi des docteurs et plus de 5/6 docteurs.
Les profils sont vraiment très variés.
Je ne serais pas surpris par contre que le nombre de docteurs soit plus important pour les promos que tu évoques, voire pour la prochaine à venir. La résolution du CNB de l'an dernier a fait l'effet d'une bombe qui a réveillé les hardeurs de plus d'un doctorant...
Le 23 septembre 2019 à 23:13:49 krendal a écrit :
j'en suis bien conscient. En fait j'ai un M2 mais pas en droit. Apres ma maitrise de droit j'ai fait un master en politique européenne puis j'ai bossé a l'étranger. Donc ce que j'ai de plus que les autres c'est un profil international (5 ans passé a l'etranger et je peux travailler en anglais et en espagnol). Mais j'ai pas de M2 en droit meme si j'ai fais pas mal de droit européen dans mon master apres la fac de droit.Mais en fait mon but c'est d'avoir ce concours d'une part par défis perso, et d'autre part pour avoir un titre juridique qui puisse me démarquer dans d'autres jobs que dans la profession d'avocat. Par exemple pour les postes en ambassade, avoir le titre d'avocat montre qu'en plus de mon expérience je suis un vrai juriste, et ca pourrait je pense m'aider. Apres la question est de savoir si ca vaut le coup de se taper un an et demi de formation a l'ecole alors que je vais sur mes 30 pour l'avantage hypothétique que ca m'apportera.
Et je ne sais pas encore.
J'en ai connu pas mal des cas comme le tien qui voulaient enrichir leur CV en affichant qu'ils étaient titulaires du CAPA. Je pense que ça peut avoir une influence lors des négociations salariales, à toi de voir si tu estimes que les 18 mois en valent la peine. En relativisant, ce ne sont que 6 mois d'ateliers pratiques et 12 mois de stage.
Le 23 septembre 2019 à 23:18:22 TintinSchizo a écrit :
Le 23 septembre 2019 à 23:13:49 krendal a écrit :
j'en suis bien conscient. En fait j'ai un M2 mais pas en droit. Apres ma maitrise de droit j'ai fait un master en politique européenne puis j'ai bossé a l'étranger. Donc ce que j'ai de plus que les autres c'est un profil international (5 ans passé a l'etranger et je peux travailler en anglais et en espagnol). Mais j'ai pas de M2 en droit meme si j'ai fais pas mal de droit européen dans mon master apres la fac de droit.Mais en fait mon but c'est d'avoir ce concours d'une part par défis perso, et d'autre part pour avoir un titre juridique qui puisse me démarquer dans d'autres jobs que dans la profession d'avocat. Par exemple pour les postes en ambassade, avoir le titre d'avocat montre qu'en plus de mon expérience je suis un vrai juriste, et ca pourrait je pense m'aider. Apres la question est de savoir si ca vaut le coup de se taper un an et demi de formation a l'ecole alors que je vais sur mes 30 pour l'avantage hypothétique que ca m'apportera.
Et je ne sais pas encore.
J'en ai connu pas mal des cas comme le tien qui voulaient enrichir leur CV en affichant qu'ils étaient titulaires du CAPA. Je pense que ça peut avoir une influence lors des négociations salariales, à toi de voir si tu estimes que les 18 mois en valent la peine. En relativisant, ce ne sont que 6 mois d'ateliers pratiques et 12 mois de stage.
En fait si j'arrive a etre admis au CRFPA, il faut savoir que l'admission est valable plusieurs années (30 ans je crois). Donc je peux entrer un peu quand je veux a l'école. Du coup ca dépendra de l'évolution de ma vie professionnelle en parallele. Si j'arrive pas a évoluer professionnelement ou bien que je me retrouve ua chomage, faire la formation peut etre une opportunité de rebondir. Et puis je peux aussi faire la formation bien plus tard dans ma vie professionelle pour devenir avocat apres avoir eu une premiere vie aiilleurs.
J'aimerais bein faire la formation rapidement pour aller au bout des choses, mais en ce moment mpeme je sais pas si c'est le meilleur moment pour moi. Donc je garde le cap de ce concours mais ce que j'en ferai si je l'ai, ca dépendra des circonstances. Je pense que dans mon domaine ca m'avantagerait vraiment, mais j'ai encore une experience pro assez courte et ca ressemblerait a un parcours instable plutot qu'a un enrichissement du CV ou a une deuxieme vie professionelle.
Selon un rapport sur la profession d'avocats (réalisé par Me Kami Haeri), l'état de la profession n'est pas si catastrophique que ça. Il y a des endroit où il n y a limite pas assez d'avocats.
On peut évoquer les avocats des barreaux dans le ressort de TGI perdus dans le fin fond de la France, par exemple : il y a des barreaux de trente, voire moins, avocats pour masse d'affaires (ex : barreau de Montargis, dans le 45), parce que ces TGI perdus ont justement un gros ressort (tous les petits villages à côté.). Et le tissus socio-economique de ces coins fait qu'il y a beaucouo de taf.
C'est cliché, mais les zones rurales sont assez pauvres et délaissées par l'Etat et le niveau d'éducation est assez bas, ce qui génère pas mal de problèmes et donc de contentieux. De plus, il y a des problèmes de campagnes qu'on ne trouvera que rarement en ville...
En revanche, dans les grandes villes, c'est parfois la guerre, mais pas tout le temps. Mais bon les petits barreaux risquent d'être assiégés par les gros barreaux avec la loi de programmation de la justice. Des juridictions risquent de disparaître et "in fine", ces petits barreaux qui jusqu'à présent étaient protégés par les règles de postulation, subiront de plein fouet la concurence des barreaux des grandes villes à proximité.
Je digresse, m'enfin...La justice part globalement en couilles depuis X années. Pas d'argent, pas assez de moyens humains...
Les avocats sont soucieux de conserver leurs avantages et résistent comme ils peuvent. C'est une véritable corporation. Le problème, c'est que c'est une corporation de vieux un peu dépassés par l'inflation normative, les nouvelles technologies...
Ils ne sont pas en phase avec leur temps et ça a besoin de changer. Le mieux serait effectivement un numerus clausus, certes, mais aussi que les anciens lâchent l'affaire.
T'en as pour qui word est une legaltech !!! Je caricature, mais le délire legaltech par exemple, ça a mis ces vieux là en effervescence, alors que certaines de ces legaltechs sont juste des logiciels de redaction de contrats basiques...
Ca montre bien que la profession est trop vielle.
je suis d'accord avec ton propos SAUF sur ce que tu dis sur les vieux avocats. C'est bien une profession dominée par les anciens, et a mon avis au contraire ils ne sont pas du tout dépassé. Derrière le discours qui vise a limiter le nombre d'avocat pour assurer un niveau de vie décent à tous, en fait on voit que cette profession a bien fait rentrer a max de jeunes et les a bien empeché de prendre leur part du gateau ensuite. COmme ca il y a des jeune pour payer leur retraite mais pas pour les concurrencer.
Ce qui m'étonne un peu plus c'est que cette profession soit si mal défendue alors que ca fait partie des professions plutot bien représentées au sein des élites. Il y a tres peu de professions représentées au parlement en France (c'est a dire que les aprlementaire sont tres souvent fonctionnaires administratif, souvent profs medecin et avocat, et rarement cadres d'entreprise). Mais encore une fois les politiciens qui sont avocats sont agés. De plus c'est une profession totalement hétérogene, il existe un monde entre les avocats a paris et en province, en ville et a la campagne, dans les BIG 4 et dans les petits cabinets. De même que socialement, tu prend 2 avocats, il y aura une réalité tres différente entre celui qui est fils de professions juridiques et celui qui ne l'est pas. Ce que j'ai retenu de mes années fac de droit à Bordeaux c'est que le droit en général et la profession d'avocat en particulier, et qui plus est à Bordeaux, ne sont pas du tout fait pour que des jeunes qui ne viennent pas du sérrail se fassent une place.
Le 23 septembre 2019 à 23:13:59 TintinSchizo a écrit :
Le 23 septembre 2019 à 23:11:16 BlablablaPookie a écrit :
Ben je suis allé au gala de l'ECOA cette année, en tant qu'invité. J'ai vu au moins 5/6 docteurs, donc bon...Du moins j'ai parlé avec 5/6 docteurs...Et de ce que m'a dit un pote à l'EDAGO, il voit aussi des docteurs et plus de 5/6 docteurs.
Les profils sont vraiment très variés.
Je ne serais pas surpris par contre que le nombre de docteurs soit plus important pour les promos que tu évoques, voire pour la prochaine à venir. La résolution du CNB de l'an dernier a fait l'effet d'une bombe qui a réveillé les hardeurs de plus d'un doctorant...
Oh oui, je pense qu'il y en a beaucoup plus.
Pour l'anglais j'ai cru comprendre que c'était surtout du droit anglais plutôt que le niveau d'anglais qu'on a (B2/C1 etc..) qui est évalué
Concrètement ça renvoie à quoi ? Parce que même avec les documents de Paris V ça me parait flou
Genre les grandes lignes de ce qu'est la common law, l'organisation juridictionnelle des Etats Unis et de l'Angleterre, les institutions politiques. Mais c'est pas tout, si ?
Le 24 septembre 2019 à 00:54:36 TintinSchizo a écrit :
Ne pas oublier non plus que les jeunes d'aujourd'hui seront les anciens de demain... Si je veux faire cette profession c'est aussi pour avoir cette possibilité de décider de ne pas m'arrêter. Ça m'agacerait plus tard qu'on m'impose de faire valoir mes droits à la retraite.
C'est pourtant ce qui est fait dans le privé. Lorsque le salarié atteint 70 ans, l'employeur peut le mettre d'office à la retraite. Ca permet de remplacer un salarié dont la productivité baisse, d'éviter les accidents, de favoriser l'emploi...
L'âge du taux plein est fixé à 67 ans pour la plupart des gens, contre 65 ans pour les avocats. Donc si ton employeur te dit bon vent à 70 ans dans le privée, tu restes protégé quelque soit ta durée de cotisation.
De plus, je dirais par intuition que de nombreux salariés quittent le taf avant les 70 ans.
S'agissant des avocats, surtout vu ce qu'on dit sur les contrats de collaboration/asservissement, je ne serais pas surpris de voir pas mal d'anciens faire cravacher des petits jeunes pour faire rentrer les thunes, sans plus taffer que ça et puis partir tranquilou à la retraite vers 75 ans. En gros être rentier plus qu'avocat.
Et là, le risque vieillesse qu'est censé couvrir la pension de retraite ben c'est plus vraiment un risque...
Ce ne sont que des suppositions à creuser... On peut arguer que les avocats sont indépendants et les salariés non, mais il pourrait très bien être établi une loi pour le départ à la retraite forcé des avocats. Il y a clairement une rupture d'égalité devant la loi entre salarié et indépendant et elle n'est pas nécessairement justifiée.
Mais bon là on va entrer dans les débats sur l'orientation vers un système Beverdgien de protection sociale, contesté par les avocats en ce moment... Et ca va devenir super politique.
En tous les cas, savoir lâcher l'affaire, c'est aussi pour le bien de la société, je pense.
Et les corpos c'est censé ne plus exister. Surtout qu'on vit dans un pays assez libéral.
Données du topic
- Auteur
- AmpouleQium
- Date de création
- 24 mars 2019 à 16:59:38
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