les pro liberal sur jvc :rire:
Le 15 novembre 2018 à 22:21:28 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:11:06 TheBigOh a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:07:26 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:00:27 TheBigOh a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:58:13 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:53:28 RadicalTAYYIP a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:42:16 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:34:15 RadicalRECEP a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:31:33 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:28:33 RadicalRECEP a écrit :
Le libéralisme économique ouvre la porte au libéralisme sociétal et ce qui va avec.Non, c'est d'ailleurs la gauche socialiste d'aujourd'hui dans les pays occidentaux qui se présente comme "progressiste"
Le PS, la FI et LREM sont libéraux?
Le PS depuis quelques années oui et LREM j'ai vraiment besoin de présenter Macron ?
Macron augmente la fiscalité, les dépenses publiques, fais du capitalisme de connivence, sape la liberté d'expression et la liberté en général mais il est libéral
Macron augmente la fiscalité parce qu’il n’a pas le choix, le segpa. Les dépenses de l’état sont trop grandes. La liberté d’expression est nécessairement sappée quand une idéologie totalitaire - c'est le cas du libéralisme-libertaire - tend à s’imposer.
Sauf qu'un libéraux aurait baisser les dépenses publiques au lieu d'augmenter la fiscalité l'ahuri
Ce qui n’est pas faisable, en l’état des choses.
La liberté totale d'expression est au contraire prônée par les libéraux
En théorie. Dans les faits, ce n’est pas le cas puisqu’elle peut nuire aux récits de l’idéologie libérale, qui souhaite à tout prix s’imposer.
C'est parmi les pays les plus libéraux qu'on retrouve la plus large liberté d'expression : https://www.heritage.org/index/ranking
Et aussi, le plus grand taux de puritanisme.
En l'Etat des choses? On ne peut pas faire des coupes dans les aides sociales? On ne peut pas stopper les subventions aux entreprises, médias et associations? On peut pas privatiser les entreprises publiques inutiles (exemple : france tv)? Etc
Viser les paradis fiscaux serait déjà plus productif. Les aides dont tu parles permettent de maintenir un semblant de stabilité sociale.
On est à des années lumières des fonctions régaliennes en France, on peut réduire les dépenses dans énormément de domaines
Bah oui bah c'est le cas
Dans les pays libéraux les socialistes peuvent s'exprimer (l'inverse dans les pays socialistes est moins sûr)
Dans les pays libéraux, les socialistes sont ridiculisés et diabolisés. Dans les pays « socialistes » (qui pratiquent le capitalisme d’état), ils sont internés. Dans les deux cas, il y’a une volonté de censure. Le premier cas est juste plus subtile que l’autre.
Le 15 novembre 2018 à 22:24:00 Wolfflin a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:12:44 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:06:57 Wolfflin a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:00:38 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:54:20 Wolfflin a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:51:43 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:48:10 Wolfflin a écrit :
Les antilibéraux, qui racontent n’importe quoi (faire sauter les verrous de la famille, détruire la société et les nations)LISEZ bordel, comment croyez-vous pouvoir avoir raison en critiquant une théorie dont vous n’avez pas lu les auteurs principaux ?
Voilà la « problématique » originelle du libéralisme :
Les hommes ont les qualités requises pour la liberté civique, dans l'exacte mesure où ils ont la volonté d'entraver leurs appétits par les chaînes de la morale ; dans la mesure où leur amour de la justice dépasse leur cupidité ; dans la mesure où la solidité et la lucidité de leur jugement sont supérieures à leur vanité et à leur prétention ; dans la mesure enfin où ils écoutent plus volontiers les conseils des gens honnêtes et capables de discernement que les flatteries des fourbes. La société ne peut exister sans que l'on mette quelque part un frein à la volonté et à l'appétit déchaînés ; et moins les hommes en disposent eux-mêmes dans leur for intérieur, plus on doit leur en imposer de l'extérieur. Il est dans le cours éternel des choses que des hommes sans caractère ne puissent pas être libres. Leurs propres passions forgent leurs chaînes.
(Edmund Burke, A letter of Mr. Burke to a member of the french National Assembly, 1791)
Bordel mais tu mets que des citations qui te contredisent
Démontre. Arrête de bavarder, tu me fatigues.
Burke explique que la liberté individuelle est possible, à condition que les individus aient les qualités morales requises. Or ce n'est pas le cas. Et si ce n'est pas le cas, il faudra des chaines extérieures.
Ca contredit toute la pensée libérale basée sur la neutralité de l'Etat et les libertés individuelles.Un demi-habile, comme je l’ai dit. Tu n’es pas bête, et tu fais l’erreur de te croire intelligent. Burke montre dans cet extrait que le problème du libéralisme est de penser l’équilibre entre la liberté et l’ordre (« dans l’exacte mesure où... »)
Point besoin de beaucoup d'astuce pour gouverner. On détermine le siège de la puissance dans l'Etat, on enseigne la subordination et le travail est fait. Accorder la liberté est encore plus facile. Il n'est plus nécessaire de diriger, il suffit de lâcher les brides. Mais former un « gouvernement libre », c'est-à-dire fondre en un tout cohérent les éléments opposés de la liberté et de la contrainte, cela exige une grande intelligence, une profonde réflexion, et un esprit aigu, puissant et vaste.
(Edmund Burke, Reflections on the French Revolution, 1790)
Qu'est ce que tu entends par l'ordre ?
Le respect de la propriété privée ? Ou également le respect d'un certain ordre moral ? Car dans ce dernier cas, cela devient problématique puisqu'il faudrait considérer qu'une certaine vision du monde soit supérieure à d'autres visions du monde, et qu'elle soit légitimement imposable. Là, on est plus du tout dans le libéralisme.Bien sûr que si, le libéralisme est chrétien, et particulièrement augustinien. Je t’invite à lire la première partie de l’Esprit du Capitalisme de Weber. Le libéralisme n’est pas une idée catholique (Italie du XVIe), calviniste (Hollande du XVIIe) et, dans une moindre mesure, puritaine (Angleterre du XVIIIe) pour rien.
Tu n’arrives pas à comprendre parce que tu es piégé dans la grille de lecture « libérale-libertaire », qui n’a aucune réalité.
Tu esquives la question.
Au nom de quoi tu peux imposer, en tant que libéral, a un autre individu ta vision de la "vie bonne" ?
Le 15 novembre 2018 à 22:16:23 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:14:03 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:10:38 Cuffwig a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:09:02 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:05:06 Cuffwig a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:03:51 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:53:29 ksndhvfbncf a écrit :
L'État devrait donner des BONS au lieu de donner de l'ARGENTOn va prendre l'exemple de l'école publique
Aujourd'hui, quand un lycée est publique, ça veut dire que l'état leur donne un certain montant pour qu'ils fassent leur travail, ça veut dire que même si ils font de la merde, ils seront toujours payés autant (voire plus, parce que "ils sont en difficulté")
Donc finalement peu d'efforts sont fournis puisque, de toute façon qu'ils en fassent ou pas, ils sont subventionnés
"ok, alors rendons toutes les écoles privées": non car on se doit de laisser un accès à l'école pour tous, donc aussi aux pauvres qui n'ont pas les moyens de payer une école à 10k l'année
"ok, alors rendons toutes les écoles privées et donnons des bourses pour les pauvres": non car ça créé de la discrimination positive, et on sait comment sont les bourses aujourd'hui: de la merde, car dès que t'as un peu d'argent t'as pas le droit à la bourse et donc tu deviens le pauvre de celui qui a de la bourse
"ok, alors rendons toutes les écoles privées et donnons une bourse universelle pour tout le monde": toujours non car c'est de l'argent dont on est pas sûr de la destination (par exemple, des gens vont payer une voiture plutôt que payer l'école)
Ce que je propose, c'est qu'au lieu de donner de l'argent aux lycées directement, l'argent soit directement donné aux gens sous forme de bons d'inscription, je m'explique:
Imaginons Célestin, qui rentre en seconde, il doit choisir un lycée, l'état lui donne un bon (comme un bon de réduction, mais pour s'inscrire à l'école), Célestin choisit le lycée qu'il souhaite, Célestin donne son bon pour s'inscrire, le lycée échange le bon de Célestin contre de l'argent à l'État, l'argent va dans les poches du lycée pour payer les profs
Le lycée, devenu comme une entreprise privée, est payé par le nombre de bons qu'il reçoit; donc si le lycée ne fait pas de la merde, il va recevoir pleins de Célestin qui vont donner leurs bons, et donc pleins de subventions; si par contre le lycée fait de la merde, il recevra pas beaucoup d'inscriptions, donc pas beaucoup de bons, donc pas de subventions pour payer les profs, et fera donc faillite
Le bon donne un accès aux pauvres sans discrimination positive, garantie que l'argent n'ira pas autre part que ce à quoi il est destiné, et récompense les efforts des structures (écoles, hôpitaux, etc) qui deviennent des sortes d'entreprises avec de la concurrence et un marché
CECI BORDEL
Les écoles doivent être privées ET gratuite
Les écoles doivent pouvoir choisir leur élèves selon leur niveau et leur profs, les parents doivent pouvoir choisir l'école de leur enfant
L'école serait gratuite pour tous en payant directement les écoles, sans passer par des bourses
être gratuit en payant
merci l'artiste
Lis le raisonnement de celui que j'ai cité
Le bon c'est le même pour tout le monde ? Si oui il n'a aucune valeur donc faudra leur donner 0
Le bon c'est pour faire simple, c'est sa façon de voir la chose, mais pour résumer la place de chaque élève serait payée par l'Etat
Le principe c'est surtout que les écoles puissent choisir leur élèves et leur profs et que les élèves/parents d'élèves puissent choisir leur école
J'ai ouvert un topic si vous voulez
https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-58183347-1-0-1-0-l-etat-devrait-donner-des-bons-au-lieu-de-donner-de-l-argent.htm
Non mais justement, ce sont les politiques du gouvernement qui t'aident à investir dans l'immobilier.
Mais elles sont confiscatoires pour tout autre type d'investissement : création d'entreprise, embauche, achat d'actions, de dérivées, investissement dans des comptes assurance-vie...
Le 15 novembre 2018 à 22:18:18 Paracelse2 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:08:54 Wolfflin a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:06:43 Paracelse2 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:52:18 Wolfflin a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:50:53 nausicaa73 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:48:10 Wolfflin a écrit :
Les antilibéraux, qui racontent n’importe quoi (faire sauter les verrous de la famille, détruire la société et les nations)LISEZ bordel, comment croyez-vous pouvoir avoir raison en critiquant une théorie dont vous n’avez pas lu les auteurs principaux ?
Voilà la « problématique » originelle du libéralisme :
Les hommes ont les qualités requises pour la liberté civique, dans l'exacte mesure où ils ont la volonté d'entraver leurs appétits par les chaînes de la morale ; dans la mesure où leur amour de la justice dépasse leur cupidité ; dans la mesure où la solidité et la lucidité de leur jugement sont supérieures à leur vanité et à leur prétention ; dans la mesure enfin où ils écoutent plus volontiers les conseils des gens honnêtes et capables de discernement que les flatteries des fourbes. La société ne peut exister sans que l'on mette quelque part un frein à la volonté et à l'appétit déchaînés ; et moins les hommes en disposent eux-mêmes dans leur for intérieur, plus on doit leur en imposer de l'extérieur. Il est dans le cours éternel des choses que des hommes sans caractère ne puissent pas être libres. Leurs propres passions forgent leurs chaînes.
(Edmund Burke, A letter of Mr. Burke to a member of the french National Assembly, 1791)
Un moment faudra s’arrêté d'être bloquer en 1791 pour réinvestir le réel et non le fantasmé.
On parle de la théorie libérale. La théorie libérale est faite par les théoriciens. Je cite un théoricien.
Trouve quelque chose à dire de valable.
T'es comme les marxistes qui disent : les goulags ne changent rien a l’hypothèse marxiste
Bah si, ca change toutTu peux être sur que tout les théoricien libéral que tu as lu, si ils ressuscitaient aujourd'hui, ils s'excuseraient puis se tireraient une balle dans la tête
Le débat sur les bienfaits du libéralisme en pratique est déjà réglé depuis longtemps. La question qui nous reste, c’est de savoir si la décadence morale et culturelle théorisée et revendiquée par les structuralistes et les freudo-marxistes est due aux libéraux. Et la réponse est non.
Pas beaucoup de libéraux dans la French Theory. C’est dur à comprendre ?
Ah bah voila ma réponse
Le libéralisme n'est pas le responsable de la décadence morale
C'est le marxismeDonc le concept d'idiot utile au capitalisme t'échappe complètement ? Que les libérales ne voient pas un bienfait a la décadence moral ? La liberté d'exploiter sans entrave, sans interdit moraux ?
Ce concept m’échappe tant qu’il n’a aucune réalité concrète. Tu vois la main du libéralisme derrière les LG BT, mais moi je vois des gauchistes anticapitalistes faisant référence à Marx et à Butler. C’est à toi de prouver en quoi c’est en fait l’ordre spontané augustinien qui les pousse à dire que toute forme de hiérarchie est tyrannique.
Pour le reste, cf. les textes de Burke que j’ai cités, ce n’est pas le discours des théoriciens libéraux. Il faut le dire combien de fois ? Les citer en quelle langue ?
Le 15 novembre 2018 à 22:26:23 Aryen_Seraphin7 a écrit :
Bordel mais ça fait 10 pages qu'il essaye de t'expliquer que le libéralisme, même si ses théoriciens pouvaient être des ascètes protestants, fait le jeu de la "décadence" en faisant la promotion des droits individuels et en empêchant toute action de l'Etat pour dicter la "vie bonne".
Dix pages qu'on t'explique que ceux qui font la promotion de ces comportements sont des gauchistes dégénérés, qu'aucun libéral - dans la vie ou les écrits - ne le fait mais bien sûr c'est leur faute.
Va lire Burke s'il te plaît, va lire Derrida après, et dit-moi lequel est le plus dégénéré.
L'un est la conséquence de l'autre.
Le 15 novembre 2018 à 22:24:09 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:22:24 Aryen_Seraphin7 a écrit :
Donc le concept d'idiot utile au capitalisme t'échappe complètement ? Que les libérales ne voient pas un bienfait a la décadence moral ? La liberté d'exploiter sans entrave, sans interdit moraux ?
Jamais vu un seul libéral faire la promotion de la dégénerescence. Ce sont exclusivement des gauchistes.
C'est normal, aucun auteur libéral ne fait la promotion des moeurs légères. Quand on lit Burke on est surpris de voir à quel point le respect du protestantisme et de la tradition étaient ancrées dans les moeurs du Parlement.Bordel mais ça fait 10 pages qu'il essaye de t'expliquer que le libéralisme, même si ses théoriciens pouvaient être des ascètes protestants, fait le jeu de la "décadence" en faisant la promotion des droits individuels et en empêchant toute action de l'Etat pour dicter la "vie bonne".
Regarde ne serait-ce qu'une vidéo de Friedman stp parce que là tu me fais mal au coeur
Objectivement personne n'a a dicter la vie bonne ni personne ne l'a jamais fait ni n'est en capacité de le faire
Et de deux la décadence ça existe pas c'est un concept de mongoles, les déchets seront purifiés par le libéralisme car j'ai déjà expliqué que c'était un système de valorisation vertueux qui favorise la richesse
Ah donc, c'est des marxistes qui veulent détruire la société pour se remplir les poches, c'est ca ?
Le libéral ne veut pas détruire la société, le marxiste si, car il a l'ordre chrétien en horreur. Les profs de Paris VIII ne sont pas libéraux, les profs de Paris XIII non plus, François Héritier non plus. Le libéral essaie de faire ce qu'il peut pour survivre à la dégénerescence engendrée par le marxisme. Je ne dit pas qu'il n'y ait pas de fruits pourris chez les libéraux, mais il y en a en quantité infiniment plus nombreuse chez les gauchistes.
Le 15 novembre 2018 à 22:27:32 Aryen_Seraphin7 a écrit :
Non mais justement, ce sont les politiques du gouvernement qui t'aident à investir dans l'immobilier.
Mais elles sont confiscatoires pour tout autre type d'investissement : création d'entreprise, embauche, achat d'actions, de dérivées, investissement dans des comptes assurance-vie...
On est bien d'accord là-dessus.
J'ai des amis chinois qui sont venu en France entreprendre (quelle idée). Quand ils ont compris à quel point l'Etat leur fauchait leur pognon pour aller le réinjecter dans des allocs/payer des fonctionnaires inutiles ils nt arrêté net leurs activités (c'était un magasin) et ils se sont cassés aux USA
La France ce pays de socialiste
Le 15 novembre 2018 à 22:28:19 Cuffwig a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:24:09 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:22:24 Aryen_Seraphin7 a écrit :
Donc le concept d'idiot utile au capitalisme t'échappe complètement ? Que les libérales ne voient pas un bienfait a la décadence moral ? La liberté d'exploiter sans entrave, sans interdit moraux ?
Jamais vu un seul libéral faire la promotion de la dégénerescence. Ce sont exclusivement des gauchistes.
C'est normal, aucun auteur libéral ne fait la promotion des moeurs légères. Quand on lit Burke on est surpris de voir à quel point le respect du protestantisme et de la tradition étaient ancrées dans les moeurs du Parlement.Bordel mais ça fait 10 pages qu'il essaye de t'expliquer que le libéralisme, même si ses théoriciens pouvaient être des ascètes protestants, fait le jeu de la "décadence" en faisant la promotion des droits individuels et en empêchant toute action de l'Etat pour dicter la "vie bonne".
Regarde ne serait-ce qu'une vidéo de Friedman stp parce que là tu me fais mal au coeur
Objectivement personne n'a a dicter la vie bonne ni personne ne l'a jamais fait ni n'est en capacité de le faire
Et de deux la décadence ça existe pas c'est un concept de mongoles, les déchets seront purifiés par le libéralisme car j'ai déjà expliqué que c'était un système de valorisation vertueux qui favorise la richesse
Le libéralisme c'est juste de la selection naturelle, c'est tout, y a pas à chercher plus loin
L'un est la conséquence de l'autre.
C'est bizarre mais la dégénerescence est apparue avec la Franch Theory.
La faute à Burke je suppose.
Un peu d'honnêteté intellectuelle, franchement va lire.
Le 15 novembre 2018 à 22:28:19 Cuffwig a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:24:09 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:22:24 Aryen_Seraphin7 a écrit :
Donc le concept d'idiot utile au capitalisme t'échappe complètement ? Que les libérales ne voient pas un bienfait a la décadence moral ? La liberté d'exploiter sans entrave, sans interdit moraux ?
Jamais vu un seul libéral faire la promotion de la dégénerescence. Ce sont exclusivement des gauchistes.
C'est normal, aucun auteur libéral ne fait la promotion des moeurs légères. Quand on lit Burke on est surpris de voir à quel point le respect du protestantisme et de la tradition étaient ancrées dans les moeurs du Parlement.Bordel mais ça fait 10 pages qu'il essaye de t'expliquer que le libéralisme, même si ses théoriciens pouvaient être des ascètes protestants, fait le jeu de la "décadence" en faisant la promotion des droits individuels et en empêchant toute action de l'Etat pour dicter la "vie bonne".
Regarde ne serait-ce qu'une vidéo de Friedman stp parce que là tu me fais mal au coeur
Objectivement personne n'a a dicter la vie bonne ni personne ne l'a jamais fait ni n'est en capacité de le faire
Et de deux la décadence ça existe pas c'est un concept de mongoles, les déchets seront purifiés par le libéralisme car j'ai déjà expliqué que c'était un système de valorisation vertueux qui favorise la richesse
Je suis éclaté.
On dirait une secte.
« Purifiés par le libéralisme »
Comme si le calcul égoïste que prône le libéralisme était vertueux de quelque façon que ce soit.
Le régime dans lequel on est actuellement, tu l'appellerais ca comment ? Parce que moi, effectivement, je l'appelle libérale-libertaire.
Libéral avec 60% de taxes sur les salaires ?
L'URSSAF et le FISC qui font claquer leur fouet derrière toi alors que t'as pas engrangé un centime ?
L'affiliation à la sécu obligatoire ?
5 millions de fonctionnaires ?
On est bien plus proche d'un régime socialiste que libéral comme le Japon on Singapour.
Le 15 novembre 2018 à 22:26:49 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:24:00 Wolfflin a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:12:44 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:06:57 Wolfflin a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:00:38 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:54:20 Wolfflin a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:51:43 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:48:10 Wolfflin a écrit :
Les antilibéraux, qui racontent n’importe quoi (faire sauter les verrous de la famille, détruire la société et les nations)LISEZ bordel, comment croyez-vous pouvoir avoir raison en critiquant une théorie dont vous n’avez pas lu les auteurs principaux ?
Voilà la « problématique » originelle du libéralisme :
Les hommes ont les qualités requises pour la liberté civique, dans l'exacte mesure où ils ont la volonté d'entraver leurs appétits par les chaînes de la morale ; dans la mesure où leur amour de la justice dépasse leur cupidité ; dans la mesure où la solidité et la lucidité de leur jugement sont supérieures à leur vanité et à leur prétention ; dans la mesure enfin où ils écoutent plus volontiers les conseils des gens honnêtes et capables de discernement que les flatteries des fourbes. La société ne peut exister sans que l'on mette quelque part un frein à la volonté et à l'appétit déchaînés ; et moins les hommes en disposent eux-mêmes dans leur for intérieur, plus on doit leur en imposer de l'extérieur. Il est dans le cours éternel des choses que des hommes sans caractère ne puissent pas être libres. Leurs propres passions forgent leurs chaînes.
(Edmund Burke, A letter of Mr. Burke to a member of the french National Assembly, 1791)
Bordel mais tu mets que des citations qui te contredisent
Démontre. Arrête de bavarder, tu me fatigues.
Burke explique que la liberté individuelle est possible, à condition que les individus aient les qualités morales requises. Or ce n'est pas le cas. Et si ce n'est pas le cas, il faudra des chaines extérieures.
Ca contredit toute la pensée libérale basée sur la neutralité de l'Etat et les libertés individuelles.Un demi-habile, comme je l’ai dit. Tu n’es pas bête, et tu fais l’erreur de te croire intelligent. Burke montre dans cet extrait que le problème du libéralisme est de penser l’équilibre entre la liberté et l’ordre (« dans l’exacte mesure où... »)
Point besoin de beaucoup d'astuce pour gouverner. On détermine le siège de la puissance dans l'Etat, on enseigne la subordination et le travail est fait. Accorder la liberté est encore plus facile. Il n'est plus nécessaire de diriger, il suffit de lâcher les brides. Mais former un « gouvernement libre », c'est-à-dire fondre en un tout cohérent les éléments opposés de la liberté et de la contrainte, cela exige une grande intelligence, une profonde réflexion, et un esprit aigu, puissant et vaste.
(Edmund Burke, Reflections on the French Revolution, 1790)
Qu'est ce que tu entends par l'ordre ?
Le respect de la propriété privée ? Ou également le respect d'un certain ordre moral ? Car dans ce dernier cas, cela devient problématique puisqu'il faudrait considérer qu'une certaine vision du monde soit supérieure à d'autres visions du monde, et qu'elle soit légitimement imposable. Là, on est plus du tout dans le libéralisme.Bien sûr que si, le libéralisme est chrétien, et particulièrement augustinien. Je t’invite à lire la première partie de l’Esprit du Capitalisme de Weber. Le libéralisme n’est pas une idée catholique (Italie du XVIe), calviniste (Hollande du XVIIe) et, dans une moindre mesure, puritaine (Angleterre du XVIIIe) pour rien.
Tu n’arrives pas à comprendre parce que tu es piégé dans la grille de lecture « libérale-libertaire », qui n’a aucune réalité.
Tu esquives la question.
Au nom de quoi tu peux imposer, en tant que libéral, a un autre individu ta vision de la "vie bonne" ?
Les libéraux sont jusnaturalistes. Le droit naturel exprime ce qu’est la vertu, et ce qu’est une vie bonne.
Dans le contexte libéral, on ne l’impose pas, mais on écarte par nos décisions rationnelles les personnes de mauvaise vie. Je te renvoie vers ce fameux texte de Benjamin Franklin :
Souviens-toi que le temps, c'est de l'argent. Celui qui, pouvant gagner dix shillings par jour en travaillant, se promène ou reste dans sa chambre à paresser la moitié du temps, bien que ses plaisirs, que sa paresse, ne lui coûtent que six pence, celui-là ne doit pas se borner à compter cette seule dépense. Il a dépensé en outre, jeté plutôt, cinq autres shillings.
Souviens-toi que le crédit, c'est de l'argent. Si quelqu'un laisse son argent entre mes mains alors qu'il lui est dû, il me fait présent de l'intérêt ou encore de tout ce que je puis faire de son argent pendant ce temps. Ce qui peut s'élever à un montant considérable si je jouis de beaucoup de crédit et que j'en fasse bon usage.
Souviens-toi que l'argent est, par nature, générateur et prolifique. L'argent engendre l'argent, ses rejetons peuvent en engendrer davantage, et ainsi de suite. Cinq shillings qui travaillent en font six, puis se transforment en sept shillings trois pence, etc., jusqu'à devenir cent livres sterling. Plus il y a de shillings, plus grand est le produit chaque fois, si bien que le profit croît de plus en plus vite. Celui qui tue une truie, en anéantit la descendance jusqu'à la millième génération. Celui qui assassine (sic) une pièce de cinq shillings, détruit tout ce qu'elle aurait pu produire : des monceaux de livres sterling.
[32] Souviens-toi du dicton : le bon payeur est le maître de la bourse d'autrui. Celui qui est connu pour payer ponctuellement et exactement à la date promise, peut à tout moment et en toutes circonstances se procurer l'argent que ses amis ont épargné. Ce qui est parfois d'une grande utilité. Après l'assiduité au travail et la frugalité, rien ne contribue autant à la progression d'un jeune homme dans le monde que la ponctualité et l'équité dans ses affaires. Par conséquent, il ne faut pas conserver de l'argent emprunté une heure de plus que le temps convenu; à la moindre déception, la bourse de ton ami te sera fermée pour toujours.
Il faut prendre garde que les actions les plus insignifiantes peuvent influer sur le crédit d'une personne. Le bruit de ton marteau à 5 heures du matin ou à 8 heures du soir, s'il parvient à ses oreilles, rendra ton créancier accommodant six mois de plus; mais s'il te voit jouer au billard, ou bien s'il entend ta voix dans une taverne alors que tu devrais être au travail, cela l'incitera à te réclamer son argent dès le lendemain; il l'exigera d'un coup, avant même que tu l'aies à ta disposition pour le lui rendre.
Cela prouvera, en outre, que tu te souviens de tes dettes; tu apparaîtras comme un homme scrupuleux et honnête, ce qui augmentera encore ton crédit.
Garde-toi de penser que tout ce que tu possèdes t'appartient et de vivre selon cette pensée. C'est une erreur où tombent beaucoup de gens qui ont du crédit. Pour t'en préserver tiens un compte exact de tes dépenses et de tes revenus. Si tu te donnes la peine de tout noter en détail, cela aura un bon résultat : tu découvriras combien des dépenses merveilleusement petites et insignifiantes s'enflent jusqu'à faire de grosses sommes, tu t'apercevras alors de ce qui aurait pu être épargné, de ce qui pourra l'être sans grand inconvénient à l'avenir [...].
Pour six livres sterling par an, tu pourras avoir l'usage de cent livres, pourvu que tu sois un homme dont la sagesse et l'honnêteté sont connues.
Celui qui dépense inutilement chaque jour une pièce de quatre pence, dépense inutilement plus de six livres sterling par an, soit le prix auquel revient l'utilisation de cent livres.
Celui qui gaspille inutilement chaque jour la valeur de quatre pence de son temps, gaspille jour après jour le privilège d'utiliser cent livres sterling.
Celui qui perd inutilement pour cinq shillings de son temps, perd cinq shillings; il pourrait tout aussi bien jeter cinq shillings dans la mer.
Celui qui perd cinq shillings, perd non seulement cette somme, mais aussi tout ce qu'il aurait pu gagner en l'utilisant dans les affaires, ce qui constituera une somme d'argent considérable, au fur et à mesure que l'homme jeune prendra de l'âge.
Advice to a Young Tradesman (écrit en 1748)
Le 15 novembre 2018 à 22:28:19 Cuffwig a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:24:09 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:22:24 Aryen_Seraphin7 a écrit :
Donc le concept d'idiot utile au capitalisme t'échappe complètement ? Que les libérales ne voient pas un bienfait a la décadence moral ? La liberté d'exploiter sans entrave, sans interdit moraux ?
Jamais vu un seul libéral faire la promotion de la dégénerescence. Ce sont exclusivement des gauchistes.
C'est normal, aucun auteur libéral ne fait la promotion des moeurs légères. Quand on lit Burke on est surpris de voir à quel point le respect du protestantisme et de la tradition étaient ancrées dans les moeurs du Parlement.Bordel mais ça fait 10 pages qu'il essaye de t'expliquer que le libéralisme, même si ses théoriciens pouvaient être des ascètes protestants, fait le jeu de la "décadence" en faisant la promotion des droits individuels et en empêchant toute action de l'Etat pour dicter la "vie bonne".
Regarde ne serait-ce qu'une vidéo de Friedman stp parce que là tu me fais mal au coeur
Objectivement personne n'a a dicter la vie bonne ni personne ne l'a jamais fait ni n'est en capacité de le faire
Et de deux la décadence ça existe pas c'est un concept de mongoles, les déchets seront purifiés par le libéralisme car j'ai déjà expliqué que c'était un système de valorisation vertueux qui favorise la richesse
En attendant c'est mon peuple, sa morale et son esprit qui sont détruits par le libéralisme
Le 15 novembre 2018 à 22:30:25 Aryen_Seraphin7 a écrit :
L'un est la conséquence de l'autre.
C'est bizarre mais la dégénerescence est apparue avec la Franch Theory.
La faute à Burke je suppose.
Un peu d'honnêteté intellectuelle, franchement va lire.
Foucault se définissait comme un néolibéral pour ton information.
Clouscard et Michéa nous expliquent justement que les déconstructions de la French theory sont justement utiles au Capital puisque c’est en « déconstruisant » les repères sociaux que l’idéologie libérale souhaite s’imposer.
Le 15 novembre 2018 à 22:26:23 TheBigOh a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:21:28 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:11:06 TheBigOh a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:07:26 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:00:27 TheBigOh a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:58:13 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:53:28 RadicalTAYYIP a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:42:16 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:34:15 RadicalRECEP a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:31:33 TontonCharlie3 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:28:33 RadicalRECEP a écrit :
Le libéralisme économique ouvre la porte au libéralisme sociétal et ce qui va avec.Non, c'est d'ailleurs la gauche socialiste d'aujourd'hui dans les pays occidentaux qui se présente comme "progressiste"
Le PS, la FI et LREM sont libéraux?
Le PS depuis quelques années oui et LREM j'ai vraiment besoin de présenter Macron ?
Macron augmente la fiscalité, les dépenses publiques, fais du capitalisme de connivence, sape la liberté d'expression et la liberté en général mais il est libéral
Macron augmente la fiscalité parce qu’il n’a pas le choix, le segpa. Les dépenses de l’état sont trop grandes. La liberté d’expression est nécessairement sappée quand une idéologie totalitaire - c'est le cas du libéralisme-libertaire - tend à s’imposer.
Sauf qu'un libéraux aurait baisser les dépenses publiques au lieu d'augmenter la fiscalité l'ahuri
Ce qui n’est pas faisable, en l’état des choses.
La liberté totale d'expression est au contraire prônée par les libéraux
En théorie. Dans les faits, ce n’est pas le cas puisqu’elle peut nuire aux récits de l’idéologie libérale, qui souhaite à tout prix s’imposer.
C'est parmi les pays les plus libéraux qu'on retrouve la plus large liberté d'expression : https://www.heritage.org/index/ranking
Et aussi, le plus grand taux de puritanisme.
En l'Etat des choses? On ne peut pas faire des coupes dans les aides sociales? On ne peut pas stopper les subventions aux entreprises, médias et associations? On peut pas privatiser les entreprises publiques inutiles (exemple : france tv)? Etc
Viser les paradis fiscaux serait déjà plus productif. Les aides dont tu parles permettent de maintenir un semblant de stabilité sociale.
On est à des années lumières des fonctions régaliennes en France, on peut réduire les dépenses dans énormément de domaines
Bah oui bah c'est le cas
Dans les pays libéraux les socialistes peuvent s'exprimer (l'inverse dans les pays socialistes est moins sûr)Dans les pays libéraux, les socialistes sont ridiculisés et diabolisés. Dans les pays « socialistes » (qui pratiquent le capitalisme d’état), ils sont internés. Dans les deux cas, il y’a une volonté de censure. Le premier cas est juste plus subtile que l’autre.
Ah d'accord, du coup la Suisse, Hong Kong, la Nouvelle-Zélande, l'Autriche, l'Australie, etc, n'ont pas de stabilité sociale?
Les socialistes peuvent s'exprimer et les anti-socialistes peuvent s'exprimer aussi, la liberté d'expression est donc bien respecter
Mais là tu commence à argumenter de manière bidon... Macron n'est pas libérale, comme je l'ai énoncé il fait l'opposé de ce qu'un libéral aurait fais, il n'y a donc pas de débat là dessus.
D'accord et la liberté d'entreprendre, d'exploiter sans entrave, sans interdit moraux, c'est marxiste ca ?
Argument fallacieux car "l'exploitation sans entrave" n'existe que dans la tête des marxistse. Dans les faits, personne ne va bosser 40h pour 500 euros.
"Oui mais " tu répondras, dans ton monde théorique de marxiste sans phase avec la réalité. Le libéralisme c'est justement l'empirisme, la constatation du fait que les humains s'adaptent beaucoup mieux que les superstructures bureaucratiques étatiques pour résoudre de nouveaux problèmes.
Qui plus est ton "jouir sans entraves" vient des marxistes, pas des libéraux puritains. N'inverse pas les rôles. Vous les marxistes vous contaminez toute une civilisation et après accusez les libéraux qui eux l'ont fait prospérer ?
Le 15 novembre 2018 à 22:29:11 Paracelse2 a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:24:00 Wolfflin a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:12:44 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:06:57 Wolfflin a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 22:00:38 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:54:20 Wolfflin a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:51:43 ArthasAuSecours a écrit :
Le 15 novembre 2018 à 21:48:10 Wolfflin a écrit :
Les antilibéraux, qui racontent n’importe quoi (faire sauter les verrous de la famille, détruire la société et les nations)LISEZ bordel, comment croyez-vous pouvoir avoir raison en critiquant une théorie dont vous n’avez pas lu les auteurs principaux ?
Voilà la « problématique » originelle du libéralisme :
Les hommes ont les qualités requises pour la liberté civique, dans l'exacte mesure où ils ont la volonté d'entraver leurs appétits par les chaînes de la morale ; dans la mesure où leur amour de la justice dépasse leur cupidité ; dans la mesure où la solidité et la lucidité de leur jugement sont supérieures à leur vanité et à leur prétention ; dans la mesure enfin où ils écoutent plus volontiers les conseils des gens honnêtes et capables de discernement que les flatteries des fourbes. La société ne peut exister sans que l'on mette quelque part un frein à la volonté et à l'appétit déchaînés ; et moins les hommes en disposent eux-mêmes dans leur for intérieur, plus on doit leur en imposer de l'extérieur. Il est dans le cours éternel des choses que des hommes sans caractère ne puissent pas être libres. Leurs propres passions forgent leurs chaînes.
(Edmund Burke, A letter of Mr. Burke to a member of the french National Assembly, 1791)
Bordel mais tu mets que des citations qui te contredisent
Démontre. Arrête de bavarder, tu me fatigues.
Burke explique que la liberté individuelle est possible, à condition que les individus aient les qualités morales requises. Or ce n'est pas le cas. Et si ce n'est pas le cas, il faudra des chaines extérieures.
Ca contredit toute la pensée libérale basée sur la neutralité de l'Etat et les libertés individuelles.Un demi-habile, comme je l’ai dit. Tu n’es pas bête, et tu fais l’erreur de te croire intelligent. Burke montre dans cet extrait que le problème du libéralisme est de penser l’équilibre entre la liberté et l’ordre (« dans l’exacte mesure où... »)
Point besoin de beaucoup d'astuce pour gouverner. On détermine le siège de la puissance dans l'Etat, on enseigne la subordination et le travail est fait. Accorder la liberté est encore plus facile. Il n'est plus nécessaire de diriger, il suffit de lâcher les brides. Mais former un « gouvernement libre », c'est-à-dire fondre en un tout cohérent les éléments opposés de la liberté et de la contrainte, cela exige une grande intelligence, une profonde réflexion, et un esprit aigu, puissant et vaste.
(Edmund Burke, Reflections on the French Revolution, 1790)
Qu'est ce que tu entends par l'ordre ?
Le respect de la propriété privée ? Ou également le respect d'un certain ordre moral ? Car dans ce dernier cas, cela devient problématique puisqu'il faudrait considérer qu'une certaine vision du monde soit supérieure à d'autres visions du monde, et qu'elle soit légitimement imposable. Là, on est plus du tout dans le libéralisme.Bien sûr que si, le libéralisme est chrétien, et particulièrement augustinien. Je t’invite à lire la première partie de l’Esprit du Capitalisme de Weber. Le libéralisme n’est pas une idée catholique (Italie du XVIe), calviniste (Hollande du XVIIe) et, dans une moindre mesure, puritaine (Angleterre du XVIIIe) pour rien.
Tu n’arrives pas à comprendre parce que tu es piégé dans la grille de lecture « libérale-libertaire », qui n’a aucune réalité.
Le régime dans lequel on est actuellement, tu l'appellerais comment ? Parce que moi, effectivement, je l'appelle libérale-libertaire.
La social-démocratie, ou le socialisme démocratique. C’est ainsi que la plupart des pays du monde nous désignent, eux qui nous voient de l’extérieur. C’est du socialisme réformiste, c’est particulièrement clair en Allemagne, en Angleterre, en France et en Scandinavie. Cela n’empêche pas quelques enclaves ou sursauts libéraux.
Données du topic
- Auteur
- HermannGoyring
- Date de création
- 15 novembre 2018 à 19:37:42
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