Topic de HermannGoyring :

les pro liberal sur jvc :rire:

Le 15 novembre 2018 à 21:37:32 TheBigOh a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:35:35 nausicaa73 a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:33:40 Paracelse2 a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:31:04 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:28:33 RadicalRECEP a écrit :
Le libéralisme économique ouvre la porte au libéralisme sociétal et ce qui va avec. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484127482-jesusah2.png

Ça n’existe pas

Libéralisme = choix rationnel

Choix rationnel = tu ne maries pas une putain

Schématiquement.

Je vous renvoie vers Hoppe pour sortir du schématisme et aller dans le détail

Encore une fois, t'es un libéral au sens classique du terme. C'était peut être stylé il y a 100 ans, mais les choses ont changé. T'es idées sur le papier c'est bien, mais dans la pratique, plus le temps passe, plus les dérives arrivent.
Donc ma question est simple, les problèmes du monde moderne actuel (destruction de la famille, société de consommation etc), c'est du au marxisme ou au libéralisme ?

Surtout que la vision d'un homme "rationnelle", mais c'est d'une naïveté.
On dirai une applications des modèles de mécanique classique à l'homme (ce qui n'est pas pur hasard vu que c'est la même époque).

Le libéralisme prône la raison et la sacro-sainte liberté mais ne peut fonctionner qu’en étant main dans la main avec la technocratie. Il veut paramétrer « rationnellement » les individus alors que l’existence est, en elle-même, une dynamique.

Totalement d'accord.
Mais regardez le marketing par exemple, c'est quoi sinon une industrie du consentement usant des "failles" rationnelle de nos capacité cognitif ?

Le 15 novembre 2018 à 21:35:10 ArthasAuSecours a écrit :
Le gros problème des libéraux de ce forum c'est qu'ils essayent de faire tenir ensemble, via du bricolage idéologique, leur libéralisme économique avec une vision conservatrice de la société.
Ce qui est complément incompatible, tant en théorie que dans les faits, comme la réalité nous le rappelle tous les jours.

On retrouve des pays conservateurs parmi les plus libéraux : la Suisses, l'Autriche, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, l'Estonie

Le 15 novembre 2018 à 21:35:10 ArthasAuSecours a écrit :
Le gros problème des libéraux de ce forum c'est qu'ils essayent de faire tenir ensemble, via du bricolage idéologique, leur libéralisme économique avec une vision conservatrice de la société.
Ce qui est complément incompatible, tant en théorie que dans les faits, comme la réalité nous le rappelle tous les jours.

C’est vrai. Le libéralisme moderne ET le conservatisme n’ont pas du tout été théorisés par la même personne, à savoir Edmund Burke :)

Le 15 novembre 2018 à 21:40:20 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:32:56 ArthasAuSecours a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:26:16 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:18:57 ArthasAuSecours a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:10:04 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:03:53 ArthasAuSecours a écrit :
Le libéralisme n'est pas une vision politique, c'est l'absence de vision politique. C'est décider de faire disparaître la chose publique au profit de son intérêt personnel, qui se trouve bien souvent être l'argent.

Non, le libéralisme est un « familiarisme » et non un individualisme. C’est faire passer la communauté naturelle, organique et locale, par dessus la communauté étatique abstraite, et en ce sens, c’est bien le système parfait.

Cf. Weber, Turgot, Hoppe, Hayek (et même Friedman)

Complètement faux. Le libéralisme n'a comme présupposés que : l'individu et l'universel.
Rien entre les deux. L'homme est pris tel un individu, qui précède la société (et la société qui le précède), détaché de ses communautés naturelles.

Tu n’as lu aucun auteur libéral. Comme d’habitude. Je t’invite à me renvoyer vers un texte qui dit ce que tu racontes.

Pour le reste, le libéralisme repose sur le principe d’ordre spontané. L’ordre spontané est le produit d’une sorte de nomos, la lecture de Turgot et des physiocrates le laisse apparaître clairement. Les deux éléments centraux de la théorie libérale sont l’ordre spontané (l’harmonie économique de Bastiat) et la tradition (l’apprentissage des choix économiques passés, et la haute préférence temporelle). C’est pourquoi Weber remarque dès la naissance de « l’esprit du capitalisme » qu’il était avant tout une affaire de famille et de transmission entre générations.

Essaye pas de t'échapper. Toutes les pensées libérales sont fondées anthropologiquement sur l'individu. Individu précédant le groupe (en opposition avec une vision holiste de la société), qu'on retrouve ainsi avec l'idée de droits naturels.

Je vois même pas pourquoi tu essayes de contredire cela.

Parce que j’ai lu les auteurs, et pas toi, et que tu te trompes.

What, then, are the essential characteristics of true individualism? The first thing that should be said is that it is primarily a theory of society, an attempt to understand the forces which determine the social life of man, and only in the second instance a set of political maxims derived from this view of society. This fact should by itself be sufficient to refute the silliest of the common misunderstandings: the belief that individualism postulates (or bases its arguments on the assumption of) the existence of isolated or self-contained individuals, instead of starting from men whose whole nature and character is determined by their existence in society. If that were true, it would indeed have nothing to contribute to our understanding of society. But its basic contention is quite a different one; it is that there is no other way toward an understanding of social phenomena but through our understanding of individual actions directed toward other people and guided by their expected behavior. This argument is directed primarily against the properly collectivist theories of society which pretend to be able directly to comprehend social wholes like society, etc., as entities sui generis which exist independently of the individuals which compose them.

(Friedrich August von Hayek, Individualism and Economic Order, I. Individualism : True and False, 1948, p. 6)

Merci mais c'est juste exactement ce que je dis.

Le libéralisme s'oppose à la vision holiste de la société, c'est à dire considérer que la société existe comme une entité indépendante des individus qui la compose.
Il part du postulat que l'individu précède la société et que tout phénomène social s'explique via l'individu.

Franchement fais un effort.

Les antilibéraux, qui racontent n’importe quoi (faire sauter les verrous de la famille, détruire la société et les nations)

LISEZ bordel, comment croyez-vous pouvoir avoir raison en critiquant une théorie dont vous n’avez pas lu les auteurs principaux ?

Voilà la « problématique » originelle du libéralisme :

Les hommes ont les qualités requises pour la liberté civique, dans l'exacte mesure où ils ont la volonté d'entraver leurs appétits par les chaînes de la morale ; dans la mesure où leur amour de la justice dépasse leur cupidité ; dans la mesure où la solidité et la lucidité de leur jugement sont supérieures à leur vanité et à leur prétention ; dans la mesure enfin où ils écoutent plus volontiers les conseils des gens honnêtes et capables de discernement que les flatteries des fourbes. La société ne peut exister sans que l'on mette quelque part un frein à la volonté et à l'appétit déchaînés ; et moins les hommes en disposent eux-mêmes dans leur for intérieur, plus on doit leur en imposer de l'extérieur. Il est dans le cours éternel des choses que des hommes sans caractère ne puissent pas être libres. Leurs propres passions forgent leurs chaînes.

(Edmund Burke, A letter of Mr. Burke to a member of the french National Assembly, 1791)

Le 15 novembre 2018 à 21:46:10 Paracelse2 a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:34:55 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:32:29 nausicaa73 a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:31:04 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:28:33 RadicalRECEP a écrit :
Le libéralisme économique ouvre la porte au libéralisme sociétal et ce qui va avec. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484127482-jesusah2.png

Ça n’existe pas

Libéralisme = choix rationnel

Sauf que l'homme n'est pas pur raison.
Finalement vous faite la même erreur que le socialisme.

:mort:

Non

On ne dit pas que l’homme est raison, mais que la raison est le meilleur moyen pour un individu de prospérer

Et tu ne peux le nier qu’avec de la mauvaise métaphysique. La préférence temporelle est une affaire de raison. Dépenser ton salaire en investissements plutôt qu’en fringues Supreme, c’est une affaire de raison.

Les fringues Supreme n'existe que dans une société libéral. La télé réalité aussi :)
Et t’inquiète pas que le patron de Supreme il est très intelligent, il sait ce qu'il fait :)
Le truc, c'est que du coup, pour que les prolo consomme bien comme il faut, il faut tout les valeurs traditionnel :)

La réalité du libéralisme, c'est le droit d'exploiter sans entraves, libérés des interdits moraux :)

Je pense que c'est une erreur de sur-estimé l'intelligence de "l'élite" (surement réel à l'échelle de l'individu), alors que l'intelligence est dans le réseaux, l'organisation.

Faut vraiment arrêté de penser ces problèmes globaux avec le seul focus de l'individu

Le 15 novembre 2018 à 21:46:03 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:35:10 ArthasAuSecours a écrit :
Le gros problème des libéraux de ce forum c'est qu'ils essayent de faire tenir ensemble, via du bricolage idéologique, leur libéralisme économique avec une vision conservatrice de la société.
Ce qui est complément incompatible, tant en théorie que dans les faits, comme la réalité nous le rappelle tous les jours.

C’est vrai. Le libéralisme moderne ET le conservatisme n’ont pas du tout été théorisés par la même personne, à savoir Edmund Burke :)

Très critique à l'égard de la Révolution française en plus :oui:

Je conteste ton affirmation péremptoire, tout à fait dénué de sens critique et d'analyse.
En effet, Il est plus pertinent de comparer les pays libéraux à ceux appliquant une politique socialiste, pour en tirer des conclusions, sur la qualité des doctrines mentionnées.

Etats libéraux: USA, Allemagne, Japon, Norvège, Australie, Nouvelle Zélande, Corée du Sud
Etats socialistes: Cuba, Corée du Nord, Venezuela, Grèce

Le groupe des pays libéraux présentent un niveau de vie (IDH) bien supérieur a celui des socialistes. Par ailleurs, la liberté d'expression, le bien être, et autres facteurs de développement y sont bien plus présents.

Ainsi, par les faits, le libéralisme est un facteur de développement bien supérieur au socialiste.

30 jours sur mon ancien compte pour avoir dénoncé la collusion entre libéralisme et (((progrès))), pour des gens prônant la liberté on voit bien qui est du côté de la censure. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484127482-jesusah2.png

Bon je lis pas tout ce que j'ai raté depuis que je suis parti manger car ça me fait péter un câble juste deux choses:

On dit pas que tous les individus sont rationnels, juste que les individus rationnels subsisteront car c'est logique, sauf si on donne des aides aux mongoles

Et de deux les mecs qui disent que le libéralisme est conservateur mais au secours, y'a pas destructeur et dynamique que le libéralisme

Le 15 novembre 2018 à 21:48:10 Wolfflin a écrit :
Les antilibéraux, qui racontent n’importe quoi (faire sauter les verrous de la famille, détruire la société et les nations)

LISEZ bordel, comment croyez-vous pouvoir avoir raison en critiquant une théorie dont vous n’avez pas lu les auteurs principaux ?

Voilà la « problématique » originelle du libéralisme :

Les hommes ont les qualités requises pour la liberté civique, dans l'exacte mesure où ils ont la volonté d'entraver leurs appétits par les chaînes de la morale ; dans la mesure où leur amour de la justice dépasse leur cupidité ; dans la mesure où la solidité et la lucidité de leur jugement sont supérieures à leur vanité et à leur prétention ; dans la mesure enfin où ils écoutent plus volontiers les conseils des gens honnêtes et capables de discernement que les flatteries des fourbes. La société ne peut exister sans que l'on mette quelque part un frein à la volonté et à l'appétit déchaînés ; et moins les hommes en disposent eux-mêmes dans leur for intérieur, plus on doit leur en imposer de l'extérieur. Il est dans le cours éternel des choses que des hommes sans caractère ne puissent pas être libres. Leurs propres passions forgent leurs chaînes.

(Edmund Burke, A letter of Mr. Burke to a member of the french National Assembly, 1791)

Un moment faudra s’arrêté d'être bloquer en 1791 pour réinvestir le réel et non le fantasmé.

Le 15 novembre 2018 à 21:48:10 Wolfflin a écrit :
Les antilibéraux, qui racontent n’importe quoi (faire sauter les verrous de la famille, détruire la société et les nations)

LISEZ bordel, comment croyez-vous pouvoir avoir raison en critiquant une théorie dont vous n’avez pas lu les auteurs principaux ?

Voilà la « problématique » originelle du libéralisme :

Les hommes ont les qualités requises pour la liberté civique, dans l'exacte mesure où ils ont la volonté d'entraver leurs appétits par les chaînes de la morale ; dans la mesure où leur amour de la justice dépasse leur cupidité ; dans la mesure où la solidité et la lucidité de leur jugement sont supérieures à leur vanité et à leur prétention ; dans la mesure enfin où ils écoutent plus volontiers les conseils des gens honnêtes et capables de discernement que les flatteries des fourbes. La société ne peut exister sans que l'on mette quelque part un frein à la volonté et à l'appétit déchaînés ; et moins les hommes en disposent eux-mêmes dans leur for intérieur, plus on doit leur en imposer de l'extérieur. Il est dans le cours éternel des choses que des hommes sans caractère ne puissent pas être libres. Leurs propres passions forgent leurs chaînes.

(Edmund Burke, A letter of Mr. Burke to a member of the french National Assembly, 1791)

Le libéralisme, comme le capitalisme, n’est pas figé. Le libéralisme de Burke n’est pas celui de Hayek qui n’est pas celui que l’on observe actuellement. Le libéralisme opère justement de manière dynamique, en s’étendant. De la même manière, tu ne peux pas comprendre le capitalisme tardif en te basant sur les écrits d’Adam Smith.

Le 15 novembre 2018 à 21:47:05 ArthasAuSecours a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:40:20 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:32:56 ArthasAuSecours a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:26:16 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:18:57 ArthasAuSecours a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:10:04 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:03:53 ArthasAuSecours a écrit :
Le libéralisme n'est pas une vision politique, c'est l'absence de vision politique. C'est décider de faire disparaître la chose publique au profit de son intérêt personnel, qui se trouve bien souvent être l'argent.

Non, le libéralisme est un « familiarisme » et non un individualisme. C’est faire passer la communauté naturelle, organique et locale, par dessus la communauté étatique abstraite, et en ce sens, c’est bien le système parfait.

Cf. Weber, Turgot, Hoppe, Hayek (et même Friedman)

Complètement faux. Le libéralisme n'a comme présupposés que : l'individu et l'universel.
Rien entre les deux. L'homme est pris tel un individu, qui précède la société (et la société qui le précède), détaché de ses communautés naturelles.

Tu n’as lu aucun auteur libéral. Comme d’habitude. Je t’invite à me renvoyer vers un texte qui dit ce que tu racontes.

Pour le reste, le libéralisme repose sur le principe d’ordre spontané. L’ordre spontané est le produit d’une sorte de nomos, la lecture de Turgot et des physiocrates le laisse apparaître clairement. Les deux éléments centraux de la théorie libérale sont l’ordre spontané (l’harmonie économique de Bastiat) et la tradition (l’apprentissage des choix économiques passés, et la haute préférence temporelle). C’est pourquoi Weber remarque dès la naissance de « l’esprit du capitalisme » qu’il était avant tout une affaire de famille et de transmission entre générations.

Essaye pas de t'échapper. Toutes les pensées libérales sont fondées anthropologiquement sur l'individu. Individu précédant le groupe (en opposition avec une vision holiste de la société), qu'on retrouve ainsi avec l'idée de droits naturels.

Je vois même pas pourquoi tu essayes de contredire cela.

Parce que j’ai lu les auteurs, et pas toi, et que tu te trompes.

What, then, are the essential characteristics of true individualism? The first thing that should be said is that it is primarily a theory of society, an attempt to understand the forces which determine the social life of man, and only in the second instance a set of political maxims derived from this view of society. This fact should by itself be sufficient to refute the silliest of the common misunderstandings: the belief that individualism postulates (or bases its arguments on the assumption of) the existence of isolated or self-contained individuals, instead of starting from men whose whole nature and character is determined by their existence in society. If that were true, it would indeed have nothing to contribute to our understanding of society. But its basic contention is quite a different one; it is that there is no other way toward an understanding of social phenomena but through our understanding of individual actions directed toward other people and guided by their expected behavior. This argument is directed primarily against the properly collectivist theories of society which pretend to be able directly to comprehend social wholes like society, etc., as entities sui generis which exist independently of the individuals which compose them.

(Friedrich August von Hayek, Individualism and Economic Order, I. Individualism : True and False, 1948, p. 6)

Merci mais c'est juste exactement ce que je dis.

Le libéralisme s'oppose à la vision holiste de la société, c'est à dire considérer que la société existe comme une entité indépendante des individus qui la compose.
Il part du postulat que l'individu précède la société et que tout phénomène social s'explique via l'individu.

Franchement fais un effort.

Un demi-habile.

Le holisme, qu’il soit méthodologique ou, comme chez toi, idéologique, est un produit du positivisme sociologique et juridique. Il est en parfaite contradiction avec l’ordre traditionnel. Tu t’emmêles les pinceaux. Le structuralisme n’est possible que dans le strict cadre d’une conception holistique de la société. Les libéraux sont jusnaturalistes.

Lis donc Carl Schmitt

Le 15 novembre 2018 à 21:49:06 nausicaa73 a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:46:10 Paracelse2 a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:34:55 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:32:29 nausicaa73 a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:31:04 Wolfflin a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:28:33 RadicalRECEP a écrit :
Le libéralisme économique ouvre la porte au libéralisme sociétal et ce qui va avec. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484127482-jesusah2.png

Ça n’existe pas

Libéralisme = choix rationnel

Sauf que l'homme n'est pas pur raison.
Finalement vous faite la même erreur que le socialisme.

:mort:

Non

On ne dit pas que l’homme est raison, mais que la raison est le meilleur moyen pour un individu de prospérer

Et tu ne peux le nier qu’avec de la mauvaise métaphysique. La préférence temporelle est une affaire de raison. Dépenser ton salaire en investissements plutôt qu’en fringues Supreme, c’est une affaire de raison.

Les fringues Supreme n'existe que dans une société libéral. La télé réalité aussi :)
Et t’inquiète pas que le patron de Supreme il est très intelligent, il sait ce qu'il fait :)
Le truc, c'est que du coup, pour que les prolo consomme bien comme il faut, il faut tout les valeurs traditionnel :)

La réalité du libéralisme, c'est le droit d'exploiter sans entraves, libérés des interdits moraux :)

Je pense que c'est une erreur de sur-estimé l'intelligence de "l'élite" (surement réel à l'échelle de l'individu), alors que l'intelligence est dans le réseaux, l'organisation.

Faut vraiment arrêté de penser ces problèmes globaux avec le seul focus de l'individu

De plus, le libéralisme prônant la totale liberté d'expression, on peut facilement dénoncer cette "élite"

Le 15 novembre 2018 à 21:48:10 Wolfflin a écrit :
Les antilibéraux, qui racontent n’importe quoi (faire sauter les verrous de la famille, détruire la société et les nations)

LISEZ bordel, comment croyez-vous pouvoir avoir raison en critiquant une théorie dont vous n’avez pas lu les auteurs principaux ?

Voilà la « problématique » originelle du libéralisme :

Les hommes ont les qualités requises pour la liberté civique, dans l'exacte mesure où ils ont la volonté d'entraver leurs appétits par les chaînes de la morale ; dans la mesure où leur amour de la justice dépasse leur cupidité ; dans la mesure où la solidité et la lucidité de leur jugement sont supérieures à leur vanité et à leur prétention ; dans la mesure enfin où ils écoutent plus volontiers les conseils des gens honnêtes et capables de discernement que les flatteries des fourbes. La société ne peut exister sans que l'on mette quelque part un frein à la volonté et à l'appétit déchaînés ; et moins les hommes en disposent eux-mêmes dans leur for intérieur, plus on doit leur en imposer de l'extérieur. Il est dans le cours éternel des choses que des hommes sans caractère ne puissent pas être libres. Leurs propres passions forgent leurs chaînes.

(Edmund Burke, A letter of Mr. Burke to a member of the french National Assembly, 1791)

Bordel mais tu mets que des citations qui te contredisent :rire:

Le 15 novembre 2018 à 21:50:53 nausicaa73 a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:48:10 Wolfflin a écrit :
Les antilibéraux, qui racontent n’importe quoi (faire sauter les verrous de la famille, détruire la société et les nations)

LISEZ bordel, comment croyez-vous pouvoir avoir raison en critiquant une théorie dont vous n’avez pas lu les auteurs principaux ?

Voilà la « problématique » originelle du libéralisme :

Les hommes ont les qualités requises pour la liberté civique, dans l'exacte mesure où ils ont la volonté d'entraver leurs appétits par les chaînes de la morale ; dans la mesure où leur amour de la justice dépasse leur cupidité ; dans la mesure où la solidité et la lucidité de leur jugement sont supérieures à leur vanité et à leur prétention ; dans la mesure enfin où ils écoutent plus volontiers les conseils des gens honnêtes et capables de discernement que les flatteries des fourbes. La société ne peut exister sans que l'on mette quelque part un frein à la volonté et à l'appétit déchaînés ; et moins les hommes en disposent eux-mêmes dans leur for intérieur, plus on doit leur en imposer de l'extérieur. Il est dans le cours éternel des choses que des hommes sans caractère ne puissent pas être libres. Leurs propres passions forgent leurs chaînes.

(Edmund Burke, A letter of Mr. Burke to a member of the french National Assembly, 1791)

Un moment faudra s’arrêté d'être bloquer en 1791 pour réinvestir le réel et non le fantasmé.

On parle de la théorie libérale. La théorie libérale est faite par les théoriciens. Je cite un théoricien.

Trouve quelque chose à dire de valable.

Le 15 novembre 2018 à 21:51:01 TheBigOh a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:48:10 Wolfflin a écrit :
Les antilibéraux, qui racontent n’importe quoi (faire sauter les verrous de la famille, détruire la société et les nations)

LISEZ bordel, comment croyez-vous pouvoir avoir raison en critiquant une théorie dont vous n’avez pas lu les auteurs principaux ?

Voilà la « problématique » originelle du libéralisme :

Les hommes ont les qualités requises pour la liberté civique, dans l'exacte mesure où ils ont la volonté d'entraver leurs appétits par les chaînes de la morale ; dans la mesure où leur amour de la justice dépasse leur cupidité ; dans la mesure où la solidité et la lucidité de leur jugement sont supérieures à leur vanité et à leur prétention ; dans la mesure enfin où ils écoutent plus volontiers les conseils des gens honnêtes et capables de discernement que les flatteries des fourbes. La société ne peut exister sans que l'on mette quelque part un frein à la volonté et à l'appétit déchaînés ; et moins les hommes en disposent eux-mêmes dans leur for intérieur, plus on doit leur en imposer de l'extérieur. Il est dans le cours éternel des choses que des hommes sans caractère ne puissent pas être libres. Leurs propres passions forgent leurs chaînes.

(Edmund Burke, A letter of Mr. Burke to a member of the french National Assembly, 1791)

Le libéralisme, comme le capitalisme, n’est pas figé. Le libéralisme de Burke n’est pas celui de Hayek qui n’est pas celui que l’on observe actuellement. Le libéralisme opère justement de manière dynamique, en s’étendant. De la même manière, tu ne peux pas comprendre le capitalisme tardif en te basant sur les écrits d’Adam Smith.

Je suis en train de contester la conception que vous vous faites de la théorie libérale, en citant les auteurs que vous auriez dû lire mais que vous n’avez pas lus.

Le 15 novembre 2018 à 21:42:16 TontonCharlie3 a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:34:15 RadicalRECEP a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:31:33 TontonCharlie3 a écrit :

Le 15 novembre 2018 à 21:28:33 RadicalRECEP a écrit :
Le libéralisme économique ouvre la porte au libéralisme sociétal et ce qui va avec. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484127482-jesusah2.png

Non, c'est d'ailleurs la gauche socialiste d'aujourd'hui dans les pays occidentaux qui se présente comme "progressiste"

Libéral progressiste https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484127482-jesusah2.png

Le PS, la FI et LREM sont libéraux?

Le PS depuis quelques années oui et LREM j'ai vraiment besoin de présenter Macron ? https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484127482-jesusah2.png

L'État devrait donner des BONS au lieu de donner de l'ARGENT

On va prendre l'exemple de l'école publique

Aujourd'hui, quand un lycée est publique, ça veut dire que l'état leur donne un certain montant pour qu'ils fassent leur travail, ça veut dire que même si ils font de la merde, ils seront toujours payés autant (voire plus, parce que "ils sont en difficulté")

Donc finalement peu d'efforts sont fournis puisque, de toute façon qu'ils en fassent ou pas, ils sont subventionnés

"ok, alors rendons toutes les écoles privées": non car on se doit de laisser un accès à l'école pour tous, donc aussi aux pauvres qui n'ont pas les moyens de payer une école à 10k l'année

"ok, alors rendons toutes les écoles privées et donnons des bourses pour les pauvres": non car ça créé de la discrimination positive, et on sait comment sont les bourses aujourd'hui: de la merde, car dès que t'as un peu d'argent t'as pas le droit à la bourse et donc tu deviens le pauvre de celui qui a de la bourse

"ok, alors rendons toutes les écoles privées et donnons une bourse universelle pour tout le monde": toujours non car c'est de l'argent dont on est pas sûr de la destination (par exemple, des gens vont payer une voiture plutôt que payer l'école)

Ce que je propose, c'est qu'au lieu de donner de l'argent aux lycées directement, l'argent soit directement donné aux gens sous forme de bons d'inscription, je m'explique:

Imaginons Célestin, qui rentre en seconde, il doit choisir un lycée, l'état lui donne un bon (comme un bon de réduction, mais pour s'inscrire à l'école), Célestin choisit le lycée qu'il souhaite, Célestin donne son bon pour s'inscrire, le lycée échange le bon de Célestin contre de l'argent à l'État, l'argent va dans les poches du lycée pour payer les profs

Le lycée, devenu comme une entreprise privée, est payé par le nombre de bons qu'il reçoit; donc si le lycée ne fait pas de la merde, il va recevoir pleins de Célestin qui vont donner leurs bons, et donc pleins de subventions; si par contre le lycée fait de la merde, il recevra pas beaucoup d'inscriptions, donc pas beaucoup de bons, donc pas de subventions pour payer les profs, et fera donc faillite

Le bon donne un accès aux pauvres sans discrimination positive, garantie que l'argent n'ira pas autre part que ce à quoi il est destiné, et récompense les efforts des structures (écoles, hôpitaux, etc) qui deviennent des sortes d'entreprises avec de la concurrence et un marché :ok:

Le 15 novembre 2018 à 21:49:21 masterbhl5 a écrit :
Je conteste ton affirmation péremptoire, tout à fait dénué de sens critique et d'analyse.
En effet, Il est plus pertinent de comparer les pays libéraux à ceux appliquant une politique socialiste, pour en tirer des conclusions, sur la qualité des doctrines mentionnées.

Etats libéraux: USA, Allemagne, Japon, Norvège, Australie, Nouvelle Zélande, Corée du Sud
Etats socialistes: Cuba, Corée du Nord, Venezuela, Grèce

Le groupe des pays libéraux présentent un niveau de vie (IDH) bien supérieur a celui des socialistes. Par ailleurs, la liberté d'expression, le bien être, et autres facteurs de développement y sont bien plus présents.

Ainsi, par les faits, le libéralisme est un facteur de développement bien supérieur au socialiste.

Tu utilises vraiment des critères employés par des technocrates capitalistes pour comparer les nations socialistes et les libérales ? :rire:
T’es au courant que d’après tes critères, un village autogéré dont les habitants se nourrissent avec leur propre agriculture serait défini comme « pauvre » uniquement parce qu’il ne consomme pas ?

Données du topic

Auteur
HermannGoyring
Date de création
15 novembre 2018 à 19:37:42
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